La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Motivation Fabien Fenouillet Université Paris X.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Motivation Fabien Fenouillet Université Paris X."— Transcription de la présentation:

1 Motivation Fabien Fenouillet Université Paris X

2 Qu’est ce que la motivation ?
Présentation des sept clefs de la motivation

3 Motivation ? Deci & Ryan (2002) trois besoins
Fiske & Taylor (1991) cinq besoins Maslow (1943) cinq besoins   Murray (1938) au moins 20 besoins Pyszczynski & al. (1997) 1 instinct Dweck & Legget (1988) 2 buts  Latham & Locke (2007) assignation d’objectif  Festinger (1957) dissonance cognitive Brehm (1966) réactance psychologique

4 Modèle général motivation volition conation Satisfaction Orientation
autorégulation Motif primaire Motif secondaire Décision Stratégie Comportement Résultat prédiction Attente évaluation motivation volition conation

5 Motif primaire la motivation est un phénomène à la fois d’origine interne et biologique Concepts qui ne peuvent être expliqués par d’autres processus psychologiques plus profonds Ils se conçoivent eux-mêmes comme étant l’origine du comportement d’un point de vue psychologique Trois grandes catégories de motifs primaires : instinct(pulsion), besoin biologique, besoin psychologique

6 Motif secondaire Modèles qui cherchent à déterminer l’origine directe du comportement en fonction d’une finalité sans pour autant nécessairement rechercher l’origine « absolue » de la motivation Affranchissement du carcan biologique et de l’origine interne de la motivation : facteurs contextuels, sociologiques ou encore culturels peuvent entrer en ligne de compte pour expliquer les motifs de l’action ou du comportement 12 grandes catégories de motifs secondaires: but, valeur, intérêt, estime de soi, drive, dissonance, émotion, curiosité, recherche de contrôle, intention, personnalité, motifs originaux

7 Prédiction L’imagination de l’avenir a un impact sur le comportement actuel de l’individu Trois grandes catégories de prédictions : expectation (aspiration, Sep…), expectation de contrôle (locus de contrôle, résignation apprise…), prédiction imaginaire (réalisation imaginaire, optimisme)

8 Prise de décision Pour les théories motivationnelles basées sur les besoins ou les instincts, l’organisme réagit « mécaniquement », c’est-à-dire passivement aux stimuli internes et externes : analyse coût-bénéfice aboutit « logiquement » à faire le choix qui entraine le moindre coût tout en maximisant les bénéfices. Lorsqu’un besoin ou un instinct est activé c’est lui qui, en quelque sorte, pilote le comportement de l’individu Cette conception aboutit à certains paradoxes comme celui dans le cadre de la théorie de Deci et Ryan : L’individu a en quelque sorte « l’obligation » d’être libre

9 Prise de décision Kahneman & Tversky (1979) ont mis en évidence la présence d’inconsistances dans des choix par ailleurs totalement équivalents Iyengar & Lepper (2000) montrent que les individus sont davantage attirés par un présentoir qui expose une large gamme de produits, mais qu’ils vont plus facilement acheter dans celui qui présente le moins de choix Ces différents résultats ne remettent pas fondamentalement en cause le rôle du choix mais montrent que les motivations à elles seules ne peuvent l’expliquer

10 Prise de décision La décision pose le problème de la liberté dans le cadre du déterminisme qui est celui des différentes théories motivationnelles Le comportement n’est pas « libre » il est déterminé par un certain nombre de variables le choix est également lié à la volonté de mener à bien une activité au travers de processus d’autorégulation Deux grandes catégories : l’engagement (soumission librement consentie, engagement organisationnel…) et la décision (utilité espérée, théorie des perspectives de risque, procastination…)

11 Stratégie Pour être en mesure de formuler des prédictions en terme de résultats précis, la seule étude des forces motivationnelles est le plus souvent insuffisante les théories motivationnelles ont mis en avant la place prépondérante que peuvent avoir les stratégies que les individus utilisent spontanément pour atteindre un certain niveau de performance et ce particulièrement lorsqu’ils sont motivés Deux grandes catégories : stratégies cognitives (autorégulation, mnémonique…) et émotionnelles (pessimisme défensif, auto-handicap…)

12 Comportement L’intentionnalité du comportement suppose de dépasser le comportement pour envisager son résultat Il n’a donc de sens que par rapport aux finalités que l’individu poursuit En fonction de cette finalité, le fait de faire une certaine action pourra être considéré comme lié à la motivation La motivation à quatre effet sur le comportement : déclenchement, intensité, orientation et persistence

13 Résultat Les recherches sur la motivation ont comme particularité de pouvoir prendre en considération tous types de résultats De multiples résultats sont envisageables pour une seule action Des interprétations autre que motivationnelles sont généralement possibles Certains résultats restent spécifiques à la motivation : Flow, flânerie sociale…

14 Modèle général motivation volition conation Satisfaction Orientation
autorégulation Motif primaire Motif secondaire Décision Stratégie Comportement Résultat prédiction Attente évaluation motivation volition conation

15 Motivation et apprentissage scolaire

16 Modèle de l’action pédagogique sur le processus motivationnel/volitionnel
Motivateurs Action Pédagogique Self Stratégies Résultat Comportement M2 cognitives Effort Déclenchement Persistance sens Réussite Echec Flow M1 D P émotions

17 Motivateurs

18 Motivations intrinsèques et extrinsèques
Extrinsèques au self Exemples : récompense, menace, punition, pression interne…. Effort : meilleur rapport coût/bénéfice donc le moins d’effort possible Persistance : Externe au self, pilotage depuis des contingences externes Déclenchement : systématique Sens : Externe au self Intrinsèques au self Exemples : intérêt, passion, curiosité, recherche de flow, valeur, sens… Effort : maximum généralement sans excès Persistance : Interne au self, en fonction de la composante du self Déclenchement : aléatoire Sens : interne au self

19 Impact de la récompense sur la persistance Deci (1971)
Gr. Récompense Familiarisation Période de libre choix Gr. Sans récompense

20 Récompense et Motivation intrinsèque Deci (1971)

21 Prédiction

22 Agir sur les prédictions
Renforcer le Sentiment d’efficacité personnelle Eviter l’écueil de la résignation apprise

23 Résignation apprise

24 Chez l’animal Principe de l’expérience Maier et Seligman, 1967
Gr. Échappement Chocs électriques Gr. inévitable Chocs électriques incontrôlables Apprentissage dans une boite à navette Gr. Contrôle

25 Illustration du chien dans le harnais

26 Illustration de la boite à navette

27 Résignation apprise chez le chien Maier et Seligman, 1967

28 Résignation apprise l’homme Hiroto, 1974 Tâches instrumentales

29 Effets de la résignation
Cognitif : Difficulté lors de la résolution de problèmes Augmentation du temps de résolution Diminution des performances

30 Effets de la résignation
Motivationnel : Augmentation du temps de latence dans l’initiative de la réponse Émotionnel : Augmentation de la frustration, de la dépression, de la «mauvaise humeur» Augmentation de la pression sanguine; Ulcère

31 Sentiment d’efficacité personnelle

32 Auto-efficacité ou sentiment d’efficacité personnelle
l’efficacité personnelle perçue concerne la croyance de l’individu en sa capacité d’organiser et d’exécuter la ligne de conduite requise pour produire des résultats souhaités. L’efficacité personnelle perçue concerne les évaluations par l’individu de ses aptitudes personnelles. Cependant elle n’est pas une mesure des aptitudes d’une personne mais une croyance relative à ce qu’elle peut faire dans diverses situations, quelles que soient ses aptitudes. Des personnes différentes avec des aptitudes identiques, ou la même personne dans des circonstances différentes peuvent donc obtenir des performances faibles, bonnes ou extraordinaires, selon les variations de leurs croyances d’efficacité personnelle (D’après Bandura, 2003) 

33 Sources du sentiment d’efficacité perçue
Les expériences actives de maîtrise les expériences vicariantes la persuasion verbale les états physiologiques et émotionnels

34 Croyance d’efficacité :
L’expectation et le SEP Personne comportement résultat Attente de résultat : - Effets physiques -Effets sociaux -Effets auto-évaluatifs Croyance d’efficacité : -Niveau -Force -Généralisation

35 Stratégies

36 Deux ensembles de stratégies
Les stratégies cognitives ont pour but de favoriser et de gérer l’apprentissage :autorégulation et mnémonique. Les stratégies émotionnelles sont là pour permettre à l’individu de gérer certaines émotions (principalement différentes formes d’anxiété)

37 Stratégie cognitive d’autorégulation

38 Stratégies d’autorégulation Zimmerman (1998)
Le positionnement d’objectif (goal setting) fait référence à la détermination d’actions ou de résultats que l’individu a l’intention de réaliser. Par exemple l’élève peut dresser une liste de tout ce qu’il doit faire durant le temps qu’il consacre à réaliser ses devoirs le soir.

39 Stratégies d’autorégulation Zimmerman (1998)
L’utilisation de stratégies centrées sur la tâche (task strategies) est relative à l’analyse de l’activité et à l’identification de méthodes spécifiques et avantageuses pour l’apprentissage. L’élève qui utilise des procédés mnémotechniques pour apprendre une liste de mots dans une langue étrangère est dans ce cas.

40 Stratégies d’autorégulation Zimmerman (1998)
L’auto-instruction (self-instruction) permet de caractériser les différentes formes de verbalisations (oralisées ou non) qui permettent de guider la performance. C’est au travers de la gestion du temps (time management) que l’individu va estimer et budgétiser l’utilisation de son temps.

41 Stratégies cognitives mnémoniques

42 Principe de l’expériences
Pré-Induction Induction Post-Induction Test du niveau des sujets en géographie Apprentisage en 5 essais de la carte africaine

43

44

45

46 Construction des groupes feed-back positif
SM+ Feed-back positif Pré-test IM+

47 Construction des groupes feed-back négatif
SM- Feed-back Négatif Pré-test IM-

48 Construction des groupes Sans feed-back
SMc Pré-test IMc

49 Rappel brut

50 Performance Normale compétence supérieure et feed-back négatif

51 Sujet "résigné" compétence inférieure et feed-back négatif

52 Stratégies d’organisation des connaissances
MEMOIRE A COURT TERME Attention Répétition Motivation Processus de contrôle Stratégies d’organisation des connaissances MEMOIRE A LONG TERME

53 Stratégies émotionnelles

54 Pessimisme défensif Norem & Cantor (1986)
le pessimisme défensif est une stratégie qui fait la médiation entre l’expectation, l’anxiété et la performance dans une situation de prise de risque. Cette stratégie implique la mise en place d’une expectation d’échec particulièrement irréaliste de façon à utiliser l’anxiété pour empêcher une chute de la performance.

55 Stratégie d’auto-handicap Jones & Berglas (1978)
l’auto-handicap est une stratégie que l’individu met sciemment en place afin de préserver l’estime qu’il a de lui-même. Les stratégies d’auto-handicap sont donc généralement utilisées dans les situations où les enjeux sont particulièrement importants et où les impacts sur l’estime de soi sont susceptibles d’être les plus mortifiants. Les situations d’évaluation qui permettent d’établir le niveau de compétence de l’individu créent donc un contexte particulièrement favorables à l’utilisation de stratégies d’auto-handicap.

56 Lieury, A. & Fenouillet, F. (1996, 2006) «  Motivation et Réussite scolaire », Paris, Dunod.
Fenouillet, F. (2003) « La motivation », Les Topos, Dunod. Fenouillet, F. (2003) « Motivation, mémoire et pédagogie », L’Harmattan P., Carré & F., Fenouillet (2008), Traité de psychologie de la motivation, Paris : Dunod.

57 FIN


Télécharger ppt "Motivation Fabien Fenouillet Université Paris X."

Présentations similaires


Annonces Google