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Gestation La durée de la vie intra-utérine dépend des espèces

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Présentation au sujet: "Gestation La durée de la vie intra-utérine dépend des espèces"— Transcription de la présentation:

1 Gestation La durée de la vie intra-utérine dépend des espèces
10 à 12 mois chez les dauphins 15 mois chez l’orque et le globicéphale 16 mois chez le cachalot Il est très difficile de repérer une femelle enceinte car ses formes changent peu, elle reste hydrodynamique L’embryon est semblable à celui des autres mammifères A ce stade, il n’a pas de nageoire caudale mais une ébauche de membres postérieurs

2 le petit sort la queue en premier (?) (ses nageoires sont enroulées)
Accouchement Quand elle sent le terme approcher, la femelle cherche un endroit calme Il est rare qu’elle soit seule, en général elle est accompagnée par d’autres femelles expérimentées (tantes, sages-femmes ou marraines) qui assistent la mise bas et par des jeunes femelles qui viennent apprendre (En captivité les femelles sont capturées très jeunes et généralement elles n’ont jamais assisté à l’accouchement d’une aînée et elle ne savent pas comment faire) le petit sort la queue en premier (?) (ses nageoires sont enroulées)

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4 - Le travail dure entre 30 min et 2 h
- Le cordon ombilical se casse tout seul au raz du ventre du petit - dés que le petit est dehors, il est poussé par sa mère ou par une tante vers la surface pour prendre son premier souffle - Le bébé est grand (à proportion égale c’est comme si une femme de 50 kg accouchait d’un bébé de 8 kg!!) Dés la naissance, il est prêt à nager - Le petit gardera pendant quelques mois les marques claires de plis de sa position foetale

5 Allaitement Le petit ne réclame pas sont 1° repas juste après la naissance mais dans les 24 h Les mamelles sont cachées dans une fente et contrôlées par des muscles mammaires qui éjectent le lait sous pression Chaque tétée dure quelques secondes et se répète 2 à 3 fois par heure toute la journée et toute la nuit

6 1. Pendant la tétée, la mère nage doucement sur le flanc et câline son bébé
2. Le lait de la dauphine est très riche en graisses (10 X +) et en protéines (2 X +) mais il est peu sucré. Au total, il est 6 X + calorique que le nôtre: compenser les déperditions de chaleur sous l’eau croissance ultra-rapide : le petit cétacé double sont poids de naissance en 8 jours (180 jours pour l’homme) 3. L’allaitement dure 6 à 10 mois chez les baleines Un baleineau bleu tète 100 l par jour!!! et 1 an chez les odontocètes certains continuent de temps en temps jusqu’à l’âge de 5 ans alors qu’ils mangent normalement (c’est un acte social symbolique maintenant le lien filial)

7 Bébés Tursiops

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9 Bébé Tacheté

10 Bébés Orques

11 Bébé Globi

12 Bébé cachalot

13 Bébés mégaptères (baleine à bosse)

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15 Bébé Baleine Franche

16 Education des petits La maman cétacé est attentive, elle rappelle son petit en sifflant ou d’un mouvement de la pectorale et elle le caresse. Elle s’interpose au moindre danger et accourt au moindre cliquettement ou sifflement du petit Elle est sévère s’il s’éloigne trop, elle peut le gifler, lui donner des coups de rostre, lui mordiller l’aileron ou la queue et parfois, elle le plaque au fond de l’eau jusqu’à ce qu’il crie de douleur Elle l’aide à nager s’il est fatigué ou pour les longs voyages en utilisant la technique de « la nage en échelon » : le petit se place derrière le dos de sa mère entre l’évent et l’aileron ou l’effet d’aspiration diminue l’effort à fournir

17 1. La maman assure l’éducation de son petit toujours assistée par d’autres femelles la chasse : dés qu’elle a moins de lait, elle lui offre des proies à goûter puis à gober. Elle lui apporte des poissons ou des calmars vivants pour l’entraîner et attiser son instinct de chasseur la communication : les postures, les gestes, les bulles, les mimiques et le langage sonore du groupe (clics, sifflets, murmures, grincements) les sauts, la plongée et l’utilisation du sonar les routes migratoires 2. L’apprentissage se fait principalement par mimétisme : le delphineau reproduit les gestes, postures et mouvements de sa maman. 3. Lors des pauses récréatives en pleine eau, les femelles se positionnent en « U » à l’intérieur duquel les petits peuvent jouer en toute sécurité. 4. Les opérations de « baby-sitting » existent également chez les dauphins, en effet lorsqu’une maman doit aller chasser, elle s’en remet aux autres femelles qui assureront la garde du petit.

18 La vie en société - L’âge de la puberté varie selon les espèces (10 à 12 ans pour les dauphins tursiops, communs, blanc et bleu et 12 à 15 ans pour les orques, globi et cachalots) - Les femelles sont matures 1 à 2 ans avant les mâles et peuvent rapidement avoir un premier petit. - Par contre les mâles, doivent faire preuve de patience pour fonder une famille : il doivent conquérir un statut social, devenir un dominant, un pacha. On connaît très mal la structure des groupes Il semble que l’organisation soit de type « harem » à certaines saisons: les grands mâles se défient en combats symboliques et le triomphateur devient le pacha qui règne sur les femelles et s’arroge le droit de les féconder. Parfois plusieurs mâles (frères ou cousins) se partagent ce titre. Mais ces harems ne sont ni très définis, ni vraiment stables et plutôt ouverts La société est le plus souvent matriarcale : une grande femelle conduit le groupe reproducteur

19 Que ce soit un harem, un matriarcat ou une combinaison des 2 (avec des dominants des 2 sexes et des structures ouvertes variant selon les saisons), le groupe reproducteur est la base de la structure sociale. Mais il y en a d’autres: Les jeunes mâles adolescents chassés du groupe par leur mère ou le pacha quand ils atteignent la maturité sexuelle (vers ans), s’unissent en bandes homogènes de « célibataires » jusqu’à la maturité sociale (vers ans). Quand ils sont assez forts, ils viennent défier les dominants d’un groupe qui n’est pas leur groupe d’origine. Certains anciens pachas, après avoir été battus par de plus jeunes choisissent la solitude : les solitaires Les femelles atteignant la ménopause restent vivre au sein du groupe principal : les anciennes Les filles de la matriarche héritent de sa domination et les femelles en général, ne changent jamais de groupe principal : ce sont les mâle qui voyagent.

20 La solidarité - le troupeau entier voue assistance aux sujets qui le composent : un cétacé attaqué par un ennemi reçoit l’aide du clan entier. - Lorsque l'un des leurs est malade ou blessé, les autres dauphins le maintiennent à fleur d'eau, pour qu'il puisse respirer. Ils se relayent auprès du malade et les secours persistent jusqu'à ce que le malade meure ou se rétablisse. Ce comportement s’étend à d’autres espèces dont l’homme.

21 Le repos La vie aquatique et la respiration volontaire du cétacé pose un dilemme : rester éveillé pour respirer ou mourir en dormant ? SOLUTION : UN CERVEAU DEDOUBLE - Le sommeil est unilatéral: Un hémisphère présente des ondes lentes caractéristique du sommeil alors que l'autre hémisphère présente une activité rapide caractéristique de l’éveil. Ils ne dorment que d’un oeil. En général, un épisode de sommeil unilatéral dure 20 à 30 minutes et vice versa. Les cétacés peuvent ainsi contrôler leur respiration avec l'hémisphère éveillé. Les dauphins peuvent continuer à nager en surface et ils ont tendance à nager en rond pendant ces phases de repos et dorment environ 8 h/jour. Certains individus du groupe montent la garde Il n'a pas été encore possible de prouver l'existence de sommeil paradoxal (rêves) chez les dauphins.

22 Les jeux Les dauphins s’inventent des jouets : dans la nature, ils ramassent des cailloux colorés, des coquillages, des algues ou des déchets qu’ils lancent en l’air, laissent couler, poussent avec leur rostre, lancent avec leur pectorale ou se disputent joyeusement avec un congénère. - Dans certains endroits (dauphins résidents), on a vu des dauphins constituer un vrai trésor en rassemblant divers objets au même endroit et ils viennent régulièrement à leur cachette chercher un jouet pour s’amuser Ils jouent régulièrement avec les créatures qui leur servent habituellement de proies (l’orque jouant avec le lion de mer avant de le tuer) ou même avec des êtres vivants qui ne font pas habituellement partie de leur dîner (les Tursiops peuvent tuer des goéland, des otaries ou des marsouins juste pour « rire ». - Chez les orques, les jeunes adultes des 2 sexes s’amusent à s’échouer volontairement à des endroits où il n’y a pas de proies. Ces jeux dangereux semblent constituer un entraînement pour la chasse. Les cétacés surfent les vagues et la lame d’étrave des bateaux avec délice! Les sauts acrobatiques semblent, dans certaines circonstances, être essentiellement ludiques. - Les cétacés pratiquent aussi la voile : quand la brise est favorable, ils nagent en surface en recourbant leur queue vers le haut, et en étalant leur caudale au dessus de l’eau. Ensuite, ils se laissent pousser par le vent.

23 Le langage Les cétacés produisent des sons multiples et variés, mais est ce qu’ils parlent? Un vrai langage obéit à 3 lois : 1. Chaque locuteur est identifiable par ses congénères = IDENTITE 2. Les dialogues sont d’autant plus riches qu’ils concernent des épisodes émotionnels de la vie sociale (relation mère-enfant, chasse, péril…) = DIVERSITE 3. Les paroles ne sont pas émises au hasard mais structurées et coordonnées en mots et en phrases = STRUCTURE Depuis 1960, les spécialistes en bioacoustique tentent de déterminer si ces lois se vérifient chez les cétacés en enregistrant grâce à des hydrophones et en analysant les sonogrammes obtenus.

24 éviter toute relation incestueuse Eviter les combat entre frères
En 1979, une équipe Américaine montre que les Tursiops possèdent une signature vocale sifflée qui leur est propre. (maintenant on sait qu’elle existe chez la plupart des cétacés). Chez le bébé, l’acquisition du code individuel se fait très tôt (1-2 ans). - La moitié du signal sonore maternel.  - Un quart du signal sonore propre au groupe familial.  - Un dernier quart sonore unique désignant l'individu lui-même. éviter toute relation incestueuse Eviter les combat entre frères Les dauphins peuvent aussi imiter un autre membre de la troupe, on ignore pourquoi Les bélougas imitent tout ce qu’il entendent, y compris le bruit des bateaux

25 Mais est ce que ces phrases véhiculent de l’informations?
La diversité et l’abondance des sons est très importante : les espèces les plus stupéfiantes en la matière sont les orques, les tursiops, les globicéphales, les bélougas et les narvals. 3. L’analyse des sonogrammes montre que les émissions sonores semblent être régulières et ont un aspect structuré, ordonné et construit. Mais est ce que ces phrases véhiculent de l’informations? Et jusqu’à quel degré d’abstraction? L’expérience de Bastian

26 Limites et difficultés de l’étude de la communication
Pour étudier et comprendre le langage des dauphins en liberté il faudrait être capable chaque fois qu’on enregistre un son, de savoir qui a parlé, à qui, dans quelles circonstances et avec quels résultats. La difficulté est encore augmentée car chaque groupe de cétacés semble avoir son propre « patois » Certainement qu’entre le langage des tursiops et des orques il existe autant de différence qu’entre le langage de l’homme et celui du chimpanzé Les cétacés parlent aussi avec leur corps dans l’eau et en sautant ou en faisant des bulles - L’écholocation est peut être un moyen de communiquer sous forme d’echogrammes (transmission d’images acoustiques)

27 Expérience de Diana Reiss et Lori Marino (PNAS, 2001)
La conscience Expérience de Diana Reiss et Lori Marino (PNAS, 2001) Les dauphins ayant accès à un miroir sont marqués à l’encre à différents endroits Non marqués (pseudo) les dauphins passent quelques instants devant le miroir puis finissent par s'en désintéresser. - Par contre lorsque leur corps est marqué, ils se contorsionnent longuement pour mieux s'observer dans le miroir. - Les comportements face à un miroir sont différents de ceux émis face à un congénère Pour Diana Reiss et Lori Marino, "c'est la 1ère preuve convaincante de la capacité d'une espèce non primate à se reconnaître dans un miroir ".

28 2. Les orques semblent comprendre le principe de causalité
En liberté 1. Pendant la chasse, on sait qu’ils se concertent avant d’agir et chaque individu connaît sa place, sa fonction et le moment où il doit intervenir. Pourtant, ils adoptent des formations très complexes adaptées à la situation et au type de proie. 2. Les orques semblent comprendre le principe de causalité - Ils font des vagues avec leur caudale pour déséquilibrer les radeaux de glace sur lesquels se réfugient les phoques et les manchots A Crozet, ils savent que la crue du fleuve entraîne les petits éléphants de mer vers l’océan et ils attendent leur repas à l’embouchure A l’époque de la chasse, ils savaient reconnaître les bateaux ordinaires, desquels ils s’approchaient sans crainte, de ceux qui portaient un canon lance-harpon à fuir d’urgence. 3. Les Tursiops et les Stenelles savent dénouer avec leur bouche les nœuds d’un filet de pêche. 4. Au temps de baleiniers à voile, les cachalots partaient au lofdevant les harponneurs comme s’ils comprenaient que le bateau ne suivrait pas face au vent

29 En captivité Expérience de Herman
2 tursiops / 2 langage différents (1 gestuel et 1 sonore) Les dauphins apprennent à associer tel geste ou tel son à tel mot Objets (balle, panier, queue, freesbee, cerceau) Verbes (chercher, toucher, sauter) Adverbes (en haut, en bas, sur, sous, dedans, dehors, droite, gauche) Résultats Ils arrivent à exécuter des consignes complexes : « toucher balle queue chercher freesbee » ou « surface cerceau à travers » ce qui montre qu’ils maîtrise le sens des mots : SEMENTIQUE et la construction des phrases : SYNTAXE Ils peuvent dire si tel objet se trouve dans leur bassin et s’il en est absent: SYMBOLE et ABSTRACTION

30 - leurs proies favorites
La culture Dans la nature, il semble que les cétacés possèdent des traditions locales - leurs proies favorites - les stratégies de chasses ignorées de leurs congénères d’autres horizons (les orques sédentaires de Colombie britannique chassent le saumon au « cri qui tue » alors que leur collègues nomades chassent la baleine en meute) les voyages organisés de génération en génération (les orques de Colombie britannique se rendent régulièrement dans leur « baie des plaisirs » où ils viennent avec délice se frotter le ventre sur les galets) L’organisation matriarcale favoriserait l’existence de cette esquisse de culture. Les femelles dominantes concentrent les connaissances, les techniques, les habitudes, les traditions du groupe. Par l’éducation, elles transmettent ce savoir.


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