LA MAITRISE DES RISQUES DANS L’ENTREPRISE

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1 LA MAITRISE DES RISQUES DANS L’ENTREPRISE
Guy LAMAND Président de l ’AMRAE

2 L'ENTREPRISE C'est une combinaison dynamique de quatre catégories de ressources (humaines, techniques, commerciales, financières) organisées pour atteindre ou maintenir des objectifs Introduction : Définition de l’entreprise ACFI / CDI A "LA GESTION DE RISQUES - APPROCHE METHOLOGIQUE"" Juin 1993

3 SES PRINCIPAUX OBJECTIFS
1) REALISER DES PROFITS POUR : - Investir - Rémunérer l'actionnaire / améliorer le service public 2) AUGMENTER SES PARTS DE MARCHE 3) ASSURER L'EMPLOI 4) CONTRIBUER A L'ESSOR NATIONAL 5) DURER Journée Formation GAN 29 Avril page 10

4 ENTREPRENDRE C'EST PRENDRE DES RISQUES

5 LE RISQUE LE RISQUE EST L'ALEA QUI VA EMPECHER
L'ENTREPRISE D'ATTEINDRE SES OBJECTIFS OR L'INCERTITUDE EST EN AUGMENTATION CROISSANTE Journée Formation GAN 29 Avril page 11

6 UN CONTEXTE ACCELERATEUR DE RISQUES
ACCELERATION DES TECHNOLOGIES CONCURRENCE ACCRUE CLIMAT SOCIAL CRIMINALITE ENVIRONNEMENT EVOLUTION DU ROLE DE L'ETAT

7 DANS LE DOMAINE ECONOMIQUE
1) FLUCTUATION DES MARCHES FINANCIERS 2) CHANGEMENTS FONDAMENTAUX DES DONNEES POLITIQUES 3) AUGMENTATION DES O.P.A., FUSIONS, ACQUISITIONS Journée Formation GAN 29 Avril page 12²

8 DANS LE DOMAINE TECHNOLOGIQUE
1) REDUCTION DES ETAPES : INNOVATION / COMMERCIALISATION 2) SOPHISTICATION DES SYSTEMES DE FABRICATION 3) DEPENDANCE et INTERDEPENDANCE DES SYSTEMES D'INFORMATION Journée Formation GAN 29 Avril page 13

9 DANS LE DOMAINE SOCIAL 1) NOUVELLES ATTENTES DE QUALITE ET DE SECURITE DES PRODUITS 2) DEVELOPPEMENT DU PHENOMENE ECOLOGIQUE 3) IMPORTANCE DES MEDIAS 4) MALAISE SOCIAL Journée Formation GAN 29 Avril page 14

10 LE RISQUE NUL N'EXISTE PAS
GERER LE RISQUE, C'EST UTILISER AU MIEUX LES RESSOURCES LIMITEES POUR MINIMISER UN ENSEMBLE DE RISQUES QUE L'ON NE POURRA JAMAIS REDUIRE A ZERO

11 ENTREPRENDRE ... C'EST PRENDRE CONSCIEMMENT DES RISQUES MIEUX CALCULES ET DONC MIEUX MAITRISES

12 DE LA GESTION DES ASSURANCES AU MANAGEMENT DES RISQUES
HIER Sans analyse et de manière passive face aux risques, l’entreprise achetait de l’assurance ... comme pour se rassurer AUJOURD’HUI L’entreprise doit avoir un comportement actif face aux risques à travers une démarche de PREVENTION et de FINANCEMENT SELECTIF

13 EVOLUTION du RISK MANAGEMENT
Le temps n'est plus à une approche patrimoniale des risques en utilisant l'assurance comme la solution par excellence pour compenser les pertes encourues lors de la réalisation d'un péril reconnu et identifié. Il convient de raisonner en termes d'objectifs à atteindre, ce qui signifie que l'approche ne se fait plus en terme de PERTE mais en terme d'ECHEC. 1 ère Partie : Qu’est ce que le risk management en Entreprise ?

14 S'ORGANISER POUR RESTER VIGILANT
ABSENCE D'ACCIDENT OU DE CRISE NE VEUT PAS DIRE ABSENCE DE RISQUE S'ORGANISER POUR RESTER VIGILANT

15 COMMENT ? Faire entrer la notion de DANGER et de RISQUE dans la CULTURE de l’ENTREPRISE

16 Les COMPOSANTS du RISK MANAGEMENT
TECHNIQUE FINANCES ORGANISATION

17 MISSION DU RISK MANAGER
IDENTIFIER LES RISQUES GRAVES SENSIBILISER LES ACTEURS AU SEIN DE L'ENTREPRISE PROPOSER DES SOLUTIONS D’ACTION ET DE FINANCEMENT FOURNIR AU CHEF D'ENTREPRISE LES DONNEES QUI LUI SONT NECESSAIRES POUR PRENDRE LES DECISIONS APPROPRIEES QUANT A LA MESURE DU RISQUE

18 Quels sont les points communs entre l'entreprise et un établissement de soins ?

19 LA GESTION DES RISQUES ET LES ACTEURS
RISK MANAGEMENT 2 ère Partie : La Gestion des risques et des crises

20 RISK MANAGEMENT QUALITE SECURITE
Certaines fonctions, de par leur nature, participent à la gestion des risques: la qualité la sécurité le contrôle de gestion l’audit interne

21 PROCEDURES MOYENS DE CONTROLE TABLEAU DE BORD QUALITE SECURITE
- Charte de la Sécurité et de l’Environnement - Prévoir un déplacement en France et à l’étranger - Les accidents du travai l: action sur les taux de fréquence = réduction de la probabilité d’accident grave En 1996 : 38,75MF payés en France par le groupe (12000 pers.) un accident avec arrêt coûte : -12kf en coût direct -150kf en coût direct et indirect (estimation Dupont de Nemours) Si le droit à l’erreur a toujoursété reconnu (sa valeur pédagogique a toujours été souligné), aujourd’hui la tolérance vis à vis de l’erreur a fortement diminué.

22 QUALITE SECURITE CONTROLE de GESTION RISK MANAGEMENT

23 ORGANISATION ET PROCEDURES MOYENS DE SUIVI ET DE CONTROLE
de GESTION ORGANISATION ET PROCEDURES MOYENS DE SUIVI ET DE CONTROLE L' AUDIT INTERNE

24 RISK MANAGEMENT QUALITE SECURITE CONTROLE de GESTION JURIDIQUE
D’autres fonctions, à travers leur mission de gestion ou de production, ont à gérer leurs propres risques.

25 RESPONSABILITE PROFESSIONNELLE FISCALITE
JURIDIQUE CONTRATS de SERVICE RESPONSABILITE PROFESSIONNELLE FISCALITE DOMAINES JURIDIQUES COMPLEXES (IMMOBILIER, INFORMATIQUE...) CONTENTIEUX Politique de limitation de la responsabilité contractuelle : - cas des immatériels Contentieux :indicateur et statistique Rachat de sté : problème de la reprise du passé

26 RISK MANAGEMENT QUALITE SECURITE CONTROLE de GESTION JURIDIQUE
FINANCES COMPTABILITE

27 les placements / emprunts la facturation
FINANCES COMPTABILITE les placements / emprunts la facturation la gestion des stocks et des immobilisations le suivi des fournisseurs le détournement de fonds

28 RISK MANAGEMENT QUALITE SECURITE CONTROLE de GESTION JURIDIQUE
FINANCES COMPTABILITE APPRO.

29 & SECURITE D'APPROVISIONNEMENT
MARCHES & APPELS D'OFFRE TRANSPORTS & SECURITE D'APPROVISIONNEMENT CARENCE DE FOURNISSEUR Qualité : éviter les redondances ou l’absence de contrôle Le transport fait partie du sevice à la clientèle Le défaut d’arrimage ou de calage peut être imputé à l’expéditeur Sécurité d’appro. = double source

30 RISK MANAGEMENT QUALITE SECURITE CONTROLE de GESTION JURIDIQUE
FINANCES COMPTABILITE PRODUCTION APPRO.

31 SECURITE : PRODUCTION - DES INSTALLATIONS FIABILITE : - DES PRODUITS
- DES HOMMES - DES PERSONNELS & CLIENTS - DES BIENS SECURITE : - DE L'ENVIRONNEMENT - DES PROCEDES Attention aux goulets d’étranglement (pièces de rechange pour éviter un arrêt de production : ex. TD et le variateur de vitesse Environnement = nouveau facteur de risque pour les pollutions et les déchets cf. questionnaire de l’environnement pour identifier les risques Effort de Réduction des consommations :ex. l’eau ou le papier dans la Tour :consommation/an : 35 millions de feuilles de papier, soit 150m3 de pâte à papier, ou 600 m3 de bois vert, soit la production de 150 hectares de forêt Sécurité industrielle : protection du patrimoine intellectuel dans le comportement de chacun. - DES ENERGIES UTILISEES - DES MOYENS DE TRANSPORT

32 RISK MANAGEMENT QUALITE SECURITE CONTROLE de GESTION JURIDIQUE
COMMERCIAL FINANCES COMPTABILITE PRODUCTION APPRO.

33 Recherche du Maintien et du développement de l'activité
COMMERCIAL Recherche du Maintien et du développement de l'activité Clause de non concurrence dans les contrats de travail Attention aux assurances locales obligatoires (= impôt) Solvabilité des clients SAIT - ON FAIRE ?

34 RISK MANAGEMENT QUALITE SECURITE CONTROLE de GESTION INFORMATIQUE
JURIDIQUE COMMERCIAL FINANCES COMPTABILITE PRODUCTION APPRO.

35 la micro-informatique la robotique
LES RISQUES NOUVEAUX : les réseaux la micro-informatique la robotique QUALITE ET SECURITE dans la CONCEPTION Etude MARION Comité de crise informatique Sécurité de fax Informatique et liberté & dans la GESTION des logiciels des données des matériels

36 INTERNET & SOCIETE Internet va-t-il changer l’organisation de l’Entreprise ? Internet va-t-il modifier les cultures ? Internet va-t-il changer les relations entre les hommes ? Le succès d’INTERNET coïncide avec le glissement vers de nouvelles formes d'organisation des entreprises et des groupes sociaux. Les tendances sont à la prise de pouvoir par le consommateur final, l'utilisateur, le citoyen, l'aspiration à de nouvelles attitudes participatives, à de nouvelles convivialités. Ainsi la communauté des Internautes en naviguant dans l'univers numérique, développe-t-elle de nouvelles fraternités, de nouvelles sensibilités, de nouvelles initiatives hors frontières, hors hiérarchie. Il y a là évidemment un outil qui coïncide avec une évolution psychologique, et qui répond au désir de participation, de reconnaissance, à un appel à de nouvelles formes de fonctionnement sociales et culturelles dans l'entreprise et dans la société. Cette nouvelle culture de l'interactivité, de l'échange ouvre sur le plan culturel des perspectives dont il conviendrait de se réjouir : la technologie, au lieu d'être un obstacle, de favoriser les plus puissants et d'entraîner la passivité, réveille le goût de la place publique, lui redonne un espace, ouvre de nouveaux lieux d'expression et d'action à tous ceux qui sauront et voudront participer, comprendre, infléchir, agir, tout en élargissant sans contrainte leur cercle de contacts et d'information. Il y a convergence entre l'apport INTERNET et les nouvelles formes d'organisation et de culture des entreprises, dont on relève parmi les principales caractéristiques : - l'orientation « client » et la valeur ajoutée du « service », de l’« information », - l'accélération des temps de réponse pour concevoir, produire, livrer, informer et répondre, avec plus de flexibilité, plus de réactivité, - la connexion avec les acteurs extérieurs, - les structures « plates », l'organisation en petites unités, la priorité au terrain, - le partage intensif et immédiat de l'information (workflow, groupware) pour l'organisation transversale, le management des projets, des processus, la capitalisation et la gestion des connaissances, - la priorité au travail en équipe, - les nouvelles formes de travail : par exemple les télétravailleurs, - l'émergence de l'entreprise immatérielle, virtuelle, en réseau.

37 De nouveaux types de risques
INTERNET & SOCIETE De nouvelles opportunités mais aussi De nouveaux types de risques OPPORTUNITES, MAIS AUSSI DE NOUVEAUX RISQUES ? Les entreprises en réseau seront les plus performantes si les dirigeants donnent la priorité aux solutions ouvertes, simples, économiques, évolutives telles qu'INTRANET les offre. Mais les opportunités peuvent devenir des menaces si du retard est pris dans l'analyse des gains d'efficacité et des avantages compétitifs de fonctionnement, d'image, de satisfaction client interne et externe, si la concurrence est sur ce plan plus rapide, plus audacieuse. Les véritables menaces, comme les véritables opportunités proviennent également des nouvelles conditions de marchés que créent l'existence du réseau INTERNET et de ses déclinaisons ; citons par exemple :  la modification des phénomènes d'intermédiation : le client final s'adresse directement au producteur, courcircuite la distribution ; de nouvelles entreprises totalement "virtuelles" se créent et viennent concurrencer, déstabiliser, les acteurs classiques, sauf si ceux-ci ont pris les devants. Les métiers financiers, les livres, le logiciel offrent déjà des exemples très significatifs du commerce électronique en direct, en ligne ;  la nouvelle transparence du marché : les clients peuvent, via INTERNET, comparer mondialement les prix des produits et des services. Il y a donc là des nouvelles conditions de transparence que les entreprises doivent intégrer dans leurs stratégies ;  la désinformation est l'une des menaces d'INTERNET, car elle intervient en temps réel et mondialement ; elle ne peut être combattue que par une veille permanente, pour détecter immédiatement les agressions, une stratégie appropriée d'émission d'informations, de "contremesures" pour prendre les devants sous des identités diversifiées. Ainsi, les sociétés cotées, ou des secteurs comme l'environnement ou la santé, très vulnérables aux phénomènes d'opinion, sont-ils d'ores et déjà fortement concernés par ce nouvel environnement "informationnel". On a trop souvent cru que la communication, l'image des entreprises, c'était la forme, le visuel ; paradoxalement l'on va redécouvrir avec INTERNET que ce sont bien le contenu, les idées, les concepts, le fond, les messages et leur expression "rédactionnelle" qui façonnent la réputation des organisations et de leurs leaders.

38 RISK MANAGEMENT QUALITE SECURITE RESSOURCES HUMAINES CONTROLE
de GESTION RISK MANAGEMENT INFORMATIQUE JURIDIQUE COMMERCIAL FINANCES COMPTABILITE PRODUCTION APPRO.

39 GESTION : Perte de know how Homme clé STATISTIQUES:
RESSOURCES HUMAINES GESTION : Perte de know how Homme clé STATISTIQUES: - accidents du travail - absentéisme Facteur humain et sécurité Facteur humain et productivité - turn-over FACTEURS SOCIAUX

40 RISK MANAGEMENT QUALITE SECURITE COMMUNICATION RESSOURCES HUMAINES
CONTROLE de GESTION RISK MANAGEMENT INFORMATIQUE JURIDIQUE COMMERCIAL FINANCES COMPTABILITE PRODUCTION APPRO.

41 une Gestion de CRISE organisée
Risk Management COMMUNICATION GESTION DE L’IMAGE Un nouveau Risque: l'atteinte à l'IMAGE de MARQUE Pour le réduire: une Gestion de CRISE organisée

42 LA GESTION DE CRISE une organisation matérielle
salles de crise, moyens de communication, carnets d’adresses, astreintes ... une documentation et des informations générales à jour une identification des risques par unité des exercices simulation médiatraining Apprendre à communiquer

43 RISK MANAGEMENT DIRECTION GENERALE QUALITE SECURITE COMMUNICATION
RESSOURCES HUMAINES CONTROLE de GESTION RISK MANAGEMENT INFORMATIQUE JURIDIQUE COMMERCIAL FINANCES COMPTABILITE PRODUCTION APPRO.

44 FAIRE REMONTER L'INFORMATION DES SITUATIONS JUGEES PERILLEUSES
Risk Management D I R E C T I O N G E N E R A L E FAIRE REMONTER L'INFORMATION DES SITUATIONS JUGEES PERILLEUSES PROPOSER DES PLANS D'ACTION PROPOSER DES FINANCEMENTS ADAPTES AUX RISQUES Le RM doit s’adapter en permanence à l’Entreprise et à ses besoins

45 LA GESTION DES RISQUES C'EST UNE QUESTION DE MANAGEMENT
ELLE REFLETE UN ETAT D'ESPRIT DANS L'ENTREPRISE QUALITE, SECURITE, SURETE SONT DES DEMARCHES INDISSOCIABLES CONCLUSION

46 Le contexte Hospitalier
Statistiques l ’expérience US la démarche de gestion des risques Qualité et gestion des risques

47

48 USA 80% des plaintes portent sur un problème d’organisation de l’activité 20 % des plaintes portent sur un problème d’acte médical 50% des patients ont porté plainte parce qu’ils avaient le sentiment d’une opacité sur les informations communiquées. Source : ASHRM

49 Procédure d’identification
La DEMARCHE de RISK MANAGEMENT à l ’HOPITAL Dysfonctionnement Incident Accident savoir Procédure d’identification comprendre Analyse Tableau de bord Action de prévention AGIR

50 La QUALITE Participe à la Gestion des Risques Réduit les Risques
MAIS ne supprime pas les Risques

51 LA GESTION DES RISQUES ANTICIPER RESPONSABILISER SENSIBILISER VEILLER

52 LA GESTION DES RISQUES MISE EN PRATIQUE PAR L'UTILISATION DE …
SAVOIR-FAIRE INTERNE SAVOIR-FAIRE EXTERNE Administration A tous les échelons Consultants Le RM n’est ni Zorro, ni Superman, ni Jérémie, ni Cassandre. Fournisseurs Assureurs

53 UNE POLITIQUE DE MAITRISE DES RISQUES
SANS ADHESION DU PERSONNEL CONCERNE ELLE EST VOUEE A L'ECHEC