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Introductionà la phytothérapie Prise en charge des surcharges pondérales par phytoaromathérapie Dr Danielle Roux- Sitruk, Pharmacien DIUMMAA, 6 Décembre.

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1 Introductionà la phytothérapie Prise en charge des surcharges pondérales par phytoaromathérapie
Dr Danielle Roux- Sitruk, Pharmacien DIUMMAA, 6 Décembre 2012

2 QU'EST-CE QUE LA PHYTOTHÉRAPIE
La Phytothérapie comprend : l'herboristerie les formes galéniques mises au point à partir des drogues la gemmothérapie l'aromathérapie

3 COMPARAISON PHYTOTHÉRAPIE – PHARMACOGNOSIE - HOMÉOPATHIE
Teintures mères Gémmothérapie Globalité Laxatifs Veinotoniques

4 L'HISTOIRE DE LA PHYTOTHERAPIE (1)
De la plante empirique a la phytothérapie scientifique La phytothérapie est certainement la première médecine humaine. ans (3000 avant J.C.) Ruines de Nippur : tablettes d'argile sumériennes gravées en caractères cunéiformes. (1948) : suspensions, décoctés ans (-2700 avant J.C.) Formulation du Pen Tsao : camphrier, ginseng, éphédra... ans (-1500 avant J.C.) Louksor : Papyrus EBERS (1872) : 700 drogues végétales, animales, minérales Aménophis Ier connaissait pavot, jusquiame, scille, séné, fenouil, coriandre, anis, genévrier...

5 L'HISTOIRE DE LA PHYTOTHERAPIE (2)
-2400 ans (-400 avant J.C.) HIPPOCRATE, "père de la médecine", consacra son existence à l'étude de la thérapeutique par les plantes : "Corpus Hippocraticum" (250 "simples" : séné, romarin, olivier... ) "Primum non nocere" (-460 à -377) THEOPHRASTE, Philosophe grec : "Traité sur les végétaux". "Père de la botanique". (- 372 à -287) 2000 à ans DIOSCORIDE : "De Materia Medica". 600 "simples" (70 ans après J.C.) GALLIEN : "Pharmacie galénique végétale". (131 à 201)

6 L'HISTOIRE DE LA PHYTOTHERAPIE (3)
Moyen-âge AVICENNE (980 à 1037) : médecin et philosophe iranien son «Canon de la médecine» eut une influence considérable en Europe, jusqu'au I7ème siècle. SAINTE HILDEGARDE ( ), abbesse allemande -> 4 traités "PHYSICA" consacrés aux maladies et à leur traitement par les plantes. Ex. piloselle, arnica... ALBERT LE GRAND (1193 à 1280) : philosophe renommé de l'école du Rhin. Le maître de St Thomas d'Aquin. à la fois alchimiste hors pair et botaniste réputé. On lui doit le traité : "De Plantis". Renaissance PARACELSE (1493 à 1541) : médecin suisse, s'efforce de décrypter les analogies mystiques entre l'Homme et son macrocosme. "L'Homme souffre mais son remède est à portée de main ; il lui suffit de déchiffrer les messages". «Théorie des signatures». Ex. : chélidoine, prêle, reine des prés.

7 L'HISTOIRE DE LA PHYTOTHERAPIE (4)
XIXème siècle Pierre-Joseph PELLETIER extrait l’émétine de l'ipéca, la quinine du quinquina. XXème siècle Le triomphe de la chimie de synthèse. Désaffection pour la thérapeutique par les plantes : public, médecins et... pharmaciens. Renouveau récent d'intérêt pour la phytothérapie Dr Henri LECLERC ; Dr Jean VALNET les effets iatrogènes de certains médicaments L’"atoxicité" des plantes.

8 RÈGLEMENTATION (1) Plantes ne dépendant plus du monopole
1960 -> (décret du 4 juillet) : 5 plantes en vente libre : camomille, menthe, oranger, tilleul, verveine. Puis 7 plantes : cynorrhodon, hibiscus 1979 (décret du 15 juin) : 34 plantes en vente libre avec interdiction de mélanges, sauf pour les 7 plantes soulignées Bardane, Bouillon blanc. Bourgeons de pin. Bourrache, Bruyère, Camomille, Chiendent, Cvnorrhodon, Eucalyptus, Frêne, Gentiane, Guimauve, Hibiscus, Houblon, Lavande, Lierre terrestre, Matricaire, Mauve, Mélisse, Menthe, Ményanthe, Olivier, Oranger, Ortie blanche (= lamier blanc), Pariétaire, Pensée sauvage, Pétales de rosé, Queues de cerise, Reine de prés, Ronce (feuille), Sureau, Tilleul (fleur et bractée), Verveine, Violette.

9 RÈGLEMENTATION (3) Le récent décret n° du 22 août 2008 (modifie l'article D 421 l-l I du code de la santé publique) établit une liste de 148 plantes ou parties de plantes médicinales inscri­tes à la pharmacopée qui peuvent être vendues, sous une forme que la liste précise, par des personnes autres que les pharmaciens. La liste est donc beaucoup plus étendue que la précédente qui se limitait à 34 plantes. Elle est aussi beaucoup plus précise puisqu'elle associe le nom latin, la drogue et limite l'utilisation de ces plantes en fonction de leur toxicité. On peut remarquer en outre que certaines de ces plantes étant alimentaires elles étaient de fait libéralisées sous la forme condimentaire. Cette liste a l'intérêt d'être beaucoup plus claire mais va permettre l'ouverture de boutiques tenues par des commerçants non spécialisés, pouvant donner des conseils non adaptés, voire dangereux, en particulier si leurs réseaux d'approvisionnement sont douteux ? Nous le saurons dans un temps futur. A nous d'augmenter nos compétences et marquer notre différence !

10 RÈGLEMENTATION (5) Huiles essentielles réservées à l'officine
Loi du 30/06/1984 et décret du 23/06/1986 : la délivrance de 8 H.E. est réservée aux pharmaciens (présence de thuyone neurotoxique et épileptogène) : Nécessité d'une ordonnance pour délivrer les H.E. à anéthole (boissons alcoolisées anisées!) : Grande Absinthe (Artemisia absinthium), Petite Absinthe (Artemisia pontica), Armoise (Artemisia vulgaris), Cèdre (Cedrus atlantica), Hysope (Hyssopus offïcinalis), Sauge (Salvia officinalis), T Tanaisie (Tanacetum vulgare), Thuya (Thuya occidentalis). Huiles essentielles Anéthole Anis (Pimpinella anisum) 95% Badiane ou Anis étoilé (Illicium verum) 90% HE fenouil (Fœniculum vulgare) 70%

11 RÈGLEMENTATION (6) HE à Thuyone et Pinocamphone
Loi n° juin décret 23 juin 1986  8HE Décret 3 août » 15 HE Grande absinthe (Artemisia absinthium L. Petite absinthe (Artemisia pontica L.) Armoise commune (Artemisia vulgaris L.) Armoise blanche (Artemisia herba alba Asso) Armoise arborescente (Artemisia arborescens L.) Thuya du Canada ou cèdre blanc (Thuya occidentalis L.) et cèdre de Corée (Thuya Koraenensis Nakai), dits "cèdre feuille" Hysope (Hyssopus officinalis L.) Sauge officinale (salvia officinalis L.) Tanaisie (Tanacetum vulgare L.) Thuya (Thuya plicata Donn ex D. Don.) Sassafras albidum [Nutt.] Nees) Sabine (Juniperus sabina L.) Rue (Ruta graveolens L.) Chenopode vermifuge (Chenopodium ambrosioides L. et Chenopodium anthelminticum L.) Moutarde jonciforme (Brassica juncea [L] Czernj. Et Cosson

12 RÈGLEMENTATION (7) Les Plantes Médicaments
Constitution d'un dossier A.M.M. "Allégé" dossier pharmaceutique dossier toxicologique pas de dossier clinique Avis aux fabricants d'août 1986 modifié en 1990 en 1998 : liste de 205 plantes voie orale = 29 indications voie locale = 18 indications (liste évolutive) Les idées-forces : une qualité pharmaceutique contrôlée une totale innocuité reconnaissance de l'utilisation traditionnell. Les Plantes hors liste A.M.M. Les "compléments alimentaires" en France, Les "compléments alimentaires" dans la Communauté Européenne.

13 «De la nourriture, tu feras ta médecine» Hippocrate
RÈGLEMENTATION (8) Compléments alimentaires «De la nourriture, tu feras ta médecine» Hippocrate Produits diététiques et de régime = denrées alimentaires destinées à une alimentation particulière (DADAP) : objectif nutritionnel particulier (directive du Conseil - 3 mai /398/CE). (Directive du Conseil - 10 juin /46/CE) * On entend par «compléments alimentaires» * On entend par «nutriments» les substances suivantes vitamines minéraux les denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d'autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés…

14 RÈGLEMENTATION (8) Question de MOTS des MOTS nouveaux
Produits à "vocation santé" : à la frontière entre aliments et médicaments = aliments enrichies en substrats à effet pharmacologique aliments fonctionnels* Pharmaconutriments nutricament alicament neutraceutique nutrithérapie (utilisation des micronutriments : OE, Acides gras...) compléments nutritionnels. * = aliment qui agit sur une fonction précise de l'organisme (digestion/transit/CV...)

15 FORMES GALÉNIQUES LIQUIDES (1)
Caractéristiques  Voie  Avantages  Inconvénients Posologie Tisane Dissolution par l'eau des PA hydrosolubles. Durée de l'infusion : 2 à 5 mn. Durée de l'ébullition (décocté) : 2 à 10 minutes. Interne ou Externe *Bio disponibilité performante : exp. : 150 ml d'infusé de Mélisse contient 150 mg de polyphénols. Apport hydrique supplémentaire (drainage + vecteur d'autres formes galéniques) *Grand choix de plantes. *Peu coûteux. *Alternative intéressante pour les plantes aromatiques à HE agressives ou toxiques (Cannelle, Sarriette, Hysope...) : une partie des substances volatiles est entraînée par l'eau chaude: les composés à fonction oxygénée : alcool, aldéhyde, cétones... *temps *goût (pour certaines) *PA sensibles à la chaleur *Filtrer impérativement les plantes à poils  irritation. exp. : Bouillon blanc, Cynorrhodon.... Infusé : entre 1 et 3% Décocté : entre 2 et 5% (jusqu'à 20% en usage externe) De % à l/i dose adulte. 1 à 2 prises par jour en fonction du poids de l'enfant et de l'effet recherché. EF * Extraction par double lixiviation avec alcool sur la drogue sèche pulvérisée *Concentration : 1/1 1 g EF=1 g de drogue sèche VO principale *Exacte correspondance avec la drogue sèche : *Meilleure tolérance digestive qu'avec les TM *alcool : 40 à 45% *goût *prix élevé Variable : fonction du poids de l'enfant et de la plante. Rappel : 1 g-1 ml = 50 gouttes Homéo TM *AIcoolature : macération de la plante fraîche dans l'alcool *concentration : 1/10 *1 ml = 50 gouttes VO principale (parfois VC VR) *Plante fraîche au départ *Présence des PA solubles dans eau et alcool (molécules aromatiques) *Grand choix de plantes *Peu coûteux *Remboursé si prescrit séparément (suivant les souches ) *alcool : 45 à 65% (rappel : 100 gouttes de TM - 1,026 g d'éthanol 1 verre de vin (100 ml) = 9,5 g d'éthanol) *tolérance digestive Variable (Rappel de la posologie adulte : 20 à 50 gouttes 2 à 3 fois par jour) Remarques : les mélanges de souches homéopathiques sous forme de gouttes avant la 3e décimale sont alcoolisées à la hauteur de 30% ; les ampoules buvables, à 15% à partir de la 3ème décimale peuvent être réalisées en suspension aqueuse.

16 FORMES GALÉNIQUES LIQUIDES (2)
Caractéristiques  Voie  Avantages  Inconvénients Posologie Homéo MG macérat glycériné 1ère D *Dissolution des PA par le mélange alcool-glycérine- eau sur des tissus végétaux en pleine croissance. *Concentration : l/200ème (à cause de la dilution lreD) 1 ml = 40 gouttes. VO *Bon retour thérapeutique *Coût modéré (remboursement SS) *Double activité : drainage, régulation fonctionnelle de la sphère considérée. alcool ? : 38% dilution ? 1 à 2 gouttes par kilo et par jour. SIPF Cryobroyage de la drogue fraîche (blocage des réactions enzymatiques) Concentration : 35% de plantes fraîches *2,5 ml = 20 gouttes « totum » de la plante fraîche Alcool modéré : 30% Préservation de l'intégrité des PA (pas de chauffage) *Pas de sucre peu de plantes disponibles (bientôt 20 références). Goût + alcool. Non adapté aux nourrisson et à l'enfant de moins de 7 ans ? Variable suivant les plantes. À adapter en fonction du poids. 1/2 ou 1/3 de la dose adulte par cures. EPS * cryobroyage de la drogue fraîche puis lixiviations successives avec alcool à différents degrés. Ajout de glycérine *Pas d'alcool, peut s'administrer aux nourrissons * « totum » des PA *Intégrité des PA *49 références disponibles coût conservation courte *glycérine (80 à 85%) ? En aigu : 1ml/10 kg 3 à 4 fois par jour 7 à 10 jours . En préventif : 1 ml/10 kg /jour 15 jours par mois

17 FORMES GALÉNIQUES SOLIDES
Caractéristiques  Voie  Avantages  Inconvénients Posologie PM Poudre de plante micronisée (gélules) Pulvérisation de parties de plante sèche (de préférence par cryobroyage) Concentration : 1/1 VO principale PA thermo-sensibles présents si cryobroyage Présence du « totum » des PA Cellulose : effet retard naturel Forme galénique à choisir lorsque l'on utilise la richesse en minéraux de certaines plantes. exp : Prêle, Ortie piquante... digestion difficile possible *titrage pas toujours précis (par rapport à ES) chez le jeune enfant, on ouvre la gélule et on mélange la poudre avec de la compote, du yaourt… posologie adaptée au prorata du poids : (30à300mgdePM 2 à 3 fois par jour) ES Extrait sec extraction hydro- alcoolique de plante sèche puis nébulisation ou lyophilisation concentration : 1g d'ES = 3 à 15 g de plante sèche VO Bonne biodisponibilité mais imprégnation par « à coup » (au moment des prises) titrage les PA thermo-sensibles peuvent être minorés ou absents produit très hygro-scopique rajout de maltodextrine nécessaire ( ouverture de la gélule non conseillée ) *Mauvaise conservation Variable et adaptée au prorata du poids Sphéroïdes (phyto micro sphères) *extrait fluide incorporé à une cellulose microcristalline pharmaceutique suivi d'une sphéronisation *concentration : 1/1 pas d'alcool, pas de sucre, pas de dextrine maltose. 32 références disponibles pas de chauffage : intégrité des PA. *Biodisponibilité : 70% des composants hydrosolubles libérés en 15 minutes (99% en 30 minutes) *coût *mise en gélule pas facile  préférer la cuillère doseuse mais ceci limite la posologie. 1/2 à 1 cuillère-dose par jour. 1 cuillère = 200 mg = 100 gouttes de TM Remarques : l'incorporation de PM et ES dans des suppositoires ne présente que peu d'intérêt (sauf exception) dans la mesure où la résorption de ces produits par la muqueuse rectale reste très irrégulière.

18 OLIGOTHÉRAPIE

19 OLIGOTHÉRAPIE HISTORIQUE LES 3 TYPES D'QLIGOTHERAPIE
Les Macrominéraux : calcium (Ca), magnésium (Mg), potassium (K), chlore (Cl) Concentration : 1 à qques g par kg Les oligoéléments ou éléments-traces Concentration : de 1 g à 1mg par kg LES 3 TYPES D'QLIGOTHERAPIE Oligothérapie catalytique Oligothérapie nutritionnelle Oligothérapie Pharmacologique

20 OLIGOTHÉRAPIE (2) Oligothérapie catalytique
Dr Ménétrier -> O.E. = biocatalyseurs 4 diathèses Diathèses Oligoéléments correspondants Allergie Mn (manganèse) Hyposthénie Mn-Cu (manganèse-cuivre) Dystonie Mn-Co (manganèse-cobalt) Anergie Cu-Au-Ag (cuivre-or-argent) Syndrome de désadaptation axe hypophyso-génital axe hypophyso-pancréatique Zn-Cu (zinc-cuivre) Zn-Ni-CO (zinc-nickel-cobalt

21 OLIGOTHÉRAPIE (3) Oligothérapie nutritionnelle
Mise en évidence de carences. Oligoéléments essentiels 4 métalloïdes : Fluor, Iode, Sélénium, Silicium 11 métaux de transition : Cr, Co, Fe, Li Mn ,Mg, Ni, Cu Sn, Vn, Zn Oligoéléments non essentiels Au (or), Ag (argent), Al (aluminium), Bi (bismuth)

22 OLIGOTHÉRAPIE (4) Oligothérapie pharmacologique F  ostéoporose
Doses élevées F  ostéoporose Cu  arthrite rhumatoïde Zn  maladie de Wilson Li  psychose maniacodépressive

23 OLIGOTHÉRAPIE (5) Mode d'administration
en oligothérapie catalytique ou nutritionnelle : voie sublinguale (ou perlinguale) ampoules : conserver en bouche (1 à 2 mn) comprimés : à laisser fondre sous la langue à jeun - loin des repas oligothérapie pharmacologique : voie orale avec résorption digestive

24 LE CHROME = Cr (1) élément de transition : numéro atomique : 24
Rappels Classification = Oligoélément essentiel (Schwartz et Mertz ) élément de transition : numéro atomique : 24 masse : 52 Forme active : trivalente : Cr +++ Besoins : Âge Quantité en g / j 0-6 mois 10-40 6 mois - 1 an 20-60 1-3 ans 20-80 3-6 ans >6 ans

25 LE CHROME = Cr (2) Apports = source alimentaire
> 100 ng/g = aliments les plus riches : épices (thym / poivre noir) ; céréales complètes ; levure de bière ; champignons ; noix; foie ; jaune d'œuf < 100ng/g : viande (80-120) légumes (< 50) Fruits (< 30) Biodisponibilité = basse pour viande / lait / légumes verts élevée pour céréales Cr est éliminé par le raffinage (farine blanche/sucre blanc) Stock = chez l'adulte : 1,5 mg

26 MÉTABOLISME DU CHROME (1)
Absorption = intestinale : rapide (15 mn) site : jéjunum et iléon biodisponibilité supérieure pour le Cr organique (10%) par rapport au Cr minéral (1%). Facteurs  : l'âge alimentation : phytates métaux : zinc / fer Facteurs  : états diabétiques ( x 2 à 4 fois) oxalates / ac. ascorbique carence en zinc

27 MÉTABOLISME DU CHROME (2)
Transport sanguin globules rouges plasma = lié à la transferrine (sur les sites non occupés par le fer) Plasma lié à l'albumine Taux plasmatique :  10 ug / L Distribution se fixe dans foie / rate / tissus mous / os Elimination excrétion urinaire (à 80%) (augmentée chez les diabétiques)

28 RÔLE PHYSIOLOGIQUE DU CHROME (1)
Action sur le métabolisme glucidique = GTF (Facteur de Tolérance au Glucose) GTF = Cr +++ + acide nicotinique ( = niacine = vit. PP) + 3 acides aminés : glycocolle, cystine, acide glutamique Le Cr - GTF se lie à l'insuline facilite son transport facilite sa fixation sur ses récepteurs Le Cr - GTF potentialise l'activité de l'insuline, et l'économise. Le chrome n'est actif qu'en présence d'insuline. On peut parler de "co-facteur" de l'insuline ou de "co -hormone" Synthèse dans l’organisme

29 RÔLE PHYSIOLOGIQUE DU CHROME (2)
Action sur le métabolisme lipidique = Cr - GIF diminue l'insuline circulante  lipogénèse  cholestérol total (respect du HDL)  risque cardio-vasculaire

30 PATHOLOGIE DU CHROME (3)
Carence diminue la tolérance glucosée hyperinsulinémie  facilite l'apparition de l'hyperglycémie chez les prédisposés au diabète hyperlipidémie (AG, Triglycérides, Cholestérol) risque d'athérome Excès Le Cr trivalent (Cr +++) n'est pas toxique per os. Pharmacotoxicologie : des chats ont bien toléré mg / jour Le Cr 6 + à usage industriel est toxique (bichromates, acide chromique)

31 INDICATIONS Cr Intolérance au glucose DNID Hyper lipidémies
Excès de poids

32 PLAN Formule de Lorentz BMI et tour de taille Les Régimes ?
Évolution spontanée du poids au cours de la vie Chronobiologie de l’alimentation Le tissu adipeux un organe endocrine Que peut le faire la phytothérapie Aide à la perte de poids Cas particulier des lipodystrophies Oligo-éléments à associer Zn – Ni– Co et Cr

33 LE POIDS "IDEAL" CHEZ L'HOMME
Formule de Lorentz : Pour une taille de 1,80 m : Poids idéal homme = 80 – 30/4 = 72,5 kg Body Mass Index (B.M.I.) pour Pidéal P[kg] = = = 22,3 T2 [m] , ,24 B.M.I. idéal entre 20 et 25 Pi [kg]= (Taille [cm]- 100) - (Taille [cm]- 150)/4

34 LE POIDS "IDEAL" CHEZ LA FEMME
Formule de Lorentz : Pour une taille de 1,70m : Poids idéal femme = ( )/2 = 60 kg Body Mass Index (B.M.I.) pour Pidéal P[kg] = 60 = = 20,7 T2 [m] , ,89 B.M.I. idéal entre 18 et 24 Pi [kg]= (Taille [cm]- 100) - (Taille [cm]- 150)/2

35 BMI ET TOUR DE TAILLE IMC ou BMI Tour de taille H ou F F H Normal
< 25 < 80 Surpoids 25 – 30 80 – 90 Obésité > 30 > 90 > 100 Complications

36 Surpoids - Obésité Excès de poids :
poids = + 10% à + 20% du Poids idéal 24 < B.M.I. <27 Obésité vraie : poids > + 20% B.M.I > 27

37 OBÉSITÉ (1) Définition Obésité = excès de masse grasse
Répartition du tissu adipeux 1 - Mesure du tour de taille (à l'ombilic) obésité abdominale > 100 cm chez l'homme, « masculine », androïde > 90 cm chez la femme RTH > 1 complications métaboliques et vasculaires 2 - Mesure du tour de hanche (au trochanter) Obésité fémorale « féminine », gynoïde RTH > 0,9

38 OBÉSITÉ (2) Valeurs normales : 3 - obésités mixtes?
Mesure de la masse grasse pli cutané (compas) Balances :impédancemètres (courant électrique de faible intensité pénètre les fluides) Valeurs normales : Femme = 20 à 25% Homme = 10 à 15% du poids corporel

39 OBÉSITÉ OU SURCHARGES PONDÉRALES
Rappel:BMI ou IMC P [kg] T2 [m2] Syndrome Métabolique? Obésité androïde Hyper insulinémie HCH et/ou HTG HTA BMI =

40 LES SURCHARGES PONDÉRALES
Obésité ou surcharge pondérale ? Les risques de l'excès de poids Le comportement alimentaire L'alimentation spontanée "idéale" : 421 GPL Modifier ses habitudes alimentaires les "régimes" équilibrés / physiologiques / à long terme ex : WEIGHT WATCHERS déséquilibrés / antiphysiologiques / à court terme ex : Atkins/Mayo Clinic /dissociés/protéiques/ jeûne... Cas particulier du régime méditerranéen.

41 LES SURCHARGES PONDERALES
Substituts de repas/compléments alimentaires Les médicaments Médicaments d'hier, médicaments d'aujourd'hui l'avenir ? La phytothérapie : des réponses physiologiques efficaces Classification des plantes Applications pratiques L'oligothérapie : Zn - Ni – Co/ Cr

42 L‘ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE
Maigrir, c'est manger autrement Weight Watchers L’équilibre 4 50% O.A. 50% O.V. 90% L 10% R 70% O.V. 30% O.A. 1/3 saturés  1/3 mono insat.  1/3 poly insat.

43 PYRAMIDE ALIMENTAIRE Alcool Sucreries Matières Grasses A
Viandes / Poissons / Œufs Laitages Fruits Légumes verts Glucides Lents

44 PYRAMIDE REPÉSENTANT LE RÉGIME MÉDITERRANÉEN
Consommation mensuelle Viandes rouges 4 portions Sucreries 3 portions Consommation hebdomadaire Œufs 3 portions Pommes de terre 3 portions Olives, noix, noisettes portions Volailles 4 portions Poisson 5 – 6 portions Produits laitiers – 2 portions Consommation quotidienne Vin avec modération Huile d’olives Exercice physique régulier Fruits 3 portions Légumes 6 portions Céréales complètes et dérivés 8 portions

45 ÉVOLUTION SPONTANÉE DU POIDS AU COURS DE LA VIE

46 CHRONOBIOLOGIE DE L’ALIMENTATION (1)
1. Chronopharmacologie IPP actifs le soir (à minuit hyperacidité gastrique) Ca actif le matin (le soir calciurie) Anticancéreux le matin cellules normales se multiplient la nuit, cellules cancéreuses se multiplient le jour.

47 CHRONOBIOLOGIE DE L’ALIMENTATION (2)
Variation d'éclairage  neurones de la rétine  Noyaux supra-chiasmatiques (horloge)  Système H-H  CRH  ACTH  Cortisol Insulinorésistance au cours de la journée  Cortisol  Glycémie  Insulinémie  met des lipides  Na+  K+  Ca++  Mg+

48 INDEX GLYCÉMIQUE DES ALIMENTS
Céréales Légumes Pain (blanc) Pain (complet) Millet Pâtes Riz brun Riz blanc Spaghetti( al dente!) Corn flakes Maïs 80 72 71 59 66 50 Betterave rouge Carotte Pomme de terre( purée) Pomme de terre Navet Fève Petit pois Haricot blanc Pois chiches Lentilles Pois chinois 64 92 70 79 51 29 31 15 Fruits Produits laitiers Pomme Banane Orange Jus d’orange Raisins 39 62 40 46 Yaourt Lait entier Lait écrémé Glace 36 34 32 Divers Fructose Glucose Maltose 20 100 105 Miel Cacahuètes Biscuits « Mars » 87 13 54* à 69 68

49 Index glycémique Par ailleurs, l'élévation glycémique induite par les différents aliments glucidiques dépend d'autres facteurs tels que : ! la vitesse de vidange gastrique ; l'action des hormones entéro-digestives ; la richesse des aliments en fibres alimentaires ; la composition du repas avec lequel l'aliment glucidique est ingéré. L'index glycémique est en fait un meilleur marqueur du pouvoir hyperglycémiant d'un aliment glucidique. Cet index est calculé par l'aire sous la courbe glycémique obtenue dans les 3 heures après l'ingestion d'un aliment glucidique rapporté à l'aire obtenue dans les mêmes conditions que le glucose. Plus cet index est élevé et proche de 100 et plus le pouvoir hyperglycémiant de l'aliment est important (voir tableau J). Cette notion nouvelle bouleverse certaines idées reçues : par exemple la pomme a un index glycémique à 39, donc meilleur que la pomme de terre dont l'index est à 80. Cet index glycémique est donc un critère important à prendre en considération, mais il n'a pas une valeur absolue car la composition du repas (notamment la charge calorique et la teneur en graisses) est capable de moduler la cinétique des vidanges gastriques et donc l'hyperglycémie post-prandiale. En pratique, il est donc important de prendre en considération cette notion d'index glycémique pour conseiller la ration alimentaire glucidique. La consommation des sucres simples au cours d'un repas composite peut être autorisée en quantité limitée, mais il vaut mieux éviter la prise des sucres simples isolément en dehors des repas. Par ailleurs, l'apport global en glucides doit être stable d'un jour à l'autre et bien réparti entre les repas. L'apport glucidique peut être facilement expliqué au patient sous la forme de parts glucidiques apportant chacune 10 g de glucose pour lesquelles des tableaux d'équivalence ont été établis par groupe alimentaire (voir tableau 2), Ces tableaux d'équivalence glucidique permettent aux diabétiques de respecter les quantités d'hydrates de carbone conseillées tout en variant l'alimentation. Aliments lipidiques Les apports lipidiques doivent être contrôlés chez les diabétiques afin de limiter le facteur alimentaire favorisant l'athérosclérose dont la prévalence est plus élevée dans la population des diabétiques que chez les témoins. Les besoins lipidiques sont en moyenne de 1 g/kg de poids théorique avec un équilibre entre les graisses saturées, monojnsaturées et polyinsaturées. La ration lipidique ne doit pas dépasser 30 à 35 % de la ration calorique globale. Sur un plan pratique : on conseille de limiter les graisses d'origine animale, des viandes, fromages, charcuteries, ainsi que les graisses de cuisson et de favoriser la consommation de graisses végétales crues ; la consommation régulière clé poissons permet d'assurer un apport en acides gras polyinsaturés de la série oméga 3 (acide eicosapentaénoïque et docosahexaénoïque) qui semblent favoriser la baisse des triglycérides, mais surtout réduire le risque thrombotique. ; un exemple clé diététique lipidique équilibrée est donné dans le tableau 3. Aliments protidiques Les besoins en protides sont en moyenne clé 1 g/kg de poids théorique dont : la moitié doit être apportée sous forme de protéines d'origine végétale ;

50 Chronobiologie de la nutrition « Néfaste Food » : Sel, Sucre
AGS le matin  énergie prostaglandines AG 6 à midi Fruits secs et frais à 16 heures AG3 le soir  incorporation dans les membranes cellulaires PETIT-DEJEUNEZ " COMME UN ROI, DEJEUNEZ COMME UN PRINCE, DINEZ COMME UN MENDIANT SANS OUBLIER LA PAUSE GOUTER sucrée!!

51 LE TISSU ADIPEUX, UN ORGANE ENDOCRINE
Sécrétion de : Leptine  prise alimentaire (hypothalamus Rec. OB) Résistine  insulinorésistance Adiponectine : H déficiente chez diabétiques et obèses (thiazolidinedione  sécrétion d’adiponectine) *autres hormones : oestrogènes, cortisol, T3 et T4

52 QUE PEUT FAIRE LA PHYTOTHÉRAPIE ?
Aide à la perte de poids : A) draineurs B) leurres végétaux C) lipolytiques D) action sur le comportement

53 QUE PEUT FAIRE LA PHYTOTHÉRAPIE ?
A. Draineurs Mise en circulation des toxines provenant de la fonte lipidique Plantes : pissenlit, radis noir, artichaut, romarin, bardane, E. citrus limonum, orthosiphon

54 QUE PEUT FAIRE LA PHYTOTHÉRAPIE ?
Radis noir Raphanus sativus var. Niger – Brassicacées (Racine) Principes actifs fibres, glucides, anthocyanosides, myrosinase composés soufrés =glucosinolates  isothiocyanates (glucobrassicine) Propriétés diurétique, draineur hépatique (cholérétique),  péristaltisme intestinal, hypotenseur, hypoglycémiant, anti-inflammatoire, antimutagène. Emplois migraines hépatiques, lithiases, insuffisance hépatobiliaire, constipation

55 QUE PEUT FAIRE LA PHYTOTHÉRAPIE ?
Pissenlit Taraxacum officinale – Astéracées racine, feuille Principes actifs fructose, inuline (40%), flavonoïdes, lactones sesquiterpéniques terpènes, sterolo Propriétés cholérétique, diurétique Emplois insuffisance hépatique, surcharges pondérales, œdèmes, hyperlipidémies

56 QUE PEUT FAIRE LA PHYTOTHÉRAPIE
B. les leurres végétaux Mucilages : ispaghul, konjac Gomme : caroubier,guar Pectines : pulpes de pommes ou pamplemousse Alginates : fucus, laminaires

57 QUE PEUT FAIRE LA PHYTOTHÉRAPIE
Ispaghul Plantago ovata Plantaginacées graines, téguments Principes actifs protéines, aucuboside, stérols, Mucilages : 30 % D xylose L arabinose Propriétés Leurre végétal, Laxatifs de lest Action hypoglycémiante, Action hypolipidémiante

58 QUE PEUT FAIRE LA PHYTOTHÉRAPIE ?
C. Lipolytiques Plantes à bases puriques thé vert, guarana, Kola, maté caféine théophylline Théobromine Guarana 3,5 % à 5 % traces Traces Maté 0,7 % à 2,3 % Kola 2,5 % 0,2 % Thé 2 % à 4 %

59 Plantes à Bases puriques

60 XV. Mécanisme de la lipolyse

61 Activation de la lipolyse

62 QUE PEUT FAIRE LA PHYTOTHÉRAPIE ?
Guarana Paulinia cupana Sapindacées Graine Plantes grimpante graine « œil humain » 3,5 % caféine Principes actifs tanins, 3,5 % à 5 % caféine, Pharmacologie Constituants phénoliques, antibactérien, antioxydant Bases puriques Obésité : durée de la vidange gastriquesatiété Asthénies fonctionnelles Contre-indications Insomnies – HTA - troubles rénaux-ulcères G.D.

63 QUE PEUT FAIRE LA PHYTOTHÉRAPIE ?
D) Action sur le comportement Griffonia simplicifolia, fabacées graines 5 HTP décarboxylase Sérotonine Satiété (boulimie, addiction) E) Aromathérapie: HE Eugenia caryophyllus, HE Cinnamomum verum

64 QUE PEUT FAIRE LA PHYTOTHÉRAPIE ?
2. Lipodystrophies Plantes à action hormonale Gattilier – alchémille b. Plantes protéolytiques Ananas - papaye Plantes circulatoires Ginkgo biloba, fragon, hamamélis, marronnier d’Inde, cyprès (HE) d. Voie topique caféine - HE

65 QUE PEUT FAIRE LA PHYTOTHÉRAPIE ?
Fragon Ruscus aculeatus Liliacées Rhizome hydrolyse Saponosides Ruscogénine Néoruscogénine Extrémité Synaptique - Action a adrénergique - Veinoconstriction - Stimulation de la fibre lisse NA + Fragon Troubles veineux induits par la chaleur. (Essais sur fragments de saphène isolé) NA + Cellule musculaire lisse

66 QUE PEUT FAIRE LA PHYTOTHÉRAPIE ?
Cyprès Cupressus sempervirens Cupressacées Cônes fructifères Proanthocyanidines Se fixent sur protéines (protègent le tissu conjonctif de la dégénérescence du collagène et élastine) Angioprotecteur Essais cliniques ≠ Diosmine HE (Rameaux, feuilles) Monoterpène  pinène Sesquiterpenol : cedrol Décongestionnant veineux Varices, varicosités, hémorroïdes Contre-indications mastoses, Cancers hormono-dépendants

67 QUE PEUT FAIRE LA PHYTOTHÉRAPIE ?
Lipodystrophies voie topique Gel d’application locale : HE Immortelle, cyprès, cèdre de l’Atlas, menthe poivrée, HV calophylle inophylle Gel à la caféine ?

68 QUE PEUT FAIRE LA PHYTOTHÉRAPIE ?
HE Cèdre de l’Atlas Cedrus atlantica Pinacées Bois Botanique : très bel arbre d’Afrique du Nord, feuilles caduques, cônes ovoïdes – les égyptiens l’uitilisaient pour l’embaumement des momies PA : himachalènes, atlantones ( et ) Indications : rétentions hydrolipidiques – cellulite – drainage lymphatique PE : nourrisson, femmes enceintes, allaitantes

69 PAROLES DE SAGES Lao Tseu a dit : "Quand les gros sont maigres, il y a longtemps que les maigres sont morts." Coluche a dit : "Tout ce qui m'intéresse, soit ça fait grossir, soit c'est immoral !"

70 CONCLUSION Allons donc manger !


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