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Reflux gastro-oesophagien
Epidémiologie et Histoire Naturelle du Reflux gastro-oesophagien
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Introduction (1) Pas de définition consensuelle Le RGO est
Un phénomène complexe : Dynamique = remontée involontaire du contenu de l’estomac dans l’œsophage Physiologique = épisodes de reflux rares, en général post prandiaux, de faible durée et asymptomatiques Pathologique : lorsque, par sa durée, et par sa répétition il engendre des symptômes cliniques susceptibles d’altérer la qualité de vie du patient et des lésions de la muqueuse oesophagienne large spectre anatomoclinique
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Introduction (II) Le RGO est aussi une pathologie :
Hétérogène (clinique/anatomique) Complexe sur le plan physiopathologique Fréquente et coûteuse En général bénigne grave D’actualité : Recherche +++ Développement de nouvelles techniques d’exploration Thérapeutique
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Spectre anatomoclinique
Symptômes oesophagiens Manifestations extraoesophagiennes Lésions de la muqueuse oesophagienne OPR EBO ADCO RGO simple/ RGO avec OPR Pyrosis, régurgitations, douleurs rétrosternales dysphagie Pharyngite, laryngite, Otalgies, sinusites, gingivites, Toux, BPCO, asthme, infections respiratoires Douleurs Pseudo angineuses
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Epidémiologie descriptive du RGO Données démographiques
Prévalence Données démographiques Facteurs de risque
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Prévalence
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Prévalence: Basée sur les symptômes cliniques Basée sur l’endoscopie
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Epidemiologie basée sur les symptômes = identification du RGO Difficultés ++
Basée sur les patients consultants = sous évaluation +++ Enquête dans PG = résultats souvent non comparables: différences +++ et variabilité dans Type d’enquête = face à face, téléphone, questionnaire par courrier Définition du RGO Critère principal d’évaluation Compréhension du symptôme par le patient Ici = étude PG<15 ans
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Epidémiologie basée sur les symptômes (1) Amérique du Nord
Nb de cas Période 12 mois Étudiée 1 mois 1 semaine 1 jour Enquête étudiée (1988) 44% Locke (1997) Olmsted 2073 17.8% Locke (1999) Olmsted 2118 17.4% Talley (1992) USA 1021 13,2% El Serag (2004) USA 915 B 27 N 23 Tougas (Canada) 1036 43% (3 mois)
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Epidémiologie basée sur les symptômes (2) Europe
Nb de cas Période 12 mois Étudiée 1 mois 1 semaine 1 jour Isaulari (Finlande) 2500 15% Terri (Suède) 1123 16,7% Louis (Belgique) 2000 28% 8% Mohamed (RU) 8960 18% Valle (Italie) 768 5,6% 5,4% 2,3% Diaz Rubio (Espagne) 31,6% 9,8%
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Epidemiologie basée sur les symptômes (3) Asie
Nb de cas Prévalence hebdomadaire Wong (Hong Kong) 712 2,7% Lu (Taiwan) 2018 6,6% Kang (Corée) 2442 8,2% Fujiwara (Japon) 6035 4,6% Pan (Chine) 5000 2,5% (à 1 an) Chen (Chine) 3338 6,2% Rajendra (Malaisie) 949 6% Mohamed (Iran) 700 7,9% Bor (Turquie) 630 20
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Epidemiologie basée sur l’endoscopie = Dépistage de l’OPR
PG = non réalisable (Ethique++) – coût – Capsule? Autres stratégies : Patients avec RGO : Disparités ++ entre études Lieu de l’étude = soins primaires – spécialité Classification endoscopiques ≠ ≠Inter et intraobservateur Sujet déjà traité/non traité ………….. Séries endoscopiques Prévalence OPR/endoscopiques toutes indications confondues
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Epidémiologie basée sur l’endoscopie (OPR)(1) Etudes Occidentales
1) Séries Endoscopiques Sonnenberg Wienbeck Tibbling Loof Brunnen 2) Patients avec RGO : Johansson Knill – Jones El Serag Winters Khuroo 2% 5% < 1,2.105/an 4,5.105/an 68% 57% (12000 RGO) 45,4% ( RGO) 42% 5,6% sujets symptomatiques
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Épidémiologie basée sur l’endoscopie (OPR) – 2 Études Asiatiques
1. Séries endoscopiques Ho (Singapour) Wong (Honk Kong) Hung (Taiwan) Rosaida (Malaisie) Sollano (Philippines Mishima (Japon) 2. Patients avec RGO Pan (Chine) Contractor (A. Saoudite) Nasseri M (Iran) 16375 6,9% 16606 3,8% 9% 1000 13,4% 8221 6,3% 2760 7,1% 1,9% 36% 76,1%
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Prévalence variable selon les régions
RGO plus fréquent en Occident qu’en Asie ou en Afrique? En Asie : Chang CS1 (Taiwan) = 11% RGO/PG; 5% OPR Yeh C2 (Taiwan) = 14,5% OPR/RGO; Barret : 13,6%/OPR Lin SL3 (Singapour) = 10,5% (2004) Vs 5,5 (1994) AJG 1997;92: DDS 1997; 42; JGH 2005; 20(7) :
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Prévalence RGO en augmentation?
Pays occidentaux: RGO: x2 en 30 ans1 RGO hospitalisations x 2 aux USA (1970)-(1987)2 ADCO = Angleterre et Ecosse3 485 cas en 1977 Vs 2684 cas en 1998 Hommes : 1,5 à 7.105 Femmes : 0,4 à 1,5.105 Asie : Singapour4 = 5,5%(1994) 10,5% (1999) Loof L : Scand J Gastroenterol. 1993;28: Sonneberg A : NIH publications, 1994 p Newnham A. APT 2003; 17: Lin SL : JGH 2005; 20(7):
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DEMOGRAPHIE F. FAMILIALES
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Données démographiques
Sexe : H et F également concernés dans les F minimes à modérées H plus fréquemment atteints dans les formes sévères Age : Prévalence avec l’âge Ethnie : Plus fréquente chez le sujet blanc que le sujet noir et asiatique : données anciennes à vérifier
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RGO : Maladie familiale ?
Nombreux cas familiaux sur plusieurs générations Romero Y1: Etude de 122 cas de RGO/OPR/EBO/ADC Epoux des sujets index contrôles Parents 1er degré : prévalence x2/contrôle (43%Vs23%) Trudgill NJ2 Etude contrôlée – Questionnaire Parents 1er degré : prévalence + élevée d’épisodes hebdomadaires de reflux : 26% Vs 9% Pour reflux moins fréquents = pas de différence Mohamed I4 : Jumeaux monozygotes : 42% Jumeaux dizygotes = 26% Chak A3 = EBO – APCO histoire familiale RGO Gastroenterology 1997; 113: Am J. Gastroenterol ; 94, Chak A. Gut, 2002; 51, Mohamed I. Gut, 2003; 51,
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Facteurs de risque
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Facteurs de risque extrinsèques Mécanismes (1)
Tabac (fumeurs) Alcool Médicaments/iatrogène Ac, Théophylline, AINS Sondage nasogastrique, myotomie Aliments IPSIO Altération de la muqueuse IPSIO PSIO, ralentissement VG irritation muqueuse
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Facteurs de risque individuels Mécanismes(2)
Obésité Diabète Grossesse Maladie psy Zollinger Ellison HH par glissement Infection gastrique à Hp intra gastrique Ralentissement VG PIG, SIO Altération motricité débit SGA Altération clearance – Re – Reflux RTSIO PSIO Protection D’après A. Sonnenberg in R. Fass - GERD/Dyspepsia – 2004
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Reflux Gastro-Oesophagien
Histoire Naturelle Du Reflux Gastro-Oesophagien
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Histoire Naturelle du RGO (1)
2 conceptions s’affrontent 1. (Spectre unique avec continuum et progression possible) 2. Manifes.extra Ulcères ADC oesoph Sténose Hgie (3entités distinctes, individualisables, non«communicantes») D’après R.Fass AJG, 2002; 97:1901-9 RGO Simple OPR Erosive EBO A D C RGO OPR Erosive EBO
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Distinction entre ces 2 modèles importantes en pratique
Détermine la prise en charge Modèle classique e modèle Prise en charge unifiée du RGO Chaque présentation phénotypique doit être évaluée individuellement et suivie en(f) de ses complications Identification initiale des lésions oes. Tt initial énergique (IPP) Surveillance endoscop. (EBO)
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Difficultés rencontrées dans l’analyse des travaux
Peu d’études prospectives Nombre de cas souvent limité Critères Dg du RGO/OPR (non standardisés (endo-Phmétrie – Histo) Modalités thérapeutiques variables (« pas de Tt » à IPP en continu) = parasitent et modifient l’HN Durée du suivi variable Question posée Existe-t-il une progression entre les situations les moins sévères vers les situations les plus sévères et vice-versa ?
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Progression du RGOS vers OPR érosive
Auteur Pays Nb de pays Age moyen Type d’étude Durée suivi mois Trait Taux ann prog (%) Pace F et al Italie 33 46 Rétro 6 AA/PK 30 29 50 60 19 Schindlbeck NE Allemag 16 52 Pros 41 7 Isalauri J et al Finlande 65 234 1 Mc Daigell Ni et al Irlande N 68 49 39 AH2/IPP 42% 14 36 AH2/IPP Bayerdorffer et al 588 - On demand ou IPP cont 5% (0% tt cont. Labenz J et al Multi cen 1717 24 IPP 25% LAAB Kawanishi M et al Japon 47 >5ans Variable 36,2% Kuster E et al Espagne 76 48 83 AA/AH2 3% Garido SA et al 51 15 Aucun Bajbouj M et al 34 35 Non précisé 3%(1% EBO Fullard M r.syst.22 études 12 mois 0 à 30%
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Progression de l’oesophagite modérée vers OPR plus sévère
Auteur Pays Nb de patients Type d’étude Durée suivi mois Trait Taux ann prog (%) Isolauri et al Finlande 20 Pros 234 AA - Bahar J USA 38 6 Schindlbeck NE Allemag 8 Obser 41 AA/AH2 Manabé N Japon 105 66 Aucun 5,7 Labenz J Etude Europ 1512 24 IPP 61% DB 42% BA Ollyo JB Suisse 701 Rétro 248 Variable 31 Sontag SJ 25 32/stat 60. Brossard E 582 78 Abu FN Jordanie 68 36—54 AH2/IPP 42 Bajbouj M 12 Obs 35 Non précisé Tx annuel de prog 0,6-12,8% Tx régression 6 à 61%
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Progression de l’OPR érosive vers l’EBO
Auteur Pays Nb de patients Type d’étude Durée suivi mois Taux annuel Dg de l’EBO Mc Dougali M Irlande N 33 Pros 39 12,8 Endos Welscher GJ Autriche 83 24 7,2 Endos+histo Isolauri J Finlande 50 234 0,6 Kinkenberg Knol EC Pays Bas 166 78 11,9 Endo+histo Brossard E Suisse 582 Obser 1 Non précisé Labenz J Multi Euro Progres 1512 35 LA/A/B=x3 LA/CD/x10 Bajbouj M RGOS EBO Allemag 34 5,8 Taux annuel moyen 0,6-33%
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Progression de l’OPR érosive ou de l’EBO vers l’ADCO
Le risque de développer un ADC oesophagien est plus relaté à la présence et à la sévérité d’une OPR qu’à la préence d’un EBO Risque ADC des EBO = 0 à 3% EBO «stade commun mais non nécessaire au Dvpt d’un ADC oesophagien» Largergren J. NEJM 1994; 340: Chow WH Jama ; Farrow DC : Cancer causes control 2000; 11, Conio M. Gut, 2001; 48,
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Conclusion RGO pathologie fréquente
Prévalence difficile à apprécier (>10%) RGOS 28,3% sur 1 an/15,7% dans le mois OPR 46% si RGO sévère Histoire naturelle : Spectre unique avec continuum anatomoclinique et progression d’un stade à l’autre Ou Entités distinctes indépendantes les unes des autres, « non communicantes »? Question en débat
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