La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La nutrition la vie durant Module 2

Présentations similaires


Présentation au sujet: "La nutrition la vie durant Module 2"— Transcription de la présentation:

1 La nutrition la vie durant Module 2
L'animateur introduira ce module après s'être assuré qu'il ne reste plus aucune question dans les modules précédents.

2 Comprendre les besoins nutritionnels aux divers stades de la vie
But Comprendre les besoins nutritionnels aux divers stades de la vie Objectifs En savoir plus sur les besoins nutritionnels et comprendre les préoccupations alimentaires et nutritionnelles des personnes suivantes : femmes enceintes et allaitantes nourrissons et jeunes enfants enfants d'âge préscolaire et scolaire adolescents adultes et personnes âgées L'animateur abordera le but et les objectifs du module. Vérifiez si les participants ont des questions sur les points à aborder. Expliquez aux participants que le module 8 prendra en compte les considérations spéciales relatives à l'alimentation des nourrissons dont les mères sont séropositives.

3 Cycle de la malnutrition entre générations
La malnutrition, ou le risque d'être malnutri, peut se transmettre d'une génération à l'autre. Les femmes malnutries donnent naissance à de petits bébés qui, à leur tour, sont plus susceptibles de devenir des enfants, adolescents et adultes de petite taille. Bien que la petite taille puisse être héréditaire, la grande majorité des petites personnes de la plupart des pays pauvres sont de petite taille parce qu'ils ont souffert ou souffrent encore aujourd'hui de malnutrition. L'état nutritionnel de la mère joue sur le poids d'un nourrisson à la naissance. Si les femmes sont malnutries, avant/ou pendant la grossesse, leurs bébés viendront au monde avec une insuffisance pondérale à la naissance (IPN). Un bébé avec une insuffisance pondérale à la naissance est en réalité né malnutri et est fortement exposé à une mort précoce. A bas âge, ce bébé est plus susceptible de souffrir d'un retard de croissance (petite taille pour son âge, appelée également malnutrition chronique). Le retard de croissance qui commence au jeune âge limite les capacités mentales et continuera probablement pendant l'adolescence et l'âge adulte. Il affecte également la génération suivante, car une femme enceinte chétive risque davantage de donner naissance à un bébé avec une IPN. Ainsi continue le cycle. A chaque étape du cycle de vie, on peut améliorer l'état nutritionnel (et éviter la malnutrition) à travers le renforcement de l'accès à une alimentation à teneur plus dense en nutriments (aliments plus riches en protéines, notamment les légumineuses, les aliments d'origine animale et les aliments riches en micronutriments, notamment les légumes et les fruits) ; l'éducation à la nutrition et à la santé ; le renforcement des installations d'assainissement et d'hygiène ; ainsi que le développement de l'accès aux soins de santé. Toutefois, les efforts pour améliorer l'état nutritionnel et de la santé des femmes avant et pendant la grossesse sont particulièrement importants car ils permettent de garantir un meilleur départ pour les nourrissons et participent à la santé des femmes. Ce module présente un examen des besoins nutritionnels des personnes aux différents stades du cycle de la vie, à savoir : la grossesse, l'allaitement, la première enfance, l'enfance (jeune, âge préscolaire et scolaire), l'adolescence, l'âge adulte et le troisième âge. Une documentation (Documentation 1, Module 2) contenant le diagramme dans la diapo est fournie à l'intention des participants. Adapté de Commission Challenges of the 21st Century (1999). Ending Malnutrition by 2020: An Agenda for Change in the Millennium. Final Report to the ACC/SCN.

4 Pourquoi une bonne nutrition est importante pour les femmes avant et pendant la grossesse ?
Etre bien nourrie avant et pendant la grossesse améliore la santé de la mère et les conséquences de la naissance. La malnutrition maternelle affecte les conséquences de la naissance : Il augmente le risque de naissances prématurées ou d'insuffisance pondérale à la naissance Il augmente le risque de maladie et mort infantiles Il diminue les réserves de nutriments des nourrissons

5 Nutrition pour la période de la grossesse
Une augmentation de calories, de protéines et de micronutriments est nécessaire en raison du développement du volume sanguin, de la croissance des tissus maternels et du développement du fœtus Besoins nutritionnels pour la grossesse - ↑ Energie : près de 300 calories par jour (10 à 15 %) -soit une tasse de yaourt fruité non gras et une pomme de taille moyenne -soit une tasse de céréales complètes avec ½ tasse de lait non gras et une petite banane - ↑ Protéines : 25 g/jour (60%) (60 %) -soit ~ 85,047 à ,113,40 g de protéines animales (poulet, boeuf) -soit ~ 283,5 g de tofu -soit ~ 99,2 g d'arachides - ↑ Micronutriments : soit du fer, du calcium, des vitamines A et C et de l'acide folique Bien que plus de calories soient nécessaires pendant la grossesse (près de 300 calories/jour), l'augmentation de la densité nutritionnelle du régime s'avère encore plus importante. Des portions de nourriture plus nombreuses ou plus importantes riches en protéines (et des aliments riches en micronutriments) sont nécessaires. Les calories supplémentaires peuvent être obtenues par la consommation de plus grandes portions d'aliments lors des repas ou de goûters riches en nutriments. Les conseils aux femmes enceintes et leurs familles sur l'augmentation de la consommation de protéines par le biais d'aliments riches en protéines et disponibles localement sont recommandés. Dans de nombreux pays en développement, le pourcentage de femmes souffrant d'anémie est élevé, allant de 50 à 75 %. ADAPTATION : statistiques locales à fournir. L'anémie contribue à l'augmentation du nombre de décès maternels, ainsi que des naissances prématurées et des insuffisances pondérales à la naissance à cause de la réduction de la capacité des femmes à survivre au saignement pendant et après l'accouchement. Les conseils diététiques pratiques, notamment la consommation d'aliments riches en fer d'origine animale et d'aliments riches en vitamine A sont nécessaires. Si les aliments enrichis en fer sont disponibles, ils doivent également être encouragés. Il en est de même de la consommation d'aliments riches en calcium (produits laitiers et légumes-feuilles). Ecartez les mythes locaux (du genre on ne doit pas manger des oeufs pendant la grossesse ou que les compléments en fer doivent être rouges pour contenir du fer). L'animateur pourrait poser la question suivante aux participants : lesquels de ces aliments sont riches en vitamine A ? (révision du module Principes de la nutrition et de la bonne alimentation) (Réponse : légumes-feuilles vert foncé, citrouilles, courges, mangues, papaye et autres fruits et légumes orange foncé, jaunes. Demandez également aux participants d'indiquer les aliments riches en protéines. (Réponse : légumineuses, noix, aliments d'origine animale tels que viande, poisson, lait, etc.) Dans la plupart des pays, les ministères de la santé disposent de protocoles pour la supplémentation en fer/zinc pendant la grossesse. ADAPTATION : informations locales à fournir. Même avec les régimes améliorés, la supplémentation en fer/acide folique est nécessaire car il est difficile de consommer suffisamment d'aliments riches en fer pour satisfaire les besoins accrus pendant la grossesse. Source : Dietary Reference Intakes for Energy, Carbohydrate, Fiber, Fat, Fatty Acids, Cholesterol, Protein, and Amino Acids. The National Academies, Washington DC, 2002

6 Comment améliorer l'état nutritionnel des femmes enceintes ?
Prévention et/ou traitement du paludisme et de l'ankylostomiase - (moustiquaires imprégnées) Suivi mensuel de la prise de poids pendant la grossesse Réduction des charges de travail et augmentation du temps de repos Espacement des naissances d'au moins 2 ans Bien que l'anémie liée à la faible consommation d'aliments riches en fer soit le type d'anémie le plus courant, elle peut également être causée par des infections telles que le paludisme et l'ankylostomiase. Ainsi, pour prévenir l'anémie, il est capital de s'assurer que les femmes enceintes aient accès aux services en charge de la prévention et de la prise en charge du paludisme. Le renforcement du déparasitage pour les femmes enceintes entrant dans leur 2ème trimestre peut également améliorer l'issue de la grossesse. Dans de nombreux pays en développement, les ministères de la santé ont élaboré des protocoles de déparasitage et de prévention du paludisme pour les femmes enceintes. L'appui à leur mise en œuvre conjointement avec les protocoles pour les suppléments de micronutriments aidera à contribuer à l'amélioration de l'issue de la grossesse. ADAPTATION : Informations locales à fournir. La prise de poids doit être de 1 kg par mois pour les 2ème et 3ème trimestres de la grossesse. Les femmes qui souffrent d'insuffisance pondérale avant la grossesse doivent prendre encore davantage de poids. Certains programmes d'aide alimentaire fournissent des suppléments alimentaires aux femmes enceintes (et allaitantes), tels que les MMS et l'huile, pour contribuer à la satisfaction des besoins en nutriments et en calories. Les femmes enceintes réduisant leurs charges de travail et augmentant le temps de repos pendant la grossesse peuvent économiser de l'énergie. Cela est particulièrement important pour les femmes dont le poids est inférieur à la norme et celles ayant un poids faible pendant la grossesse. La limitation des travaux pénibles dans la dernière moitié de la grossesse peut également aider à prévenir l'accouchement prématuré. Outre ces facteurs, l'espacement des naissances constitue une solution pour améliorer la nutrition et les conséquences de la naissance. Espacer les grossesses de 2 ans permet aux femmes de récupérer et de reconstituer leurs réserves de nutriments.

7 Amélioration de l'état nutritionnel des femmes enceintes (suite)
Renforcement du fer et de la vitamine A à travers l'enrichissement des aliments Promotion du sel iodé Fourniture de suppléments en fer/acide folique conformément aux protocoles des ministères de la santé Si les aliments enrichis en fer et en vitamine A sont localement disponibles et abordables, leur consommation doit être encouragée à travers les conseils et campagnes de marketing social, car ils peuvent contribuer à améliorer l'état des personnes exposées au risque d'insuffisance en micronutriments. De nombreux pays en développement se sont engagés dans le processus d'enrichissement des aliments tels que l'huile, la farine ou d'autres denrées de grande consommation. La consommation du sel iodé est également nécessaire. La carence en iode chez les femmes enceintes provoque des fausses couches, mortinaissances, insuffisances pondérales à la naissance et crétinisme (trouble qui endommage le cerveau et le système nerveux). Dans les régions où la carence en iode est courante et le sel iodé pas toujours disponible, la supplémentation en iode peut s'avérer nécessaire. Encore une fois, le ministère de la santé doit s'en occuper en disposant d'un protocole sur la supplémentation en iode, si cela est nécessaire. ADAPTATION : essayer de comprendre le contexte local s'agissant de l'enrichissement des aliments et des protocoles de supplémentation.

8 Nutrition et allaitement maternel
Les nutriments stockés sont souvent épuisés à la suite de la grossesse et de l'accouchement. Si une mère allaitante ne consomme pas les calories et nutriments supplémentaires dont elle a besoin, son organisme doit les fabriquer lui-même Une femme souffrant de malnutrition modérée produit en général assez de lait pour son bébé. Mais les femmes souffrant de malnutrition aiguë en produisent moins. Une alimentation saine au cours de l'allaitement permet de reconstituer les réserves de nutriments et de satisfaire les besoins nutritionnels et caloriques supplémentaires qu'appelle l'allaitement maternel. Une mère qui allaite n'a pas de "réserves" fixes de lait. Elle peut produire suffisamment de lait, même si elle est modérément sous-alimentée. Toutefois, lorsque l'alimentation de la mère est insuffisante en thiamine et en vitamines A et C, son lait sera également pauvre en ces nutriments. (Source : Latham, Michael, Human Nutrition in the Developing World, pg. 50, FAO, 1997). Une mère allaitante souffrant de malnutrition aiguë produit 20 à 30 % de lait maternel en moins qu'une femme bien nourrie. (Source : Savage King, F. et Burgess, A., Nutrition for Developing Countries, pg. 250, 2ème édition, Oxford Medical Publications, 1993.) Si une femme souffre de malnutrition aiguë, il faut immédiatement augmenter sa consommation d'aliments. Elle a également besoin de soutien pour continuer à allaiter son bébé afin de maintenir ses réserves en lait pendant sa récupération. (Source : Infant Feeding in Emergencies, Module 2, for health and nutrition workers in emergency situations, Core Manual, pg. 14, ENN, décembre 2004.) Les nourrissons de mères souffrant de malnutrition aiguë risquent de connaître une croissance lente à l'âge de 3 à 4 mois et de souffrir de carence en vitamine A et d'autres nutriments. (Source : Savage King, F. et Burgess, A., Nutrition for Developing Countries, pg. 250, 2ème édition, Oxford Medical Publications, 1993.)

9 Nutrition et lactation
Les mères qui allaitent ont besoin d'énergie supplémentaire pour produire du lait. Il faut 500 calories supplémentaires par jour tout au long de l'allaitement maternel, en supposant que leurs besoins nutritionnels ont été satisfaits durant la grossesse. Cela se traduit par 1 repas supplémentaire par jour. Les besoins en protéines sont les mêmes pour l'allaitement maternel que pour la grossesse, soit 71 grammes par jour. Les besoins en micronutriments augmentent. Source : Dietary Reference Intakes for Energy, Carbohydrate, Fiber, Fat, Fatty Acids, Cholesterol, Protein, and Amino Acids. The National Academies, Washington DC, 2002 Si les besoins énergétiques n'ont pas été satisfaits durant la grossesse, ce qui est souvent le cas pour les femmes dénutries avant la grossesse, une mère allaitante peut avoir besoin de 700 calories au moins par jour pour produire la quantité de lait nécessaire et protéger son état nutritionnel. Les mères allaitantes doivent consommer quotidiennement une variété de fruits et légumes, ainsi que des aliments d'origine animale pour satisfaire leurs besoins en micronutriments. Dans les zones souffrant de carence endémique en vitamine A, l'on doit administrer aux mères allaitantes une dose élevée de suppléments de vitamines dans les huit premières semaines du post-partum pour augmenter la teneur en vitamine A de leur lait. A cet effet, les ministères de la santé disposent souvent de protocoles qu'il faut appuyer pour renforcer la santé maternelle et infantile. Une documentation sur l'augmentation des besoins nutritionnels pendant la grossesse et la lactation a été fournie. Elle sera introduite et étudiée une fois les informations de la diapo 10 présentées. On pourra aussi l'aborder en 2 parties : une après la présentation des diapos relatives à l'intervention/nutrition pendant la grossesse après les diapos 7 et 10.

10 Alimentation pour les nourrissons et les jeunes enfants (0 à 6 mois)
L'allaitement maternel exclusif offre à l'enfant des avantages nutritionnels (vitamines et anticorps vitaux), de santé (diminution de la fréquence des diarrhées) et psychosociaux (formation des liens maternels). Il est recommandé pendant les 6 premiers mois de vie. Le meilleur moyen et le plus sûr pour nourrir un bébé de la naissance à 6 mois est l'allaitement maternel exclusif. L'allaitement exclusif signifie que le bébé n'a d'autre nourriture ou boisson que le lait maternel (pas d'eau, de thé, de miel, de bouillie, etc.). Tous les besoins nutritionnels des bébés sont satisfaits par le seul lait maternel, même dans leurs tous premiers jours de vie. Ils n'ont pas besoin d'eau même dans les climats chauds. Si on leur donne autre chose que du lait, même en petites quantités, certains des avantages de l'allaitement maternel se perdent. En particulier, l'introduction d'aliments et de boissons autres que le lait maternel augmente le risque de maladie car les effets immunologiques de l'allaitement maternel sont diminués. L'introduction d'autres aliments augmente également le risque de diarrhée. Dans les pays en développement, les bébés allaités exclusivement au sein pendant les 6 premiers mois de vie prennent généralement plus de poids et grandissent mieux que les nourrissons soumis à un régime mixte (sein et autres aliments et bébés non nourris au sein). Les bébés soumis à des régimes mixtes et ceux non nourris au sein sont plus exposés au risque de décès que les bébés exclusivement nourris au sein pendant les 6 premiers mois de vie. ADAPTATION : à ce stade, l'animateur posera les questions suivantes : La plupart des enfants sont-ils exclusivement nourris au sein pendant les 6 premiers mois dans ce pays ? Pourquoi ou pourquoi pas ? Quelles sont les pratiques culturelles qui poussent à l'allaitement maternel exclusif ? Quels sont les aliments ou liquides que l'on donne aux nourrissons de moins de 6 mois ? Quels sont les autres exemples d'avantages nutritionnels, sanitaires et psychosociaux ? Réfléchissez à des stratégies pour l'AME dans les secteurs informels (c'est-à-dire lait exprimé, nourrices au sein, etc.) Remarque : Vous trouverez davantage d'informations sur la PTME et les mères allaitantes séropositives dans le module 8.

11 L'animateur peut utiliser les photos présentées tout au long des documents de formation comme points de discussion. Ici, un nourrisson de quatre mois en Thaïlande. L'enfant n'a reçu que du lait maternel. Crédit photo : © 1988 Andrea Fisch, gracieusement offerte par Photoshare.

12 Un panneau d'affichage à Dakar au Sénégal encourage la nutrition des enfants avec le message "Cet enfant est bien portant. Il a une alimentation variée et suffisante" . Crédit photo : © 2000 Peggy D'Adamo / CCP, gracieusement offerte par Photoshare.

13 Concurrence pour la nourriture au sein du foyer
Souvent, les foyers de la population cible souffrent d'insécurité alimentaire. Cette situation peut entraîner une concurrence pour la nourriture au sein du foyer. Dans certains cas, les femmes et les enfants peuvent être lésés au profit des adultes qui travaillent. Discussion : l'animateur poussera les participants à réfléchir sur l'existence ou non de situations similaires dans les communautés où ils travaillent. Quelles stratégies ont-elles employé pour lutter contre ce phénomène ?

14 Déparasitage des enfants
Plus d'1/3 de la population mondiale touchée par les vers, les enfants étant les plus gravement affectés. Les infections parasitaires non traitées entravent souvent la bonne nutrition des enfants. Les enfants peuvent être traités efficacement avec deux comprimés à dose unique : un pour tous les vers intestinaux courants (ankylostomes, ascaris et trichures) et l'autre pour la schistosomiase (bilharziose). Le traitement est sans risque, même lorsqu'il est administré à des enfants non infectés. Dans de nombreux pays à faibles ressources, les enfants sont susceptibles d'être infectés à partir du moment où ils arrêtent de téter et d'être réinfectés perpétuellement. Informations supplémentaires : La schistosomiase ou bilharziose est une maladie parasitaire causée par des trématodes, vers plathelminthes parasites du genre Schistosoma. Les formes larvaires des parasites, libérées par des escargots d'eau douce, pénètrent la peau des personnes se trouvant dans l'eau. Dans le corps, les larves se transforment en schistosomes adultes, qui vivent dans les vaisseaux sanguins. Les femelles libèrent les oeufs, dont certains sortent du corps à travers l'urine ou les excréments. D'autres sont pris au piège dans les tissus de l'organisme, provoquant une réaction immunitaire. Dans la schistosomiase urinaire, les dégâts progressent jusqu'à la vessie, les uretères et les reins. Dans la schistosomiase intestinale, la maladie provoque l'agrandissement progressif du foie et de la rate, des troubles intestinaux et l'hypertension des vaisseaux sanguins abdominaux. La lutte contre la schistosomiase est basée sur le traitement par les médicaments, l'amélioration de l'assainissement et l'éducation à la santé. Informations adaptées du site

15 Alimentation pour les nourrissons et jeunes enfants (de 6 à 24 mois)
Introduire des aliments complémentaires à 6 mois tout en poursuivant l'allaitement fréquent. A 6-8 mois, les nourrissons doivent manger 2 à 3 fois/jour A 9-11 mois, les nourrissons doivent manger 3 à 4 fois/jour + 1 à 2 goûters nutritifs A mois les enfants doivent manger la nourriture familiale 3 à 4 fois/jour + 1 à 2 goûters nutritifs L'allaitement fréquent doit continuer jusqu'à ce que l'enfant atteigne l'âge de 2 ans. Alimentation complémentaire En 6 mois, de nombreux bébés n'arrivent pas à obtenir suffisamment d'énergie et de nutriments à travers le seul lait maternel. Ils ont atteint une taille 2 ou 3 fois plus grande que celle qu'ils avaient à la naissance, continuent de grandir rapidement et deviennent plus actifs. En outre, à l'âge de 6 mois, l'intestin du bébé peut digérer plus facilement les aliments. Enfin, à l'âge de 6 mois, la plupart des nourrissons se sont suffisamment développés pour commencer à manger des aliments solides. Autrement dit, ils peuvent s'asseoir, les aliments sont à leur portée, etc. Ils commencent aussi par s'intéresser à la consommation d'aliments semi-solides. Lorsqu'elle est introduite à partir de 6 à 9 mois, la nourriture doit être semi-liquide, ou sous forme de purée, afin qu'elle soit assez douce pour le bébé, par exemple bananes en purée ou bouillie de flocons d'avoine (enrichie d'arachides). Commencez par de petites quantités de nourriture et augmentez à mesure que l'enfant grandit, tout en maintenant l'allaitement maternel fréquent. La consistance et la variété de la nourriture peuvent également être renforcées à mesure que l'enfant grandit. Comme l'enfant grandit à partir de 6 mois, ses besoins énergétiques augmentent. Pour augmenter l'énergie, il faut servir plus de nourriture aux repas ou rapprocher les intervalles des repas. A partir de 9-12 mois, un enfant peut mâcher suffisamment bien pour consommer des aliments coupés en petits morceaux ou "amuse-gueules". A l'âge d'un an, l'enfant se verra pousser quelques dents et pourra mâcher (au moins avec les gencives) suffisamment bien pour manger la plupart des repas familiaux. Il faut leur donner des aliments à teneur en nutriments dense. La plupart des enfants n'ont pas toutes leurs dents avant l'âge de 2 ans, aussi les aliment doivent-ils être coupés en petits morceaux. Les aliments susceptibles de provoquer l'étouffement doivent être évités, par exemple les noix entières, les carottes crues ou la viande découpée en gros morceaux. Le temps de "sevrage" de l'enfance et la petite enfance (de 6 mois à 2 ans) est une période dangereuse pour l'enfant sur le plan nutritionnel. La poursuite de l'allaitement maternel à côté de la consommation d'autres aliments est nécessaire pour fournir une nutrition adéquate ; elle offre aussi une certaine protection contre les infections. Dans ce groupe d'âge, les conséquences de la malnutrition sont graves car le cerveau est encore en développement. En raison du rythme élevé de croissance, c'est également pendant cette période que se produit l'essentiel du déclin de la croissance. Ce déclin est critique et doit être évité, car il est difficile de rectifier plus tard une croissance inadéquate. Par ailleurs, avec le début du sevrage ou l'introduction des aliments complémentaires, le jeune enfant est plus exposé aux maladies et infections à travers les aliments et l'eau contaminés. Par ailleurs, le jeune enfant dépend de la mère ou du pourvoyeur de soins pour des repas fréquents et un allaitement continu. Un enfant risque de ne pas avoir assez d'énergie et de nutriments s'il ne reçoit pas suffisamment d'aliments (de sevrage) solides ou si sa mère arrête de l'allaiter avant l'âge de 2 ans. Pour qu'un jeune enfant reçoive une nutrition adéquate, les aliments de sevrage doivent être riches en protéines et en micronutriments, c'est-à-dire de la bouillie enrichie et d'autres nutriments. Il est recommandé d'avoir une nourriture composée d'aliments nutritifs, disponibles localement et provenant de tous les groupes d'aliments, y compris ceux d'origine animale. Les aliments riches en vitamine A et en fer sont nécessaires. (En guise de révision du module "Principes de la nutrition et de la bonne alimentation", l'animateur demandera aux participants ce qui pourrait enrichir la bouillie pour renforcer sa teneur en protéines. Réponse : arachides ou tout autre produit d'origine animale. Quelles sont les bonnes sources alimentaires de vitamine A et de fer ? Réponse : vitamine A - purée de papaye ou de mangue, purée de courge. Sources de fer- viande hachée ou en purée, haricots secs, lentilles) Les aliments de sevrage doivent être préparés et stockés de façon hygiénique pour prévenir la diarrhée. Les pourvoyeurs de soins doivent se laver les mains avant de préparer les aliments et utiliser des ustensiles propres. Les enfants doivent manger dans des assiettes propres et avoir les mains propres. Etant donné que les jeunes enfants sont souvent exposés au risque de carence en vitamine A, la plupart des pays fournissent des suppléments tous les 6 mois pour les enfants de moins de 5 ans. Se renseigner auprès du ministère de la Santé. Certains pays fournissent des suppléments de fer. Pour qu'ils grandissent et restent en bonne santé, les enfants doivent bénéficier de soins particuliers pendant le sevrage afin de s'assurer qu'ils mangent suffisamment mais aussi pour prévenir et traiter les infections. Enfin, l'enfant doit être amené régulièrement au centre de santé pour les vaccinations et les contrôles de poids en vue de détecter les problèmes de croissance le plus tôt possible. La dentition commencera dès le 4ème mois et jusqu'au 7ème. Pendant cette période, il est important de fournir des objets culturellement appropriés sur lesquels l'enfant peut se faire les dents et qui sont assez grands pour ne pas provoquer d'étouffement. S'il est possible d'y procéder de façon hygiénique, l'enfant peut être soulagé en lui passant un objet semi-congelé sur les gencives ou en les lui frottant doucement avec le doigt.

16 Exercice N°1 Axer davantage les programmes destinés aux nourrissons et jeunes enfants sur la nutrition Consulter les instructions de la documentation relative à l'exercice N° 1 : Axer davantage les programmes destinés aux nourrissons et jeunes enfants sur la nutrition

17 Nutrition pour les jeunes enfants (2 à 3 ans)
A l'âge de 2 ans, la plupart des enfants sont rarement nourris au sein. Les enfants entre 2 et 3 ans doivent manger 4 à 5 fois par jour, repas et goûters compris. Leur besoin énergétique est plus élevé que celui des plus jeunes enfants, aussi, leur faut-il des portions plus grandes lors des repas. A l'âge de 2, ans la plupart des enfants peuvent bien tenir une tasse et utiliser un couvert pour se nourrir seuls, même s'ils préfèrent se servir de leurs mains. Ils doivent consommer le même nombre de portions de tous les groupes d'aliments comme indiqué dans le module Principes de la nutrition et de la bonne alimentation, mais la taille des portions varie avec l'âge. Le tableau ci-dessous, qui a été inclus dans le module Principes de la nutrition et de la bonne alimentation, fournit la proportion de différents aliments. Discutez de la façon dont certains aliments (thé) peuvent influer sur l'absorption du fer. ADAPTATION : Utilisez le cadre nutritionnel local (avec le nombre approprié de groupes d'aliments) pour décrire les portions. Groupe d'aliments Quantité à servir Aliment de base parts (par exemple, 4 cuillères à soupe pour un jeune enfant) Légumineuses et noix parts Aliments d'origine animale part Légumes-feuilles vert foncé et/ou légumes jaunes part Fruits part Graisses et substituts Une petite quantité

18 Nutrition pour les enfants d'âge préscolaire (de 3 à 5 ans)
A partir de 3 à 5 ans, la fréquence recommandée des repas est similaire à celle des jeunes enfants, à savoir : 3 repas et 1 à 2 goûters nutritifs. A mesure que les enfants grandissent, leur poids augmente et ils doivent donc manger plus. L'augmentation des portions d'aliments servies peut satisfaire ce besoin. Les enfants de cet âge doivent manger beaucoup d'aliments riches en énergie et en nutriments de tous les groupes d'aliments au cours des repas familiaux. Les enfants âgés de 3 ans voient leur appétit augmenter. Ils mangent plus rapidement et donc davantage à chaque repas. Leurs besoins alimentaires pour leur taille sont moins importants que ceux d'un enfant plus jeune. Par conséquent, ils peuvent manger moins souvent. Toutefois, jusqu'à ce que l'enfant atteigne 5 ans, les parents doivent veiller à ce qu'il mange correctement et obtienne sa juste part de la plupart des aliments nutritifs, qui peuvent ne pas être disponibles en quantité suffisante. Les enfants de ce groupe d'âge peuvent ne pas être en mesure de manger une grande portion d'aliments de base, mais il leur faut bien d'autres aliments riches en protéines et en micronutriments. Par exemple, ils ont besoin quotidiennement d'aliments riche en protéines, en vitamine A et en vitamine C. Il faut faire particulièrement attention quand les enfants n'ont pas tellement d'appétit ou qu'ils sont malades et perdent de l'appétit en conséquence. L'hygiène et la préparation d'aliments sains restent importantes pour les enfants d'âge préscolaire comme pour toute la famille. Les activités complémentaires de santé concernant les enfants de ce groupe d'âge sont, entre autres, les suivantes : déparasitage, administration de la vitamine A et vaccination. Avec une bonne nutrition, ces interventions sont essentielles pour consolider la bonne santé et l'état nutritionnel.

19 Nutrition pour les enfants d'âge scolaire (de 5 à 11 ans)
Les enfants d'âge scolaire ont besoin de régimes alimentaires qui leur permettent de grandir, de travailler, de jouer et d'apprendre. Ils ont besoin de 3 repas et 2 goûters par jour comprenant les aliments de tous les groupes. Ils courent moins de risque au plan nutritionnel que les jeunes enfants parce que : - Ils grandissent plus lentement que les jeunes enfants - Ils sont devenus résistants aux infections courantes - Leur estomac est plus grand, donc ils peuvent manger davantage à un seul repas

20 Nutrition pour les enfants d'âge scolaire (de 5 à 11 ans) (suite)
Toutefois, les enfants d'âge scolaire peuvent souffrir de malnutrition : Les enfants qui vivent dans les foyers souffrant d'insécurité alimentaire peuvent ne pas avoir une alimentation adéquate sur le plan nutritionnel Certains sont de petite taille pour leur âge (chétifs) D'autres souffrent de carences en micronutriments Les enfants vivant dans des foyers souffrant d'insécurité alimentaire peuvent ne pas avoir une alimentation adéquate sur le plan nutritionnel et souffrir régulièrement de faim s'ils ne sont pas en mesure de bien manger le matin ou à midi. Ils parcourent souvent de longues distances à pied pour se rendre à l'école, sans ou avec très peu de petit déjeuner. La faim entraîne une faible concentration et diminue davantage la capacité à apprendre. C'est l'une des raisons qui expliquent l'existence des programmes d'alimentation scolaire. Les enfants d'âge scolaire peuvent être petits de taille pour leur âge (ou chétifs), conséquence d'une malnutrition lorsqu'ils étaient plus jeunes. (L'animateur posera les questions suivantes aux participants : Quelles questions devrions-nous nous poser pour pouvoir décider des repas à servir dans les programmes d'alimentation scolaire ? Réponse : Qu'est-ce que les enfants mangent généralement le matin avant de venir à l'école ? A quelle heure les cours commencent-ils et à quelles heures les leçons sont-elles programmées ? Généralement, il est plus important de servir le petit déjeuner que de servir le déjeuner, vu la longueur de la journée scolaire. En fonction de la disponibilité de la nourriture dans la région, 1 ou 2 repas doivent être servis. ) Les enfants d'âge scolaire peuvent souffrir d'anémie ou de carence en vitamine A en raison d'une mauvaise alimentation ou d'infections. Dans les pays où la carence en iode est endémique, les enfants d'âge scolaire sont exposés à un haut risque de carence en iode.

21 Nutrition pour les adolescents (de 11 à 18 ans)
L'adolescence est une période de croissance rapide et de maturation sexuelle. De 11 à 16 ans, les adolescents connaissent une "poussée de croissance adolescente". Des aliments et des nutriments supplémentaires sont nécessaires pour soutenir cette croissance, notamment pour les garçons. Les adolescentes ont besoin d'aliments riches en fer, une fois qu'elles commencent à avoir leurs règles. Les adolescentes qui deviennent enceintes ont des besoins nutritionnels particulièrement élevés. L'adolescence est la 2ème plus grande poussée de croissance après la période allant de la naissance à l'âge de cinq ans. Davantage de calories, de protéines et de fer sont nécessaires durant l'adolescence. Les filles ont besoin d'environ 10 % de calories supplémentaires et les garçons 20 % de plus. Les garçons ont besoin de plus de calories par rapport aux filles, car ils grandissent plus vite et développent plus de muscles. Il est difficile de déterminer la période exacte de la poussée de croissance des adolescents. Elle peut être retardée en raison de la malnutrition et peut également accentuer le retard de croissance si les macro et micro-nutriments ne sont pas disponibles en quantités suffisantes. En revanche, si un régime alimentaire adéquat est fourni, l'on peut rattraper le retard de croissance à cette période. Les filles grandissent et se développent jusqu'à l'âge de 15 à 17 ans environ. Si elles deviennent enceintes avant de terminer leur croissance, leurs besoins nutritionnels supplémentaires dus à la grossesse s'ajoutent à ceux déjà plus importants d'un adolescent en pleine croissance. Elles doivent par conséquent avoir une alimentation plus riche en calories, tenant compte des besoins nutritionnels accrus de la grossesse, outre ceux de l'adolescence. Les adolescentes enceintes sont plus exposées au risque de complications et celui de donner naissance à des bébés prématurés ou souffrant d'insuffisance pondérale. Elles doivent surtout consommer des aliments riches en fer au risque de devenir anémiées. Des suppléments de micronutriments, notamment de fer, sont indispensables pour les adolescentes enceintes. Des quantités suffisantes de calcium et d'autres nutriments seront cependant importantes. (L'animateur posera aux participants des questions relatives aux risques d'anémie auxquels les femmes sont exposées, comme indiqué dans les diapos antérieures du module.)

22 Nutrition pour les adultes (de 19 à 59 ans)
Les adultes ont besoin d'une alimentation équilibrée sur le plan nutritionnel, notamment des aliments issus de tous les groupes et en quantités suffisantes. Les aliments doivent être préparés et stockés de façon hygiénique pour prévenir les maladies Les hommes ont besoin de plus de calories que les femmes, mais les femmes ont besoin de plus de fer. Les hommes sont moins exposés à la malnutrition que les femmes. Le module Principes de la nutrition et de la bonne alimentation a fourni des informations sur la manière de planifier une alimentation saine pour les adultes. L'animateur posera aux participants les questions suivantes : pourquoi serait-il difficile pour les femmes d'obtenir le fer dont elles ont besoin ? Question à approfondir : par rapport aux normes culturelles : le fait que les hommes mangent en premier, etc.

23 Nutrition pour les personnes âgées (60 ans et plus)
Un régime alimentaire équilibré permet aux personnes âgées de rester actives, en bonne santé et de résister aux infections. Avec l'âge, les gens deviennent généralement moins actifs et nécessitent moins d'énergie, mais leurs besoins en protéines et en micronutriments restent les mêmes. En d'autres termes, ils doivent choisir des régimes alimentaires plus riches en nutriments. Les femmes âgées ont moins besoin de fer, car elles n'ont plus leurs règles. Les personnes âgées ont besoin de régimes alimentaires avec 15 à 20 % de calories en moins. Leur alimentation doit comprendre moins d'aliments de base, de graisses et de sucres que celle des personnes plus jeunes. Elles doivent consommer suffisamment de fibres pour prévenir la constipation et moins de fer d'origine animale. Elles préfèrent éventuellement des aliments mous et faciles à manger et à avaler, surtout s'il leur manque des dents. Les aliments tels que le lait, les oeufs, les bouillies épaisses, les haricots ou arachides en purée, les potages épais, les légumes cuits et sous forme de purée ou encore les fruits doux sont recommandés. La plupart des personnes âgées ne peuvent pas manger de grands repas. Ils préfèrent de plus petits repas ou des goûters plusieurs fois par jour. Les personnes âgées voient leur appétit diminuer en raison des changements biologiques et sont souvent moins actives physiquement (à l'exception des foyers dirigés par les grands-parents). Elles peuvent prendre des médicaments qui facilitent l'absorption des aliments et stimulent l'appétit. Elles peuvent aussi souffrir des effets secondaires des médicaments qui affectent la consommation d'aliments. De nombreuses personnes âgées sont bien nourries parce qu'elles vivent avec des familles qui prennent soin d'elles. Toutefois, certaines personnes âgées sont dénutries. Les personnes âgées peuvent être exposées à la malnutrition si elles vivent dans des foyers souffrant d'insécurité alimentaire ; si elles s'occupent ou soutiennent les petits-enfants ; si elles vivent seules et n'ont pas de parents pour les aider ; ou encore si elles ont perdu leurs dents et éprouvent des difficultés pour manger des aliments qu'il faut mâcher. Les femmes sont également exposées au risque d'ostéoporose si les besoins en calcium ne sont pas satisfaits.


Télécharger ppt "La nutrition la vie durant Module 2"

Présentations similaires


Annonces Google