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Identité et Handicap Marjorie Poussin.

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1 Identité et Handicap Marjorie Poussin

2 Introduction L’identité : phénomène complexe
L’importance de l’identité : Touche pas à mon identité. Nombreuses recherches, écrits dans plusieurs champs des Sciences Humaines : sociologie, psychologie, anthropologie…

3 1- Définitions Psychologie : conception de Soi (James, 1890 ; Cooley, 1902 ; G. H. Mead, 1934; L’Écuyer, 1978, 1994). L’identité peut se décliner en de multiples composantes : Identité pour soi et identité pour autrui; sentiment de soi (façon dont on se ressent); image de soi (façon dont on se voit); représentation de soi (façon dont on peut se décrire); estime de soi (façon dont on s’évalue) (Lipiansky, 1998).

4 Apports de W. James James (1890) définit le Soi (Self) comme « la somme totale de tout ce qu’il (l’individu) peut appeler sien, non seulement son corps et ses capacités physiques, mais ses vêtements et sa maison, son conjoint et ses enfants, ses ancêtres et amis, sa réputation et son travail, ses terres et chevaux et son yacht et son compte en banque ». James (1890) définit le Soi (Self) en faisant la distinction entre le « Je » et le « Moi ». Le Soi est composé d’un « Je » connaissant et d’un « Moi » connu (matériel, social, spirituel).

5 L’approche interactionniste de G. H. Mead
L’identité naît des interactions entre individus et entre groupes d’individus. Interaction : se conçoit entre au moins deux (individu-individu, groupe-individu, groupe-groupe). Elle s’opère par les conduites symboliques que sont le jeu et le langage verbal et non verbal. L’interaction est une action sur autrui.  Le Soi d’un individu ne peut pas être un phénomène purement personnel.

6 Soi Je Moi Environnement Conversation Composante Composante
Psychologique Créatif Conversation Moi Composante Sociale Conformiste

7 2- L’identité : phénomène complexe/contradictoire
L’identité se développe dans « une incessante confrontation entre l’identique et l’altérité, la similitude et la différence » (Tap, 2005, p. 55). Ambiguïté : Ce qui est le même (similaire/identique) / Ce qui est unique (singulier/différent) Permanence/changement Différenciation/identification  Paradoxes de l’identité

8 Chaque individu a 2 besoins (Codol, 1980) :
Le besoin d’être original, « être soi-même » ; Le besoin d’être reconnu, « être comme tout le monde ».

9 « Il n’est […] d’identité que paradoxale (…)
« Il n’est […] d’identité que paradoxale (…). Il n’est pas d’identité que personnelle et sociale, indissolublement, effort constant d’unification, d’intégration et d’harmonisation, aussitôt démenti et toujours recommencé ; effort constant de différenciation, d’affirmation et de singularisation, aussitôt limité par la tentative inverse d’affiliation, d’appartenance et d’identification, en relation ou non avec la convivialité. L’identité se construit dans la confrontation de l’identique et de l’altérité, de la similitude et de la différence » (Tap, 1980, p. 11). « L’identité n’est pas un état ou un avoir ; elle ne se saisit que dans la crise et ne se maintient que par la prise ; elle trouve sans cesse appui sur de nouvelles identifications » (Tap, 2005, p. 57).

10 3- Identité : processus socio-cognitif
Auto-catégorisation/Auto-attribution Comparaisons sociales (différenciation intragroupe/intergroupe) Représentation de soi : Comment l’individu se définit, met en avant des critères représentatifs de son identité : Qui suis-je? hiérarchie, multi dimensionnalité, appartenance à des groupes (statut/rôle), caractéristiques individuelles.

11 4- L’estime de soi : composante fondamentale de l’identité
Basse estime de soi - problèmes d’apprentissage scolaire - délinquance - dépression - suicide ….

12 Qu’est-ce que l’estime de soi ?
Etats-Unis : « self esteem » En France : amour propre = vision affective du rapport à soi. Or, « estime de soi » se veut plus objective : « déterminer la valeur de » et « avoir une opinion sur ». L’estime de soi correspond à l’évaluation qu’un individu fait de sa propre valeur en tant que personne, c’est à dire de son degré de satisfaction de lui-même.

13 William James (1892) : un jugement de valeur à propos de soi qui renvoie à la relation entre ce que l’individu voudrait être et la représentation de ce qu’il croit être en réalité. => Si écart trop important = insatisfaction, faible estime de soi Multiplicité d’évaluations partielles de soi associées à ses différentes identités et pratiques, différents miens. Il existe une évaluation globale qui s’accompagne d’un sentiment général d’estime ou de mésestime.

14 Dimension sociale de l’estime de soi
Cooley (1902), le sentiment de valeur de soi serait une construction sociale et dépend du jugement des autres. L’estime de soi dépend de la relation entre le soi perçu et le soi attribué. Les autres sont des « miroirs sociaux » dans lesquels l’individu se regarde pour se faire une idée de l’opinion qu’ils ont de lui. Cette opinion serait ensuite incorporée dans la perception de soi. Autrui n’est pas seulement un miroir, c’est aussi un modèle => identifications

15 Mesurer l’estime de soi : quelques échelles
Les instruments utilisés pour la mesure de l’estime de soi sont multiples et variés dans des orientations fort différentes. Les instruments sont de deux types : selon Coopersmith (1957): l’estime de soi est unidimensionnelle. selon S. Harter : l’estime de soi est multidimensionnelle.

16 1979: S. Harter élabore le PCSC (Perceived Competence Scale for Children) => un des plus utilisé et un des plus connu, comporte trois domaines de compétences : cognitif, social et physique et en un domaine plus centré sur l’estime de soi globale. l’Échelle Toulousaine d’Estime de Soi (E.T.E.S.), 5 domaines : émotionnel, social, scolaire, physique et futur + global

17 5- Développement de l’identité, et de l’estime de soi
Processus qui s’élaborent au cours de l’existence : périodes de crise et de changements : Avant même la naissance : imaginaire et discours des parents participent à l’identité de l’enfant  Individualiser, situer dans la filiation, anticiper par des projets Après la naissance : discours propose une interprétation de ses réactions et de ses comportements et lui attribue des traits de caractère.

18 Comment cette question de l’identité se pose pour des individus qui sont marqués dès leur naissance par un handicap ?  Handicap : facteur à risque?

19 L’enfant handicapé : quel accueil familial ?
Répercussions du handicap de l’enfant sur le système identitaire des parents Le parent est ébranlé dans son image de lui-même, dans son histoire, dans sa propre sécurité et intégrité Souffrance familiale

20 Devenir parent d’un enfant handicapé
Remise en question de leurs capacités à être parents Rupture dans la transmission des modèles éducatifs Difficultés relationnelles avec l’enfant handicapé Cristallisation de leur identité : “être parent de…”.  Aide aux familles

21 Du côté de l’enfant : Comment va-t-il construire son identité ?
Le corps : support du sentiment d’identité Identifications Regard de l’autre : sentiment d’être aimé Ses propres réalisations : sentiment d’être compétent

22 Adolescence : temps des transformations, des changements
Perte des illusions(irréversibilité de l’atteinte) et prise de conscience aiguë des conséquences du handicap (processus de comparaison, Image du corps : identité sexuée… Penser l'avenir : statut adulte (formation professionnelle, vie de couple…) Difficulté dans la distanciation de la relation de dépendance aux parents - Infantilisation Difficultés d’identification aux parents : importance des modèles adultes hors de la famille Identité collective « les handicapés » stigmatisée : engagement associatif

23 Etre handicapé implique une appartenance à un groupe vis-à-vis duquel les représentations sociales (préjugés, stigmatisation), attitudes sont essentiellement négatives. Cristallisation de l’identité : revendiquer l’image négative prescrite à défaut d’une absence d’identité.

24 Visibilité du handicap à l’adolescence
L’apparence physique : importance considérable = ce corps nouveau pourra plaire, ou séduire, comme il pourra repousser. L’impact d’une maladie ou handicap à cet âge est-il proportionnel à sa visibilité ? Goldberg, 1974 : -     ados avec brûlures visibles sur le visage -  ados souffrant de cardiopathie congénitale (limitation fonctionnelle mais invisible) => L’image des personnes est plus altérée par le handicap visible sans limitation fonctionnelle que par un handicap invisible avec limitation fonctionnelle.

25 Storche & coll 2002 : victimisation des pairs, symptômes dépressifs, anxiété sociale, solitude et pbs de comportement plus importants en cas d’affection non visible. les enfants présentant de visibles différences reçoivent peut être plus de soutien et de guidance de la part des parents enseignants et camarades. L‘absence de visibilité conditionne une plus grande difficulté à percevoir ou simplement reconnaître la maladie ou handicap, et donc à s’y adapter.

26 Paradoxe : plus l’écart à la norme est grand, plus la comparaison à la norme est inepte et plus l’acception de cet état est facilité. Plus l’écart est réduit, plus il est potentiellement source de souffrances. La comparaison avec la normalité exige dans certains cas une incessante et épuisante compétition anxieuse avec les ados « normaux ». Poussin (2002) : Estime de soi : Pas de différence significative sourds/entendants sauf soi physique : plus fort chez les ados sourds (surtout les garçons)!

27 Audrey, 17 ans : (P. Alvin, 2006)  « Je suis une cavalière handisport de niveau international, mais je concours également avec des cavaliers valides (…). Il n’est pas facile d’être handicapée et adolescente, surtout quand votre handicap ne se voit pas ! « Au lycée je ne peux pas faire de sport (…) je vais prendre de l’oxygène à l’infirmerie. Alors les critiques tombent : « elle ne fait pas de sport, mais elle fait de l’équitation, même à l’étranger. Si elle était bien malade… » Ils ne voient pas que je fais de l’handisport. A l’occasion d’une remise de médaille à des sportifs de haut niveau, je me suis fait remettre ma médaille de championne de France. Or les cavaliers valides ne comprenaient pas pourquoi je n’étais pas appelée avec eux et les sportifs handisport que je ne soit pas en fauteuil avec des cannes… Où était donc ma place, ma reconnaissance et mon identité ? »

28 Handicap acquis à l’adolescence ou à l’âge adulte
Traumatisme (cycle de vie), deuil, perte Refus Agressivité, injustice Dépression Accommodation la question du sens  perte de sens/donner sens

29 L’individu handicapé va construire son identité à partir des différents regards que l’on va porter sur lui mais aussi à partir de sa propre expérience du handicap et du sens qu’il va donner à son handicap dans ses relations à son environnement physique et social. Handicap médiatise la relation à l’entourage La difficulté à nommer le handicap vient aussi interroger la question de l’être et de l’avoir

30 Comment travailler à l’identité?
Travail auprès de la personne : - Explorer : - cristallisation/multidimensionnalité (différents domaines) - similitudes/différences - appartenances sociales - valorisation de soi : regard social/compétences repérer les situations qui ont mené à une perte d’estime de soi et dans lesquelles elle s’exprime Valoriser les compétences Recadrage : modifier le sens des situations, la perception de soi.

31 - Travail de groupe : sociothérapie, contes : apports du groupe dans la revalorisation de soi (socialisation : reconnaissance…) + se découvrir des compétences (activités artistiques, créatrices). Pair-émulation: partage d’expériences/ identifications /projections Travail auprès des différents lieux de vie : informations/faciliter les interactions : modifier les regards… Modifier son propre regard sur la personne.


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