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- Diderot à la cour de Russie   - Protestants et Juifs en

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Présentation au sujet: "- Diderot à la cour de Russie   - Protestants et Juifs en"— Transcription de la présentation:

1 Les Lumières, la Révolution française et l’Europe : les droits de l’Homme
- Diderot à la cour de Russie - Protestants et Juifs en France à la fin du XVIIIe Siècle - La nuit du 4 août On présente les idées des Lumières développées par les philosophes face à l’absolutisme – liberté de conscience, égalité des droits – et leur rayonnement en Europe. On insiste sur le rôle de la Révolution française qui, en proclamant les droits de l’Homme et en les mettant en œuvre, a contribué à rendre ces principes universels.

2 Sources Ouvrages de base
Antoine Bonifacio, Jean Michaud, , Collection Isaac, Éd. Hachette Alain-jacques Czouz-Tornare, La Révolution française pour les nuls, Éd. First, 2009. Jean-Clément Martin, La Révolution française, col. Idées reçues, Éd. Le Cavalier bleu, 2007. A. Mathiez, La Révolution française, Éd. Colin. Evelyne Morin-Rotureau, Olympe de Gouges, col. Histoire d’Elles, Éd. Pemf, 2002. Elie Allouche, 99 questions sur la Révolution française, CRDP, Académie de Montpellier, 2005. Revues La Révolution en héritage, Le Monde, Hors-série, juin-juillet 2009. La Révolution de 1789 et l’Empire, CRDP de Lyon, 1995. Émission radiophonique 2000 ans d’histoire, Patrice Gélinet, La Révolution française, France Inter. Juin 2009. Filmographie Le site TV La Révolution française, film 1 : Les Années Lumière, de Robert Enrico, 1989. Sitographie Hérodote.net Académie de Nantes Thucydide.com Exposions.bnf.fr/lumieres De nombreux sites sur la période dont vous trouverez la liste sur :

3 Sorties Informations pratiques
ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DE L'EURE, EVREUX Informations pratiques Professeurs d'Histoire-Géographie chargées du Service Éducatif : Patricia Brague de Labarthe , Nadia Nadaud Permanence : - lundi de 9h à 12h ou 13h à 17h  - mercredi de 14h à 17h (sur rendez-vous uniquement)  - jeudi 9h à 12h (sur rendez-vous uniquement) Adresse : 2, rue de Verdun ÉVREUX Cedex Téléphone : Télécopie : L’accueil des classes est gratuit. Lors de la visite, les élèves devront se munir d’un crayon à papier et d’une gomme. Activités pédagogiques - Partenariats, activités, documentations, … - Visite-découverte des Archives : découverte du bâtiment des Archives, du traitement, du classement et de la conservation des documents ; présentation de documents sur la commune d’origine des élèves ou de documents caractéristiques d’une période ou d’une question particulière - Dossiers : Les registres paroissiaux Villes et campagnes d’Ancien Régime à travers les plans et cartes de l’Eure L’Ancien Régime en question : les cahiers de doléances dans l’Eure en 1789 La vie quotidienne dans l’Eure à l’aube du XXème siècle à travers les cartes postales A la découverte des témoignages du Moyen Age Lecture d’une charte de donation du XIème siècle - Aide à la mise en œuvre de projets spécifiques sur demande : prévoir seulement un délai suffisant pour que les recherches nécessaires puissent être effectuées et qu’un atelier répondant à votre attente soit monté. NB : dans tous les cas, une rencontre est souhaitable pour une meilleure adéquation entre l’atelier retenu et la progression de l’enseignant.

4 Informations pratiques
ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DE SEINE-MARITIME, ROUEN Présentation Fonds & Collections : Créées sous la Révolution française, les Archives départementales de la Seine-Maritime recueillent et conservent les documents publics et privés qui proviennent de l’activité des habitants du département et de leurs institutions politiques, administratives et économiques. Du parchemin au CD Rom, de la charte à la photographie, ce sont plus de 52 km de documents originaux qui sont conservés pour témoigner de l’histoire de notre département. Informations pratiques Professeur d'Histoire-Géographie, responsable du Service Educatif : Anne MILES , permanence le vendredi matin Adresse : Quai Jean Moulin ROUEN Téléphone : Télécopie : Actions pédagogiques Accueil des classes et travail en ateliers (.pdf, 280 Ko) à partir de documents originaux conservés aux Archives départementales. Visite des locaux des Archives départementales permettant de découvrir les missions des archives et leur fonctionnement. Accompagnement personnalisé dans le cadre de projets pédagogiques : TPE, IDD, classe « patrimoine », classe à « PAC ». Visite des expositions temporaires.

5 MUSÉE CARNAVALET, PARIS
Groupes (minimum 10 personnes, maximum 25 personnes, réservation obligatoire)  Visite générale (visite-conférence, visite animation, conte, conférence-diapositives dans le musée)  Promenades, parcours, conférences, conférence-diapositives, contes hors les murs  Ateliers, duo dans et hors les murs Tarif réduit (sur présentation d'un justificatif) Jeunes de 18 à 26 ans inclus, animateurs des centres de loisirs et des centres aérés de la ville de Paris en activité, enseignants et documentalistes des établissements scolaires en activité, chômeurs et bénéficiaires du RMI Tarif minimum (sur présentation d'un justificatif) Jeunes de moins de 18 ans, scolaires (enseignement général et professionnel), centres de loisirs et aérés de la Ville de Paris, handicapés et leurs accompagnateurs, malades des hôpitaux et institutions spécialisées LIEUX DE MÉMOIRE ET MONUMENTS RÉVOLUTIONNAIRES  Le Palais –Royal ;  la place de la Bastille ;  le café Procope ;  le musée Carnavalet ;  la Conciergerie ;  le Panthéon ;  le Louvre et le Jardin des Tuileries ;  la salle du Jeu de paume à Versailles … Source : Alain-jacques Czouz-Tornare, La Révolution française pour les nuls, Éd. First, 2009.

6 Lancement : les représentations des élèves + définition des mots « révolution » et « Lumières »
Le sketch des Inconnus sur la Révolution permet de repérer un vocabulaire ! (YouTube) La chronologie : à donner ou à faire réaliser sous forme de frise

7 Chronologie 5 mai 1789 : Les états généraux s’ouvrent à Versailles
A mettre en forme (frise) ou à donner telle quelle selon le temps dont dispose l’enseignant. 5 mai 1789 : Les états généraux s’ouvrent à Versailles 14 juillet 1789 : Prise de la Bastille 4 août 1789 : Abolition des privilèges 26 août : Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen 26 juin 1791 : Louis XVI tente de s’enfuir 18 août 1792 : Les forces antirévolutionnaires sont entrées en France 21 septembre 1792 : La royauté est abolie 21 janvier 1793 : Louis XVI est guillotiné 22 août 1795 : Adoption de la Constitution de l'An III – instauration du Directoire 9 novembre 1799 : Coup d'Etat de Bonaparte qui met fin au Directoire – mise en place du Consulat 25 décembre 1799 : Mise en vigueur de la Constitution de l'an VIII

8 Séance 1 : la Révolution en marche
La Révolution est-elle fille des Lumières ? Documents 2000 ans d’histoire, Patrice Gélinet, La Révolution française, France Inter. Juin (4 mn) Causes de la Révolution Les Français ont faim : une émeute sanglante (plus de 300 morts) a eu lieu contre Réveillon ; les Français espèrent une « cité idéale », sans privilèges et l’expriment dans les cahiers de doléances : liberté, égalité devant l’impôt … une réforme du système féodal. Ces cahiers seront présentés le 5 mai 1789 devant Louis XVI et la famille royale. Podcaster une émission radiophonique Installer un logiciel de podcast comme iTunes par exemple ; S’abonner au podcast ; Installer dans iTunes ; Si vous souhaitez n’utiliser que des extraits, découpez l’émission à l’aide d’un logiciel comme Audacity par exemple.

9 Caricature de la période 1788-1789.
"A faut espérer q'eu jeu là finira ben tôt" (il faut espérer que ce jeu-là finira bientôt.) Le Monde de la Révolution française, n°1, janvier 1989.

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11 Illustration, Première réunion des Etats généraux, Histoire de France pour les cours élémentaires, 1969. Le Serment du Jeu de paume, 20 juin 1789 (esquisse), Jean-Louis David (66X101.2). Musée national du château de Versailles. « L’Assemblée nationale, considérant qu’appelée à fixer la constitution du royaume, opérer la régénération de l’ordre public et maintenir les vrais principes de la monarchie, rien ne peut empêcher qu’elle continue ses délibérations dans quelque lieu qu’elle soit forcée de s’établir, et qu’enfin, partout où ses membres sont réunis, là est l’Assemblée nationale ; Arrête que tous les membres de cette assemblée prêteront, à l’instant, serment solennel de ne jamais se séparer, et de se rassembler partout où les circonstances l’exigeront, jusqu’à ce que la Constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides, et que ledit serment étant prêté, tous les membres et chacun d’eux en particulier confirmeront, par leur signature, cette résolution inébranlable. » 20 juin 1789

12 « Le débat sur les origines de la Révolution est aussi vieux que la Révolution elle-même. La première « histoire » sur le sujet date de l’automne 1789 ! […] Je ne conteste évidemment pas le rôle des Lumières, mais je pense qu’il est plus délicat à évaluer que ce qu’on dit parfois. C’est du moins la conviction que je me suis forgée après avoir passé plusieurs années à étudier les discours, les journaux et les correspondances des députés des états généraux. De quoi s’aperçoit-on en lisant ces textes ? Certes, que ce furent des gens très sûrs d’eux-mêmes, optimistes, croyant en l’idée de progrès et persuadés que la valeur d’un individu doit plus à son talent qu’à sa naissance. […] Le problème est que ces hommes, au-delà des grands principes qu’ils avaient en commun, divergeaient sur des questions aussi importantes que la nature du régime politique idéal ou la place de la religion dans la société. Il y avait parmi eux des voltairiens et des rousseauistes, des catholiques fervents et des anticléricaux patentés, des partisans d’une monarchie constitutionnelle et une poignée de républicains. […] Parler des Lumières en général me semble réducteur. Ce fut un mouvement foisonnant, auquel se rattachent des courants de pensée très différents […]. Ce sont en fait les révolutionnaires qui, dans leur volonté de s’inscrire dans une filiation, se sont recréé des généalogies en se choisissant quelques figures tutélaires comme Montesquieu, Rousseau ou Voltaire. De ce point de vue, je souscris pleinement à ce qu’explique Roger Chartier dans son livre Les origines culturelles de la Révolution française (Seuil, 1990) : c’est la Révolution qui a « construit » les Lumières plutôt que l’inverse. […] »  Propos de Timothy Tackett, dans « La Révolution en héritage,  » Le Monde, Hors-série juin-juillet Document supplémentaire : Les trois ordres, gravure de 1789, musée Carnavalet, Paris

13 Déroulement de séance Doc. 1 Doc. 2 Doc. 3 Doc. 4 Doc.5 Doc. 6
Écoute de l’extrait « 2000 ans d’histoire » : prise de notes individuelle ; commentaires écrits au tableau. méthodologie de la prise de notes Distribution des documents : Travail par groupes de 2/3 élèves. Synthèse Chaque document est présenté (à l’oral) et « décrypté » (au tableau). Le dernier document est lu classe entière. Le professeur donne les explications utiles et nécessaires. Doc. 1 Doc. 2 Doc. 3 Doc. 4 Doc.5 Doc. 6

14 Documents Séance 2 : la nuit du 4 août 1789
Pourquoi peut-on affirmer que les fondements de la société de l’Ancien régime ont basculé cette nuit-là ? Documents Extrait de film : Les Années Lumière, de Robert Enrico, 1989 : 4, 35 minutes. (54’55 à 58’30) OU Le site TV : 1789, la fin de l’ancien régime, extrait de La révolution française, série Quelle aventure.

15 Décret relatif à l’abolition des privilèges
Assemblée nationale 11 août 1789 Art. 1er L'Assemblée nationale détruit entièrement le régime féodal. […] Art. 2. Le droit exclusif des fuies et colombiers est aboli. Les pigeons seront enfermés aux époques fixées par les communautés durant lequel temps, ils seront regardés comme gibier, et chacun aura le droit de les tuer sur son terrain. Art. 3. Le droit exclusif de la chasse ou des garennes ouvertes est pareillement aboli, et tout propriétaire a le droit de détruire ou faire détruire, seulement sur ses possessions, toute espèce de gibier, sauf à se conformer aux lois de police qui pourront être faites relativement à la sûreté publique. […] Art. 4. Toutes les justices seigneuriales sont supprimées sans aucune indemnité, et néanmoins les officiers de ces justices continueront leurs fonctions jusqu'à ce qu'il ait été pourvu par l'Assemblée nationale à l'établissement d'un nouvel ordre judiciaire. Art. 5. Les dîmes de toute nature, et les redevances qui en tiennent lieu, sous quelques dénominations qu'elles soient, connues et perçues, […] sont abolies, […] Art. 7. La vénalité des offices de judicature et de municipalité est supprimée dès cet instant. La justice sera rendue gratuitement. […] Art. 8. Les droits casuels des curés de campagne sont supprimés, et cesseront d'être payés aussitôt qu'il aura été pourvu à l'augmentation des portions congrues et à la pension des vicaires, et il sera fait un règlement pour fixer le sort des curés des villes. Art. 9. Les privilèges pécuniaires, personnels ou réels, en matière de subsides, sont abolis à jamais. La perception se fera sur tous les citoyens et sur tous les biens, de la même manière et de la même forme ; et il va être avisé aux moyens d'effectuer le payement proportionnel de toutes les contributions, même pour les six derniers mois de l'année de l'imposition courante. Art. 10. Une constitution nationale et la liberté publique étant plus avantageuses aux provinces que les privilèges dont quelques-unes jouissaient, et dont le sacrifice est nécessaire à l'union intime de toutes les parties de l'empire, il est déclaré que tous les privilèges particuliers de provinces, principautés, pays, cantons, villes et communautés d'habitants, soit pécuniaires, soit de toute autre nature, soient abolis sans retour, et demeureront confondus dans le droit commun de tous les Français. Art. 11. Tous les citoyens, sans distinction de naissances, pourront être admis à tous les emplois et les dignités ecclésiastiques, civiles et militaires, et nulle profession utile n'emportera dérogeance. […] Art. 18. […] L'assemblée nationale s'occupera, immédiatement après la constitution, de la rédaction des lois nécessaires pour le développement des principes qu'elle a fixés par le présent arrêté, qui sera incessamment envoyé par MM. Les députés dans toutes les provinces, avec le décret du 10 de ce mois, pour y être imprimé, publié même au prône des paroisses, et affiché partout où besoin sera.

16 LA DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN, votée le 26 août 1789
Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, et au bonheur de tous. En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen. Article premier Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. Article II Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. Article III Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. Article IV La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. Article V La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas. Article VI La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents […] Source :

17 Claude Cholat, 1789, musée Carnavalet, Paris, La prise de la Bastille
Charles Thevenin, 1793, musée Carnavalet, paris, La Prise de la Bastille Claude Cholat, 1789, musée Carnavalet, Paris, La prise de la Bastille

18 « Document-plaisir » La Monarchie, tenant les chaînes brisées de la tyrannie, et le génie de la Nation, tenant le sceptre du Pouvoir, entourent le préambule de la Déclaration (huile sur bois de Jean-Jacques-François Le Barbier)

19 Déroulement de séance Extrait n°1 Extrait N°2 Lecture du décret
Quelles sont les principales décisions prises par l’Assemblée nationale ? OU Extrait N°2 Quelles sont les conséquences de cette nuit du 4 août ? Lecture du décret Proposer aux élèves de lire individuellement le décret en repérant : Les répétitions ; Un champ lexical. (En lien avec la chute de l’ancien régime) Lecture de la Déclaration du 26 août Faire repérer les mots-clefs Mettre en lien avec les Lumières (à l’aide d’un texte ) Cours : du Serment du jeu de paume à la Déclaration du 26 août Les élèves prennent des notes. Tous ensemble, nous vérifions qu’elles ont été prises correctement et faisons un nouveau point, rapide, sur la méthode. Si la prise de notes n’est pas travaillée dans cette séquence, prévoir une trace écrite (élaborée avec les élèves à la fin du cours ou bien à faire en travail personnel).

20 EVALUATION « La philosophie des Lumières », © Encyclopédie Hachette MultiMedia 1998. Source : Montrez que les idées des Lumières luttent contre l’absolutisme. Conditions de réalisation : L’élève peut se référer à ses cours Le professeur peut guider les élèves Critères de réussite : Une quinzaine de lignes Une comparaison entre l’article proposé et la société féodale au moment où éclate la Révolution On attend des élèves : Qu’ils repèrent les combats menés pour la liberté : contre l’arbitraire ; la torture ; l’intolérance ; l’injustice ; les discriminations ; l’esclavage. Qu’ils expliquent - en justifiant – en quoi les révolutionnaires ont « hérité » de ces combats. C’est l’occasion, ici, pour l’enseignant, de montrer aux élèves qu’une lecture  en diagonale et qui s’attache aux titres, aux caractères gras, permet parfois de répondre à une problématique alors même que le texte paraît long et difficile.

21 Et dans l’autre sens ? Autre option :
Inverser les séances 1 et 2. On commence (toujours après une introduction sur les représentations) par la nuit du 4 août, afin de montrer le changement brusque des normes. Ce constat posé, la séance 2 pose la question de l'influence des Lumières. Dans ce cas, la très brève chronologie peut être amenée à la fin de la séance 1.

22 Séance 3 : « L’onde de choc en Europe »?
La Révolution française a-t-elle influencé l’Europe ? Comment les idées révolutionnaires ont-elles été diffusées ? Quelles résistances les pays ont-ils opposé ? Cette séance peut être travaillée en collaboration avec le(la) documentaliste du CDI à partir du tableau suivant

23 Séance 4 : Les Lumières en héritage ?
« Le prochain siècle sera de jour en jour plus éclairé », (Bayle – 1697) Les lumières ont-elles concouru à la chute de la monarchie ? Le combat contre les inégalités et les injustices est-il terminé ? Documents Une affiche : 10 mai 2009, Bordeaux, ville d’accueil de la journée internationale de la commémoration Les Lumières et le temps présent, Tzvetan TODOROV, Extraits du texte de présentation de l'exposition « Le siècle des Lumières : un héritage pour demain », BNF 1°mars – 28 mai 2006, consultable sur Interview : le philosophe Michel Onfray répond aux questions de Jasmina Sopova, Extraits de Courrier de l'Unesco 2007 – numéro 9 - ISSN

24 Déroulement de séance Lecture de l’affiche (à l’oral)
De quoi s’agit-il Décrivez l’affiche On attend des élèves qu’ils repèrent la chaîne de l’esclavage. Et aussi qu’ils s’interrogent sur l’utilité aujourd’hui du « devoir de mémoire ». Lecture des textes Ils permettront une réflexion sur l’universalité des droits compte tenu du nombre de cultures différentes dans notre monde. Peut-on juger une culture en regard de droits universels élaborés en Occident? Pour autant, ne peut-on donner un avis – sans porter de jugements dévalorisants - sur des pratiques qui, en dehors de toute autre considération, vont à l’encontre de la dignité humaine ?

25 Séance 5 : Les droits de l’Homme … et de la Femme
Pourquoi avoir rédigé une Déclaration des droits de la Femme et de la citoyenne ? Théroigne de Méricourt Au moment où Théroigne de Méricourt ( ), importante révolutionnaire, prononce, ce discours, la France s’apprête, quelques semaines plus tard, à déclarer la guerre à l’Autriche. Mais, françaises, actuellement que les progrès des lumières vous invitent à réfléchir ; comparez ce que nous sommes avec ce que nous devrions être dans l’ordre social. Pour connaître nos droits et nos devoirs, il faut prendre pour arbitre la nation, et guidés par elle, nous distingueront le juste de l’injuste. Quel serait donc la considération qui pourrait nous retenir, nous empêcher de faire le bien lorsqu’il est évident que nous le pouvons et que nous le devons ? Nous nous armerons, parce qu’il est raisonnable que nous nous préparions à défendre nos droits, nos foyers, et que nous serions injustes à notre égard et responsables à la Patrie, si la pusillanimité que nous avons contracté dans l’esclavage avait encore assez d’empire pour nous empêcher de doubler nos forces. […] Françaises, je vous le répète encore, élevons-nous à la hauteur de nos destinées ; brisons nos fers ; il est temps enfin que les femmes sortent de leur honteuse nullité, où l’ignorance, l’orgueil, et l’injustice des hommes les tiennent asservies depuis si longtemps ; replaçons-nous au temps où nos mères, les Gauloises et les fières Germaines, délibéraient dans les assemblées publiques, combattaient à côté de leurs époux pour repousser les ennemis de la Liberté. […] Reprenons donc notre énergie ; car si nous voulons conserver notre Liberté, il faut que nous nous préparions à faire les choses les plus sublimes. Dans le moment actuel, à cause de la corruption des mœurs, elles nous paraîtront extraordinaires, peut-être même impossibles ; mais bientôt par l’effet des progrès de l’esprit public et des lumières, elles ne seront plus pour nous que simples et faciles. Citoyennes, pourquoi n’entrerions-nous pas en concurrence avec les hommes. Prétendent-ils seuls avoir des droits à la gloire ; non, non…. Et nous aussi nous voulons mériter une couronne civique, et briguer l’honneur de mourir pour une liberté qui nous est peut-être plus chère qu’à eux, puisque les efforts du despotisme s’appesantissaient encore plus durement sur nos têtes que sur les leurs. Oui … généreuses Citoyennes, vous toutes qui m’entendez, armons-nous, allons nous exercer deux ou trois fois par semaine aux Champs-Élysées […] ; nous nous réunirons ensuite pour nous concerter sur les moyens d’organiser un Bataillon […]. Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt, Discours prononcé à la Société fraternelle des minimes, le 25 mars 1792 La lutte pour la « cité idéale » sans privilèges; le désir d’une société égalitaire devant l’impôt, l’emploi: cahiers de doléances, nuit du 4 août. Abolition de l’esclavage (nuit du 4 août). Prise de la Bastille contre l’arbitraire (14 juillet). L’histoire d’une révolutionnaire : Olympe de Gouges et la Déclaration des droits de la Femme et de la citoyenne Source : Histoire d’Elles, Olympe de Gouges, Evelyne Morin-Rotureau, Un roman document, PEMF, 2002

26 Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (1789)
Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (Olympe de Gouges, 1791) (*) Article I Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions communes ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. Article VI La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. La loi doit être l’expression de la volonté générale ; toutes les citoyennes et citoyens doivent concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation ; elle doit être la même pour tous : toutes les citoyennes et tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents. Article X Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes fondamentales ; la femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ; pourvu que ses manifestations ne troublent pas l’ordre public établi par la loi. (*) Texte complet dans : Olympe de GOUGES, Écrits politiques , tome 1, Paris, Côté-femmes éditions, Préface d’Olivier BLANC. Source : Alain Brélivet – Formation académique (Créteil) – novembre 2004 – Stage « Enseigner l’histoire politique de la France » – p. 6

27 Document complémentaire :
à rapprocher de celui vu dans la première séance Les trois ordres, gravure de 1789, musée de l'Arsenal, Paris

28 Déroulement de séance Lecture du discours de Théroigne de Méricourt
Questions qui peuvent guider la lecture : Déterminez  l’enjeu principal du discours. Expliquez l’expression « les progrès des lumières » et donnez des exemples de ces « progrès ». Soulignez les mots et expressions qui qualifient la condition féminine. Contre quelles injustices l’auteure veut-elle lutter ? L’histoire d’une révolutionnaire : Olympe de Gouges Le professeur raconte l’histoire d’Olympe de Gouges. La Déclaration des droits de la Femme Il s’agit de constater que ces droits sont calqués sur la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. L’affiche L’universalisme philosophique se rapproche de l'humanisme et considère que tous les citoyens du monde doivent être respectés. L’affiche permet de s’interroger sur ces droits de l’Homme et du citoyen qui excluent encore les femmes aujourd’hui puisque la nécessité d’avoir une journée internationale des droits de la femme se fait encore ressentir.

29 Proposition d’évaluation n°1
Retrouver à travers les textes et les images proposés les grands principes des philosophes Document 1 : l’esclavage Nègre domestique aux isles de l'Amérique coupant des cannes à sucre Dessin aquarellé, XVIIIe siècle (38 x 24,5 cm). BNF, Estampes, Of-4d-Fol. "Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les Nègres esclaves, voici ce que je dirais : "Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres. Le sucre serait trop cher si on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves"", ironise Montesquieu lorsqu'il condamne l'esclavage dans l'Esprit des Lois. Du XVIe au XIXe siècle, environ douze millions d'Africains seront ainsi déportés en Amérique par l'Atlantique, dont près de la moitié au Siècle des lumières.

30 Document 2 : Voltaire, héros de la tolérance
Le personnage qui incarne le mieux la lutte contre l’intolérance est sans doute Voltaire. Dès son séjour en Angleterre, il dénonce le fanatisme ; mais c’est l’affaire Calas qui le rendra populaire. Pour la première fois, un écrivain s’engage publiquement pour soutenir une cause. En mars 1762, Voltaire apprend qu’un marchand de tissu protestant, Jean Calas, vient de mourir sur la roue, en clamant son innocence. En octobre 1761, on avait retrouvé chez lui son fils Marc-Antoine pendu, et aussitôt la rumeur publique avait accusé le père d’avoir assassiné son fils qui voulait se convertir au catholicisme. Bien que l’enquête ne pût établir l’intention de Marc-Antoine Calas d’abjurer le protestantisme, il fut enterré comme un martyr de la foi catholique et son père condamné par arrêt du parlement de Toulouse. Voltaire décide de prendre en main la réhabilitation de Calas. « Il faut soulever l’Europe entière et que ses cris tonnent aux oreilles des juges » (6 juillet 1762). Une « requête au roi en son conseil » est déposée le 7 juillet 1762, au nom de Donat Calas (le fils cadet), et Voltaire publie un Mémoire de Donat Calas et L’Innocence et supplice de Jean Calas, où il fait appel de la sentence du parlement. Il lance sa célèbre campagne « Écrasez l’infâme », mot d’ordre qu’il répète dans les lettres à ses amis. « Je vous conjure de crier et de faire crier », dit-il à d’Alembert (12 juillet 1762). Il mobilise le réseau européen de ses correspondants, envoyant régulièrement lettres et textes, intervenant à chaque étape de l’affaire pour éviter qu’elle ne s’enlise. Son Traité sur la tolérance, où il attaque toutes les formes de fanatisme, paraît à Genève de manière anonyme (1763) et connaît un grand retentissement dans toute l’Europe. Le 9 mars 1765, l’arrêt du parlement de Toulouse est cassé, Calas réhabilité, sa veuve et ses enfants acquittés et indemnisés. Il faudra attendre 1787 pour qu’un édit reconnaisse aux «non-catholiques » une existence légale en leur accordant l’état civil.

31 Document 3 : l’éducation
Jean-Michel Moreau le Jeune et Pierre-Charles Ingouf (graveurs), d'après un dessin de Jean-Baptiste Greuze La Bonne Éducation Eau-forte et burin, 1766 (36,4 x 25,6 cm). BNF, Estampes, Dc-8a-Fol. La jeune paysanne fait la lecture à ses parents, admiratifs ; la lumière qui les inonde tous ne vient pas seulement de la fenêtre. Aux pieds de la jeune fille, les pelotes de laine indiquent qu'elle devra maîtriser aussi les travaux domestiques. Cette planche a pour pendant, des mêmes artistes, La Paix du ménage, qui montre un jeune couple radieux devant son enfant. Les dessins de Greuze et les gravures furent annoncés dans L'Avant-Coureur du 18 mai 1767. « L'instruction bien dirigée corrige l'inégalité naturelle des facultés, au lieu de la fortifier, comme les bonnes lois remédient à l'inégalité naturelle des moyens de subsistance ; comme dans les sociétés où les institutions auront amené cette égalité, la liberté, quoique soumise à une constitution régulière, sera plus étendue, plus entière que dans l'indépendance de la vie sauvage. » Condorcet, Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain, Xème époque, 1793

32 Doc. 4 L’égalité Dans cet état si naturel dont jouissent tous les quadrupèdes, les oiseaux et les reptiles, l’homme serait aussi heureux qu’eux, la domination serait alors une chimère, une absurdité à laquelle personne ne penserait ; car pourquoi chercher des serviteurs quand vous n’avez besoin d’aucun service ? […] Tous les hommes seraient donc nécessairement égaux s’ils étaient sans besoins. La misère attachée à notre espèce subordonne un homme à un autre homme ; ce n’est pas l’inégalité qui est un malheur réel, c’est la dépendance. VOLTAIRE / Article « Égalité », Dictionnaire philosophique, 1764.

33 Proposition d’évaluation n°2
On peut proposer aux élèves deux ou trois objets de la Révolution et leur faire retrouver de grands moments, ou de grands principes. L'un des moyens utilisés pour populariser la Révolution consiste à se servir des gravures, caricatures, médaillons, boites à tabac, faïences, boutons, etc. comme supports. Tout objet se trouve ainsi décoré pour évoquer les grands moments de la Révolution française. Ce bouton d'habit sur lequel est peinte sous verre la prise de la Bastille illustre cette manière de procéder. VASE de Louis-Simon Boizot. La France gardant la Constitution, Manufacture de Sèvres - Musée Carnavalet Bouton, 1789. TASSE : L'Egalité et la Liberté Manufacture de Sèvres Révolution française - Porcelaine tendre 1794 Boucles d’oreilles de la Révolution.

34 Bon courage !


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