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– Chapitre 2 – L’intelligence

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1 – Chapitre 2 – L’intelligence

2 III.1. Préambule L’intelligence :
Au centre des préoccupations humaines depuis longtemps Notamment, les philosophes ont tenté de définir l’intelligence … … mais ce sont les psychologues qui ont été les premiers à tenter de mesurer l’intelligence comment mesurer l’inqualifiable ? comment évaluer cette « chose » abstraite ?

3 Très rapidement, de nouvelles questions sont apparues …
… ou plus exactement d’anciennes questions ont pu être reposées : Liens entre intelligence et mémoire ? Liens entre intelligence et émotion ? Liens entre intelligence et cerveau ? Liens entre intelligence et langage ? Intelligence : innée ou acquise ? Etc.

4 III.2. Définitions L’intelligence : Selon le sens commun :
= bien comprendre, bien raisonner, bien juger, .. Donc la notion de « bien » est toujours sous-jacente (« il est intelligent »  est connoté positivement) Selon le sens psychologique : = faculté d’un être vivant à s’adapter à son environnement Donc, l’intelligence n’est pas l’apanage des humains

5 Les psychologues eux-mêmes ne sont pas d’accord sur une définition unique de l’intelligence :
Jean Piaget ( ) L'intelligence, ce n'est pas ce que l'on sait mais ce que l'on fait quand on ne sait pas Cyril Burt ( ) L’intelligence est une aptitude cognitive générale innée

6 David Wechsler ( ) L’intelligence est la capacité globale ou complexe de l’individu d’agir dans un but déterminé, de penser de manière rationnelle et d’avoir des rapports utiles avec son milieu Howard Gardner (1943- ) L’intelligence, en générale, est la faculté de résoudre des problèmes ou de produire des biens ayant de la valeur pour une culture ou un groupe défini.

7 Alfred Binet ( ) C'est ce que mesure mon test !

8 III.3. L’intelligence animale
Est-elle seulement possédée par l’Homme ? les animaux sont-ils intelligents ? l’Homme est-il supérieur ? « Hans le malin » Un cheval (Hans) était capable : de répondre à des questions en tapant du sabot de compter

9 Hans = « phénomène de foire » …
… qui a interrogé les zoologistes vers 1900 Alors, un comité de 13 savants, la « Commission Hans », fut constituée pour vérifier ces allégations. Rem.: cette commission était présidée par un philosophe  Constatation troublante = le cheval répondait correctement même en l'absence de son maître, … … ce qui infirmait l'hypothèse d'une supercherie. Cette commission a donc certifié que Hans était doué d’intelligence comme les humains

10 Alors, un psychologue, Oskar Pfungst étudia ce cas d'une manière expérimentale :
Il isolait Hans et l'interrogateur de tout spectateur, pour éviter tout indice extérieur ; Il utilisait d'autres interrogateurs que le maître de Hans ; à l'aide d'œillères, il faisait en sorte que Hans ne voyait pas l'interrogateur ; Il posait des questions dont l'interrogateur ignorait les réponses.

11 Oskar Pfungst constata les faits suivants :
le cheval répondait correctement quelle qu’était la personne qui posait la question … … mais il ne répondait pas correctement : quand la personne était hors de son champ de vision ; quand la personne ignorait elle-même la réponse à la question.  Oskar Pfungst découvrit que Hans : n’était pas une supercherie (puisqu’il répondait juste en l’absence de son maître) interprétait certains comportements « minimes » émis par la personne qui posait les questions Par ex., attitude posturale, intonation, …

12 Mais, n’est-ce pas le signe d’une forme d’intelligence ?
Depuis, nombreux travaux sur d’autres animaux : Rat, Singe, Corbeaux, Dauphins, Etc. Bien qu’intéressants, ces travaux ne renseignent pas sur l’intelligence humaine … … et surtout comment la mesurer ?

13 Par exemple : Quid des animaux qui utilisent des outils ? Corbeaux qui utilisent des brindilles pour casser des œufs Singes qui lavent leur nourriture (Okinawa)

14 III.4. Mesurer l’intelligence
Les précurseurs (a) Francis Galton ( ) Homme de sciences britannique Fasciné par la quantification et l’évaluation … … quel qu’en soit le sujet : la beauté des femmes britanniques, l’ennui, la prière…

15 Francis Galton est un cousin de Charles Darwin …
Idées de F. Galton : Appliquer les méthodes de quantification aux théories darwiniennes ; l’intelligence serait une capacité innée … … certains en étant plus doté que d’autres, cela expliquant la « supériorité » de certains (hiérarchie sociale, politique, etc.  Dérive = l’eugénisme

16 F. Galton profite de l’Exposition Universelle de Londres en 1884 pour « mesurer » l’intelligence de plusieurs milliers de personnes Ses principaux résultats : impossible de distinguer les « hommes de science » de « l’homme de la rue » ! les femmes réussissent mieux que les hommes ! Immense déception de F. Galton … ! … ce qui n’empêche pas certains courants sectaires de toujours prôner ses idées

17 (b) Alfred Binet ( ) Contexte historique : loi sur l’enseignement obligatoire (1882) = Chargé de mission par le ministre de l’Education Sa mission : Identifier et quantifier les retards de développement (d’origine environnementale selon lui) … … et mettre en place des remédiations Repérer les enfants pauvres mais « intelligents » afin de leur délivrer des bourses d’étude

18 Souvent considéré comme le « père » de la psychométrie scientifique
Découvertes de A. Binet : Age mental ≠ Age réel (= âge chronologique) Age mental = âge auquel des problèmes sont résolus par la moyenne des enfants d'une classe d'âge Retard = le même retard n’a pas la même valeur en fonction de l’âge réel

19 QI = (Age mental / Age réel) X 100
(c) William Stern ( ) Psychologue allemand … … étudiant d’Ebbinghaus Inventeur du Quotient Intellectuel (QI) … ce QI étant basé sur l’âge mental (cf. travaux de Binet) QI = (Age mental / Age réel) X 100 Si pas de décalage entre « âge mental » et « âge réel » : QI = 100

20 (d) David Weschler ( ) Psychologue dans l’armée américaine Rejette l’idée d’un QI tel que développé par Stern … … car rejette l’idée d’âge mental (âge mental = inapplicable pour un adulte !)

21 Idées de D. Weschler : l'intelligence n'est pas une seule chose, … mais bien le mélange de plusieurs traits humains, chacun mesurable séparément. Il a créé plusieurs tests pour mesurer plusieurs formes d’intelligence : La WISC pour « Wechsler Intelligence Scale for Children » (1949) La WAIS pour « Wechsler Adult Intelligence Scale » (1955) La WPPI pour « Wechsler Preschool and Primary school » (3-7ans; 1967)

22 Depuis les travaux de Weschler, le QI :
permet de « classer » un individu par rapport aux résultats attendus par sa population parente est généralement considéré comme relevant de plusieurs dimensions (intelligence verbale, non verbale, numérique, etc.) n’est considéré que comme un indicateur parmi d’autres  ne jamais « enfermer » un individu dans un QI qui n’est qu’un score à un test !)

23 III.5. L’effet Flynn Le QI augmente régulièrement …
… sur plusieurs générations (Flynn, 1984, 1987) 1/3 de point de QI par année pour les américains, … … retrouvé dans les autres pays occidentaux retrouvé aussi pour les épreuves piagétiennes de niveau de développement Nécessité de re-étalonner les tests régulièrement - Si on gardait le même étalonnage, les enfants surefficients il y a 100 ans seraient à peine dans la moyenne de nos jours (cf. Loi normale de distribution).

24 L’effet Flynn traduit-il une augmentation de l’intelligence humaine ?
Pas évident car conjonction de facteurs : (a) meilleure alimentation = facteur environnemental  notre cerveau serait mieux nourri (b) allongement et généralisation de la scolarité = le QI serait lié à notre éducation (c) parents accordent plus précocement de l'attention à leur enfant = impact de facteurs familiaux (d) nous sommes plus souvent et plus précocement entouré d’informations à traiter = sur-sollicitation des jeunes enfants

25 III.6. L’intelligence : innée ou acquise ?
Cette question a été au centre des débats très tôt : Quel poids de l’hérédité ? Quel poids de l’environnement ? (familial, scolaire, etc.) Pourquoi ? Si intelligence = facteur inné  Tout est joué dès la naissance ! Si intelligence = facteur acquis  Éducation et ré-éducation possibles

26 N.B: Plus le lien entre les deux QI est important,
Lien très fort N.B: Plus le lien entre les deux QI est important, plus la corrélation (le chiffre) est importante

27 Argument (preuve) en faveur de l’origine innée de l’intelligence
Lien très fort Lien très faible Argument (preuve) en faveur de l’origine innée de l’intelligence N.B: Plus le lien entre les deux QI est important, plus la corrélation (le chiffre) est importante

28 Environnement d'un individu : facteurs physiologiques + facteurs psychologiques
 nutrition, hygiène, … = déterminants pour le développement de l'enfant Facteurs psychologiques : = stimulations sensorimotrices, linguistiques, affectives, sociales, etc.

29 Etude du développement de l’intelligence chez des enfants adoptés (Duyme et col. 1999)
65 enfants abandonnés … … adoptés par 3 types de famille : Niveau socio-économique élevé Niveau socio-économique moyen Niveau socio-économique faible Tous les enfants ont été adoptés après l’âge de 4 ans … … ont tous été testés avant l’adoption … et ont été testés 10 ans après l’adoption

30 Légère augmentation

31 Argument (preuve) en faveur de l’origine acquise de l’intelligence
Très importante augmentation

32 Aujourd’hui, Consensus de la part des psychologues pour admettre le poids : des facteurs innés (hérédité et génétique) des facteurs environnementaux Donc, hérédité et milieu interviennent conjointement dans le développement des aptitudes intellectuelles. Ces facteurs agissent en interaction  Consensus autour de l’approche interactionniste


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