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L’alimentation de la personne âgée

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Présentation au sujet: "L’alimentation de la personne âgée"— Transcription de la présentation:

1 L’alimentation de la personne âgée
Adeline Jaulin – Diététicienne Le 24 novembre 2008

2 Comment garder son équilibre après 60 ans ?
= Une alimentation équilibrée et adaptée aux besoins nutritionnels . Pour rester en forme et garder toutes ses forces. Pour prévenir toutes pathologies (pathologie cardiaque, dénutrition, hyperlipidémies mixtes…) Pour prévenir l’ostéoporose (diminution de la masse et de l’architecture osseuse): fractures/chutes +++

3 Pour rester en forme et garder toutes ses forces
OBJECTIFS NUTRITIONNELS PRIORITAIRES DU PNNS Objectifs portant sur la consommation alimentaire  la consommation de fruits et légumes afin de réduire le nbre de petits consommateurs de fruits et légumes d’au moins 25%.  la consommation de calcium, le tout en réduisant de 25% la prévalence des déficiences en vit D.  la contribution moyenne des apports lipidiques totaux à moins de 35% des AEJ avec une réduction d’1/4 la consommation d’AGS.  la consommation de glucides afin qu’ils contribuent à plus de 50% de l’AEJ (aliments sources d’amidon +++ et  25% la consommation de glucides simples et  fibres).  la consommation d’alcool.

4 Pour rester en forme et garder toutes ses forces
OBJECTIFS NUTRITIONNELS PRIORITAIRES DU PNNS Objectifs portant sur des marqueurs de l’état nutritionnel -  de 5% la cholestérolémie moyenne  la pression artérielle systolique  de 20% la prévalence du surpoids et de l’obésité Objectifs portant sur l’activité physique  l’activité physique dans les activités de la vie quotidienne ( pas quotidiens = recommandations HAS)

5 Pour rester en forme et garder toutes ses forces
Veiller à son équilibre alimentaire en ayant : Une alimentation adaptée en quantité à sa faim et à ses besoins : Maintien du poids = très bon moyen de vérifier que l’équilibre entre APPORTS et DEPENSES est bien maintenu. Une alimentation diversifiée : 4 fois/jour des PL (besoins en Ca) 1 à 2 fois/jour de la viande, du poisson ou des œufs (besoins en prot et fer) 8 à 10 verres d’eau/jour soit 1,5L d’eau et boissons chaudes comprises Des fruits, légumes, féculents et matières grasses d’excellente qualité variées. Une alimentation au rythme régulier : 3 repas/jour +/- collations équilibrées et adaptées en fonction de ses besoins et habitudes Pas de grignotage

6 Pour rester en forme et garder toutes ses forces
CONSEILS Petit-déjeuner une boisson chaude ¼ de baguette légèrement beurrée 1 PL 1 fruit ou compote sans sucre ajouté ou un verre de pur jus de fruits Déjeuner 2 à 3 c.s de crudités + 1 c.s vgtte salade verte (risque de ballonnements) 100 à 120g de viande ou 120 à 140g de poisson 4 c.s de légumes et/ou féculents 1 PL 1 fruit ou compote sans sucre ajouté ou un verre de pur jus de fruits - pain et eau

7 PAS FECULENTS MIDI ET SOIR
Pour rester en forme et garder toutes ses forces CONSEILS Dîner 2 à 3 c.s de crudités + 1 c.s vgtte ou un bol de potage salade verte (risque de ballonnements) 80g de viande ou 100g de poisson ou 2 œufs ou 1½ tranche de jambon blanc 4 c.s de légumes et/ou féculents 1 PL 1 fruit ou compote sans sucre ajouté ou un verre de pur jus de fruits - pain et eau Collation une boisson chaude 1 PL PAS FECULENTS MIDI ET SOIR

8 Pour prévenir toutes pathologies
Les diverses conséquences du vieillissement la perte de poids, dénutrition et perte d’appétit la prise de poids, surcharge pondérale et obésité l’ostéoporose et  le statut vitaminique en vit D la déshydratation les maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie le diabète le trouble de la déglutition la constipation

9 Dénutrition, perte de poids, baisse d’appétit
UN POIDS STABLE = garant d’un bon équilibre entre les apports alimentaires et les dépenses énergétiques une pesée/mois Plusieurs causes de cette baisse de l’appétit : L’appétit diminue spontanément : dysrégulation des apports alimentaires dès 60 ans. Après une phase de sous-alimentation, difficultés de manger plus qu’avant et donc de récupérer le poids perdu. La perception des goûts baisse: goût salé +++ d’où la désaffection pour la viande et les légumes. L’odorat baisse également et les difficultés de mastication n’arrangent rien: la mastication dégage les flaveurs qui stimulent l’appétit. La digestion est ralentie.

10 Dénutrition, perte de poids, baisse d’appétit
PERTE PONDERALE Plusieurs causes de cette perte pondérale : Diminution de la consommation alimentaire, soit brutale à l’occasion d’un stress psychique ou physique, soit progressive et souvent non perçue. Une augmentation de l’activité physique (plus rarement). Une perte pondérale peut mener à une sarcopénie, signe d’une dénutrition (action sur l’humeur, l’isolement..). SARCOPENIE : Perte de la masse musculaire entraînant une altération du système immunitaire avec  d’un facteur 2 à 8 du risque infectieux .  de la force musculaire et multiplie jusqu’à 6 le risque de chutes et conséquences (fractures).

11 Dénutrition, perte de poids, baisse d’appétit
DENUTRITION PROTEINO-ENERGETIQUE = 2 à 4% des PA vivant à domicile entre 60 et 80 ans et +/- 10% au delà de 80 ans dans certaines régions. ATTENTION : Le poids peut être un mauvais marqueur de la dénutrition en cas d’obésité sarcopénique. La masse grasse remplace la masse grasse.

12 Dénutrition, perte de poids, baisse d’appétit
Les 12 signes d’alerte de la dénutrition Revenus financiers insuffisants Perte d’autonomie physique ou psychique Veuvage, solitude, état dépressif Pbs bucco-dentaires Régimes restrictifs Troubles de la déglutition Consommation de 2 repas/jour seulement Constipation Prise de plus de 3 médicaments par jour Perte de 2 kg dans le dernier mois ou de 4 kg dans les 6 derniers mois Albuminémie < 35g/L ou CTmie < 1,60g/L La présence d’un seul de ces éléments suffit à évoquer un risque de dénutrition.

13 Le Mini Nutritional Assessment (MNA)
Dénutrition, perte de poids, baisse d’appétit Évaluation de l’état nutritionnel Le Mini Nutritional Assessment (MNA) = un outil validé pour le dépistage de la dénutrition de la PA. Distinguer les patients non dénutris, les patients à risque nutritionnel et les patients dénutris. Les 6 premières questions (« dépistage ») = première approche du risque.

14 Le Mini Nutritional Assessment (MNA)
Dénutrition, perte de poids, baisse d’appétit Le Mini Nutritional Assessment (MNA) Si MNA > = 12/14 ou MNA > 23,5/30: peu risque de dénutrition Surveiller régulièrement le poids, ainsi qu’alimentation et l’hydratation. Si MNA < = 11/14 ou MNA < = 23,5/30: risque de dénutrition Rechercher les éventuelles erreurs alimentaires et donner des conseils nutritionnels. Alimentation enrichie naturellement ou prise de compléments nutritionnels oraux (CNO). Évaluer le besoin d’aide à domicile. Refaire le MNA 3 mois plus tard pour évaluer l’évolution du statut nutritionnel. DENUTRITION : Albumine < 35g/L et transthyrétine < 200mg/L Si MNA < 17/30 : la dénutrition est présente Prise en charge nutritionnelle indispensable. Faire un dosage d’albumine, de la transthyrétine ou pré albumine et de CRP.

15 Dénutrition, perte de poids, baisse d’appétit
CRITERES DE DENUTRITION : Score MNA < 17/30 Perte pondérale > = 5 % IMC < = 21 Albuminémie < 35g/L Transthyrétine < 200mg/L La CRP doit être dosée pour déterminer le risque de dénutrition: par carence d’apports, par hyper catabolisme ou mixte.

16 Alimentation enrichie naturellement
Dénutrition, perte de poids, baisse d’appétit Prise en charge : la stratégie nutritionnelle Alimentation enrichie naturellement Ajouter aux préparations culinaires des produits riches en protéines et/ou en énergie (poudre de lait, jambon, gruyère râpé, œufs, crème fraîche…). Ex. : potage enrichi 200g de légumes mixés g de pomme de terre mixée 30g de crème fraîche - 1 œuf dur mixé 30g de gruyère 40g de jambon blanc mixé (une tranche environ)

17 Compléments nutritionnels oraux (CNO)
Dénutrition, perte de poids, baisse d’appétit Compléments nutritionnels oraux (CNO) Fractionner les prises alimentaires dans la journée. En cas d’échec de l’alimentation enrichie naturellement. En complément de l’alimentation « normale » de la PA. Doivent être donnés au moins 2 heures avant les repas ou la collation suivante.

18 Compléments nutritionnels oraux (CNO)
Dénutrition, perte de poids, baisse d’appétit Compléments nutritionnels oraux (CNO) CONSEILS AUX PATIENTS Quand prendre les CNO ? Pour ne pas couper l’appétit, il est préférable de les consommer: en début de matinée dans l’après-midi au cours d’une collation et/ou en soirée ou intégrés au repas pour les potages ou les crèmes dessert. Quand ils ne sont pas consommés pdt les repas, prendre les CNO 2 heures avant ou après. Comment les prendre ? Une fois ouvert, le CNO peut être fractionné et ce qui reste doit être stocké au réfrigérateur et consommé dans les 24 heures. Les CNO sont chers Insister sur les bénéfices attendus (ils évitent de recourir à la nutrition entérale) et sur le fait que leur prise est transitoire, jusqu’à ce que l’état de santé de la PA s’améliore.

19 Dénutrition, perte de poids, baisse d’appétit
La nutrition entérale En cas d’échec des mesures orales. En cas d’anorexie sévère et/ou dans le cas où la personne a des tbs de la déglutition. DEFINITION : La nutrition entérale consiste à apporter une solution nutritive équilibrée et adaptée (glucides, lipides, protéines, minéraux, vitamines et oligo-éléments) directement dans le tube digestif par l’intermédiaire d’une sonde. DIFFERENTS TYPES DE SONDES : * sonde naso gastrique (++++), naso jéjunale * stomie gastrique * stomie jéjunale (jéjunostomie).

20 Attention aux régimes trop restrictifs !!! :
Prise pondérale, surcharge pondérale et obésité Prise en charge : la stratégie nutritionnelle Le SURPOIDS : Facteur important de risque métabolique et cardio-vasculaire. Attention aux régimes trop restrictifs !!! : Min 1500 kcal/jour et toujours accompagné d’une activité physique quotidienne. Perte de poids progressive. Un patient en surpoids peut être dénutri : perte de poids rapide et récente ou hypo albuminémie. Surveiller les ingestas.

21 Prise pondérale, surcharge pondérale et obésité
CONSEILS AUX PATIENTS si IMC < 30 kg/m² : - pas de nécessité de maigrir mais nécessité de stabilisation du poids - pratiquer une activité physique pour maintenir la masse musculaire. si IMC > 30 kg/m² : - Il n’est peut-être pas nécessaire de maigrir si le poids est stable depuis longtemps (équilibre trouvé). - Perdre du poids peut causer une perte musculaire et entraîner un risque de dénutrition, donc attention aux régimes trop restrictifs. - Envisager une alimentation équilibrée et +/- hypocalorique vis à vis de l’alimentation spontanée du patient.

22 Dialoguer avec le patient : pour évaluer ses apports calciques
L’ostéoporose et vit D Prise en charge : la stratégie nutritionnelle Les PRODUITS LAITIERS : 4 fois/jour en variant un maximum les divers PL (fromage: 30g/jour maxi). Dialoguer avec le patient : pour évaluer ses apports calciques Consommez-vous des PL ? Lesquels ? Combien par jour ? Mangez-vous des légumes à feuilles vertes ? Buvez-vous de l’eau minérale riche en Ca ?

23 L’ostéoporose et vit D CONSEILS AUX PATIENTS La PA n’aime pas le lait.
Lui conseiller: d’autres PL (yaourts, fromage blanc, fromage etc.…) d’utiliser du fromage râpé en gratins, dans le potage de penser aux sauces béchamel, au yaourt les entremets La PA ne supporte pas le lait. Intolérance au lactose ? Si oui, lui conseiller un lait pauvre ou sans lactose, du fromage, des yaourts sans lactose et des crèmes délactosées. La PA évite les PL car elle pense que cela fait grossir. Lui dire que: le lait ½ écrémé apporte moins de graisses que le lait entier, mais autant de Ca. les fromages à 30% de MG apportent autant de Ca que ceux à 45% ou 60% MG. les yaourts natures et le fromage blanc à 20% MG apportent très peu de lipides. La PA n’aime aucun PL. de boire de l’eau minérale riche en Ca (+ 150 mg/L) De consommer des fruits et légumes, comme conseillés.

24 MCV, HTA, hypercholestérolémie
Prise en charge : la stratégie nutritionnelle MCV : Angine de poitrine, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébrales (AVC), artériopathies périphériques ou indirectes comme l’insuffisance cardiaque . = 1ère cause de mortalité. CONSEILS AUX PATIENTS Que faire pour prévenir l’apparition d’une MCV? Suivre au quotidien une alimentation équilibrée. Privilégier le poisson et les morceaux de viandes les plus maigres (volaille, veau, filet de porc, JB, bœuf à griller). Limiter la charcuterie et les fromages les plus gras. Éviter l’alimentation hyper lipidique. Pratiquer une activité physique quotidienne mais adaptée au patient. Après un accident vasculaire, quelle alimentation ? Adopter une alimentation équilibrée en privilégiant la consommation de fruits et légumes frais, poissons, huiles d’olive et de colza etc.

25 MCV, HTA, hypercholestérolémie
 de la pression systolique alors que la pression diastolique reste stable ou même  légèrement. HTA peut entraîner des risques neurologiques cérébraux (AVC). CONSEILS AUX PATIENTS Limiter la consommation de sel, mais sans le supprimer totalement (suppression totale de sel = facteur de perte d’appétit). Une alimentation équilibrée. Ne pas dépasser par jour 1 à 2 verres de boissons alcoolisées pour les femmes et 2 à 3 verres pour les hommes. Pratiquer quotidiennement une activité physique.

26 MCV, HTA, hypercholestérolémie
 physiologiquement avec l’âge ou en cas de pathologie thyroïdienne. CONSEILS AUX PATIENTS Les mesures hygiéno-diététiques sont au 1er plan du traitement associée à une pratique physique adaptée. Équilibre alimentaire en surveillant l’apport des aliments riches en graisses directes et cachées.

27 Le diabète Prise en charge : la stratégie nutritionnelle
Insulinorésistance +++ liée au surpoids = « Db gras » Objectifs glycémiques : 1g à 1,50g/L à jeun soit 2,20g en glycémie post-prandiale (2 heures après les repas). Les conseils : bien répartir les repas et les sources glucidiques Présence de féculents dont le pain à chaque repas (à adapter en fonction de son appétit et de son traitement hypoglycémiant). 150g de féc. + 20g de pain 200g de lég. + 80g de pain 100g de féc. + lég. + 40g de pain

28 Le diabète Les conseils : bien répartir les repas et les sources glucidiques Limiter les produits sucrés (et les consommer de préférence en fin de repas en adaptant correctement son repas) et les produits riches en graisses saturées. Ne pas limiter l’apport en protéines (apport protéique conseillé par l’équilibre alimentaire). L’alcool: qu’au moment des repas sinon risque d’hypoglycémie. Supprimer le grignotage: instauration d’une éventuelle collation de confort (PL). L’activité physique adaptée au patient +++ Donner des conseils en cas d’hypoglycémie.

29 La constipation Prise en charge : la stratégie nutritionnelle
On parle de constipation lorsque le nbre de défécations est < ou = à 3 par semaine. Fréquente chez la PA de 15 à 20% à domicile et jusqu’à 50% en institution. CONSEILS AUX PATIENTS Conseils nutritionnels à la PA Boire au moins 1 à 1,5L d’eau et boissons chaudes comprises en favorisant la consommation d’eaux riches en Mg (+ 50mg/L) et de la chicorée (accélère le transit). Consommer des fibres tous les jours:5 fruits et légumes/jour, pain et céréales complets, légumes secs, les fruits secs... Consommer des ferments lactiques en mangeant des yaourts. 30 min d’activité physique/jour. 20 à 30g de fibres/jour sont conseillés, 10g c’est : 140g de pain complet, 300 à 400g de lég. verts, de fruits, 200g de légumes secs cuits, 80g de fruits secs, de fruits oléagineux (amande)

30 L’alimentation de la personne âgée


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