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20 siècles d ’illusion D ’Aristote à Galilée

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Présentation au sujet: "20 siècles d ’illusion D ’Aristote à Galilée"— Transcription de la présentation:

1 20 siècles d ’illusion D ’Aristote à Galilée
On lance un objet : on le voit suivre une trajectoire puis s ’immobiliser sur le sol On en déduit : le mouvement ne se conserve pas. Le repos, lui, se conserve. C ’est ce que pensait Aristote dans sa physique… et … aujourd ’hui..

2 G. Bruno et Galilée Pourquoi le caillou que je jette ne tombe pas à la verticale aussitôt laché ? Et pourquoi pas la question : Pourquoi retombe-t-il ? Il y a 4 siècles G. Bruno (brûlé par l ’Eglise en 1600) et Galilée : s ’il n ’y avait ni pesanteur (de force gravitationnelle) ni résistance de l ’air, le caillou poursuivrait sa course en ligne droite infiniment à la vitesse de départ.

3 « Le repos se conserve » ?! « Le repos se conserve » ?!
Le repos n ’existe pas : au sol, immobile par rapport à moi par ex, le caillou « descend » vers le centre de gravité de la terre, mais le sol lui fait obstacle il tourne avec le globe, sur lui-même et autour du soleil….etc. Galilée : principe de conservation du mouvement uniforme

4 « idée absurde » Idée fausse :
« Bien regarder les apparences conduiraient à l ’essence, et toutes les techniques qui accroissent l ’efficacité du regard engendreraient un progrès des connaissances. Cette idée est tout simplement absurde, elle n ’en est pas moins massivement alimentée par les médias et bien des manuels, le plus souvent en raison de préoccupations pédagogiques… » J.P. Jouary, L ’Harmattan

5 Les corps cherchent leur « lieu naturel »
Aristote : On voit la plupart des corps tomber « vers le bas » et quelques ’uns monter vers le « haut » (fumée, feu), et ce « naturellement » Les corps cherchent leur « lieu naturel » Tout autre mouvement qui contrarie ce mouvement naturel, requiert d ’autres causes, accidentelles, « violentes » …pourtant, quand je lâche le caillou de ma main en mouvement, le caillou continue sa course ! Pour préserver la théorie : c ’est l ’air ambiant qui réagit sur le projectile et lui permet de poursuivre sa course

6 « passage » du mouvement
« L ’observation des faits, non seulement ne conduit pas à une bonne théorie, mais encore ne conduit pas à sa remise en cause. » 20 siècles plus tard, Benedetti : passage par « impression » du mouvement, de la main dans l ’objet Ce qui est l ’explication de la plupart des gens aujourd ’hui ! Fiction qui pose le mouvement comme interne au mobile

7 Gagnez des millions Suppose que ce passage, prend un certain temps, provoque d ’abord une accélération puis une décélération « Lorsqu ’un footballeur tire un penalty, la vitesse du ballon est-elle la plus grande à un centimètre du choc ? À 4 mètres ? À 9 mètres ? »

8 « Tu ne me chercherais pas si tu ne m ’avais déjà trouvé »
La plupart des gens répondent : « à 4 mètres » ?! Sans moteur, un corps ne peut accroître sa vitesse ! Projection sur un objet d ’une analogie avec l ’exigence humaine d ’ accélérer, de prendre son élan, pour atteindre la vitesse maximale. L ’observation ne permet de constater « une vérité » que si l ’on possède déjà cette « vérité ». « Tu ne me chercherais pas si tu ne m ’avais déjà trouvé »

9 La théorie phlogistique
Présocratiques : Eléments : Feu, Terre, Air et Eau « Si le feu est regardé comme une chose, et non comme une réaction entre plusieurs choses, on ne peut rien comprendre. Or l ’observation nous présente le feu comme une chose » XVIe s. Feu : « principe soufre » censé sortir du métal comme son « âme » (Paracelse). « ce qui sépare le pur de l ’impur » (Arnaud)

10 C ’est l ’air qui augmente le poids d ’un métal qui brûle (Rey) 1630
idée qui ne pouvait convaincre Toute combustion dégage un « air » spécifique, appelé « gaz », « esprit » (Van Helmont) Fin XVI e Si le feu est un élément, comment comprendre que bien des métaux en brûlant à la fois laissent échapper un gaz, et pèsent plus lourd à la fin de la réaction ?

11 Le phlogistique G. E. Stahl :
phlogistique, matière du feu laquelle, unie à une chaux particulière donne un métal particulier. Le feu fait sortir le phlogistique du métal ou bien le phlogistique entre dans une chaux pour donner un métal. Mais pourquoi ce métal pèse-t-il plus lourd après avoir brûlé ? Pour sauver la théorie : G. de Morveau (1772) : le phlogistique est moins lourd que l ’air, et sa « sortie » du métal en augmente le poids !

12 Lavoisier Lavoisier Rappel : 1630, Jean Rey
Descartes : le feu n ’est pas une substance, mais une forme de mouvement H. Borhaave : distingue dans le feu le phénomène de chaleur et celui de combustion Milieu XVIIIe, D. Diderot : le feu n ’est pas une matière, mais un phénomène associé au mouvement des corps.

13 L ’oxygène On isole : - en 1756, le dioxyde de carbone
- en 1766, l ’hydrogène - en 1774, le chlore et l ’oxygène etc. Le phlogistique, n ’apparaît jamais de façon isolée sinon à travers l ’ oxygène qui ne possédait pas les propriétés du phlogistique

14 Le mystère du feu se trouve dans l ’eau
Lavoisier un programme de 10 ans de recherche une balance de grande précision méthode de calcule des bilans (il était fermier général !) 1785 destruction de la conception substantielle du feu et de la théorie phlogistique, en réalisant l ’analyse et la synthèse de l ’eau

15 A lire J.P. Jouary, Enseigner le vérité ? Essai sur les sciences et leurs représentations L ’Harmattan, 2002


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