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L’étude du Conseil canadien de la sécurité nautique sur les VFI Faits saillants du document général de recherche par SAUVE-QUI-PENSE sur la législation.

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1 L’étude du Conseil canadien de la sécurité nautique sur les VFI Faits saillants du document général de recherche par SAUVE-QUI-PENSE sur la législation en matière de port obligatoire des VFI au Canada CCSN plan d’action

2 Contexte En mai 2001, le CCSN a formé un groupe de travail sur les gilets de sauvetage/les VFI pour déterminer s’il serait opportun de faire valoir le bien-fondé d’une législation sur l’utilisation obligatoire des VFI par les plaisanciers naviguant sur de petites embarcations En octobre 2002, le groupe de travail a retenu les services de SAUVE-QUI-PENSE, un organisme national de prévention des blessures, et lui a confié le mandat d’établir un document général de recherche résumant les meilleures justifications à l’appui de l’utilisation obligatoire des gilets de sauvetage/des VFI Ce document d’information servira ensuite au groupe de travail qui doit élaborer une déclaration de principe sur le port obligatoire des VFI SAUVE-QUI-PENSE est un organisme national sans but lucratif spécialisé en la prévention des blessures et la sauvetage des vies. Fondé en 1992 SAUVE-QUI-PENSE est devenu un des groupes de prévention de blessure principaux au Canada et possède la reconnaissance internationale et appui. Équipe de projet : Philip Groff (Ph.D.) Mlle Jennifer Ghadiali Chris Brooks (Ph.D.) Mlle Na-Koshie Lamptey Eden Cloutier (Ph.D.) M. Victor Opara

3 Objectifs Déterminer s’il existe un problème à résoudre
si l’utilisation obligatoire des VFI pourrait résoudre le problème s’il est possible de réussir à appliquer une telle solution réglementaire si des preuves permettent de croire qu’il est possible d’appliquer la législation avec succès

4 Méthodologie Y-a-t-il un problème ?
nous avons recueilli et analysé des données générales sur les noyades liées à la navigation de plaisance au Canada nous avons recueilli et compilé les taux d’incidence des noyades liées à la navigation de plaisance et de l’utilisation des VFI nous avons établi un modèle du fardeau économique créé par les noyades liées à la navigation de plaisance

5 Méthodologie (suite) L’utilisation obligatoire des VFI adresserait-il le problème ? nous avons examiné les résultats de la recherche sur l’utilisation et l’efficacité des VFI nous avons résumé les données documentaires sur l’efficacité des autres initiatives non législatives nous avons examiné l’efficacité des lois sur le port obligatoire des VFI dans d’autres territoires de compétence un étude d’experts internationaux a été dirigé l’efficacité de ceinture de sécurité et législation de casque de bicyclette a été examinée

6 Méthodologie (suite) Est-ce qu’on pourrait appliquer une législation exigeant l’utilisation obligatoire des VFI ? nous avons établi un résumé des statuts et des cas de jurisprudence actuels nous avons mené des interviews informatives clés auprès des décideurs, des chercheurs, des intervenants en prévention des noyades et d’autres intervenants afin d’établir avec certitude les possibilités et les obstacles Pourrait-il être mis en oeuvre ? la littérature quant aux attitudes publiques a été dirigée un sondage d’opinion public a été dirigé

7 Principaux résultats de la recherche

8 Ampleur du problème En moyenne, 140 plaisanciers se noient chaque année au Canada (cependant, on pense sous-estimer de 43 % le nombre réel des noyades, en raison d’une classification erronée.) 64 % des plaisanciers morts par noyade pratiquaient la pêche ou le motonautisme 60 % des décès liés à la navigation de plaisance sont survenus dans de petits bateaux à moteur non pontés ou dans des canots

9 Ampleur du problème (suite)
61 % des noyades de l’embarcation de plaisance sont survenues sur un lac, 25 % sont survenues dans une rivière ou un fleuve et 15 % sont survenues dans l’océan 17 % des cas, il y a plusieurs victimes, soit une moyenne de 2,9 décès par incident 34 % des noyades sont survenues à la suite d’un chavirement 20 % des noyades sont survenues après que les victimes soient tombées par-dessus bord 13 % des noyades sont survenues après l’inondation de l’embarcation Quasi-noyades : peu de données connues pour le moment en , 63 personnes ont été hospitalisées et 45 personnes sont décédées à l’hôpital

10 Ampleur du problème (suite)
Au Canada, le taux de noyade est supérieur à celui des États-Unis, de l’Écosse, de la France et du Royaume-Uni, mais le pourcentage de propriétaires de bateau est supérieur au Canada Le Canada affiche un taux de noyade inférieur à celui de la Norvège et de la Finlande Il est difficile d’établir des comparaisons des taux de noyade à l’échelle internationale, car nous ne disposons pas de renseignements fiables sur les propriétaires d’embarcations, sur la fréquence des activités de navigation de plaisance. En outre, la température de l’eau peut être un facteur

11 Ampleur du problème (suite)
SAUVE-QUI-PENSE a un modèle du fardeau économique des noyades liées à la navigation de plaisance en se fondant sur les salaires du marché qu’auraient perçus les victimes. Le fardeau économique des noyades au Canada en 1999 s’élevait à plus de 30 millions de dollars D’autres estimations, qui tiennent compte de la recherche et du sauvetage, portent ce chiffre annuel à 80 millions de dollars

12 Principaux facteurs de risque
Les hommes (90 % des noyades liées à la navigation de plaisance) Les autochtones (3 % de la population, 11 % des noyades liées à la navigation de plaisance) Savoir nager ne constitue pas un facteur déterminant des prévisions (seulement 14 % des personnes qui se sont noyées en 1999 ne savaient pas nager ou sinon très peu) La température de l’eau en 1999, seulement 1% de toutes les noyades au Canada sont survenues dans l’eau dont la température était supérieure à 20 ˚C l’eau plus froid que 20 ˚C à la saison d’embarcation

13 Principaux facteurs de risque (suite)
Les vents, les vagues et la luminosité L’alcool détecté chez 31 % des victimes présence suspectée dans 7% des cas Compétence de conducteur 84 % des victimes en 2002 des États-Unis n’avaient pas de la formation La témérité et les erreurs de jugement Absence d’un VFI 89 % sont des victimes de noyade dans environ un cas sur quatre, un VFI se trouvait à bord de l’embarcation, mais n’était pas porté L’alcool – dans une proportion considérable, on ne connaît pas le taux d’alcoolémie. Ainsi, c’est probable qu’il est sous-estimé

14 Efficacité des VFI pour la prévention des noyades
Les VFI et les gilets de sauvetage ont suffisamment de flottabilité et capacité pour faire tourner la personne qui porte le vêtement sur le dos Deux plaisanciers sur trois se sentent en sécurité si leur VFI se trouve à proximité et pensent qu’ils peuvent le mettre en cas de l’urgence Il est irréaliste : c’est comme essayer d'attacher la ceinture de sécurité avant un accident

15 Efficacité des VFI pour la prévention des noyades (suite)
Pourquoi c’est irréaliste ? les immersions sont soudaines les vents et les vagues dans les embarcations qui ne sont pas munies d’un mécanisme d’arrêt du moteur et l’embarcation peut continuer avec le VFI à son bord ce qui importe davantage est le choc thermique causé par l’eau froide Conclusion : les VFI sont seulement efficaces si portés

16 Noyade près du rivage Selon les données recueillies entre 1991 et 2000, 41 % de ceux qui canotaient et ont noyé étaient moins de 10 mètres du rivage. Un autre 22 % étaient entre 10 et 15 mètres du rivage

17 Incidence de l’utilisation des VFI
Les estimations de l’utilisations sont : 21 % (selon les observations) à 47 % (autosignalement) pour des adultes 85 % pour des enfants âgés de cinq ans ou moins 70 % pour des enfants âgés de six à neuf ans 37 % pour des adolescents Les variations des estimations : kayaks : 95 % motomarines : 92 % canots 63 % bateaux de pêche non motorisés : 58 % embarcations de service/yoles : 42 %

18 Incidence de l’utilisation des VFI (suite)
Si une personne porte un VFI à bord de l’embarcation, les autres passagers sont plus susceptibles d’en faire autant. 20 % des plaisanciers ne porteraient pas de VFI si personne d’autre n’en portait à bord Les enfants sont plus susceptibles de porter des VFI si un adulte en porte à bord de l’embarcation (95 % contre 65 %) 58 % des plaisanciers porteraient un VFI si le conducteur de l’embarcation en portait un 89 % des plaisanciers porteraient un VFI si le conducteur le demandait 88 % des plaisanciers transportent toujours des VFI pour chacun des passagers à bord, mais seulement 52 % insistent pour qu’on les porte

19 Obstacles au port des VFI
Il existe cinq perceptions communes qui constituent des obstacles à l’utilisation des VFI: Faible risque de noyade Les VFI limitent les mouvements/entravent les activités Les VFI ne sont pas confortables Les VFI ne sont pas esthétiques Les VFI montrent qu’on a peur Faible risque de noyade Par exemple, les VFI sont inutiles pour les nageurs, les plaisanciers expérimentés, en eau peu profonde, à proximité de la côte, en eau calme Les VFI limitent les mouvements/entravent les activités Par exemple, lorsqu’on pêche, qu’on pagaie, qu’on nage, qu’on se fait bronzer Les VFI ne sont pas confortables Par exemple, trop chaud/trop froid, trop encombrants, ne se portent pas avec un gilet Les VFI ne sont pas esthétiques Par exemple, pas à la mode, peu flatteurs Les VFI montrent qu’on a peur Par exemple, pour ceux qui ne sont pas confiants, les « mauviettes »

20 Efficacité des méthodes visant à augmenter l’utilisation des VFI
Le Règlement sur les petits bâtiments exige qu’il y ait un nombre suffisant des VFI, mais seulement un adulte sur cinq le porte Les exigences visant la compétence des conducteurs sont basées sur un examen accrédité par la Garde côtière canadienne, mais ne peut pas influencer des taux d’usage Divers organismes ont effectué de nombreuses campagnes de sensibilisation mais ne se traduit pas par un changement de comportement important Le Règlement sur les petits bâtiments exige qu’il y ait un nombre suffisant de vêtements de flottaison approuvés au Canada et de la bonne taille pour chaque personne prenant place à bord d’une embarcation de plaisance Compétence des conducteurs : une enquête auprès des plaisanciers a révélé qu’il y a peu de différence dans les taux d’utilisation des VFI autosignalés entre ceux qui ont suivi un cours de sécurité nautique et ceux qui n’en ont pas suivi Campagnes de sensibilisation Un grand nombre de campagnes n’atteignent pas le public cible (souvent un message d'intérêt public plutôt qu’une publicité qui a une plus grande incidence) Trois évaluations de campagnes de sensibilisation effectuées dans la région de Washington a révélé ce qui suit : Utilisation des VFI : 20 % avant la campagne/29 % après la campagne Utilisation des VFI : 20 % avant la campagne/31 % après la campagne Utilisation des VFI : 14 % avant la campagne/25 % après la campagne

21 Efficacité des méthodes visant à augmenter l’utilisation des VFI (suite)
Un grand nombre de programmes et de mesures incitatives ont été mis en œuvre pour favoriser l’utilisation des VFI. Un peu d'évidence anecdotique d’une incidence positive, mais aucune évaluation Il a été avancé que le fait d’assujettir l’assurabilité au port d’un vêtement de flottaison persuaderait de nombreux plaisanciers à porter un VFI , mais ce n’est pas certain Programmes et de mesures incitatives Programmes de prêt de VFI Coupons de réduction sur les VFI et programmes d’échange Prix/coupons pour les gens vus portant un VFI Bonbons/cadeaux comportant des slogans sur les VFI Affiches sur les rampes de mise à l’eau, les quais Défilés de mode axés sur les VFI Défilés de VFI et autres sur l’eau Programmes de cours des centres de formation aux salons nautiques Assurabilité Une enquête a établi que si cette condition était exigée pour l’assurance : 64 % des plaisanciers porteraient toujours un VFI 31 % des plaisanciers porteraient parfois un VFI, selon leurs dires

22 Efficacité des méthodes visant à augmenter l’utilisation des VFI (suite)
Pour encourager l’utilisation des VFI : élargir l’éventail des couleurs approuvées une conception légère et moins encombrante permettre l’utilisation de VFI gonflables pendant les activités d’avironnage et de pagayage Mais faible connaissance des changements et un effet inconnu d’utilisation des VFI Conclusion : les méthodes ne sont pas assez pour augmenter l’utilisation des VFI Faible connaissance Environ 50 % des personnes interrogées au cours du sondage d’opinion de SAUVE-QUI-PENSE a un connaissance très peu ces nouveaux VFI

23 L’argument pour la législation des VFI
L’utilisation de la ceinture de sécurité a augmenté considérablement après l’entrée en vigueur de la législation Le taux d’utilisation du casque de vélo a augmenté considérablement en C.-B. et Halifax La législation pourrait aider les tribunaux en identifiant la négligence

24 L’argument pour la législation des VFI (suite)
Seuls les États-Unis et l’Australie ont adopté une loi rendant obligatoire le port de VFI États-Unis : 40 États appliquent une législation quelconque sur le port des VFI Australie : 2 États appliquent une législation quelconque sur le port des VFI Aucune évaluation formelle d’efficacité, mais indicateurs préventifs

25 L’efficacité de la législation des VFI
Des représentants de la NASBLA de cinq États appliquant des lois sur les VFI soutiennent que le nombre de décès et de blessures a diminué depuis la promulgation de la législation Avant l’entrée en vigueur de la législation à la Tasmanie, les taux d’utilisation des VFI étaient déjà relativement élevés (49 % chez les adultes et 88 % chez les enfants). Mais à la suite de l’entrée en vigueur de la législation, la conformité a bondi à environ 95 % (un répondant ayant participé à l’enquête en ligne)

26 L’argument pour la législation des VFI (suite)
Seuls les États-Unis et l’Australie ont adopté une loi rendant obligatoire le port de VFI États-Unis : 40 États appliquent une législation quelconque sur le port des VFI Australie : 2 États appliquent une législation quelconque sur le port des VFI Aucune évaluation formelle d’efficacité, mais indicateurs préventifs

27 Principaux obstacles :
Obstacles et possibilités en ce qui concerne la législation sur les VFI au Canada Des experts internationaux en navigation de plaisance/noyades ont fait état des obstacles et de l’observation de la loi en matière de VFI et de méthodes pouvant y contribuer : Principaux obstacles : Résistance du gouvernement Manque de soutien ou de pression publique (libertés personnelles) Absence de maîtres-d’œuvre qui portent attention à la question Principaux éléments de facilitation : Maîtres-d’œuvre Noyades très médiatisées Susciter le soutien chez : les responsables des politiques (exposés mettant en évidence les statistiques sur les noyades et les histoires personnelles) les plaisanciers (séances de consultation)

28 Obstacles et possibilités en ce qui concerne la législation sur les VFI au Canada (suite)
Au Canada, des responsables des politiques, des intervenants, des chercheurs, des représentants de l’application de la loi et des représentants d’organismes nautiques ont fourni des idées sur le soutien de la législation de VFI au Canada, sur les obstacles à surmonter, et ont formulé de suggestions sur l’application facilitée de la législation Les points de vue conflictuels : une résistance probable du grand public des preuves statistiques la faisabilité de l’application de la législation conjoncture politique actuelle favorable?

29 Obstacles et possibilités en ce qui concerne la législation sur les VFI au Canada (suite)
L'accord du besoin pour : soutien produits de communications et campagnes de sensibilisation maîtres-d’œuvre Un mélange de soutien pour la législation Le soutien est nécessaire de ces groupes : Membres du CCSN Pêcheurs et chasseurs Association de propriétaires de chalets Canadiens résidant dans le Nord Propriétaires de petites embarcations

30 Réaction probable de la population à la législation en matière de VFI au Canada
Réaction de la population à la législation en matière de VFI dans d’autres territoires de compétences Tous les représentants de la NASBLA visés par le sondage provenant des États américains appliquant une législation sur les VFI ont affirmé que la population en général était très en faveur (57 %) ou plutôt en faveur (43 %) de la législation Les répondants tasmaniens ont affirmé que la population en général était très en faveur de la législation sur les VFI malgré le fait que seulement 39 % des gens appuyaient la loi pour les adultes avant que cette dernière soit promulguée Recherche canadienne antérieure Différentes enquêtes canadiennes ont révélé que le pourcentage d’appui à la législation en matière de VFI variait de 23 % à 62 % Le pourcentage d’opposition à la législation variait de 11 % à 38 %

31 Réaction probable de la population à la législation en matière de VFI au Canada (suite)
Sondage d’opinion publique L’appui à la législation sur les VFI pour tous les occupants à bord d’une embarcation a été très fort : variait de 70 % pour les bateaux pontons à 87 % pour les motomarines Peu d’intervenants ont appuyé la législation sur les VFI pour les enfants seulement : variait de 2 % pour les motomarines à 9 % pour les runabouts/bateaux de croisière à moteur L’opposition à la législation sur les VFI a été minime : variait de 5 % pour les motomarines et les voiliers à 7 % pour les bateaux pontons, les chaloupes/canots pneumatiques, les bateaux de pêche/bateaux de servitude/yoles

32 Réaction probable de la population à la législation en matière de VFI au Canada (suite)
Sondage d’opinion publique La grande majorité des intervenants ont déclaré qu’ils se conformeraient à la législation si elle était promulguée : cela variait de 84 % pour les bateaux pontons à 93 % pour les motomarines Un petit groupe d’intervenants porteraient un VFI dans certaines circonstances (p. ex., mauvaises conditions météorologiques) cela variait de 5 % pour les motomarines à 10 % pour les bateaux pontons Très peu d’intervenants ont indiqué qu’ils défieraient la législation sur les VFI : cela variait de 2 % pour les motomarines à 5 % pour les bateaux de pêche/bateaux de servitude/yoles

33 Conclusions générales
Les noyades liées à la navigation de plaisance exigent qu’on prenne des mesures Le port des VFI est le facteur de risque dont on doit tenir compte pour prévenir ces noyades L’application d’une législation sur le port obligatoire des VFI est le moyen à employer pour augmenter le port des VFI Une telle législation devrait être envisageable au Canada

34 Recommandations Que le Groupe de travail sur les VFI et le Conseil canadien de la sécurité nautique, œuvrent de concert à la mise en œuvre d’une législation sur le port obligatoire des VFI développer un plan d’action, identifier le Maître-d’œuvre consulter les parties intéressées développer une stratégie de communications diriger les recherches

35 Conclusions du CCSN Le groupe de travail sur les gilets de sauvetage/les VFI a recommandé “Que les membres du CCSN acceptent le document général de recherche sur la législation en matière de port obligatoire des VFI au Canada, rédigé et présenté par SAUVE-QUI-PENSE, et qu’ils élaborent et mettent en œuvre un plan d’action fondé sur le consensus des intervenants de défendre le port obligatoire des VFI/des gilets de sauvetage chez les plaisanciers qui utilisent une embarcation.” Approuvé à l’unanimité AGA du CCSN le 27 septembre 2003

36 Le plan d’action du CCSN
Communiquer les résultats du document d’information à tous les intervenants des organismes de navigation de plaisance, des fabricants, des organismes gouvernementaux et de la population afin de : accroître la sensibilisation aux décès par noyade et aux décès liés à la navigation de plaisance. faire connaître la relation entre le choc thermique résultant du contact avec l’eau froide et la nécessité des vêtements de flottaison

37 Le plan d’action du CCSN (suite)
Parvenir à un consensus pour défendre le port obligatoire du V.F.I. à bord de toute embarcation non pontée de moins de six (6) mètres de longueur, faisant route S’assurer que les responsables des politiques du gouvernement sont informés du besoin urgent de résoudre ce problème, des possibilités de réduire le nombre des décès et des activités entreprises par le CCSN Obtenez l'engagement volontaire d'organisations et des individus au port PFDs sur leurs bateaux

38 Engagement de l’organisme face au port du vêtement de flottaison individuel (V.F.I.)
(Nom de l’organisme) reconnaît que le port du V.F.I. lors d’activités de navigation de plaisance joue un grand rôle dans la prévention des noyades. (Nom de l’organisme) s’engage à promouvoir la politique selon laquelle tous les occupants d’embarcations de plaisance non pontées sous le contrôle de l’un de nos membres doivent porter un V.F.I. approprié lorsque l’embarcation est en route. Veuillez trouver ci-jointe une copie de notre politique. (Nom de l’organisme) représente (nombre et type de plaisanciers, lieu – local, régional, national) (Nom de l’organisme) appuie la mise en application d’un règlement national qui rendrait obligatoire le port du V.F.I. à bord des embarcations de plaisance non pontées faisant route (préciser toute restriction à cet appui, par ex. uniquement pour les embarcations non motorisées, pour les enfants de moins de 12 ans, etc.)

39 Engagement personnel face au port du vêtement de flottaison individuel (V.F.I.)
Je reconnais que le port du V.F.I. lors d’activités de navigation de plaisance joue un grand rôle dans la prévention des noyades. Je m’engage à veiller à ce que tout occupant de toute embarcation de plaisance sous mon contrôle porte un V.F.I. approprié lorsque l’embarcation est en route. J’appuie la mise en application d’un règlement national qui rendrait obligatoire le port du V.F.I. à bord des embarcations de plaisance non pontées faisant route (préciser toute restriction à cet appui, par ex. uniquement pour les embarcations non motorisées, pour les enfants de moins de 12 ans, etc.)

40 Ampleur du problème (suite)
En moyenne, 140 plaisanciers se noient chaque année au Canada Cependant, on pense sous-estimer de 43 % le nombre réel des noyades, en raison d’une classification erronée des noyades Noyades liées à la navigation de plaisance au Canada,

41 Ampleur du problème (suite)
Généralement, les plaisanciers morts par noyade pratiquaient la pêche ou le motonautisme au moment de l’incident Noyades liées à la navigation de plaisance au Canada par activité, kayak 2 % autres 8 % voile 4 % chasse 6 % canotage 15 % pêche dans un petit bateau ou un canot 39 % motonautisme 25 %

42 Ampleur du problème (suite)
La plupart des décès liés à la navigation de plaisance sont survenus dans de petits bateaux à moteur non pontés ou dans des canots Noyades liées à la navigation de plaisance au Canada par type d’embarcation, inconnu Voilier, planche à voile 4 % kayak 3 % petit bateau à moteur non ponté (<5,5 m) 38 % canot 22 % chaloupe motomarine 2 % bateau pneumatique 7 % bateau à moteur de taille non précisée 12 % grand bateau à moteur 6 %

43 La température de l’eau
La température de l’eau influe considérablement; En 1999, seulement 1% de toutes les noyades liées à la navigation de plaisance au Canada sont survenues dans l’eau tiède dont la température était supérieure à 20 ˚C Au Canada, pendant la saison de la navigation, la température de l’eau est inférieure à 20 ˚C Noyades liées à la navigation de plaisance au Canada selon la température de l’eau, 1999 Tiède/chaude (>20 degrés Celsius) 1 % Froide (10-20 celsius) 18 % 52 % Extrëmement froide (<10 29%

44 Facteurs environnementaux
32 % des noyades surviennent lors de périodes de grands vents 28 % des noyades surviennent dans un contexte de vagues en mer agitée ou de vagues résultant de violents orages 20 % des noyades surviennent au crépuscule ou après la tombée de la nuit Noyades liées à la navigation de plaisance selon les vents, les vagues et la luminosité, 1999 calmes inconnus 52 % vents forts 32 % 10 % brise 6 % Vents Vagues Luminosité orages 3 % fortes 25 % agitées 9 % calmes 14 % inconnues 49 % lumineux 61 % crépuscule nocturne 11 % inconnue 19 %

45 Alcool L’alcool continue de contribuer à un grand pourcentage des noyades : détecté chez 31 % des victimes. présence suspectée dans 7% des cas. dans une proportion considérable, on ne connaît pas le taux d’alcoolémie. Ainsi, l’alcool joue peut-être un facteur dans un plus grand pourcentage des noyades Taux d’alcoolémie chez les victimes de noyades liées à la navigation de plaisance au Canada, Présence d’alcool suspectée 7 % Pas d’alcool 36 % 8 % Au-dessus de la limite 23 % Inconnu 26 %

46 La témérité et les erreurs de jugement
La témérité et les erreurs de jugement représentent des facteurs qui entraînent de nombreuses noyades : 10 % des victimes avaient surchargé l’embarcation 8 % des victimes de noyade étaient debout dans l’embarcation 8 % des victimes étaient impliquées dans une collision 6 % des victimes avaient effectué un virage brusque 6 % des victimes conduisaient une embarcation non sécuritaire 6 % des victimes étaient tombées par-dessus bord 2 % des victimes faisaient de la vitesse excessive 2 % des victimes s’étaient mises debout pour uriner

47 L’eau froide L’eau froide entraînera les changements physiologiques suivants dans les trois premières minutes d’immersion : Augmentation brusque de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle, ce qui peut causer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral chez les gens qui ont des antécédents cardiaques Hyperventilation incontrôlable causant des spasmes musculaires, des étourdissements, une sensation de suffocation et des sentiments de panique et de confusion Incapacité de garder son souffle, ce qui peut causer une aspiration d’eau Cette phase de choc thermique causé par l’eau froide est susceptible d’entraîner la plupart des décès par noyade dans les eaux de moins de 15 oC L’eau froide entraînera les changements physiologiques suivants après trois à trente minutes d’immersion : La capacité des muscles de se contracter, la force de préhension et la dextérité manuelle se détériorent rapidement. Il peut alors devenir impossible de mettre et de boucler un vêtement de flottaison, de se tirer hors de l’eau, etc La capacité de nager décline extrêmement vite (même chez les nageurs « experts »), car il devient difficile de contrôler la respiration et de coordonner cette dernière avec les mouvements de la nage. Le nageur prend une position plus verticale pour conserver sa bouche hors de l’eau, ce qui entraîne des mouvements de nage inefficaces La nage augmente le rythme de refroidissement du corps de 40 % L’eau froide entraînera les changements physiologiques suivants après trente minutes d’immersion : La température générale du corps chute Le rythme auquel cela se produit est fonction de la température de l’eau, de la masse corporelle, du pourcentage d’adiposité, de l’isolation des vêtements, de l’agitation de l’eau, du régime suivi avant l’immersion L’hypotherrmie s’installe dès que la température du corps passe de 37 à 35 oC Les capacités physiques et mentales déclinent La victime perd connaissance et se noie La victime subit un arrêt cardiaque

48 L’utilisation de la ceinture de sécurité
L’utilisation de la ceinture de sécurité a augmenté considérablement après l’entrée en vigueur de la législation (en 1976 et en 1977 pour l’ONT., QC, SASK., et la C.-B.) : avant la législation : 20 à 30 % (ONT., QC, SASK., C.-B.) dans la première année suivant la législation : 60 à 70 % (ONT., QC, SASK., C.-B.) dans les sept ans suivant la première année d’application de la législation : 40 à 50 % (ONT., QC, SASK., C.-B.) après l’augmentation des initiatives d’application de la loi : 65 % (ONT.) actuellement : 90 % (à l’échelle nationale)

49 L’utilisation du casque de vélo
Le taux d’utilisation du casque de vélo a également augmenté considérablement en C.-B. à la suite de l’entrée en vigueur de la législation en 1996 : avant la législation : 60 % trois ans après l’entrée en vigueur de la législation : 75 % On a observé des résultats semblables à Halifax après l’entrée en vigueur de la législation sur les casques de vélo en 1997 : avant la législation : 36 % au cours de l’année d’entrée en vigueur de la législation : 75 % l’année suivant l’année d’entrée en vigueur de la législation : 86 % deux ans après l’entrée en vigueur de la législation : 84 %

50 La législation en matière de VFI
États-Unis 40 États appliquent une législation quelconque sur le port des VFI des mesures législatives visent seulement les enfants (l’âge varie entre six et dix-sept ans, selon l’État) certaines mesures législatives s’appliquent si le bateau est en route certaines mesures législatives s’appliquent aux embarcations pontées certaines mesures législatives s’appliquent en fonction des dimensions de l’embarcation En mars 2002, un nouveau statut fédéral a été créé pour exiger que les enfants âgés de moins de 13 ans portent un VFI sur un navire de toutes dimensions. Les lois fédérales n’ont pas préséance sur les lois des États

51 La législation en matière de VFI
Australie Deux États appliquent une législation quelconque sur le port des VFI Victoria – les enfants âgés de moins de 10 ans sont visés par la législation , si l’embarcation est en marche et ne comporte pas de cabine fermée Tasmanie – les personnes de tout âge, sont visées par la législation dans le cas d’embarcations de moins de six mètres en marche, et non pontées

52 Efficacité de la législation des VFI
Une étude de la garde côtière des États-Unis sur les taux d’utilisation des VFI a conclu que les taux d’utilisation sont directement proportionnels aux lois sur le port obligatoire de VFI Le taux des noyades d’enfant dans les États appliquant des lois sur le port des VFI (1,22 sur accidents) est moins élevé que le taux qu’on trouve dans les États ne disposant pas de législation sur le port des VFI (1,31 sur accidents). 22 représentants de la NASBLA provenant des États appliquant une législation en matière de VFI ont répondu à l’enquête en ligne de SAUVE-QUI-PENSE. 50 % de ces représentants sont d’avis que les taux d’utilisation des VFI ont augmenté considérablement depuis la promulgation de la législation et 50 % estiment que les taux d’utilisation des VFI ont légèrement augmenté

53 L’efficacité de la législation en matière de VFI
Des représentants de la NASBLA de cinq États appliquant des lois sur les VFI soutiennent que le nombre de décès et de blessures a diminué depuis la promulgation de la législation Avant l’entrée en vigueur de la législation, les taux d’utilisation des VFI étaient déjà relativement élevés (49 % chez les adultes et 88 % chez les enfants). Mais à la suite de l’entrée en vigueur de la législation, la conformité a bondi à environ 95 % (un répondant ayant participé à l’enquête en ligne)

54 Soutien pour la législation des VFI
Dans l’ensemble, avis mixtes concernant l’appui à la création d’un règlement sur le port obligatoire du VFI la majorité est en faveur d’une quelconque réglementation sur le port du VFI. Certains sont en faveur d’un règlement dans des situations précises (comme la profondeur de l’eau, les conditions météorologiques, le temps de l’année, le type et la grosseur de l’embarcation) les autres s’inquiètent à propos des difficultés de mettre à exécution le règlement avec des exemptions personne ne défend une réglementation qui viserait uniquement les enfants certains sont en faveur d’une mise en application plus sévère des lois actuelles Les intervenants sont aussi divisés quant aux perspectives de créer cette législation sur les VFI, certains suggérant la possibilité d’y arriver en deux ans, d’autres montrant moins d’optimisme

55 Degré d’appui pour la législation sur les VFI
Motomarine 2% Bateau à moteur puissant/Canot à réaction hydraulique 93 % 6 % 1 % Voilier 93 % 5 % 2 % Canot 93 % 6 % 1 % Runabout à moteur/bateau de croisière 92 % 6 % 2 % Kayak 92 % 6 % 2 % Chaloupe/canot pneumatique 91 % 7 % 2 % Bateau de pêche/bateau de servitude/yole 90 % 7 % 3 % Bateau ponton 88 % 7 % 5 % Appuient une législation quelconque S’opposent à toute législation Indécis

56 Conformité hypothétique à la législation sur les VFI chez les conducteurs de petite embarcation
Motomarine 93 % 5 % 2 % 1 % Kayak 91 % 5 % 3 % 1 % Bateau à moteur puissant/canot à réaction hydraulique 89 % 8 % 3 % 1 % Voilier 89 % 7 % 3 % 1 % Canot 88 % 7 % 3 % 1 % 86 % 9 % 4 % 1 % Runabout à moteur/bateau de croisière Chaloupe/canot pneumatique 86 % 8 % 4 % 1 % Bateau de pêche/bateau de servitude/yole 85 % 9 % 5 % 1 % Bateau ponton 84 % 10 % 4 % 2 % Porteraient un VFI dans toutes les circonstances Porteraient un VFI dans certaines circonstances Ne porteraient pas de VFI Ne savent pas/n’ont pas répondu

57 Stratégie de communications
Élaborer une stratégie de communication comprenant les éléments suivants : déclaration de principe faisant valoir la législation sur le port obligatoire notes d’information tirées de la déclaration de principe nouveaux outils d’information sur les enjeux encore mal compris, destinés à la population et aux responsables des politiques (p. ex., choc thermique résultant du contact avec l’eau froide, nouveaux styles de VFI, etc.) détermination des intervenants qui doivent être informés sur les nouveautés rattachées à l’étude des noyades collaboration avec des représentants des médias faisant partie de coalitions qui appuieraient la législation évaluation de la possibilité d’accueillir un congrès international sur la noyade dans l’avenir, comme moyen d’accroître la sensibilisation de la population à ce problème

58 Recherche Évaluer la législation actuelle (p. ex., en Tasmanie)
Déterminer la raison pour laquelle le taux de noyades au Canada diffère de celui des autres pays étudiés Évaluer en profondeur les campagnes de marketing social dans une perspective de changement des comportements Comment les personnes présentant le risque de noyade le plus élevé envisagent-elles la navigation de plaisance ? Existe-t-il des techniques efficaces pour changer cette approche ? Qu’ont donné les exigences obligatoires sur la compétence des conducteurs ? L’application de la loi a-t-elle été couronnée de succès ? Les plaisanciers s’y sont-ils conformés ?

59 L’eau froide L’eau froide entraînera les changements physiologiques suivants dans les trois premières minutes d’immersion : augmentation brusque de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle, ce qui peut causer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral chez les gens qui ont des antécédents cardiaques hyperventilation incontrôlable causant des spasmes musculaires, des étourdissements, une sensation de suffocation et des sentiments de panique et de confusion incapacité de garder son souffle, ce qui peut causer une aspiration d’eau Cette phase de choc thermique causé par l’eau froide est susceptible d’entraîner la plupart des décès par noyade dans les eaux de moins de 15 oC

60 L’eau froide L’eau froide entraînera les changements physiologiques suivants après trois à trente minutes d’immersion : la capacité des muscles de se contracter, la force de préhension et la dextérité manuelle se détériorent rapidement. Il peut alors devenir impossible de mettre et de boucler un vêtement de flottaison, de se tirer hors de l’eau, etc. la capacité de nager décline extrêmement vite (même chez les nageurs « experts »), car il devient difficile de contrôler la respiration et de coordonner cette dernière avec les mouvements de la nage. Le nageur prend une position plus verticale pour conserver sa bouche hors de l’eau, ce qui entraîne des mouvements de nage inefficaces la nage augmente le rythme de refroidissement du corps de 40 %

61 L’eau froide L’eau froide entraînera les changements physiologiques suivants après trente minutes d’immersion : la température générale du corps chute le rythme auquel cela se produit est fonction de la température de l’eau, de la masse corporelle, du pourcentage d’adiposité, de l’isolation des vêtements, de l’agitation de l’eau, du régime suivi avant l’immersion l’hypothermie s’installe dès que la température du corps passe de 37 à 35 oC les capacités physiques et mentales déclinent la victime perd connaissance et se noie la victime subit un arrêt cardiaque


Télécharger ppt "L’étude du Conseil canadien de la sécurité nautique sur les VFI Faits saillants du document général de recherche par SAUVE-QUI-PENSE sur la législation."

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