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Je vous écris de Vienne …

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Présentation au sujet: "Je vous écris de Vienne …"— Transcription de la présentation:

1 Je vous écris de Vienne …
Au commencement de la psychanalyse, lettres à un ami lointain

2 Citation de Sigmund Freud (1856-1939)
A l’origine, l’écriture était le langage de l’absent, la maison d’habitation, le substitut du corps maternel, cette toute première demeure dont la nostalgie persiste probablement toujours, ou l’on était en sécurité et ou l’on se sentait si bien.(Freud, 1929, Malaise dans la civilisation, Paris, PUF, 1981, 39.

3 Plan Introduction : correspondance générale
Choix de la correspondance avec Fliess : pourquoi ? L’Autre nécessaire à Freud pour penser, s’analyser et pour élaborer et écrire son œuvre Le trauma et les hystériques La question de l’Oedipe; L’analyse des rêves, Les concepts issus de cette correspondance Fin d’une amitié Autres destinataires : extraits de lettres Conclusion et échanges «L’intimité d’une amitié, la haine pour un ennemi furent toujours essentielles à ma vie affective ; je n’ai jamais pu m’en passer, et la vie a souvent si parfaitement réalité mon idéal d’enfant qu’une seule personne a pu être l’ami et l’ennemi, mais naturellement ce n’était plus en même temps ou avec des alternatives répétées et fréquentes comme celles qu’avait connues ma première enfance.» Interprétation des rêves, 1900, Paris, PUF, p. 412.

4 Introduction : Correspondance générale
On estime à le nombre de lettres écrites par Freud au cours de sa vie dont ont été publiées. De 1887 à 1902, il écrit plus de trois cent lettres à son ami, Wilheim Fliess (15 ans), Freud a 31 ans et Fliess 29 ans quand ils commencent à d'écrire. Par exemple: il a écrit plus de mille lettres à Martha sa fiancée pendant quatre et demi et lettres à Ferenczi.

5 Principaux destinataires de Freud
Martha Bernays (fiancée pendant 4 ans) Minna (belle-sœur) Marie Bonaparte (patiente, amie et disciple) ; Amalia Freud (mère) Emil Fluss, (ami d'enfance), Adolfine et Rosa (sœurs) ses fils et filles (Anna, Martin, Sophie, Mathilde, etc.)

6 Destinataires : amis et collègues
Josef Breuer Fliess (plus de 300 lettres) Le pasteur Oskar Pfister, Karl Abraham, Georg Groddeck Ludwig Binswanger, Ferenczi, I, II, III, Jung C. G., tome I : , tome II : Lou Andréas-Salomé, Lampl de Groot, patiente et analyste, Max Schur,

7 Destinataires écrivains
Arthur Schnitzler Max Schiller, Arnold Zweig Stefan Zweig, Romain Rolland, Thomas Mann,

8 Lettres de Freud publiées séparément
Sabina Spielrein Albert Einstein : Pourquoi la guerre?»(1933)  A. Breton, 1933 René Laforgue, Maxime Leroy sur quelques rêves de Descartes" (1925),  Hermine von Hug-Hellmuth (1915/1919)  James et Alix Strachey  Fritz Wittels et Joan Riviere ( ). Anna von Vest ( ); Doolittle H.,  (patientes)

9 L’Autre nécessaire L’Autre est nécessaire pour : (se) penser, s’analyser (transfert) et construire son œuvre

10 WILHEIM FLIESS, L’ALTER EGO

11 Lettre manuscrite de Freud à Fliess

12 Qui était Fliess ( ) ? Un oto-rhino-laryngologiste (ORL) et ami de Josef Breuer, ami et mentor de Freud (alors neurologue)   La rencontre Freud (30 ans)-Fliess (28 ans): ce dernier avait assisté aux cours de Freud sur l'anatomie du système nerveux ; Coup de foudre d’amitié : extrait de lettre Vienne, «Tu es le seul Autre » ( ) autre soi-même : «Bien que cette lettre soit une lettre utilitaire, je vous avoue que j’aimerais bien rester en contact avec vous. Vous m’avez fait une profonde impression, capable de m’amener facilement à vous dire franchement dans quelle catégorie d’hommes je vous range.» (Naissance de la psychanalyse, Paris, PUF, 1973, p. 47. : lettre importante car elle résumé la conférence d’aujourd’hui, elle dit à la fois l’importance qu’a Fliess dans sa vie affective et elle annonce un travail essentiel pour la naissance de la psychanalyse : «Tu est le seul`à avoir pris connaissance de cet exposé (Freud parle de son travail sur l’angoisse). (…) J’aimerais publier un travail préliminaire sur la distinction à établir entre la névrose d’angoisse et la neurasthénie ; mais il faudrait alors approfondir la théorie et l’étiologie (…). J’ai continué à étudier la théorie de la conversion et ai mis en lumière ses connexions avec l’autosuggestion, (…) mais cela non plus n’est pas achevé, et sera aussi mis de côté. Le travail que je fais avec Breuer comprend «Cinq psychanalyses de malades», un exposé de lui «Résumé», Étude critique») sur les théories relatives à l’hystérie – dans lequel je ne suis pour rien – et un chapitre de mon cru que je n’ai pas encore commencé sur la thérapeutique.» (Cela donnera les Études sur l’hystérie) 1905.

13 À quoi s'intéressait Fliess ?
Numérologie, périodicité, rapport entre le nez et les organes génitaux masculins et féminins.   Fliess exprime des idées dont certaines sont aujourd’hui considérées comme délirantes : 1.Tous les humains sont soumis à une loi de périodicité précise : modèle des périodes menstruelles, 28 jrs pour les f., 23 pour les h. 2. tous les humains sont physiologiquement bisexués ; 3. le nez et les organes génitaux ont la même structure. En 1892, Fliess publie un livre sur la thérapie de la névrose nasale réflexe où il expose ses idées. Freud admire ses idées et les accepte, il en conservera certaines comme je vais le montrer plus loin.

14 L’Autre nécessaire : auto-analyse et transfert
«Analyse originelle» selon Octave Mannoni[1], «conversation fondamentale» selon Lacan[2], la correspondance avec Wilheim Fliess s'étale de 1887 à 1904, soit 17 ans. (pour certains biographes, elle s'arrête à 1901)[3]. Freud ( ) commence donc à écrire ces lettres depuis l'âge de 31 ans jusqu'à 48 ans. La rencontre Freud-Fliess : Freud fit la connaissance de Fliess, par l'intermédiaire de Breuer qui avait encouragé ce dernier à assister aux cours de Freud sur l'anatomie du système nerveux (Freud était d'abord un neurologue on l'oublie souvent). IL s'est agi d'un véritable coup de foudre amical. Fliess voit-il en lui sa propre image idéalisée ? Fliess devient rapidement son alter ego, son autre soi-même, son Autre, ce qui on le verra jouera un rôle important dans son auto-analyse. Outre la dimension narcissique, et éventuellement homosexuelle inconsciente. Il existe d'autres raisons qui peuvent expliquer chez Freud cet enthousiasme quasi amoureux : alors qu'il avait été très proche de Breuer, il commence à s'en éloigner car ce dernier ne le suit pas dans la conception naissance de l'étiologie de l'hystéries et des névroses en général. [1] «L'Analyse originelle», Clefs pour l'imaginaire ou l'Autre Scène, Paris, Seuil, 1969, pp [2] J. Lacan, Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse, Séminaire II, Paris, Seuil, 1957, p. 150. [3] Je reprends pour ma part ces informations de Freud, le siècle de la psychanalyse, Tome i, par Émilio Rodrigé, Paris, Désir/Payot, 2000, p. 283.

15 L’importance de l’ami : «Mais rien ne peut pour moi remplacer les contacts avec un ami, c’est un besoin qui répond à quelque chose en moi, peut-être à quelque chose de féminin et les voix intérieures que j’ai l’habitude d’écouter me conseillent de porter sur mon travail un jugement bien moins flatteur que celui que tu proclames. »

16 De quoi parlent-ils ? Leurs Recherches scientifiques Cas cliniques
Freud parle de ses maladies, de sa famille, il raconte des souvenirs d’enfance, son analyse personnelle ; Ils organisent de «petits Congrès» 1. Lettre du : (…) je te considère comme le Messie qui devra résoudre grâce à quelque progrès technique, le problème que j’ai posé (problème d coït sans préservatif) 2. «Lettre du : (… et suis entièrement d’accord avec toi en ce qui concerne la névrose réflexe nasale : c’est bien là un des troubles les plus fréquents. Malheureusement, je ne suis jamais sûre de l’«exécutif» (mesures pratiques à adopter) .» : «Quelle tristesse pour un médecin qui consacre toutes les heures de la journée à l’étude des névroses d’ignorer s’il est lui-même atteint d’une dépression raisonnablement motivée ou bien hypocondriaque ! C’est pourquoi hier soir je me suis adressé à Breuer et lui ai dit qu’à mon avis les troubles cardiaques n’étaient pas imputables à une intoxication nicotinique mais plus probablement à une myocardite chronique, (…) Cette fois-ci c’est de toi que je me méfie particulièrement car c’est à l’occasion de mes troubles cardiaques que je t’ai vu , pour la première fois, te contredire. La dernière fois, tu m’as qu’il s’agissait d’une affection nasale et qu’à la percussion aucun indice de nicotinisme m’était perceptible ; maintenant, tu m’apparais très inquiet et u m’interdis de fumer. Je ne puis comprendre cela qu’en pensant que tu veux me dissimuler mon état véritable. (…) Quelle tristesse pour un médecin qui consacre toutes les heures de la journée à l’étude des névroses d’ignorer s’il est lui-même atteint d’une dépression raisonnable motivé ou bien hypocondriaque !»» 4. Manuscrit C. «Je ne crois pas que tu puisses, sans enlever à la couronne son plus beau fleuron, négliger de parler de l’étiologie sexuelle des névroses. »(en fait Freud se trompe, c’est sa propre idée, pas celle de Fliess) Transfert : C'est un concept essentiel dans la cure, et dont Freud son inventeur, ne dispose pas encore. La découverte des effets du transfert lui permettra bien plus tard de se libérer de sa dépendance à Fliess. Qu'est-ce que le transfert ? Le transfert est un mécanisme inconscient qui consiste en la réédition, ou répétition d'un scénario inconscient d'amour et/ou de haine d'origine infantile dans la situation analytique. L'analyste incarne un personnage central de la vie affective du patient : mère, père, sœur, etc. Il s'agit de la mise en acte d'un désir inconscient. On peut le résumer en disant par exemple que chaque personne a une façon très personnelle d'adresser et formuler sa demande d'amour dans une relation, sa demande porte sa signature, celle de l'enfant qu'il aura été. Freud est fasciné par Fliess, qui est aussi son double idéalisé, son Moi idéal en quelque sorte (photo). À cette époque Freud n'avait pas confiance en lui, il croyait être antipathique aux gens., alors que Fliess attirait amour et sympathie. Le transfert est hanté par des revenants, les ombres du passé qui resurgissent, ou pour le dire autrement, des absents que l'autre aimé actuellement incarnent. Fliess cachait les figures de Fleischl, un ami et collègue, que Freud avait tant admiré au temps de ses fiançailles avec Martha, mais aussi de Gisela Fluss, un amour d'adolescence qui serait demeuré platonique. Il représente également un Moi idéal, ce que Freud aimait être. Et surtout, à ne pas négliger l'homosexualité inconsciente : citer un passage qui en fait état). Le transfert sur Fliess peut également s'expliquer par le fait que ce dernier joua le rôle de médecin, or, l'on sait qu'entre le médecin et son patient il s'établit un lien qui ravive les premiers affectifs de dépendance infantile où l'autre est idéalisé et mis en position de figure parentale, de dépositaire du savoir. Freud fut un temps inquiété par des «troubles cardiaques» : arythmie, pression sur la poitrine, dépression, angoisse, et il ses confia à Breuer et à Fliess. Fliess imputait ses troubles à la cocaïne et au tabagisme. Freud était un grand amateur de cigares , tout comme son père d'ailleurs, et toute sa vie il en aura besoin pour travailler et se détendre. De plus, je soupçonne que sa consommation de cocaïne fut pour quelque chose dans ces troubles. Freud a consommé de la cocaïne a des fins de recherche et pour traiter ce qu'il appelait sa neurasthénie (dépression fatigue, angoisse, dyspepsie) pendant douze ans, soit de 1884 (il a 28 ans) à 1896 : autrement dit sa prise de cocaïne accompagne son auto-analyse, ses premières découvertes, ses écrits cliniques fondamentaux (Études sur l'hystérie (1895).

17 Recherches scientifiques
Série de manuscrits intitulés simplement A, B, C, D, etc. jusqu’à N, et s’étendant de 1893 à 1897, Freud présente à son ami ses idées sur les névroses d’angoisse, la migraine, la dépression, la mélancolie et la paranoïa ; Freud critique le travail de Fliess dans le manuscrit C : ce qui montrer que l’idéalisation commence à fléchir en 1893, ou en tout cas qu’il ne sacrifie jamais son jugement scientifique. Toute neurasthénie est une név. sexuelle ; Étudie la névrose d’angoisse dans ses rapports avec la frustration sexuelle ; «Le seul autre système serait d’autoriser les libres rapports entre jeunes gens et jeunes filles de bonne famille, mais cela ne saurait advenir que si l’on disposait de méthodes anticonceptionnelles inoffensives.» (p. 66)

18 Travaux théoriques et cliniques Exemples
Traduction des Leçons de Charcot sur les maladies du système nerveux (1886) Quelques considérations relatives à une étude comparative des paralysies motrices organiques et hystériques (1893) Les études sur l’hystérie (1895) avec Breuer. L’apport des femmes à la psychanalyse (1) Le mécanisme psychique des phénomènes hystériques» (1893) «Un cas de traitement par l’hypnotisme couronné de succès» ( ) Interprétation des rêves, 1900 (2) Lettre du : (…) un homme comme moi ne peut vivre sans dada, sans une passion ardente, sans tyran, pour parler comme Schiller. Ce tyran, je l’ai trouvé et lui suis asservi corps et âme. Il s’appelle psychologie et j’en ai toujours fait mon but lointain le plus attirant, celui dont me rapproche depuis que je me suis heurté aux névroses. Deux ambitions me dévorent : découvrir quelle forme assume la théorie du fonctionnement mental quand on y introduit la notion de quantité, une source d’économie des forces nerveuses, (registre économique) et deuxièmement, tirer de la psychopathologie quelque gain pour la psychologie normale. » Dans ce livre on trouve le célèbre cas clinique Anna O., les cas des hystériques devenus célèbres, Katarina, Emmy von N. , Elisabeth von R., Mis Lucy R. Les premières patientes : Anna O (Bertha Pappenheim, dite) : Femme viennoise rendue célèbre sous son pseudonyme par S. Freud et J. Breuer et considérée comme la première "patiente" de l'histoire de la psychanalyse. Souffrant depuis la mort de son père de troubles hystériques, elle entretient Breuer de ses symptômes à partir de Ces entretiens réguliers conduisent à la disparition de l'un des symptômes d'Anna O. Ce protocole d'entretien, opportunément désigné par elle "cure par la parole", promeut du même coup une action thérapeutique. Bertha Pappenheim mènera plus tard une lutte contre l'exploitation de la femme. Breuer et Freud ont découvert une nouvelle théorie et une méthode de traitement des névroses, mais il leur a fallu reconnaître que leurs découvertes résultaient de l’attention portée à la subjectivité de leurs patientes hystériques et à la collaboration qu’ils avaient eue avec elles, écrit Chodorow.[1] Ayant découvert une méthode d’exploration de leur psychisme, Anna O. la baptisera « cure par la parole et ramonage de cheminée. Soignée par Breuer parle sous hypnose à cœur ouvert ouvrant ainsi la voie à la psychanalyse. Elle sera après sa « guérison » une pionnière de l’assistance sociale en Europe. Grâce à elle, Freud découvre l’importance de l’élément sexuel dans la relation médecin-malade, ce qu’il nommera plus tard le transfert ou fausse connexion d’un désir sur un objet, comme une erreur dans l’adresse de son désir.    Emmy von N (Fanny Sulzer-Wart Mozer ) et Elisabeth von R On leur doit la technique de l’association libre quand l’une refuse l’hypnose et l’autre demande à Freud de la laisser dire ce qu’elle a à dire sans toujours lui poser des questions. Avec elles Freud découvre l’origine de leurs symptômes dans leur histoire subjective, comme une symbolisation et une métaphore de conflits inconscients entre des désirs sexuels et une morale très stricte. Du statut de patientes, elles passent au statut de théoriciennes et de praticiennes de la psychanalyse. Ainsi, en fut-il de Sabina Spielrein, analysée par Jung et supervisée par Freud de Emma Einsktein (la Irma du rêve inaugural de l’Interprétation des rêves) qui, encouragée par Freud, prit des patients en analyse. Anna von Lieben (Caëcilie M. ) : Elle fut le modèle de la Cécilie du scénario de Sartre qui fut soignée par Freud et Breuer ensemble et que Freud appelle sa « prima dona ». C’est elle qui le conduit à la notion de conversion par symbolisation (et non pas seulement par association par contiguïté),c’est par elle qu’il soupçonne que le symptôme hystérique peut permettre de remonter jusqu’aux sources universelles du langage. Il l’appelle son professeur. Lucy R. , : gouvernante anglaise avec qui Freud abandonne complètement l’hypnose, la fait étendre sur un divan et se contente de poser sa main sur le front en suggérant qu’une idée surgisse de cette pression, idée en lien avec le symptôme. Ce qui ne manque pas d’arriver. elle est la seule qui sait tout sans savoir qu’elle le sait. Cette mémoire de l’insu, Freud le nommera l’inconscient et l’opération par lequel ce savoir se constitue, refoulement : refouler, c’est un « je ne veux pas le savoir… ce que je sais». Katarina : Elle n’est qu’un prénom car ce n’est pas une aristocrate ni une grande bourgeoise, mais une jeune fille rencontrée dans une auberge de montagne, apprendra à Freud le rôle de la séduction sexuelle (de l’abus sexuel) dans la formation du symptôme hystérique. Dans ses rêves, elle voit un visage terrifiant qui symbolise le souvenir de l’événement traumatisant. Élisabeth von R. : Celle qui recèle un secret derrière ses douleurs musculaires et des difficultés à marcher. Avec elle, pas d'hypnose, on entre dans l’ère de la psychanalyse. C'est la première analyse complète d'un cas d'hystérie, nous dit Freud, Freud lui recommande de raconter tout ce qui lui est connu, puis de pousser plus avant vers les couches profondes du souvenir en recommandant de ne rien laisser échapper, de dire tout ce qui surgit devant son regard intérieur. Il s'agit de regarder des images, des scènes qui surgissent à l’intérieur de soi, comme sur un écran au cinéma. Laisser se développer des images, des scènes, des émois, puis les raconter à celui qui se tient derrière en silence. 7. Dora (Ida Bauer) Pseudonyme d'une jeune femme hystérique qui fut en analyse avec S. Freud. Celui-ci a rendu compte de cette analyse dans : "Fragment d'une analyse d'hystérie" (1905). Ce texte qui retrace l'analyse d'une jeune femme de 18 ans, menée par Freud en 1900, s'organise autour de la question de la fonction traumatique de la sexualité dans l'hystérie et du rôle déterminant de l'homosexualité féminine dans le transfert hystérique. Célèbre personnage d’un drame à quatre personnages et dont la mère est exclue. Dora qui fuit Freud, comme elle a fui monsieur K. permettra à Freud de formuler la notion de résistance et d’y lier le transfert dans sa double dimension sexuelle et agressive. Le jeune Freud médecin entre dans un monde où les filles soignent leurs pères jusqu’à y sacrifier leur vie sexuelle, leur féminité. L’histoire de la rencontre de Freud avec l’hystérique commence donc ainsi : une fille devient folle d’un désir coupable au chevet de son père mourant. Les filles du pères nous indiquent la route à suivre dans cette remontée historique du rôle des femmes dans l’édification de la psychanalyse. Ce sont aussi des filles en mal de père, amoureuses absolues, éperdues et qui chercheront dans le transfert, puis dans une identification à l’Idéal du moi paternel une issue à leur désir impossible. De patientes, elles deviendront pionnières de la psychanalyse, amies ou soutiens de Freud, fans de celui qu’elles considèrent comme le père idéal : Résumé : ce qu’elles ont apporté à la psychanalyse Cure par la parole, exploration de la mémoire, association libre, refoulement et conversion, symbolisation, inconscient, la question du traumatisme sexuel dans l’étiologie de l’hystérie, l’après-coup, comme nous le verrons avec Emma Eckstein (la Irma du rêve de l’injection ). [1] Topique, p. 11

19 Travaux théoriques et cliniques (le concepts de base)
Trauma vs Œdipe : l’abandon de la neurotica L’analyse des rêves, Les grands concepts issus de cette correspondance :sexualité infantile, bisexualité, refoulement , inconscient (notions de traces), répétition Les lettres à Fliess demeurent inséparables du livre fondateur de la psychanalyse, L'interprétation des rêves (1900), Études sur l'hystérie (1895) qui le précède, Psychopathologie de la vie quotidienne (1901), Trois Essais sur la théorie sexuelle (1905). Freud commence à analyser ses rêves après le décès de son père en 1896 ; déjà dans une lettre datée du Il écrit ceci : «Avant-hier, un songe m’a fourni la plus amusante confirmation du fait que le motif des rêves est bien une réalisation de désir.»

20 Trauma vs Œdipe Lettre du : «Je ne crois plus à ma neurotica (…) (1) Hamlet : To be in readiness. Garner sa sérénité. (2)(même lettre) : «C’est un bon exercice que d’être tout à fait sincère envers soi-même.» (3) Notion d’après coup: «…le souvenir dégage maintenant la même puanteur qu’un objet actuel.» (se détourner d’un souvenir d’où le refoulement) il y eut d’abord les déceptions répétées que je subis lors de mes tentatives de pousser mes analyses jusqu’à leur véritable achèvement, la fuite des gens (…), l’absence de succès total que j’escomptais (…). Puis aussi, la surprise de constater que, dans chacun des cas, il fallait accuser le père de perversion …., la notion de la fréquence inattendue de l’hystérie où se retrouve chaque fois la même cause déterminante, alors qu’une telle généralisation des actes pervers commis envers des enfants semblaient peu croyable. (…) En troisième lieu, la conviction qu’il n’existe dans l’inconscient aucun «indice de réalité», de telle sorte qu’il est impossible de distinguer l’une de l’autre la vérité et la fiction investie d’affecté (C’est pourquoi une solution reste toujours possible, elle est fournie par le fait que le fantasme sexuel se joue autour du thème des parents (…) » 2. Une célébrité éternelle, la fortune assurée, l’indépendance totale, les voyages, la certitude d’éviter aux enfants tous les graves soucis qui ont accablé ma jeunesse, voilà quel était mon bel espoir. Tout dépendant de la réussite ou de l’échec de l’hystérie. Me voilà obligé de me tenir tranquille, de rester dans la médiocrité, de faire des économies, d’être harcelé par les soucis et alors une des histoires de mon anthologie (histoires juives) me revient à l’esprit : «Rébecca, ôte ta robe, tu n’es plus fiancée !» «J’ai trouvé en moi , comme partout ailleurs, des sentiments d’amour envers ma mère et de jalousie envers mon père, sentiments qui sont, je pense, communs à tous les jeunes enfants, même quand leur apparition n’est pas aussi précoce que chez les enfants rendus hystériques (d’une façon analogue à celle de la «romantisation» de l’origine chez les paranoïaques – héros, fondateurs de religions. S’il en est ainsi, on comprend, en dépit de toutes les objections rationnelles qui s,opposent à l’hypothèse d’une inexorable fatalité, l’effet saisissant d’Odipe Roi. (…) Mais le mythe grec a saisi une compulsion que tous reconnaissent parce tous l’ont ressentie. Chaque auditeur fut un jour en germe, en imagination, un Œdipe et s’épouvante devant la réalisation de son rêve transposé dans la réalité, il frémit suivant toutes la mesure du refoulement qui sépare son état infantile de son état actuel.» 4.

21 L’analyse des rêves : «Mon auto-analyse reste toujours en plan. J’en ai maintenant compris la raison. C’est parce que je ne puis m’analyser moi-même qu’en me servant de connaissances objectivement acquises (comme pour un étranger).» : « J’abandonne l’auto-analyse pour me consacrer au livre sur les rêves.» (en fait ce livre et pour Freud une façon de poursuivre son auto-analyse : : Depuis que j’ai entrepris d’étudier l’inconscient, je m’apparais à moi-même très intéressant. Dommage qu’il faille toujours avoir la bouche cousue pour ce qu’il y a de plus intime.»

22 Concepts de base issus de cette correspondance
Sexualité infantile (notion de zone érogène et de fixation libidinale) Bisexualité Refoulement Inconscient (notions de traces), Répétition (périodicité chez Fliess)

23 Correspondance et écriture
Les lettres à Fliess sont inséparables du livre fondateur de la psychanalyse, L'interprétation des rêves (1900), Études sur l'hystérie (1895) qui le précède, Psychopathologie de la vie quotidienne (1901), Trois Essais sur la théorie sexuelle (1905).

24 Correspondance et littérature
Fliess fait connaître C.F. Meyer, un auteur dont il analyse entre autres deux contes et un roman : :«Dans le page de Gustave-Adolphe, j’ai trouvé deux fois l’idée de l’action différée (…) ; Les noces du moine : illustre la façon dont l’imagination s’empare des incidents nouveaux au cours du processus de la formation des fantasmes, pour les ramener vers le passé. (1) : Dans La femme-juge il trouve une expression romancée «d’un souvenir se rapportant aux relations de l’écrivain avec sa sœur. (…) (2) annonce Gradiva de Jensen : Freud puise dans la littérature un matériel clinique remarquable. En témoigne, par exemple, son livre intitulé Délire et rêves dans la Gradiva de Jensen[1]» Le procédé que le romancier prête à la Gradiva pour guérir le délire de son ami d'enfance illustre la méthode psychanalytique. C'est l'histoire d'un jeune homme amoureux d'un bas-relief représentant le pas d'une jeune fille (Gradiva veut dire celle qui s'avance). Norbert Hanold, docteur en archéologie, est particulièrement séduit par le pied soulevé de la jeune fille. Cette femme idéale, il se met à sa recherche, s'imagine qu'elle a marché sur les dalles de Pompéi. Lui n'a jamais aimé que les statue de pierre, de marbre, de bronze, ou d'argile. Du sexe féminin ne sait rien. Une fois là-bas, il croit voir sa belle sous l'apparence d'une jeune fille qui déambule dans la ville. Il s'agit en fait de son amie d'enfance, Zoe qu'il ne reconnaît pas tellement il est prisonnier de sa bulle, de son imaginaire. C'est elle qui pourtant le sauvera en dévoilant l'illusion dont il est victime. Comme un analyste, elle analyse le transfert idéalisant sur la femme et lui révèle que derrière ce délire amoureux, c'est elle qui est l'objet de son désir. Dans ce texte, Freud déclare que le poète et le savant puisent «vraisemblablement à la même source, travaillent sur le même objet, mais chacun avec une méthode différente. L'écrivain tire de lui-même ce que le psychanalyste apprend des autres. Freud tient à préciser ajoute que ses propres travaux relèvent de la science, non du littéraire ou de la fiction, mais que cette. science ne craint pas d'explorer la fiction pour en tirer les preuves d'un savoir humain qu'il entend néanmoins soumettre aux critères de la vérité scientifique. [1] Gallimard, 1971. Tous les névrosés se forgent ce qu’on appelle un roman familial (qui devient conscient dans la paranoïa). D’une part, ce roman flatte la mégalomanie et, d’autre part, il constitue une défense contre l’inceste. Si votre sœur n’est pas l’enfant de votre mère, plus de reproches à se faire. Il en va de même lors que vous êtes vous-même l’enfant d’autres parents.»

25 Fin d’une amitié Le cas Irma : son nom véritable Emma Eckstein(1) : lien avec le rêve de l’injection faite à Irma qui ouvre L’Interprétation des rêves : erreur de Fliess sur une patiente de Freud. :«Quelque chose venu des profondeurs abyssales de ma propre névrose s’est opposé à ce que j’avance encore dans la compréhension des névroses et tu y étais, j’ignore pourquoi, impliqué. L’impossibilité d’écrire qui m’affecte semble avoir pour but de gêner nos relations. À relier avec ci-dessous (2) Dans sa lettre du à Fliess, il écrit : « Ainsi, nous avions commis une injustice à son égard ; [Emma Eckstein] n’était pas du tout anormale (…). Maintenant, en repensant à tout cet épisode, il ne me reste plus qu’une compassion sincère pour cette enfant de la douleur. » Mis en cause par Emma Eckstein, Freud écrit: « Tous ces évènements, il est vrai, n’ont pas ébranlé l’opinion que j’ai de vous, mais m’ont à nouveau inspiré du respect pour la féminité primordiale contre laquelle je ne cesse de lutter. » in Le réel escamoté, le renoncement de Freud à la théorie de la séduction, éd. Aubier, 1984, p. 219 : «Il est impossible de nous dissimuler que, toi et moi, nous nous sommes éloignés l’un de l’autre ; toutes sortes de petites choses me le font voir …. Tu prends parti contre moi en disant que « celui qui lit la pensée d’autrui n’y trouve que ses propres pensées», ce qui ôte toute valeur à mes recherches. S’il en est ainsi, jette sans la lire, ma Psychopathologie (de la vie quotidienne) dans la corbeille à papiers. Il y a dans ce livre des tas de choses qui te concernent, des choses manifestes pour lesquelles tu m’as fourni des matériaux et des choses cachées dont la motivation t’est due. (…) Quelle que soit la valeur durable de cet ouvrage, tu y trouveras la preuve du rôle que tu as, jusqu’à présent, tenu dans ma vie. »

26 Extrait d’une lettre à Martha Bernays
Vienne, :«Quand nous nous retrouverons, tu seras peut-être offusquée en découvrant que je diffère du beau tableau crée par ta tendre imagination. Je ne veux pas que tu m’aimes pour des qualités que tu me prêterais, ni d’ailleurs pour aucune autre qualité : il faut que tu m’aimes sans raison, comme aiment sans raison tous ceux qui aiment, simplement parce que je t’aime, et tu n’as pas à en avoir honte. (…) Ne vois pas en moi une si bonne nature : une violence secrète m’empêche de supporter cela et tes dernières lettre dénotent tant de douceur !» (1) 1. Dans Freud, S., Correspondance , Paris Gallimard, 2001, p

27 Extrait d’une lettre à Martha Bernays
Vienne, : «Ma petite fille chérie,(…) Si tu m’aimes vraiment d’un amour ardent, mou que tu n’as pas vu depuis longtemps quand tu me reverras avec mon humeur,mes gestes, que tu entendras ma voix et les jugements qui, chaque fois, jadis, suscitaient ton antagonisme, ne vas-tu pas penser que ton amour fervent s’adressait à une image que tu t’étais faite et non à l’être en chair et en os que produira peut-être sur toi le même effet qu’il y a un an ou deux. (…) Attendre, c’est mon sort, tout comme le tien. (…) Je t’aime tant et je voudrais tellement t’entendre dire que m’aimes aussi. »(1) Dans Freud, S., Correspondance , Paris Gallimard, 2001, p

28 Extrait d’une lettre à A. Schnitzler
Je me suis souvent demandé avec étonnement d'où vous teniez la connaissance de tel ou tel point caché, alors que je ne l'avais acquise que par un pénible travail d'investigation, et j'en suis venu à envier l'écrivain que déjà j'admirais. (…) Vous pouvez deviner quelle furent ma joie et ma fierté en apprenant par vous que pour vous aussi mes écrits avaient été une source d'inspiration. (…) Je pense que je vous ai évité par une sorte de crainte de rencontrer mon double. (…) J'ai ainsi eu l'impression que vous saviez intuitivement –ou plutôt par suite d'une auto-observation subtile – tout ce que j'ai découvert à l'aide d'un laborieux travail pratiqué sur autrui. (1) [1] Sigmund Freud, Correspondance , 2001, p. 270.

29 Extrait d’une lettre à Romain Rolland
: «J’appartiens à une race qui, au Moyen-Âge, fut tenue pour responsable de toues le épidémies qui frappent les peuples et que l’on accuse présentement de la décadence de l’Empire en Autriche et de la perte de la guerre en Allemagne. De telles expériences vous refroidissent et vous invitent peu à croire aux illusions. En outre, j’ai passé vraiment une grande partie de ma vie (…) à travailler à la destruction de mes propres illusions et de celles de l’humanité. »(1) Freud, S. Ibid. 373.

30 Extrait d’une lettre à C.G. Jung
Annenheim, : « (…) je me dis qu’il vaut mieux pour la psychanalyse qu’une partie tout au moins, de la résistance qui se ferait contre moi vous soit épargnée à vous, l’Autre, le Second, qu’on ne verrait que répétition inutile dans ce que je dirais une fois de plus, (…) j’ai toujours trouvé que quelque chose dans ma personne, dans mes paroles, dans mes idées, heurte les gens, tandis que tous les cœurs vous sont ouverts.» (1) 1. Freud, Ibid., p. 275.

31 Extrait d’une lettre à Arnold Zweig
:«En face de nouvelles persécutions, on se demande à nouveau comment le juif est devenu ce qu’il est et pourquoi il s’est attiré cette haine éternelle. J’ai vite trouvé la formule : Moïse a créé le Juif, et mon live a peu pour titre : L’Homme Moïse, roman historique» (cela deviendra Moïse et le monothéisme) (1) 1. Ibid., p. 459.

32 Extrait d’une lettre à S. Ferenczi
: Ce décès, si douloureux (1) qu’il soit, ne change cependant en rien ma façon d’envisager la vie. (…) comme je suis profondément incroyant, je n,ai personne à accuser et je sais qu’il n’existe aucun lieu où l’on puisse porter sa plainte. «L’heure toujours invariable du devoir (Schiller) et «La belle et souriante habitude de vivre(Goethe) feront le reste que tout continue comme à l’ordinaire. Tout au fond de mon être je décèle le sentiment d,une offense narcissique irréparable.» 1. (sa fille Sophie emportée en 4 jours par une pneumonie), Ibid. p. 358.

33 Extrait d’une lettre à Einstein
Vienne septembre 1932 : «Nous admettons que les pulsions de l’homme ne sont que de deux sortes, soit celles qui visent à conserver et à unir – (…) érotiques, tout à fait au sens de l’Eros dans le Banquet de Platon, ou sexuelles (…) –, et d’autres, qui visent à détruire et à tuer ; (…) pulsion de destruction. (…) Le plaisir pris à l’agression et à la destruction compte certainement parmi eux (le motifs qui poussent les hommes à la guerre). (1) 1. Pourquoi la guerre ? Dans Résultats idées et problèmes, II, Paris, PUF, 1985, pp , p

34 Extrait d’une lettre à Lou. A. Salomé
: «Je partage complètement votre opinion sur la détresse que nous éprouvons devant les maux physiques particulièrement douloureux : comme vous aussi, je les trouve désespérants et, si l’on pouvait s’en prendre à quelqu’un personnellement ignobles. (…) (1) Ibid., p. 374

35 Lettre à Kata et Lajos Lévy
: « Je supporte très mal cette perte, (celle de son petit-fils Heinele, 4 ½ ans, mort d,une tuberculose miliaire), je crois n’avoir jamais éprouvé un tel chagrin : peut-être le choc est-il plus durement ressenti du fait de ma propre maladie. Je travaille contraint et forcé : dans le fond, tout m’est devenu indifférent.» (1) 1. Ibd., p. 376.

36 Extrait d’une lettre à Lou. A. Salomé
: «Je dépends de plus en plus d’Anna et de ses soins. Cela me rappelle tout à fait la remarque de Méphistophélès :« À la fin nous dépendons des créatures que nous avons faites. » (…) Je voudrais pouvoir vous dire en personne combien votre santé me tient à cœur.» (1) 1. Ibd., p. 404.

37 Lettre aux éditeurs de Time and Tide
: «À l’âge de quatre ans, je suis venu à Vienne d’une petite ville de Moravie. Après soixante-dix-huit ans de travail assidu, j’ai été forcé de quitter ma maison, j’au vu dissoudre la Société scientifique que j’avais fondée, détruire mes Instituts, saisir notre Maison d’édition, j’ai vue les envahisseurs confisquer les livres que j’avaIS publiés ou les passer au pilon, interdire à mes enfants d’exercer leur profession. (…) 1 1. Ibid., p.497.

38 Conclusion La relation Freud/Fliess n’est pas une amitié entre semblables partageant le même savoir, il s’agit d’un amour du même ordre que celui qui s’installe chez avec un patient, un transfert. (Lacan) Au début de sa correspondance avec Fliess, Freud reconstruit la mémoire, le jugement, à partir de la sensation, n’envisageant le problème de la rencontre avec l’objet qu’ensuite … Freud rencontre le problème fondamentale de la faute (Irma, la perte du père (la faute d’Œdipe). Freud en vient à rejeter tout abord à partir de la perception pour se centrer sur le cerveau comme «machine à rêver», machine à produire du symbole et de la rencontre. (Éric Laurent)


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