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ACTUALITES SUR LES TROUBLES DYS

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Présentation au sujet: "ACTUALITES SUR LES TROUBLES DYS"— Transcription de la présentation:

1 ACTUALITES SUR LES TROUBLES DYS
Jérôme BIANCHI Neuropsychologue CERTA Exercice libéral Centre de référence des troubles du langage, Hôpitaux pédiatriques de Nice CHU – Lenval 1

2 Site du CERTA

3 PLAN GENERAL L’enfant Dyspraxique et adaptations pédagogiques
L’enfant TDA(H) et adaptations pédagogiques Conclusion / discussion générale L’enfant dyspraxique peut néanmoins être en capacité d’exécuter correctement un certain nombre de tâches bien apprises dans un contexte précis. Mais si changement du contexte = situation de nouvel apprentissage => difficulté dans le transfert Chaque nouveau geste => effort +++, faut plusieurs démo et une décomposition procédurale MAIS conduit pas à un apprentissage harmonieux L’initiation du geste ne réclame que la finalité de l’acte : évocation consciente du but à atteindre suffit à mettre en route des programmes automatiques. Chez l’enfant DP, pas d’automatisation, contrôle volontaire très coûteux au niveau attentionnel, génère de la fatigue. => Toujours une tâche volontaire, nécessitant toute l’attention de l’enfant = coût cognitif +++ 3

4 L’enfant Dyspraxique …

5 MINI QUIZZ QUESTION 1 : Praxies et coordination motrice : concepts différents ? OUI NON QUESTION 2 : Dyspraxie visuo-spatiale : un concept international ? OUI NON L’enfant dyspraxique peut néanmoins être en capacité d’exécuter correctement un certain nombre de tâches bien apprises dans un contexte précis. Mais si changement du contexte = situation de nouvel apprentissage => difficulté dans le transfert Chaque nouveau geste => effort +++, faut plusieurs démo et une décomposition procédurale MAIS conduit pas à un apprentissage harmonieux L’initiation du geste ne réclame que la finalité de l’acte : évocation consciente du but à atteindre suffit à mettre en route des programmes automatiques. Chez l’enfant DP, pas d’automatisation, contrôle volontaire très coûteux au niveau attentionnel, génère de la fatigue. => Toujours une tâche volontaire, nécessitant toute l’attention de l’enfant = coût cognitif +++ QUESTION 3 : Quels sont les critères d’exclusion de la dyspraxie ? Troubles sensoriels Déficience intellectuelle Infirmité motrice cérébrale Lésion cérébrale Les 4 5

6 LA DYSPRAXIE DÉVELOPPEMENTALE DÉFINITION
Ce qu’il y a : Ce qu’il n’y a pas : « DYS » : dysfonctionnement, installation incorrecte d’une fonction (≠ perte) « Praxie » : séquence de mouvements aboutissant à la réalisation d’un geste volontaire, intentionnel, orienté vers un but Trouble sensoriel Déficience intellectuelle Troubles de la relation ou communication Affection médicale générale (IMC, lésion cérébrale, hémiplégie, ...) Carences pédagogiques L’enfant dyspraxique peut néanmoins être en capacité d’exécuter correctement un certain nombre de tâches bien apprises dans un contexte précis. Mais si changement du contexte = situation de nouvel apprentissage => difficulté dans le transfert Chaque nouveau geste => effort +++, faut plusieurs démo et une décomposition procédurale MAIS conduit pas à un apprentissage harmonieux L’initiation du geste ne réclame que la finalité de l’acte : évocation consciente du but à atteindre suffit à mettre en route des programmes automatiques. Chez l’enfant DP, pas d’automatisation, contrôle volontaire très coûteux au niveau attentionnel, génère de la fatigue. => Toujours une tâche volontaire, nécessitant toute l’attention de l’enfant = coût cognitif +++ Trouble durable de la conceptualisation, de la planification, et de la coordination volontaire des séquences de mouvements qui sont nécessaires pour réaliser une action nouvelle, orientée vers un but précis et permettant une interaction adéquate avec l’environnement.  Entrave l’exécution et l’automatisation des gestes volontaires. 6

7 DÉVELOPPEMENT NORMAL DES PRAXIES QUELQUES REPÈRES
ACTIVITES 3 ans 4 ans 5 ans 6 ans S’alimenter Seul avec cuillère ou fourchette Utilise le couteau Avec couteau et fourchette ensemble Tartine S’habiller Enfile ses pantalons Fermeture éclair, boutons S’habille/se déshabille seul, Fait ses boucles Attache ses chaussures seul Découper Tient les ciseaux Coupe entre les lignes Découpe en suivant les courbes Découpe des formes complexes Dessiner ou écrire Prénom Attraper Ballons à deux mains Balle avec bras et corps Balle avec les mains Balle avec une main Frapper un ballon avec le pied Donne un coup de pied Coup de pied stable Fait rouler avec le pied Coup de pied en courant Exemple : à 12 ans cube en perspective Attention : Dyspraxie ≠ simple retard Diagnostic délicat avant 4 ans Praxies matures vers ans Tableau d’après Pannetier, E. (2007) 7

8 QUELQUES SIGNES D’APPEL
Maladresse motrice : « gauche », fonctionne par tâtonnement, lenteur ... Difficultés en motricité globale : équilibre précaire, ... Déficit d’intégration sensori-motrice : mauvaise reconnaissance D/G Difficultés en motricité fine : perçu comme un « brise-fer », ... Signes neurologiques discrets : syncinésies, latéralisation ... Difficultés de gestion de l’espace : se cogne, se heurte, ... Difficultés d’utilisation des outils/objets : habillage, stylo, couverts, … Les difficultés de l’enfant DP peuvent concerner plusieurs niveaux moteurs et praxiques, avec des manifestations cpt Attention : signes d’alerte ≠ critères diagnostiques Pas forcément tous 8

9 QUELQUES SIGNES D’APPEL
= > Difficultés à la maison : manque d’autonomie difficultés d’habillage (lacets, ...) maladresse à table (mauvaise tenue des couverts ...) = > Difficultés scolaires : mauvaise tenue du crayon, écriture peu lisible difficultés en géométrie, en maths, en sport (non participation, mis à l’écart) difficulté d’utilisation des outils scolaires (compas, règle, cahier) ... = > Difficultés affectives : diminution de l’estime de soi repli sur soi, crainte sentiment d’insécurité, ...

10 DEROULEMENT DE L’ACTION
Tableau d’après Pannetier, E. (2007) Ouvrir une porte … Main sur la poignée Tourner la poignée Pousser la porte Planification et programmation Contraction musculaire, ajustement, correction précision, force … PERCEPTION Exécution Tourner + pousser VISION Geste / action

11 DEROULEMENT DE L’ACTION : DYSPRAXIE
Tableau d’après Pannetier, E. (2007) 2° problème 1er problème Main sur la poignée Tourner la poignée Pousser la porte Planification et programmation Contraction musculaire, ajustement, correction précision, force … PERCEPTION 3° problème Appuyer + pousser Pousser + tourner Tourner + tirer VISION Pas de rétroaction

12 DIFFÉRENTS MODELES Perturbation d’un ou plusieurs processus
Conceptualisation Planification Exécution J. Ayres X S. Cermak D. Dewey M. Mazeau Degas et Gérard JM. Albaret Première utilisation du terme de dyspraxie par Stamback, L’Hériteau, Auzias, Bergès et Ajuriaguerra en 1964 Concept d’  « apraxie développementale » par Orton en 1937. Repris par Cermark. Différentes entités pour décrire les différents types de dyspraxies, influencées par les populations cliniques et les modèles dont disposent les auteurs. 12

13 DIFFÉRENTS TYPES DE DYSPRAXIES
DANS LA PRATIQUE ... Dyspraxie motrice / mélokinétique : Trouble de la dextérité dans les mouvements rapides, alternatifs ou en série. Dyspraxie idéatoire : Trouble de la manipulation d’objets ou d’outils. Trouble de la succession chronologique des différentes étapes dans la réalisation du geste pour manipuler l’objet. Dyspraxie d’habillage : Trouble dans l'orientation des vêtements et/ou dans l'ordre d'enfilage. Dyspraxie idéomotrice : Trouble de l’organisation du geste moteur en l’absence de manipulation réelle de l’objet (faire semblant de) lorsque l’enfant doit réaliser des gestes symboliques sur ordre + Déficit dans la réalisation de gestes non significatifs (configurations digitales et manuelles).

14 DIFFÉRENTS TYPES DE DYSPRAXIES
DANS LA PRATIQUE ... ________ ____________ _____ ________ ____________ ____ ______ _ __________ ___ _________ ________ ___ __ ______ __ ______ __ _____ ___________ __ ______ ________ __ _ ________ ________ _________ ___ _____________ _______ __ ________ _ ___ _______ ________ __ ___ ___________ ________ ________ __ _______ ________ ____________ _____ ________ __________ _ __ _______ ____ _ ____________ __ _____ __ _ __ _______ _____ _______ __ __ ____________ __ ________ __________ __ _ ______ _______ __ ____ __________ ____ __ ____ _______ __ ______ _ _ ____ ____ __ ________ _ __________ _________ ____ ___ ___________ _ _______ ________ _____ __ _____ __________ ___ ___ _______ ________ __ __ _____ ____ _ ______ _ __ ___ _ ________ __ ______ ____ __ _________ _ ______ ___ _ _____ ___ _____ __ ____ ____ ______ __ __________

15 LE TROUBLE D’ACQUISITION DE LA COORDINATION (TAC)
Traduction directe du terme introduit par les anglo-saxons dans les années 90 Conférence de consensus international (1994) Critères diagnostiques définis par le DSM-IV Les performances dans les AVQ nécessitant une bonne coordination motrice sont nettement au-dessous du niveau escompté compte tenu de l’âge chronologique du sujet et de son niveau intellectuel. Interférence significative avec la réussite scolaire ou les activités de vie courante. La perturbation n’est pas due à une affection médicale générale et ne répond pas aux critères de TED. S’il existe un retard mental, les difficultés motrices dépassent celles habituellement associées à celui-ci. Parallèlement à cette démocratisation du terme de « dyspraxie », apparition du TAC. Depuis 1994, un consensus interna- tional tenu à Londres a statué pour recommander l’utilisation du terme TAC dans les recherches et la pratique pour identifier des enfants avec des déficits mineurs de la coordination motrice d’origine développementale. Critères du DSM-IV : problèmes ! Pas de critères quantitatifs : subjectif, inclut les retard Pas de notion temporelle : durabilité du trouble ?  inclut retard Ne parle que des coordinations motrices : et la dyspraxie dans tout ça ? Critères quantitatifs ? (quels seuils ?) Ne distingue pas un simple retard ... On ne parle que de la « coordination motrice » ... (Quels tests ? Quelles composantes ?) 15

16 DYSPRAXIE DÉVELOPPEMENTALE VS TAC
Différentes conceptions selon les auteurs Dyspraxie = TAC Dyspraxie < TAC > TAC < Dyspraxie > Dyspraxie ≠ TAC TAC  coordination motrice  Mouvement sous la commande motrice de muscles, pré-câblé génétiquement Dyspraxie  Praxies  Geste ensemble de mouvements permettant la réalisation d’un projet moteur finalisé, avec ou sans signification = Dyspraxie : (définition neuropsychologique, compréhensive) * trouble des aptitudes liées aux aspects culturels Ex: habillage, manger, se saluer, écrire.. * Il y a apprentissage explicite avec « engrammation » cérébrale (lobe pariétal) GESTE : ensemble de mouvements permettant la réalisation d’un projet moteur finalisé = TAC (troubles d’acquisition des coordinations, CIM 10) ~ DCD (dsm-4) : (définition descriptive) * trouble des aptitudes sensori-motrices sélectionnées par l’évolution Ex: la marche, les coordination occulo-motrices.. * Il y a une maturation naturelle des systèmes sensori-moteurs (via stimulation,entraînement) MOUVEMENT: sous la commande motrice des muscles et pré-cablé génétiquement. Est-ce que tous les enfants avec troubles praxiques présentent des troubles de la coordination motrices ? Est-ce que tous les enfants avec troubles de la coordination motrice présentent des troubles praxiques ? 16

17 CE QU’IL FAUT RETENIR … La dyspraxie ET le TAC = « fourre-tout »
Manque de consensus : conceptions différentes selon les auteurs  pays, définition, modèles théoriques, tests, populations cliniques, ... Accord relatif : pas « dyspraxie développementale » chez IMC Peu d’outils d’évaluation ... Grande hétérogénéité des troubles praxiques chez l’enfant  Différents profils ≠ terme « générique »  Identifier les difficultés spécifiques de l’enfant Attention au diagnostics sauvages !!! TROUBLES PRAXIQUES CHEZ L’ENFANT ≠ DYSPRAXIE DEVELOPPEMENTALE 17

18 L’ÉVALUATION Quand l’envisager ? La prise en charge pluridisciplinaire
A partir des différents signes d’appel (maladresse motrice, difficultés dans l’utilisation des outils quotidiens…) La prise en charge pluridisciplinaire (Médecins, Neuropsychologues, Orthophonistes, Ergothérapeutes, Orthoptistes …) = Essentiel au diagnostic différentiel Il est très important de prendre en compte les critères d’exclusion, la co-morbidité et les retentissements éventuels.

19 La neuropsychologie Discipline née principalement de l'interaction entre la neurologie et la psychologie Elle étudie les fonctions mentales supérieures, leur fonctionnement et dysfonctionnements et leurs répercussions dans le quotidien de l’individu

20 Le/La neuropsychologue
Est avant tout un psychologue spécialisé en neuropsychologie. Il atteste d’une Licence (3 ans) de Psychologie et d’une spécialisation en neuropsychologie (Master en 2 ans).

21 Le constructif Figure de REY / de TAYLOR
Cette figure présente un ensemble de formes géométriques sans signification évidente qui sont construites autour d’un rectangle. Cette épreuve permet en fait d’évaluer les capacités visuo spatiales et visuo constructives, les capacités de planification, l’attention et la mémoire visuelle. Met en avant différentes composantes : -Visuo-spatiale -Visuo-constructive -Exécutif NB: FCR étapes par étapes : épreuve extraite du Projet FEE « Etude des Fonctions Exécutives chez l’Enfant » sous la coordination de Arnaud ROY et collaborateurs (Laboratoires de Psychologie des Universités d’Angers et de Chambéry)

22 Quand le visuo-constructif est indépendant du visuo-spatial et de l’exécutif
Le cas de Thomas Figure de REY Copie

23 Quand le visuo-constructif est indépendant du visuo-spatial et de l’exécutif
Le cas de Thomas Figure de REY Étapes par étapes Epreuve extraite du Projet FEE Etude des Fonctions Exécutives chez l’Enfant (étude nationale multicentrique) sous la coordination de Arnaud ROY et collaborateurs (Laboratoires de Psychologie des Universités d’Angers et de Chambéry)

24 Quand le Visuo-spatial pénalise le Visuo-constructif
Le cas de Matthieu Figure de REY Copie

25 Quand le Visuo-spatial pénalise le Visuo-constructif
Le cas de Matthieu Figure de REY Étapes par étapes Epreuve extraite du Projet FEE Etude des Fonctions Exécutives chez l’Enfant (étude nationale multicentrique) sous la coordination de Arnaud ROY et collaborateurs (Laboratoires de Psychologie des Universités d’Angers et de Chambéry)

26 PRISE EN CHARGE Orienter l’enfant en fonction de ses difficultés spécifiques (D’après le Consensus Régional formalisé sur la dyspraxie développementale, R4P Rhône-Alpes, A.N.A.E ) Psychomotricité : latéralisation, repères corporels, posture, coordination motrice globale, ... Ergothérapie : gestes de la vie quotidienne, gestion des outils scolaires, écriture, ... Orthoptie : troubles du regard (fixation, poursuites, saccades, ...) Orthophonie : praxies bucco-faciales, ... Psychologie : difficultés psycho-affectives liées au « handicap invisible » Neuropsychologue : Déficit exécutif, planification, trouble de l’attention, gnosies spatiales … Accentuer la prise en charge sur les processus déficitaires Praxies gestuelles : planification, exécution, ... Troubles visuo-spatiaux : regard, perception, ... Mettre en place les aménagements pédagogiques adaptés Inclure les parents : maintien des acquis, transfert ... 26

27 LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
Mme Agnès Szikora/Aynaud Enseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL En Maternelle Ne pas assimiler niveau graphique et maturité intellectuelle Ne pas dévaloriser le langage de l’enfant au prétexte que ses productions ne sont pas à la hauteur de son discours  Ne pas insister sur les jeux de cubes, legos, puzzles, mosaïques, mécanos (c’est le travail de la rééducation) L’aider lors des activités de découpage, collage, pliage en insistant sur la pertinence de son projet L’encourager à verbaliser explicitement Pour les dessins : valoriser son projet, ses commentaires plutôt que la réalisation elle – même Le maintien en maternelle n’améliorera pas son handicap (surtout si les capacités verbales et de raisonnement permettent de suivre en CP )

28 LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
Mme Agnès Szikora/Aynaud Enseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL En Primaire Gérer l’écriture clavier Limiter l’écriture manuelle (ex à trous, mots isolés, écriture des chiffres …) Tolérer un graphisme malhabile Ne pas encourager les aspects présentation ni la qualité de l’écriture manuelle aux dépends de la rapidité d’exécution ou de la lisibilité Eviter les exercices de copie (photocopies, désigner un secrétaire …) = Pb plans inclinés Favoriser l’oral pour l’apprentissage de l’orthographe d’usage (répétition, épellation…) La pose et la résolution des opérations sont difficiles (alignement, écriture des nombres)

29 LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
Mme Agnès Szikora/Aynaud Enseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL En Primaire (suite) Permettre l’utilisation précoce d’une calculette , d’aides mémoire sur le bureau ( tables x, +,conjugaisons ….) Adapter les outils scolaires et l’installation de l’enfant (guide doigt, compas, ciseaux …) Grâce à l’aide des rééducateurs ( orthophoniste, ergothérapeute) Aider l’enfant à gérer son matériel afin de pallier au défaut d’autonomie scolaire induit par la dyspraxie Tenir compte des difficultés d’attention (le placer au 1er rang, au centre du tableau, le rappeler, éviter les éléments distracteurs sur le bureau…) Autoriser des pauses.

30 LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
Mme Agnès Szikora/Aynaud Enseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL Au Collège Limiter la prise de notes Dispenser l’enfant de la réalisation de cartes, de schémas, de dessins Accepter difficultés et échecs en géométrie, en travaux manuels. Etre exigeant à l’oral sur la qualité des apprentissages (leçons sues, applications …), les langues, la culture générale. S’appuyer sur des descriptions verbales très complètes et très précises (des situations-problème, des règles de calcul algébrique ..) Autoriser l’utilisation de la calculette, d’aides mémoire sur le bureau ( tables x, +,conjugaisons ….) Favoriser l’utilisation d’un ordinateur portable

31 CONCLUSION GENERALE Troubles praxiques chez l’enfant ≠ Dyspraxie développementale Dyspraxie développementale = trouble primaire et spécifique des praxies, durable. Evaluation pluridisciplinaire avec suivi longitudinal  Diagnostic différentiel L’étiquette ne change pas la qualité de la PEC ! Mieux identifier la nature des troubles pour mieux prendre en charge Adaptations pédagogiques : faire au mieux et favoriser les interactions avec la famille

32 BIBLIOGRAPHIE ? 32

33 L’enfant TDA(H) …

34 1. L’attention William James (1890) « L'attention est la prise de possession par l'esprit, sous une forme claire et vive, d'un objet ou d'une suite de pensées parmi plusieurs qui semblent possibles [...] Elle implique le retrait de certains objets afin de traiter plus efficacement les autres ».

35 Exemple de déficit de l’attention : Le TDA-H
« Le TDA-H » : Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité. Enfant qui « papillonne », enfant « dans la lune », semble ne pas écouter, difficulté à rester concentré sur une tâche même courte …

36 Critères obligatoires dans la définition du TDA-H :
Le début des symptômes se situe toujours avant 7 ans (15 ans DSM V) La durée des symptômes doit être supérieure à 6 mois. Il est atteint de manière significative dans plusieurs sphères de sa vie (sociale, scolaire …)

37 Exemples de difficultés liées au TDAH
avant l’école à l’école après l’école au coucher Au réveil Lors de la préparation pour aller à l’école Rapports excessivement difficiles avec les parents Moins bonnes notes Manque de concentration Comportement perturbateur Rapports difficiles avec les amis Dans les sports/clubs Devoirs Comportements à risque et blessures Rester assis pendant le souper Lors de la préparation pour se coucher À se calmer/ s’endormir

38 « Le TDA-H » : Le Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, est un trouble neuro-développemental pouvant se révéler sous 3 formes : un trouble de type inattention un trouble de type hyperactivité / impulsivité un trouble mixte alliant les deux précédents

39 QUELQUES SIGNES D’APPEL
Inattention Il prête difficilement attention aux détails, il fait des erreurs d’inattention. Il a du mal à soutenir son attention. Il ne semble pas écouter quand on lui parle directement. Il ne se conforme pas aux consignes ou il ne termine pas ses tâches (sans qu'il s'agisse de comportements d’opposition). Il a de la difficulté à planifier et à organiser ses travaux ou ses activités. Il évite certaines tâches, ou il les fait à contre-coeur, surtout si elles nécessitent un effort mental soutenu. Il perd des objets nécessaires à son travail ou à ses activités. Il est facilement distrait par des stimuli externes. Il fait des oublis fréquents dans la vie quotidienne.

40 QUELQUES SIGNES D’APPEL
Hyperactivité – Impulsivité ATTENTION à «  l’instabilité psychomotrice » ! Il remue souvent les mains et les pieds, il bouge sur son siège. Il se lève souvent dans des situations où il doit demeurer assis. Il court ou il grimpe partout (en vieillissant : sensation de fébrilité ou de bougeotte). Il a du mal à se tenir tranquille à l'école, au travail ou dans ses loisirs. Il est souvent fébrile ou survolté. Il parle souvent trop.

41 QUELQUES SIGNES D’APPEL
Impulsivité Il répond aux questions avant qu’on ait terminé de les poser. Il a de la difficulté à attendre son tour. Il interrompt souvent autrui, il impose sa présence. Autre symptôme … L’enfant peut être très bruyant, antisocial, voire agressif, ce qui peut générer le rejet et l’isolement.

42 Les types d’attention En modalité auditive ou visuelle
L’attention sélective Sorte de filtre qui permet de sélectionner L’information pertinente. L’attention soutenue   Maintien du niveau d’attention sur une longue période. L’attention divisée Permet de traiter simultanément deux tâches

43 Les fonctions exécutives
Les fonctions exécutives regroupent l’ensemble des processus dont la fonction principale est de faciliter l’adaptation de la personne à des situations nouvelles, et ce, notamment lorsque les routines, les schémas habituels ne suffisent pas (Damasio, 1995; Duncan, 1986; Shallice,1982). - Situations routinières  - Situations non routinières 

44 Peu développées chez les enfants d’âge pré-scolaire
Améliorées de 3 à 6 ans Poursuite de la maturation jusqu’à l’âge adulte Dépendent des régions pré-frontales + structures sous-corticales

45 Un exemple de déficit des fonctions exécutives : le traumatisme crânien
Par accident de la voie publique, chute … Peut engendrer des lésions focales et diffuses avec fracture du crâne, hématomes …

46 Les fonctions exécutives cognitives
L’inhibition La planification La flexibilité mentale

47 L’inhibition « Capacité à s’empêcher de produire une réponse automatique » L’exemple d’Antoine

48 La planification « Capacité à organiser une série d’actions » L’exemple de Justine

49 La flexibilité mentale
« Capacité de passer d’un comportement à un autre » L’exemple de Léa Et de son prof …

50 Le cas de Mathis … 6 ans 4 mois GSM Porte des lunettes
Bilinguisme : Anglais / Français Isolement social Comportement perturbateur (École et maison) Tendance à l’angoisse Pas de pb motricité globale et fine Suivi par Orthophoniste pour l’écriture et le graphisme Évaluation intellectuelle QI entre 95 et 107 (notes très hétérogènes.

51 Durant la passation … Chante …
Décrochages réguliers, besoin constant de le recentrer Touche tout ce qui se trouve autour de lui Grande impulsivité … mais il chante plutôt bien.

52 Les questionnaires … Parents : Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et trouble oppositionnel avec défiance. Maîtresse : Trouble déficitaire de l’attention

53 Évaluation attentionnelle

54 Dans le détail … ATTENTION SELECTIVE 8 % (justesse) 41 % (aidé par l’impulsivité) ATTENTION SOUTENUE 7 % (tâche de 5 minutes) 3 % (tâche de 15 minutes) = arrêt prématuré ATTENTION DIVISEE Faire 2 choses à la fois 5 % Écouter 2 choses à la fois 10 % FONCTION EXECUTIVES Flexibilité (Nb) 2 % ; (Tps) 5 % Inhibition 10 %

55 LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
Mme Agnès Szikora/Aynaud Enseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL L’INATTENTION  Diminuer les sources de distractions (emplacement du bureau, espace de travail : y tolérer seulement le matériel nécessaire à la tâche en cours) Éviter l’utilisation de stylos 4 couleurs ou à pointe rétractable et privilégier les bics classiques + l’utilisation de STABILO peut être intéressant afin de l’aider à pointer les éléments pertinents d’une consigne. Utiliser des consignes courtes (oral et écrit) et privilégier une présentation aérée (écrit) ses capacités de mémoire à court terme sont souvent faibles. Avant d’expliquer toute notion importante, mobiliser l’attention (contact visuel, signal non verbal établi au préalable) + S’assurer de la proximité physique lors de la transmission des consignes (réduire les sources de bruit et de mouvement dans la classe, signal non verbal établi au préalable … utilisation de cartons de couleurs, gestes, pointer une image) Placer l’enfant devant en classe afin d’éviter qu’il ai la vue sur l’ensemble de la classe et potentiellement sur un nombre important de source de distraction. Utiliser des supports visuels et s’y référer lors des explications verbales Présenter le travail en petites étapes entre lesquelles l’élève peut consulter l’enseignant (temps de concentration continue requis moins long) l’attention soutenue est une composante déficitaire chez ces enfants. Rechercher la qualité plutôt que la quantité de travail (école et devoirs) lui permettre d’avoir du temps supplémentaire ou bien retirer systématiquement un exercice afin qu’il puisse compenser la mauvaise gestion du temps. Lui permettre de participer aux tâches quotidiennes de la classe (distribuer des feuilles etc…) cela lui permettra de couper ses activités et de pouvoir s’évader quelques instants. Cela lui permettra également de se sentir valorisé.

56 LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
Mme Agnès Szikora/Aynaud Enseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL LE MANQUE D’ORGANISATION  Aider l’élève en classant ses documents (porte vues), en utilisant des cahiers et non des classeurs. Utiliser un système de rangement simple et rapide avec support visuel au besoin + Utiliser des codes couleurs par matière. Prévoir un « double » du matériel requis pour les travaux à la maison (permet de pallier aux oublis fréquents de la vie quotidienne. Découper la tâche en petites parties présentées une à une (cacher les autres éléments à l’aide d’un carton ou découper la feuille) Établir un fonctionnement routinier et stable des activités quotidiennes avec rappels fréquents du temps qui reste.

57 LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
Mme Agnès Szikora/Aynaud Enseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL L’AGITATION / L’IMPULSIVITE  Placer des balles de tennis sous les pieds de sa chaise pour réduire les bruits. Poser un velcro sous l’étui à crayons, prévoir une place précise pour le cartable, loin du bureau. Éviter que d’autres objets ne soient à sa portée (bibliothèque, ordinateur…) Permettre des sorties à l’extérieur de la classe (responsable des commissions, facteur…) Trouver des moments où l’élève peut bouger (passer des feuilles, effacer le tableau, ouvrir la fenêtre …) Permettre de travailler debout ou à genoux sur sa chaise (favorise la concentration) Faire prendre l’habitude d’attendre 5 secondes avant de répondre à une question Ignorer les comportements destinés à attirer l’attention (plainte, chuchotement, rêvasserie) mais ne jamais ignorer des comportements agressifs ou destructeurs.

58 LES ADAPTATIONS SCOLAIRES
Mme Agnès Szikora/Aynaud Enseignante Centre de référence des troubles des apprentissages CHU LENVAL L’AGITATION / L’IMPULSIVITE  Placer des balles de tennis sous les pieds de sa chaise pour réduire les bruits. Poser un velcro sous l’étui à crayons, prévoir une place précise pour le cartable, loin du bureau. Éviter que d’autres objets ne soient à sa portée (bibliothèque, ordinateur…) Permettre des sorties à l’extérieur de la classe (responsable des commissions, facteur…) Trouver des moments où l’élève peut bouger (passer des feuilles, effacer le tableau, ouvrir la fenêtre …) Permettre de travailler debout ou à genoux sur sa chaise (favorise la concentration) Faire prendre l’habitude d’attendre 5 secondes avant de répondre à une question Ignorer les comportements destinés à attirer l’attention (plainte, chuchotement, rêvasserie) mais ne jamais ignorer des comportements agressifs ou destructeurs. Mettre en relief toute forme de réussite pour encourager l’enfant à bien agir

59 Merci de votre attention et de votre participation !
J. Bianchi Centre de référence des troubles du langage et des apprentissages Hôpitaux pédiatriques de Nice CHU - Lenval


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