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Le Développement Durable Mythe ou réalité?

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1 Le Développement Durable Mythe ou réalité?
« Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

2 Sommaire Introduction Le concept
environnement économie social Les principes pour une action en faveur du développement durable gouvernance évaluation Perspectives Conclusion « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

3 Les dates clés du développement durable
1972 Stockholm Commissions du développement durable Conférences des Parties de la Convention Climat Conférences internationales Rapport Brundtland 1987 Le Caire 1994 : population Rio 1992 signature Copenhague 1995 sommet social 1993 CDD1 1994 CDD2 ratification 1995 CDD3 Pékin, 1995 : sommet des femmes COP1: Berlin 1996 CDD4 COP2 : Genève Rio+5 : New York 1997 CDD5 COP3 : Kyoto Istanbul 1996 : Habitat II, sommet des villes Remarque : La Commission du Développement Durable (CDD) a été créée en décembre 1992 pour assurer un suivi efficace de la Conférence de Nations Unies sur l'environnement et le développement (UNCED), contrôler et faire le suivi de la mise en oeuvre des accords du Sommet de la Terre tant au niveau local, national, régional . La CDD est une commission technique du qui comprend 54 membres. Il a été reconnu qu'un examen quinquennal des avancées concernant le Sommet de la Terre aurait lieu en 1997 lors de l'Assemblée Générale des Nations réunie session extraordinnaire. En juin 1997, l'Assemblée Générale des Nations Unies a adopté un programme de mise en oeuvre de l'Agenda 21 dont le suivi sera effectué par la CDD ainsi que le plan de travail de la Commission pour L'objectif de la CDD est également de renforcer les relations entre les gouvernements et les ONG afin de promouvoir le développement durable tout autour du globe Le débat sur le développement durable est une réalité, depuis son apparition en 1980 dans un rapport de l’UICN (Union Mondiale pr la Nature), le terme de développement durable n’a pas cessé d’être utilisé, avec une recherche généralisée de définition, du point de vue technique (durabilité économique, écologique ou sociale), politique (durabilité des systèmes de gouvernance) ou morale (notion de responsabilité et de partage, éthique du développement) Au delà de la recherche de définition ou d’appréhension de la « durabilité », la véritable question qui se pose est celle de la durabilité actuelle et future de nos modes de développement, et plus généralement de la faisabilité de cette durabilité (réalité ou mythe?) Au fil du temps on a vu se préciser les approches, Évolution & approfondissement du champ conceptuel, Apparition d’un corpus réglementaire & institutionnel aux niveaux international, régional & national (voire local) Développement de méthodologies pour la mise en œuvre et l’évaluation de la durabilité. 1998 CDD6 COP4 : Buenos Aires 1999 CDD7 COP5 : Bonn 2000 CDD8 COP6 : La Haye Monterrey mars 2002 financement du développement COP6bis : Bonn 2001 CDD9 COP7 : Marrakech Rio+10 Johannesburg 2002 CDD10 « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

4 Que faut-il entendre par Développement Durable?
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5 Première définition du développement durable rapport Brundtland (1987)
« Le développement soutenable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.  Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de "besoin", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale imposent sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. ». Cette définition émerge de deux décennies (60s & 70s) de prise de conscience et de remise en cause –plus ou moins excessives- des modèles de développement prônés par les pays industrialisés Ces deux décennies voient évoluer les pensées & la connaissance dans tous les domaines (écologie, économie, social & politiques) 2 évènements clefs pr le DD : Stockholm & le rapport brundland Nouveautés : 2. Prise en compte de temps longs 3. Prise de conscience des limitations des ressources & des savoirs 4. Prise en compte des inter-dépendances à l’échelle spatiale & temporelle d’où notion de solidarité & de responsabilité : nécessité de gestion des patrimoines, des Kx On reconnaît généralement 4 piliers 3 anciens : économie, environnement & social 1 nouveau : gouvernance – institutions qui est en fait un principe d ’action pour l ’articulation des différents piliers dans les stratégies Dans cette définition est également évoquée la notion de limitation des connaissances et du rôle de la technologie pour rendre possible d ’un développement plus durable - la prise en compte de cette information est un second principe d ’action « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

6 Les champs du développement durable
2 local CT simple compétition global complexe coopération domaine traditionnel de l'économie politique Nature Économie ressources pollutions 1 Société « le développement soutenable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. » Rapport Brundtland, 1987 gouvernance 3 arbitrage contrat consensus Reconnaissance de l’existence d’un système complexe où ce qui importe est la qualité des connexions/équilibres entre champs individuels Économie – social Economie – environnement Etc La notion de connexions/ d’équilibre est temporelle (intergénérationnelle) et spatiale (à toutes les échelles : globale (ex. le climat), régionale (ex. problématique de l’eau – gestion nécessaires dans un bassin versant impliquant les pays de la source à la mer), locale (ex. partage des bénéfices entre acteurs impliqués dans l’exploitation d’un massif forestier –industriel, populations locales, employés/ouvriers, collectivité) Pour atteindre l’équilibre, seule une coopération entre acteurs décisionnaires et/ou impactés est efficace – notion de gouvernance ac différents modes de décisions (consensus, contrat, arbitrage) Le DD est bien un ensemble de principes d ’action pour atteindre un objectif d ’équilibre coopératif entre les différents piliers. Les décisions politiques qui conduisent vers cet équilibre doivent être appuyé sur un système de gouvernance participatif, mais conduira à des décisions différentes selon les contextes régionaux, nationaux et locaux Les diapo suivantes reviennent sur ces différentes notions « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

7 Environment (1/2) Zones humides Terres agricoles Zones côtières
Prairies Forêts Condition Excellente Production alimentaire & de fibres Bonne Moyenne Qualité de l’eau Faible Mauvaise Quantité d’eau Non évaluée La diapo montre très clairement qu ’aujourd ’hui, à part pour la capacité productive des forêts, nos écosystèmes sont en grande majorité en dégradation tant du point de leur état actuel (code couleur) que de leur capacité évolutive (code flèche): en bref, nous sommes en train d ’attaquer le capital au lieu d ’en consommer les intérêts pistes de discours: L ’opposition entre environnement et développement doit être dépassée. L'environnement et les équilibres naturels sont à la base du développement social et humain, ils sont mis en péril par les activités humaines à tous les niveaux : mondial, transnational, national et local. Dans le cadre du développement durable l’environnement est vu sous le double aspect des ressources et des pollutions. On s ’attache aussi aux « catastrophes lentes » qui semblent négligeables à court terme mais qui peuvent être dramatiques à long terme. Ces problèmes font de plus en plus l’objet de politiques internationales à tel point qu’on parle de mondialisation environnementale. Les problématiques environnementales sont encore souvent abordées de façon isolée/ comme des externalités alors qu’elles sont en fait largement interdépendantes/et sont parfois des fondamentaux du développement, notamment dans les PVD/économies rurales/fragiles où le secteur primaire est prépondérant. Biodiversité Capacité évolutrice En diminution Stockage de CO2 En augmentation Mixte « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03 Source : Millenium Ecosystem Assessment, Janvier 2002

8 Environment (2/2) - concentration: Ppm: partie par million en volume Point d ’inflexion : 1950 -d ’ici 2100: concentration en CO2: 540 à 970 selon scénario GIEC - Trafic aérien ( appareils) mondial en 1999 émet 600 Mt CO2, soit un peu moins de CO2 que le Royaume Uni (Planet Ark 16/05/03) - IATA Rapport Arthur Andersen 2001: émissions de CO2 aviation sont de 2% des émissions du monde en 1992 et on s ’attend à 3% en 2050 aviation GHGs: 37% CO2 et 63% autres GHGs non couvert par PK Nox, vapeur d ’eau, aérosols) En 1990: - USA: 25%; U€: 15,5%; Inde et Chine 14%; JP: 5%; Russie: 14%; €centrale:4,5%; reste du monde:22% selon GIEC - total émissions de Carbone : 5, 8 Gt Carbone Fr: 500 Mt ; RU: 750Mt; Allemagne:1240 Mt en CO2 « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

9 Economie tonnes de Ceq/habitant 5 4 3 2 1 0,5 t maxi par tête
5,5 États Unis Canada 5 tonnes de Ceq/habitant 4 OCDE sauf Amérique Nord 3 ex URSS 2 2,1 2 1,4 Moyen Orient 1,6 Europe non-OCDE 1 0,66 Amérique Latine 0,5 t maxi par tête 0,57 Chine 0,34 Asie 0,31 Afrique 299 778 292 69 161 1 239 387 1 789 710 Via les émissions en CO2, on a un bon reflet de l ’industrialisation différentielle des différents pays…ce diagramme peut introduire aussi bien la notion de croissance soutenable (économie/environnement) , et de la question de l ’équité (économie/pauvreté/social) etc Pistes de discours: Pour les entreprises, l'économie du développement durable porte sur une vision de long terme, sur l’environnement (management environnemental, dématérialisation, transition du produit vers le service, écologie industrielle...), le social et la ressource humaine (management intégré, indicateurs de développement durable), et enfin le territoire : développement local et comportement des multinationales dans les différents pays. La recherche d’une meilleure régulation de l’économie et du commerce mondial fait jouer un rôle croissant aux outils économiques, permettant d’internaliser les coûts environnementaux et sociaux (fiscalité et marchés des droits à polluer) et de favoriser les démarches volontaires (certification, labels). Une meilleure allocation des financements vers le développement durable mobilise des investissements privés grâce à des informations environnementales et sociales sur les entreprises (indicateurs de développement durable et fonds éthiques) et sur les projets, ainsi que l'aide publique au développement. 1000 2000 3000 4000 5000 Population (en millions) émissions de CO2 par tête 1999 d’après Key World Energy Statistics from the IEA edition 2001 « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

10 Social La population mondiale a doublé entre 1950 et 1990, estimation 9 Mds en 2050 800 millions de personnes sont victimes de la malnutrition et plus de 1 milliard vivent sous le seuil de pauvreté 20% de la population consomment 80% des ressources 1/3 de la population mondiale n’a pas un accès suffisant à l’eau potable, Cette population va doubler d’ici 30 ans Population en milliards Stabilisation problèmes sociaux : démographie, pauvreté, équité de développement (on pourrait également trouver des exemples chiffrés pour exposer le pb des minorités et du travail des enfants, des droits de l ’homme.. Etc Pistes de discours: La composante sociale du développement durable va de la mise en œuvre de l’équité au renforcement de l’identité des êtres humains dans la diversité (champ culturel réintroduit comme un pilier individuel par la France). L’équité c’est au niveau mondial la solidarité vis à vis des pays du sud (aide publique aussi développement) et la lutte contre la pauvreté. Le développement durable pose aussi le problème de l'équité intergénérationnelle et notre responsabilité vis à vis des générations futures. On distingue en général le développement humain, qui renforce la capacité individuelle par l’éducation et le partage de valeurs éthiques, et le développement social qui s’attache aux relations sociales et culturelles, aux capacités collectives et aux processus de décision, à la gouvernance. Champ en relation avec les droits de l’homme (de l’enfant), Organisation Internationale du Travail, le droit des populations autochones, les réflexions sur le genre etc. Par développement humain le Programme des Nations Unies pour le Développement entend par exemple : responsabilisation, coopération, équité, durabilité, sécurité. Source: UNEP, Our Land Our Future, 1996 « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

11 Les principes pour une action en faveur du développement durable
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12 Le développement durable pour qui ?
les êtres humains les pays du nord les humains contemporains les générations futures acteurs « faibles » Acteurs faibles : ceux qui ne sont pas représentés et/ou qui ne peuvent s’exprimer dans les négociations Implications sur l ’action : Nos systèmes de gouvernance – notion de représentativité Nos systèmes d’information & de prise en compte de l’information dans les décisions (connaissance scientifiques, modélisations, projections etc) Ces deux points sont repris ds le jeu des quatre diapo suivantes les pays du sud la nature et les autres êtres vivants « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

13 Gouvernance «La gouvernance peut être considérée comme l’exercice de l’autorité économique, politique et administrative en vue de gérer les affaires d’un pays à tous les niveaux. Elle englobe les mécanismes, les processus et les institutions par le biais desquels les citoyens et les groupes expriment leurs intérêts, exercent leurs droits juridiques, assument leurs obligations et auxquels ils s’adressent en vue de régler leurs différends. La bonne gouvernance se caractérise notamment par la participation, la transparence et la responsabilité. Elle se caractérise aussi par l’efficacité et l’équité. Elle assure la primauté du droit. La bonne gouvernance veille à ce que les priorités politiques, sociales et économiques soient fondées sur un large consensus au niveau de la société et à ce que les voix des plus démunis et des plus vulnérables puissent se faire entendre dans le cadre des prises de décisions relatives à l’allocation des ressources nécessaires au développement.» Cf. commentaire diapo suivante Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) : La gouvernance en faveur du développement humain durable, Document de politique générale, « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

14 Gouvernance pour le développement durable
Dans le contexte du développement durable on considère que la gouvernance est un processus de décision collectif n'imposant pas systématiquement une situation d'autorité. Dans un système complexe et incertain, pour lequel les différents enjeux sont liés, aucun des acteurs ne dispose de toute l'information et de toute l'autorité pour mener à bien une stratégie d'ensemble inscrite dans le long terme. Cette stratégie ne peut donc émerger que d'une coopération entre les institutions et les différentes parties intéressées, dans laquelle chacune exerce pleinement ses responsabilités et ses compétences. On parlera de gouvernance éclairée pour un processus accompagné des informations et des connaissances adéquates. Par un système d’information, des processus de sensibilisation et d’apprentissage collectif, les acteurs concernés acquièrent une vision des enjeux, de leurs atouts et faiblesses, des opportunités et menaces, des degrés de liberté individuels et collectifs et du rôle qu’ils peuvent jouer. Dans le contexte de développement durable, aucune catégorie d ’acteurs n ’a l ’information complète pour orienter l ’action (absence de situation d ’auorité), Le développement durable doit se décliner à tous les niveaux : international, national et local. Il implique des nouveaux mécanismes de décision politique où aucun acteur n’est en situation d’autorité mais qui doivent coopérer dans des processus de négociation complexes (voir gouvernance). L’enjeu de la gouvernance mondiale pose le problème de la régulation du commerce mondial (OMC) en matières économique et sociale. Différentes institutions multilatérales dépendant ou non des Nations-Unies  jouent un rôle influent : Commission du Développement Durable, PNUD, PNUE... De nombreuses conférences ont suivi le sommet de la terre de Rio de 1992 en déclinant le développement durable dans divers secteurs : le Caire en 1994 pour la population, Copenhague en 1995 le sommet social, Pékin en 1995 le sommet des femmes, Istanbul en 1996 Habitat II, le sommet des villes. Les grandes conventions sur la biodiversité ou le climat signées en 1992 à Rio ainsi que les conventions sur la désertification, les différentes réunions sur les forêts et sur l’eau ont leur propre agenda. Les conventions sont dirigées par la Conférence des Parties signataires (COP) qui se réunissent à un rythme annuel. Source : Brodhag, « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

15 Principes de l ’action dans un contexte d’information imparfaite
la roue de Deming Act on feed back Plan Check Do amélioration continue revue du système, modification des objectifs contrôle et audit mise en œuvre des dispositions engagement de la direction, planification et programmes information et connaissance imparfaites sans irréversibilité : on évalue les résultats pour affiner les décisions dans une cycle d’amélioration continue En cas de risque de dommages graves ou irréversibles l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement. Principe 15 Rio 1992 information et connaissance imparfaites avec irréversibilité : on décide de prévenir sans attendre les effets car il peut être trop tard. principe de précaution Nous n ’avons pas de tableau de bord de la durabilité, et nous ne disposons pas des meilleures technologies pour améliorer cette durabilité, cette information est en évolution, Dans ce contexte d’information imparfaite deux principes doivent régir l’action responsable en vue du développement durable : Le principe d’amélioration continue qui conjugue un réajustement des décisions en fonction d’une part des résultats de l’évaluation des performances et/ou de la situation & d’autre part des progrès en matière de connaissances et de technologies pour améliorer l’efficacité et l’efficience de l’action. Le principe de précaution (principe 15 de la déclaration de Rio 92) qui consiste, en cas d’incertitude, d’une part à ne pas ignorer un impact probable, et à mettre en place toutes les mesures qui pourraient le réduire. Ces principes sont fondateurs d’une démarche vers le développement durable dans la mesure où il n’existe et sans doute n’existera jamais de preuve scientifique parfaite ou de listes d’indicateurs permettant d’établir la durabilité de nos modes de fonctionnements – notamment parce que nous apprenons selon un mode essai/erreur en grandeur réelle (ex. La résilience des écosystèmes marins à la pollution par marée noire). La question des limites reste sans réponse. Ces principes réintroduisent également les champs des sciences dans le développement durable, dans la mesure où sans connaissance, il n’y a pas d’action responsable possible. Sciences dans tous les domaines, écologie, économie, social, politiques. C. Brodhag, « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

16 Evaluer la durabilité : les indicateurs de développement durable
Apparition d’outils d’évaluation de plus en plus nombreux Objectifs du Millénium Indicateurs de développement durable de l ’ONU Travaux de l ’OCDE Initiatives privées (ISO, Global Reporting Initiative…). Nouveau regard sur l’efficacité et la responsabilité du public et du privé, avec une place croissante du résultat par rapport à l’objectif stratégique L ’ensemble de ces travaux orientent de plus en plus l ’action & formalisent par défaut la définition opérationnelle du Développement Durable Finalement le développement durable est une finalité définie mais mal connue, et ce qui est important, c ’est bien de savoir évaluer si l ’on se situe sur le chemin de cette durabilité. Ce besoin s ’est exprimé au cours du temps par l ’apparition progressive d ’outils d ’évaluation qui permettent de : * fonder l ’action sur des référentiels communs à tous les acteurs impliqués dans les négociation * de réintroduire concrètement les fondamentaux (sociaux, économiques, écologiques) dans la négociation : importance des sciences & des données (ce n ’est pas une coïncidence si la question de la qualité des données statistiques devient un thème prépondérant dans les discussions internationales) * de prendre en compte à tout moment une évolution de l ’information (référentiels évolutifs) L ’impact de ce travail est importante car sa dérive serait de formaliser de manière trop exclusive la mise en œuvre opérationnelle du Développement durable - d ’autant que ces référentiels sont également utilisé par la société civile & les ONG pour « juger » les stratégies publiques & privées -enjeu politique de ces développements. « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

17 Perspectives « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

18 Le développement durable, une coopération entre environnement & développement
hypothèse de travail : Le développement durable peut être considéré comme une valeur nouvelle, issue d'une négociation internationale visant à réconcilier des points de vue et intérêts divergents sur la question de l'environnement et du développement Développement durable Environnement préservé Economie développée Jeu à somme positive Approche coopérative Environnement dégradé Economie développée Jeu à somme nulle Economie sous-développée Jeu à somme négative Environnement préservé Approches compétitives Développement compris comme une combinaison de facteurs économiques, sociaux & politiques Au delà des quatres piliers du DD, c’est bien un objectif de réconciliation que l’on poursuit, au service d’un mieux vivre pour toute l’humanité. … place centrale de l’humain etc. Voir diapo suivante avec l ’animation Après présentation de l ’hypothèse modélisée ainsi, on montre les implications en matière de remise en cause de nos modes occidentaux de développement, etc, ce qui appuie au final le dernier point de la première diapo de conclusion diapo 23 : rôle central de l’APD d’après Aurélien Boutaud, EMSE, RAE « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

19 Proposition de méthode d'évaluation (1/2)
Niveau de durabilité écologique Niveau de développement Satisfaction des besoins des générations futures Satisfaction des besoins des générations actuelles Seuil de durabilité écologique Environnement dégradé Economie développée Economie sous- développée Environnement protégé développement durable Seuil de développement "acceptable" d’après Aurélien Boutaud, EMSE, RAE « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

20 Proposition de méthode d'évaluation (2/2)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Empreinte écologique (ha/hab) Satisfaction des besoins des générations futures 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 11 Indicateur de développement humain –IDH) Satisfaction des besoins des générations actuelles Niveau de durabilité écologique Environnement dégradé Economie développée Economie sous-développée Environnement protégé développement durable IDH, niveau moyen d’après Aurélien Boutaud, EMSE, RAE « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

21 Performances des nations en matière de développement durable (coopération environnement développement) : USA, Australie, Canada Europe du Nord et de l'Ouest Europe du Sud + "NPI" Pays "émergents" d'Asie et d'Amérique du Sud (+ Turquie) Pays "émergents" d'Afrique du Nord, Moyen Orient, Asie Pays en voie de développement d'Asie et d'Afrique 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Empreinte écologique (ha/hab) Satisfaction des besoins des générations futures 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 11 Indicateur de développement humain –IDH) Satisfaction des besoins des générations actuelles « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03 d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE

22 Du chemin du développement "classique" aux chemins du développement durable
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Empreinte écologique (ha/hab) Satisfaction des besoins des générations futures 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 11 Indicateur de développement humain –IDH) Satisfaction des besoins des générations actuelles développement durable : chemins du développement durable les « chemins » souhaitables diffèrent mais tentent de susciter une convergence à long terme écologiquement viable et politiquement acceptable. « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03 d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE

23 Conclusion « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

24 Tendances fortes de l ’évolution
Affinement du concept à travers un nombre croissant de débats, aux échelles internationales, régionales et nationales L ’émergence de nouvelles modalités de négociation qui font intervenir des acteurs nouveaux et influents (ONG, communauté scientifique, société civile) L ’institutionnalisation progressive de ces nouveaux espaces de négociation (OMC, ONU, etc) Une formalisation progressive des cadres réglementaires et normatifs de la mise en œuvre du développement durable L ’importance « politique » croissante du développement durable comme vérificateur de la qualité des stratégies tant publiques que privées - rôle essentiel de l ’APD Cette diapo reprend votre paragraphe 3 du plan proposé, mais avec une réorganisation des paragraphes et des idées. Ce n ’est qu ’une proposition, cette diapo peut amener à des développement sur - rôles de l ’OMC et nécessité d ’autres institutions de régulation internationale (OME par exemple?) / le lien avec les grandes conventions etc - la question de la perception (articulation indicateurs objectifs - importance politique d ’affichage/communication, etc. « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

25 Pistes de conclusion... « Les scènes du développement durable qui réussiront sont celles qui arriveront à trouver un bon équilibre entre deux pôles, celles qui sauront être à la fois de bons espaces de problèmes permettant une construction sociale et intellectuelle satisfaisante de ces problèmes, et de bons espaces de solutions permettant l’engagement coordonné d’actions et une mobilisation efficace des ressources adaptées aux problèmes identifiés » proposition Olivier Godard La démarche de développement durable à l’échelle des régions urbaines, in actes du 5ème forum des acteurs du développement durable, Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, Lille, France 23 mai 2000. « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03

26 Pistes de conclusion : le développement durable un concept neuf ?
Comme Monsieur Jourdain de la prose : faisait-on du développement durable sans le savoir ? oui ! concepts et approches issus de l'environnement, du développement local, du management… nouveau ! cohérence et cadre général permettant de les intégrer dans l'action quotidienne et à tous les niveaux nouveau ! gouvernance, rôles respectifs des secteurs privé et public Le développement durable n'est qu'un discours s'il ne se traduit pas par des stratégies d'acteurs coordonnées et des processus réels de concertation et de mobilisation des objectifs ambitieux mesurés par des systèmes d'indicateurs et des processus d'évaluation proposition C. Brodhag, « Le développement durable, mythe ou réalité » - Session Méditerranéenne des Hautes Etudes Stratégiques, 12/06/03


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