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La Spiruline et l’Afrique Etat des lieux Perspectives avec Africa’spi

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Présentation au sujet: "La Spiruline et l’Afrique Etat des lieux Perspectives avec Africa’spi"— Transcription de la présentation:

1 La Spiruline et l’Afrique Etat des lieux Perspectives avec Africa’spi
Thème : VULGARISATION La Spiruline et l’Afrique Etat des lieux Perspectives avec Africa’spi Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

2 Beaucoup connaissent déjà ce graphique (Tractebel) montrant la croissance rapide de la production de spiruline dans le monde, en Amérique, en Inde, en Chine… Elle se situerait aujourd’hui entre 4 et 10 mille tonnes/an La production africaine représenterait approximativement… l’épaisseur du trait de base ! Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

3 Après 30 années… quelques 20t/an : une quantité infime
par rapport aux besoins de l’Afrique… Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

4 Alors… la Spiruline et l’Afrique : un échec ?
Ceci, malgré … le fait que l’Afrique fut le berceau de la (re)découverte de la spiruline dans les années 50. des conditions climatiques presque parfaites l’aide humanitaire des ONG depuis plus de 30 ans pour l’implantation de cultures. La malnutrition intense Alors… la Spiruline et l’Afrique : un échec ? Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

5 Pourquoi ce piétinement de la spiruline africaine ?
Deux questions : Pourquoi ce piétinement de la spiruline africaine ? Peut-on y remédier? Si oui, comment ? Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

6 Examinons les 6 pôles suivants :
B1 - Reconnaissance officielle de la spiruline en Afrique B2 - Maîtrise du procédé de production B3 - Organisation des fermes africaines B4 - Commercialisation de la spiruline en Afrique B5 - Commercialisation de la spiruline vers l’Europe B6 - Distribution de la part humanitaire Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

7 B1 - Reconnaissance officielle de la spiruline en Afrique
la spiruline est souvent reconnue sur le terrain comme très efficace a acceptation officieuse Arrivée du Projet Nayalgué en 2005 : un véritable changement dans les mentalités Refus ou « trainage de pied » de la part des organismes de santé internationaux (OMS, PAM, Unicef, ACF, GRET, nutritionnistes, etc.) pour accepter la spiruline. DONC pas d’acceptation officielle par les organismes de santé africains publics et privés, malgré certains efforts (Burkina, Bénin, Sénégal) a Produit peu utilisé dans les protocoles de lutte contre la malnutrition, au profit de farines enrichies d’importation (Plempy’nut). Eradication progressive de la spiruline dans les centres de santé africains. Turn-over important des responsables des services de santé a Pas de transmission de l’information. Etude MAP : conclusions bien négatives car sous influence. Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

8 B2 – Maîtrise du procédé de production
Appropriation progressive (en 10 ans) par les exploitants du procédé de production, de l’ensemencement au conditionnement - Procédures d’exploitation (BPP) - Accès libre au Burkina Faso grâce au système d’assurance qualité mis en place par le Ministère de la Santé. Depuis lors les principaux problèmes observés il y a dix ans (nourriture, pressage, séchage, conditionnement…) ont pratiquement disparu. La qualité de la spiruline africaine a considérablement augmenté (qualité, goût, odeur). Elle permet aujourd’hui l’exportation. Encore certains points noirs : Ignorance des protocoles d’assurance qualité par certaines fermes, Analyses microbiologiques insuffisantes et trop lentes Peu de contrôles sur le terrain Productivités très insuffisantes (<6g/j/m2) Bâches plastiques à supprimer Séchoirs solaires inopérant en période de pluie. Technique de nourriture au pH-mètre encore trop peu répandue gaspillage et pb qualité Technique d’élimination des éphédras peu appliquée Difficulté à trouver les intrants Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

9 B3 – Organisation des fermes
Bonne coopération entre les producteurs africains - création de l’APSB - colloques panafricains biannuels Mise en place en d’un centre de formation pour la culture de spiruline au CFPPA de Hyères (Var). Chaque année cession de 3 mois est consacrée à la spiruline humanitaire. Problèmes Inhérents aux partenaires locaux : limitation des projets aux petites fermes. Partenaires non adaptés pour gérer des fermes « entreprises » (structure, compétence, vocation, motivation). Problèmes de recrutement, de gestion humaine, de comptabilité. Mesures correctives très lentes. Maîtrise difficile des 4 pôles d’une ferme « entreprise » : Technique, Humain, Gestion, Commercial. Dilution et flou dans les responsabilités. Sentiment d’isolement du chef d’exploitation dans sa structure. Problèmes Inhérents à la tradition, à la pauvreté, au manque d’éducation : faible communication dans les équipes, non-dits, peurs, manque de curiosité, d’initiative et de créativité. Difficultés dans le travail d’équipe, le commandement et la confiance. Difficultés dans l’écrit. Ponctualité insuffisante. Prévisions faibles. Réactivité faible, décisions douloureuses et applications lentes ou absentes.. Pb de détournements. Pb inhérents aux ONG européennes : prise de conscience difficile de la complexité de tels projets: coûts d’investissement et d’exploitation sous- estimés, parfois ignorance du contexte africain, de la nécessité de l’entreprise, des aspects commerciaux. Carence en responsables de projet « spiruline » maîtrisant les 4 pôles précités. Isolement des fermes malgré les efforts. Au sein de l’APSB, quelques difficultés dues aux distances, aux communications, au manque de moyens financiers. Difficultés pour la formation d’africains au CFPPA : obtention des visas presque impossible, coûts du séjour en France prohibitif.

10 B4 – Commercialisation de la spiruline africaine en Afrique
Un marché en principe important : si 5% de la population consomme 1 sachet de spiruline par an au Burkina, cela représente une consommation de 16t/an. (production actuelle Burkina : environ 5t) Différentes techniques de vente progressivement développées : porte à porte, radio, télévision, associations de femmes Prix de Vente trop élevé (550 FCFA les 25g soit 22000F/kg) par rapport au pouvoir d’achat local. A l’origine un Prix de Revient élevé : Surfaces de culture insuffisantes (cf. graphique « Prix de revient » vs « surface » com. Embiez 2004) Coût des matériaux, de l’énergie et des intrants prohibitifs (vs l’Inde ou la Chine et … la France !). Salaires souvent supérieurs à l’Inde ou à la Chine a La spiruline consommée par les plus aisés dans les villes ; faible pénétration en brousse (90% de la population) Publicité et information faibles. Budgets « medias » insuffisants Difficulté pour le chef d’exploitation à maîtriser (en +) le volet commercial. Difficulté à trouver de bons agents commerciaux Goût de la spiruline pas toujours accepté. Peu ou pas de dérivés alimentaires avec spiruline Produit encore nouveau. Pas de tradition de consommation. Spiruline encore souvent associée à l’idée du Sida. Compétition naissante avec les productions chinoise et indienne (cf. communication en 2004 aux Embiez: « production de spiruline en PVD, penser au lendemain»

11 Prix de Revient et surface d’exploitation

12 B5 – Commercialisation de la spiruline africaine vers l’Europe
Possibilité d’équilibrer les budgets d’exploitation des fermes et de financer les parts humanitaires Une demande en Europe en constante progression ( marché diététique). Des producteurs de spiruline de qualité dans le midi de la France (>50) avec d’excellents circuits commerciaux. Ces producteurs sont en pénurie de spiruline pendant la période hivernale Bonne qualité de la spiruline africaine  : croissance en plein air, séchage doux, composition satisfaisante, goût et odeur aujourd’hui sans reproche Conditions de culture qui obéissent parfaitement aux certifications « équitable » Publicité et information en Europe sur la spiruline africaine presque inexistantes. Pas de représentation des fermes africaines en Europe . De + en + de demande pour une spiruline « bio » en Europe. Ce qui n’est pas dans les objectifs des ONG des fermes actuelles encore tournées exclusivement vers l’Afrique. a Risque de diminution rapide de la demande européenne. Quelques problèmes de qualité sporadiques Transport de marchandises depuis l’Afrique médiocrement fiable Idée reçue et sentiment de culpabilité de certains européens qui pensent que la spiruline africaine doit rester en Afrique. Craintes de certains producteurs face à l’importation Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

13 B6 – distribution humanitaire
Des besoins et une demande immenses , malgré le blocus des organismes internationaux : - Centres de réhabilitation nutritionnelle pour les enfants, -organismes de prise en charge des PVVIH, - Dispensaires de ville et de brousse, hôpitaux, - écoles primaires, etc. Suite problèmes financiers et de gestion des fermes, tendance naturelle au cours des années à la réduction en peau de chagrin de la part humanitaire Circuits de distribution humanitaire lourds et coûteux à mettre en place, non budgétés à l’origine Prix de vente de la part sociale jugé souvent élevé par les organismes de santé qui bénéficient de médicaments subventionnés peu onéreux ou gratuits (ARV, CMV, Plempy’nut) Refus des organismes internationaux (OMS, Unicef, nutritionnistes, etc.). Parfois, véritable contre-publicité de leur part. Disparition de la spiruline dans les CREN suite protocole OMS, au profit de farines enrichies et laits d’importation. Turn-over important au niveau des responsables des services de nutrition accompagné d’un manque de transmission de l’information, qui demeure officieuse et non écrite. Lorsque l’on revient dans un CREN que l’on croyait « acquis » à la spiruline, on constate souvent que celle-ci a disparu. BOF ! Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

14 Résumons nous… Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

15 Conclusion Si certains aspects liés au contexte et à l’environnement ne peuvent être modifiés à court terme : ventes en Afrique difficiles liées à la pauvreté reconnaissance officielle très lente beaucoup de choses peuvent changer néanmoins en améliorant l’organisation des fermes par : La modernisation des fermes, La gestion : professionnalisation La réduction du prix de revient L’orientation vers l’export pour GARANTIR : L’équilibre financier La distribution humanitaire. Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

16 PEUT-ON AMELIORER LES CHOSES ?
Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

17 Africa’spi …Qui sommes-nous ?
Notre équipe : une vingtaine d’africains et européens détient les compétences nécessaires pour la réussite des projets spiruline en Afrique, compte tenu de nos professions, de notre engagement et de notre grande expérience de la spiruline et de l’Afrique. Notre association est à la fois jeune (JO décembre 2009) et expérimentée (par ses membres) Notre site : Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

18 Notre objectif… Développer la spiruline africaine dans un esprit à la fois Humanitaire et Economique Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

19 Nos principes… 7 Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

20 Principe 1 Entreprises à But Humanitaire grâce à des Equipes Mixtes
Gérer les fermes avec qui nous travaillons comme des Entreprises à But Humanitaire grâce à des Equipes Mixtes Ces équipes sont composées d’européens et d’africains ; elles constituent le Comité de Pilotage Ce Comité intègre : le responsable (Africa’spi) le chef d’exploitation (Partenaire local) le responsable commercial (Partenaire local) le responsable de la distribution humanitaire le(s) partenaire(s) financeur(s) (ONG, investisseurs, importateurs de spiruline) Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

21 Principe 1 (suite) Le responsable du Comité de Pilotage est en contact fréquent avec la ferme. Il assiste le chef d’exploitation et rend compte au Comité qui décide régulièrement des orientations majeures de la ferme. Ce Comité informe à son tour l’association Africa’spi et ses actifs par des rapports d’activité. Une Convention d’Exploitation à durée illimitée est signée entre les partenaires de chaque ferme. Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

22 Principe 2 Vendre à l’international
S’ancrer dans les circuits commerciaux tant locaux qu’internationaux : ces derniers permettant une bonne assise financière de la ferme et par là même la distribution humanitaire. Créer pour cela grâce à des commerciaux des plateformes de vente en Europe avec vente en ligne. Commercialiser la spiruline ainsi que des aliments à base de spiruline (Dr Koyazounda) Travailler en complémentarité avec les producteurs français qui le souhaitent, placés en situation de pénurie pendant la période hivernale et qui veulent s’investir dans l’humanitaire Obtenir le label « commerce équitable » (Ecocert) Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

23 Principe 3 Distribuer aux nécessiteux
Intégrer dans la Convention de Pilotage l’obligation de distribuer 20 % de spiruline gratuite ou à prix social réservée aux enfants et aux malades du pays (Convention d’Exploitation). Favoriser la distribution humanitaire en brousse (prévention) ; travailler avec les ONG et associations de santé locales (EdM ; ASIENA, MUSO - mutuelles de solidarité-) Gérer et contrôler la distribution humanitaire dans la transparence – informer les partenaires et les membres de Africaspi grâce aux rapports d’activité Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

24 Principe 4 Moderniser les fermes existantes Suivant le concept modulaire : (2 x 200 m2) avec séchoir mixte et atelier x N Gérer la ferme professionnellement (technique et humain) comme une entreprise – Enseigner au personnel l’esprit d’entreprise – Intégrer la protection sociale du personnel a Baisser le Prix de revient à CFA /kg (15 € / kg) et améliorer la qualité Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

25 Principe 5 Cultiver avec des intrants naturels
Objectifs : baisser le Prix de Revient; améliorer la qualité et le goût ; simplifier la procédure de nourriture ; s’affranchir des importations en intrants ; avoir un bilan C02 positif ; Moyen : nous sommes à la recherche d’un procédé simple Et en plus, elle est bio Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

26 Principe 6 Rechercher et produire localement des aliments à base de spiruline, en utilisant les ressources locales (mangues, arachides, sésame, morenga, etc.). Travailler à ce titre avec les associations Sunosi et EdM. Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

27 Principe 7 Proposer notre aide aux organismes concernés (CFPPA de Hyères, APSB, ministère de la santé) pour mettre en place au Burkina Faso une formation aux techniques de culture et à la gestion des fermes (durée de l’ordre de 1 mois) Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

28 Nous démarrons sur ces principes à Koubri en partenariat avec les sœurs Bénédictines et l’ONG Terre Solidaire Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

29 Nous souhaitons poursuivre…
avec les Fermes Africaines existantes ou en gestation, volontaires pour l’expérience « africa’spi » avec les distributeurs et les producteurs français volontaires Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010

30 Merci pour votre attention…
Un grand Bravo à l’équipe organisatrice du Colloque !!! Communication Africa'Spi - Colloque spiruline Koudougou 2010


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