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Le médicament Les formes pharmaceutiques L’homéopathie La phytothérapie LAVRUT Thibaud

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1 Le médicament Les formes pharmaceutiques L’homéopathie La phytothérapie LAVRUT Thibaud Lavrut.t@chu-nicefr

2 Définition Le médicament est défini par l’article L511 du code de la santé publique. « On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies humaines ou animales, ainsi que tout produit pouvant être administré à l'homme ou à l'animal, en vue d'établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions organiques ». Il comprend : les préparations magistrales, les préparation hospitalières ou officinales, les spécialités pharmaceutiques, médicaments immunologiques, radiopharmaceutiques et les médicaments homéopathiques.

3 – La préparation officinale : tout M préparé en pharmacie selon les indications (formule) de la pharmacopée et destiné à être dispensé aux patients - Préparation magistrale: tout M préparé extemporanément en pharmacie selon une prescription médicale destiné à un malade determiné.

4 CLASSIFICATION THERAPEUTIQUE DES MEDICAMENTS M curatifs. Antibiotiques, anticancéreux: agissent sur la cause de la maladie. M de substitution. Remplacent un élément naturel défaillant (hormones, insuline). M symptomatologiques. Agissent sur certains symptômes de la maladie sans agir sur la cause (aspirine, vasodilatateur).

5 Dénomination PA + excipients + conditionnement I (blister) et II (emballage) Nom commerciale ou nom de spécialité  ASPEGIC R Nom chimique (dénomination scientifique)  acide acétique salicylique Dénomination commune internationale (DCI)  aspirine

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7 ORIGINE DES MEDICAMENTS: naturelle - minéraux (lithium) - végétaux - règne animal (insuline) synthétique - copies de la nature - hémi-synthèse: modification d’un produit naturel - synthèses originales: inexistant dans la Nature biotechnologies - organismes vivants - à partir d’organismes vivants

8 MEDICAMENT D’ORIGINE VEGETALE Morphine: Connue et employée depuis plusieurs millénaires, Effet antalgique, Psycho activité Extraite du pavot (papaver somniférum), Opium: latex de la capsule opiacés: dérivés de l’opium, opioïdes: agonistes/antagonistes activité type morphine endorphines: endogènes Les opiacés naturels et synthétiques restent aujourd’hui les analgésiques les plus puissants que nous connaissions Autres : digitaline, quinine, pénicilline

9 MEDICAMENT D’ORIGINE SYNTHETIQUE La chimiothérapie psychiatrique. Jusqu’en 1950, devant l’état d’agitation: camisole de force, sommeil (barbituriques,chloral), drogue (opium), Coma insulinique, Électrochoc. Utilisation de l’effet sédatif de la prométhazine, un « antiallergique » 1950: Charpentier synthétise un dérivé: chlorpromazine La classe des neuroleptiques est née, révolutionne la psychiatrie

10 Origine des médicaments Les biotechnologies  Génie génétique : modifie le patrimoine génétique de microorganisme pour les faire produire une nouvelle protéine (facteur VIII).  Génie cellulaire : sélection de lignée cellulaire présentant un intérêt particulier (AC monoclonaux).  Thérapie génique : connaissance des cibles moléculaires et/ou cellulaires.

11 Origine des médicaments Un autre type de recherche est la forme galénique qui permet d'améliorer ce qui existe déjà en étudiant de nouveaux modes d'administration plus adaptés, plus efficaces, mieux tolérés, plus faciles d'emploi. Ces dernières années ont vu l'arrivée de forme retards, de patch, de transporteurs nouveaux tels les liposomes, les implants, permettant des avancées thérapeutiques parfois importantes.

12 Classification des médicaments médicament Avec AMM : Sans statut particulier Mdts à prescription restreintes: - usage hospitalier - prescription initiale hospitalière Mdts d’exception pour une indication précise et ordonnance particulière Remboursable aux assurés sociaux : 35, 65, 100% Non remboursable Sans AMM : - mdts en cours d’essai clinique - fabriqués à l’hôpital -ATU nominative et de cohorte Agrée ou non aux collectivités Inscrit ou non à une liste: - liste I -liste II - stupéfiants

13 Médicaments  Pas de prescription Sans liste (non remboursés, sans ordonnance)  Prescription médicale Substances à risque toxicomanogène + hypnotiques : Stupéfiants Médicaments ou produits vénéneux à risque élevé pour la santé : Liste I Médicaments ou produits vénéneux à risque pour la santé : Liste II  Prescription médicale restreinte  Spécialiste  Prescription initiale hospitalière PIH  Médicaments génériques  DCI / nom commercial + Gé  Droit de substitution (génériques)

14 CLASSEMENT DES MEDICAMENTS Médicaments non listés Médicaments en vente libre, disponibles sans ordonnance. 2 catégories: - Médicaments « conseils » prescrits par les pharmaciens aux malades qui demandent conseil au pharmacien à l’occasion d’un symptôme - Médicaments « grand public » dont la promotion est assurée dans les médias et qui sont demandés par les patients-clients aux pharmaciens.

15 Liste I « substances ou préparation et médicaments présentant des risques élevés pour la santé ». Étiquette blanche + liseré rouge « respecter les doses prescrites » Durée de traitement maximale de 1 an à l’exception des anxiolytiques (12 semaines) et des hypnotiques (4 semaines). La quantité délivrée est de 1 mois pour la sécu sauf pour les contraceptifs oraux et les voyageurs. Non renouvelable sauf mention contraire.

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17 Liste II « médicaments ou produits vénéneux présentant pour la santé des risques directs ou indirects ». Étiquette blanche + liseré vert « respecter les doses prescrites » Durée de traitement maximale de 1 an. Renouvellement automatique sauf indication contraire.

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19 Stupéfiants « substances à risques toxicomanogène et quelques psychotropes ». Notion de dépendance. Étiquette blanche + liseré rouge « respecter les doses prescrites » Durée de prescription limitée à 28j et moins par arrêté ministériel 7 j (formes injectables), 14 j (formes orales). Présentation de l’ordonnance sécurisée dans les 3j.

20 Liste des stupéfiants Durée de prescription 7 jours Analgésiques Anesthésiques fentanyl inj, alfentanil, sufentanil, ramifentanil Antalgiques morphine amp, dextromoramide Palfium®, oxycodone Eubine®, pentazocine Fortal®, péthidine Dolosal® 14 jours Méthadone prescription initiale en centre spécialisé pour 14 jours renouvellement réseau médecin-Pharmacien de ville délivrance maximum 7 jours (quotidienne si nécessaire) 28 jours Morphine Fentanyl Orale (Moscontin ®, skénan ®, Kapamol ® ) injectable (avec système de perfusion) transdermique Durogésic®

21 Statuts particuliers de la liste I durée de prescription limitée TEMGESIC 0,2 mg SL et injSUBUTEX 0,4-2-8 mg IndicationsDouleurs post op et néoplasiquesTt de substitution Liste 1 PrescriptionMax 1 mois délivrance1 mois7 j ModalitésOrdonnance sécurisée 2 semaines : Hypnotiques Triazolam Halcion ® Flunitrazépam Rohypnol ® 4 semaines : Hypnotiques barbituriques, Carbamates et Benzodiazépines Dolson, Atrium, Mépronizine, Noctran, Havlane, Ivadal, Stilnox, Imovane 12 semaines : Anxiolytiques Lexomil, Xanax, Tranxène, Urbanyl, Temesta, Seresta Lysanxia..

22 STUPEFIANTS

23 1 SKENAN gélules dosées à trente et dix milligrammes Une prise de trente et dix milligrammes (quarante milligrammes) matin et soir pendant vingt huit jours.

24 Règles de délivrance stupéfiantsListe IListe II Posologie et nombre d’unités Ordonnance sécurisée En lettres Indifférent En chiffres Renouvellement Non renouvelable Non Renouvelable sauf mention ‘à renouveler x fois’ Renouvelable x fois (< 12 mois) sauf interdiction Validité de la prescription 3j après rédaction Chevauchement interdit sauf mention « en complément de » 3 mois après rédaction Limitée à 12 mois Quantité délivrée Pour 7 à 28 j selon les produits 30 jours Contraceptifs 3 mois Destinée de l’ordonnance Conservée par pharmacien Copie au malade Conservée par le malade

25 Médicaments à prescription initiale hospitalieres (PIH) Caractéristiques de prescription Liste I Obligation d’une première prescription hospitalière Modifications du traitement au niveau hospitalier Renouvellement possible par un médecin de ville Délivrance pour un mois dans les pharmacies de ville Ordonnance bi-zone Médicaments spécialisés Interféron α2a : Laroferon®, Roferon®, Introna® Antirétroviraux Immunosuppresseurs : Prograf®, Rapamune® Anticholinestérasiques : Aricept® donepesil (Alzheimer)

26 Docteur M.J. SOAVI Service des Maladies infectieuses et Tropicales HOPITAL SAINT ANTOINE 184, rue du Fg Saint-Antoine 75571 PARIS Cedex 12 Tél : 01.49.28.12.48 Identification du malade MAU.. Ma.. 04 juin 1962 59 kg 29 / 11 / 2003 RETROVIR 300 1 cp 3 fois par jour EPIVIR 150 1 cp 2 fois / jour CRIXIVAN 400 2 cps 3 fois par jour TRIFLUCAN 50 1 gel /jour BACTRIM faible 1 cp /J 1 mois AR 3mois

27 Médicaments réservés à l'usage hospitalier Prescription par un médecin exerçant dans un établissements de santé, de dialyse ou spécialisé dans les soins aux toxicomanes. Exigence éventuelle de compétences particulières La dispensation se fait par la pharmacie de l’établissement (hôpital) Liste des médicaments rétrocédables Ex : Temodal* (indication : glioblastome multiforme) LISTE I AMM Réservé à l'usage hospitalier.

28 Médicaments nécessitant une surveillance particulière - Ex : Méthadone. La prescription et son renouvellement dépendent du résultat de la surveillance de certains paramètres (cliniques, biologiques etc..) concernant le patient. - Clozapine LEPONEX* Surveillance des granulocytes (polynucléaires neutrophiles)

29 Médicaments sous ATU Caractéristiques de prescription autorisation délivrée par l’AFSSAPS : - Utilisation ou importation de médicaments n’ayant pas d’AMM - Validation de l’indication thérapeutique et de la posologie par un groupe d’experts - Efficacité fortement présumée - Traitement des maladies graves sans alternative thérapeutique ATU nominative :- médecin traitant hospitalier - sous sa responsabilité - dans le cadre de l’indication thérapeutique de cohorte : - mise à disposition du médicament avant AMM - précède obtention de AMM Antirétroviraux et anticancéreux

30 Ordonnance médicament d’exception Nécessite une compétence particulière Prescription par un spécialiste, ordonnance spécifique 4 volets Pour M particulièrement coûteux.doit être prescrit dans une indication précise pour pouvoir être délivré et remboursé. Ex : Sétron Zophren® antiémétique cancérologie

31 Médicaments dérivés du sang MDS Principe de précaution M soumis à une traçabilité, on doit pouvoir faire le lien entre le donneur (lot de médicament) et le receveur. –Ordonnance permettant la traçabilité + étiquettes (hôpital) –Inscription dans un registre spécial (paraphé par le maire ou le commissaire de police) qui doit être conservé pendant 40 ans. –Ex : Tégeline*, Gammaglobulines antitétaniques, albumine..

32 Remboursement Liste I, II, stupéfiant ou hors liste : - remboursé à 100 % vignette blanche barrée (M irremplaçable et coûteux), - 65 % vignette blanche, - 35 % vignette bleue - 15% vignette orange Remboursement sur un prix de base ou tarif forfaitaire de responsabilité (TFR, 850 M sur plus de 1850 M remboursables) Le TFR est préparé à partir du prix du générique le moins cher Pour les affections de longue durée (ALD), la sécurité sociale rembourse les M et les soins à 100 % (ville et hôpital) ordonnance à deux volets

33 Les formes pharmaceutiques Une forme pharmaceutique est une association : - d’un ou de plusieurs principes actifs, - des excipients et des adjuvants, - un conditionnement primaire (rôle de protection, de conservation et de fonction : facilité d’emploi pour le malade), - un conditionnement secondaire : emballage avec la notice d’utilisation. Chaque forme pharmaceutique doit être administrée en respectant certaines précautions de base, afin de garantir l’efficacité du traitement.

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35 I. Formes per os I.1. Per os solides ๏ Gélules - 2 cupules cylindriques emboîtables qui se délitent dans l’estomac - Gastro-résistante (dans intestin : protection muqueuses / PA) - Ouvrable en cas trouble déglutition sauf si GR ou LP ๏ Comprimé (CP) - compression PA +/- excipients - Dragéifiés - pelliculé --> goût – conservation, ne pas écraser - Sécable --> adaptation posologique - Libération rapide : effervescents - lyoc - L. Retardée : LP - répétabs - Gastrorésistant ๏ Capsules moles : idem gélules mais (PA + excipients) semi pâteuse ๏ Granulés et poudres intéressant pour les grosses quantités de PA

36 L’enrobage protège le principe actif contre la lumière et les agents atmosphériques, permet de masquer une saveur, un goût ou une odeur désagréable et rend le médicament agréable à administrer. Les dragées ou comprimés dragéfiés sont enrobées au sucre (dragéification), les comprimés pelliculés sont enrobés à l’aide d’un filmogène en couche mince. Ne pas écraser. L’enrobage gastro-résistant protège le principe actif de l’action du suc digestif. Le principe actif est libéré dans le suc intestinal ou le pH est beaucoup moins acide, on parle de comprimés ou gélules entérosolubles. Les formes retard (LP) permettent de simplifier le schéma thérapeutique et la diminution des effets indésirables et des à- coups thérapeutiques. Mais en cas d’oubli : risque de carence thérapeutique importante et risque de surdosage si la forme est altérée (exemple : comprimé écrasé). Différents types existent dont les comprimés multi-couches, les comprimés multi-noyaux, les comprimés osmotiques…

37 Les comprimés osmotiques : on utilise le système Oros Push Pull pour réaliser ces comprimés. Ils sont enrobés d’acétate de cellulose réalisant une membrane semi- perméable qui par la suite est percée d’un micro-orifice (visible à la surface du comprimé). Le noyau est un comprimé bicouche dont la partie supérieure contient, entre autres, le principe actif et la partie inférieure un agent osmotique (chlorure de sodium…) et des dérivés de la cellulose. Lors du contact avec le liquide stomacal, l’eau diffuse à l’intérieur des deux parties du comprimé à travers la membrane semi- perméable. Le compartiment contenant l’agent osmotique gonfle par absorption de l’eau et pousse le principe actif à l’extérieur du comprimé. La membrane reste intacte, elle est excrétée sous forme d’une coque flasque. Ces comprimés assurent une libération du principe actif de façon régulière sur 12 heures.

38 Comprimés effervescents : Faire dissoudre dans un demi-verre d’eau avant administration. Ne pas avaler avant dissolution totale. Comprimés dispersibles: Avaler avec un verre d’eau ou faire dissoudre dans un demi-verre d’eau. Comprimés orodispersibles : Le comprimé doit être sucé sans être croqué. Il fond rapidement dans la bouche, grâce à la salive. La prise du médicament peut être suivie d’un verre d’eau si besoin est. Comprimés à croquer ou à sucer : Laisser le comprimé fondre dans la bouche puis avaler. On peut aussi croquer ou mâcher ces comprimés.

39 I.2. Per os liquides ๏ Soluté aqueux - huileux - hydroalcoolique : PA dissout dans solvant approprié ๏ Sirop (45% sucre - Adapté pédiatrie mais !!!! si patients diabétiques) ๏ Suspension : PA solides ou en fine particules insolubles --> Agiter avant utilisation ๏ Emulsions Prêts à l’emploi ou à reconstituer Conditionnement : unidose ou multidose - unitaire ou non Administration : ๏ Par la bouche. Concerne 70 - 80% des médicaments - c’est la voie la plus fréquemment utilisée ๏ Effet local - systémique ๏ CI patient comateux ou vomisseur - Enfants < 6 ans pour les cps

40 sirop, suspensions buvables, poudre pour suspension orale… :Bien agiter une suspension avant de s’en servir. Les gouttes et les solutés buvables s’utilisent pures ou diluées dans un peu d’eau, selon les cas. Il faut toujours utiliser le dispositif de mesure présent dans le conditionnement (compte goutte normalisé, pipette graduée, flacon compte- goutte, pipette poids…) calibrée en fonction de la nature du liquide. Respecter les délais de conservation après ouverture du flacon. –1 cuillerée à soupe = 15 ml d’eau = 19,50 g de sirop –1 cuillerée à dessert = 10 ml d’eau = 13,00 g de sirop –1 cuillerée à café = 5 ml d’eau = 6,50 g de sirop Astuce : un liquide ayant mauvais goût est habituellement plus agréable lorsqu’on l’absorbe avec une paille car il ne vient au contact que d’un petit nombre de papilles gustatives (intérêt chez les enfants). De même, pour éviter d’endommager ou de colorer les dents, faites boire une préparation acide (Arginine° Veyron…) ou ferrugineuse (Maltofer°…) avec une paille.

41 Intérêt : - voie pratique (ambulatoire, répétable, simple), - économique, - grandes quantités Limites : - médicaments tolérés, non détruits au cours du transit, - résorption, - absence de troubles digestifs, - coopérativité du patient (enfant), - compatibilité avec alimentation, - latence, - effet de premier passage hépatique, - cycle entéro-hépatique,

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43 Voie sublinguale Formes lyocs, richement vascularisée Intérêt: - pas de destruction digestive, - rapidité d’action, - pas d’ effet de premier passage, - pas de cycle entéro-hépatique Limites: - médicaments tolérés, - résorbés, - coopérativité du patient (enfant),

44 La voie parentérale Préparations injectables en ampoule ou en seringue préremplie Voie sous-cutanée (SC) : face externe de la cuisse, la face postérieure (externe) du bras et la face antéro-latérale de l’abdomen…. Héparines : ceinture abdominale antéro-latérale et postérolatérale. Technique : saisir la peau entre le pouce et l’index de la main gauche, enfoncer l’aiguille d’un coup sec perpendiculairement à la base du pli cutané d’au moins 1 cm et ½ et injecter ; dès la fin de l’injection, l’aiguille est retirée d’un coup sec avec pose préalable d’un tampon imbibé d’alcool sur l’aiguille. Voie intramusculaire (IM) : quadran supéro-externe de la fesse. Technique : tendre la peau entre le pouce et l’index ; piquer perpendiculairement (geste rapide) ; enfoncer toute la longueur de l’aiguille ; aspirer légèrement puis injecter lentement, en s’assurant qu’un vaisseau n’a pas été piqué ; dès la fin de l’injection, l’aiguille est retirée d’un coup sec avec pose préalable d’un tampon imbibé d’alcool sur l’aiguille.

45 Vaccins : injecter dans le deltoïde ou la face supérieure du bras (chez l’adulte et l’enfant) ou le quadriceps : face antérolatérale de la cuisse au tiers moyen (chez le nourrisson). Ne jamais injecter dans le muscle fessier d’un enfant qui marche depuis moins d’un an. Si vous devez injecter plus de 5 ml divisez la solution et injectez-la en deux endroits. On peut utiliser le muscle deltoïde pour des injections IM de 2 ml ou moins chez l’adulte. Les anticoagulants : AVK et héparines contre-indiquent les injections IM, les ponctions et les infiltrations intra-articulaire. Voie intraveineuse (IV) : veines superficielles (pli du coude, avant-bras, dos de la main…) en bolus (la règle est d’injecter lentement) ou en perfusion.

46 Lyophilisats A dissoudre au moment de l’emploi. Les lyophilisats sont utilisés soit à l’état dissous, soit à l’état de suspension. Ils sont obtenus par le procédé de la lyophilisation. Préparations injectables pour perfusion (solutés massifs) : Solutions aqueuses ou émulsions en phase externe aqueuse administrables par voie IV. Ces solutés doivent être stériles, apyrogènes et isotoniques, à la rigueur hypertoniques mais jamais hypotoniques (risque d’hémolyse). Ces préparations ne doivent pas contenir des conservateurs. Glucose 5%, NaCl 0,9%, Endolipide°… Nécessaire pour perfusion (tubulure à perfusion) : Un perfuseur est un dispositif reliant une poche ou un flacon contenant plus de 50 ml d’une préparation injectable au système veineux, et permettant le transfert de celle-ci à un débit réglable.

47 Intraveineuse Avantages – Effet très rapide, voie de l’urgence – Pas de dégradation des PA dans le système digestif (1er passage) – Contrôle précis des quantités – Contrôle des concentrations injectées (perfusion) Inconvénients – Risques infectieux, toxiques, techniques – Difficulté d’administration (matériel, technique, conditions cliniques) – Limites: stérilité, apyrogènicité, miscibilité – Coût

48 Intramusculaire Intérêt: -rapidité « intermédiaire » -quantité précise, -solutions non miscibles, -préparations retard (antibiotiques, neuroleptiques), Limites: -Technique -médicaments stériles, apyrogènes, -risques locaux (fibrose, lésions nerveuses), -zones utiles (n-né, répétition) Nouveau né, prématuré, masses musculaires de faible volume avec une vascularisation peu développée: capacité de résorption limitée

49 Implants ou pellets Préparations solides stériles introduites aseptiquement sous la peau, a effet beaucoup plus durable, destinées à l’implantation IM, SC ou intra-articulaire. Ils assurent la libération du principe actif sur une période étendue.

50 Voie Nasale UTILISATION Traitement local mais avec possibilité d'absorption et d'effets généraux. Vasoconstricteurs, les Antiallergiques. Traitement général: administration d'hormones polypeptidiques comme la desmopressine (analogue de l’hormone antidiurétique naturelle, vasopressine). La voie nasale permet aussi d'éviter le métabolisme de premier passage intestinal et hépatique.

51 La voie cutanée Pommades : Appliquer la forme pommade (préparations grasses : propriétés humectantes et hydratantes) sur les lésions sèches, squameuses, lichénifiées, kératosiques, très croûteuses ainsi que les lésions ulcérées. Ne pas appliquer sur les régions pileuses et dans les plis (macération). Crèmes : Appliquer la forme crème (onctueuse et douce) sur les lésions aiguës, suintantes et érythémateuses, au niveau des plis et sur les muqueuses et les semi-muqueuses. Gels : Ils sont transparents, leur consistance semi-solide se liquéfie sous l’effet du massage au contact de la peau. Ils sont adaptés aux régions pilleuses. A éviter sur les muqueuses. Laits : Appliquer les laits sur les lésions très irritées, les peaux très fragiles (nourrissons), les muqueuses et les semi-muqueuses (balanites, vulvites).

52 Pâtes : Les pâtes combinent une poudre (contenant le principe actif) à un corps gras. Elles conviennent aux dermites suintantes ou humides. Elles ont l’avantage de mieux adhérer à la peau que les poudres et sont occlusives et protectrices, d’où leur intérêt dans l’érythème fessier. Lotions : Appliquer les lotions sur les zones pilleuses et sur certaines lésions étendues. Elles assèchent les dermatoses vésiculeuses et bulleuses et ne tâchent pas. Poudres : Appliquer les poudres dans les plis (effet asséchant permettant de combattre la macération), notamment dans le pied d’athlète, l’intertrigo interfessier et la dermite axillaire. Dispositifs ou systèmes transdermiques : Appliquer le patch sur une peau sèche, à pilosité rare et indemne de toute lésion ; en respectant les régions suivantes : nicotine : tronc, bras ; oestrogènes (fesses, bas du dos, abdomen, région lombaire…); Fentanyl : torse, bras. Changer la zone cutanée à chaque nouveau patch ; Ne pas exposer le patch au soleil ; Ne pas mettre de produit huileux avant la pause du patch ; Ne jamais couper un patch ; Se laver bien les mains après manipulation du patch ; Nicopatch° : ne pas laisser à la portée des enfants et jeter les systèmes utilisés après les avoir pliés (dose toxique estimé à 3 mg en pédiatrie). Le mâchouillage d’un patch à la nicotine (même usagé) peut être mortel !

53 Perméabilité de la peau à un médicament dépend de sa liposolubilité, et du véhicule ou excipient dans lequel il est incorporé. Elle varie en fonctions de plusieurs paramètres : Régions : faible au niveau de la plante des pieds, de la paume des mains, importante au niveau des aisselles, de l'angle de la mâchoire. Température et circulation cutanée: température favorise la vasodilatation, donc l'absorption. Etat de la peau: l'existence de lésions (brûlures, par exemple) augmente l'absorption. Age: la perméabilité diminue avec l'âge, elle est plus importante chez le n-né. La surface corporelle par rapport au poids est plus importante chez le nouveau-né et le nourrisson que chez l'adulte.

54 UTILISATION: Traitements locaux par antiseptiques, antimycosiques, les antibiotiques ou les glucocorticoïdes qui peuvent parfois être absorbés, diffuser dans l'ensemble de l'organisme et être à l'origine d'effets généraux. Intoxications graves survenues en France en 1972 chez les nourrissons à la suite d'applications de talc contaminé par l'hexachlorophène, produit neurotoxique, montre que la peau, surtout chez le nouveau-né et le nourrisson, peut absorber diverses molécules. Evite le métabolisme de premier passage intestinal et hépatique des médicaments

55 Voie rectale Suppositoires Le suppositoire doit être introduit dans l’anus non pas par l’extrémité pointue mais par l’autre. Le réflexe du sphincter anal sur l’extrémité pointue permettant de chasser le suppositoire dans l’ampoule rectale où il va fondre. Ne pas utiliser en cas de rectites, d’hémorroïdes ou de diarrhées. Le suppositoire est destiné à rester dans le rectum. Le lavement est destiné à aller dans le colon.

56 Voie rectale Intérêt: - pas de destruction gastrique, - relative rapidité d’action, - effet de premier passage limité, - pédiatrie Limites: - résorption irrégulière, - absence de diarrhée, - coopérativité du patient, - effet de premier passage partiel, possible cycle entéro- hépatique, - praticabilité,

57 Voies «muqueuses» : oculaire, auriculaire et Vaginale Utilisées pour des traitements à visée locale mais une diffusion dans l'organisme est toujours possible: Apparition d'effets indésirables après prescription de certains collyres, à base de ß- bloquants par exemple. Médicaments administrés par ces voies s'appellent collyres pour les yeux, gouttes pour les oreilles, et ovules pour le vagin.

58 PRINCIPES GENERAUX DE L’HOMEOPATHIE 27 septembre 2006

59 Méthodes thérapeutiques hippocratiques : Allopathie : principe des contraires (« contrarii contraribus curantur ») Homéopathie : principe des semblables (« simila similibus curantur ») Samuel Hahnemann est le fondateur de l’homéopathie: - « Homoios » : semblable « pathos » : maladie

60 Généralités -Médecine douce. -Thérapeutique prescription de remèdes. -Consultation médicale et rédaction d’ordonnance. -Elle obéit à 3 lois : -Loi de similitude -Notion de dilution et dynamisation -Principe de globalité

61 Loi de similitude « toute substance qui, donnée à dose pondérale à un individu, va créer un certain nombre de troubles, sera capable, utilisé à dose diluée et dynamisée, de guérir ces mêmes troubles lorsqu’on les retrouvera chez un individu malade »

62 Principe de similitude :

63 Principe de dilution et dynamisation Pour réduire la toxicité des substances il faut en diminuer les doses On procède donc à des dilutions répétées : 1/10 e (décimales = DH), 1/100 e (centésimales = CH) Dilutions parfois excessivement grandes (hautes) : 30 e centésimale Dynamisation : agitation moléculaire (100/mn) pour une bonne homogénéisation. Etape fondamentale!

64 la dilution : chaque remède homéopathique est hautement dilué, notamment pour contrer l'effet de la similitude. Sinon le remède serait plus dangereux qu'efficace. Les homéopathes estiment que plus un remède est dilué et plus il est efficace. L'Arnica 7 CH serait plus efficace que l'Arnica 5 CH par exemple.

65 A propos des dilutions 3 à 6 DH pour les drainages 4 à 5 CH pour les dilutions basses 7 à 9 CH pour les dilutions moyennes 15 à 30 CH pour les dilutions hautes

66 Principe de globalité L’homéopathie ne considère pas la maladie ou la lésion mais le malade dans son ensemble. On traite l’homme malade et non pas la maladie.

67 Principes de la globalité « Il n’y a pas de maladies, il n’y a que des malades » Hahnemann Nécessité donc de faire une étude approfondie du malade et de son caractère propre (et non une simple identification de la maladie)

68 La méthodologie en homéopathie Pour déterminer le ou les remèdes appropriés, la méthodologie consiste à faire coïncider 2 tableaux symptomatiques : Celui de la pathogénésie = tableau réactionnel d’un individu sain soumis à l’action expérimentale d’une substance active Celui de la symptomatique clinique du malade, regroupant les signes de la maladie et ceux du comportement personnel de l’individu = tableau réactionnel du malade dans sa maladie.

69 Formes et prises Différentes formes : granules, doses, comprimés, poudres, solutions et teintures mères. A prendre en l’absence d’alimentation et de boisson, laisser fondre sous la langue. Ne pas toucher avec les mains.

70 Remboursement Remboursement à 35 % et 65 % pour les teintures mères.

71 La Phytothérapie -Notion de médecine douce -Plantes médicinales -Usage traditionnel -Automédication -Pas de remboursement -Non dénuée d’effets indésirables!


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