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Luc Villeneuve – Président Deloitte – Québec 10 septembre 2013 Chambre de commerce et d’industrie du Cœur- du-Québec Quel avenir pour la région dans une.

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1 Luc Villeneuve – Président Deloitte – Québec 10 septembre 2013 Chambre de commerce et d’industrie du Cœur- du-Québec Quel avenir pour la région dans une économie en pleine mutation ?

2 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Plan de la présentation 2  Deloitte : qui sommes-nous?  Tendances mondiales qui affectent le Québec.  Enjeux de l’économie québécoise.  Ce dont le Québec a besoin pour assurer sa croissance.  Importance accordée à Bécancour et à Nicolet-Yamaska pour assurer leur croissance à la suite de la fermeture de la centrale Gentilly-II.

3 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Amériques 30 pays 235 bureaux 76 500 professionnels Europe/Afrique et Moyen-Orient 84 pays 375 bureaux 65 500 professionnels Asie du Pacifique 26 pays 110 bureaux 37 000 professionnels Québec 32 villes 37 bureaux 2 500 professionnels Deloitte est un acteur de premier plan au Québec et dans le monde 3 Présent dans plus de 140 pays Environ 181 500 employés

4 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.© Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées Tendances mondiales qui affectent le Québec 4

5 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Une conjoncture économique mondiale préoccupante qui offre néanmoins des occasions d’affaires… 5 Tendances récentesConséquences pour l’économie québécoise Ralentissement économique aux États-Unis Crise de la dette souveraine en Europe La Chine : un coureur d’élite à la recherche d’un second souffle Un besoin urgent de s’ouvrir à de nouveaux marchés et de diversifier les cibles de nos exportations Les marchés des BRIC 1 et BRIC 2 sont de plus en plus porteurs L’augmentation du coût total de possession des produits chinois entraîne un phénomène de réindustrialisation de l’Amérique Sommes-nous prêts à saisir ces nouvelles occasions d’affaires? 

6 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. La renaissance économique américaine 6 Un secteur financier assaini Un taux d’endettement des ménages qui diminue Un secteur manufacturier qui renaît de ses cendres Des produits et services américains à la conquête du monde Tout le monde aime avoir son plus gros client en bonne santé

7 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.© Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées Enjeux de l’économie québécoise 7

8 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Au Québec, nous sommes confrontés à de nombreux défis… 8 Des finances publiques sous tension La marge de manœuvre de nos gouvernements est de plus en plus limitée Un déficit d’investissement dans les infrastructures Des investissements dans les infrastructures sont nécessaires pour pouvoir soutenir le développement économique Un secteur manufacturier à préserver Au-delà de l’aspect économique, la préservation du secteur manufacturier est un défi sociétal

9 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.© Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées Finances publiques 9

10 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. La dette publique québécoise : un fardeau pour l’avenir 10 Source : Le Québec économique – Cirano.qc.ca % Québec ($)Ontario ($) Population totale18 24614 785 Population de 15 ans et plus 21 65917 798 Population active34 01626 930 Population en emploi37 15929 608 Dette nette provinciale par habitant selon diverses définitions, au 31 mars 2010 Sources : Statistique Canada; ministère des Finances du Québec Un gouvernement avec une marge de manœuvre limitée qui devra sabrer dans ses dépenses pour pallier l’augmentation de la dette publique  Une dette qui est vouée à augmenter avec le vieillissement de la population  Un niveau de taxation déjà élevé qui limite la marge de manœuvre du gouvernement

11 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.© Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées Infrastructures 11

12 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Une étude, réalisée par Deloitte en 2012 pour le compte de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), évalue le déficit actuel en investissement dans les infrastructures à 34,2 milliards de dollars 12 Source : L’étude sur l’état des infrastructures municipales du Québec ‒ Deloitte L’étude en chiffres – Le déficit… Déficit à la fin de 201134,2 milliards de dollars constants Augmentation de 2002 à 2011 ($)10,1 milliards de dollars constants Croissance annuelle moyenne de 2002 à 2011 ($)1,1 milliard de dollars constants Croissance annuelle moyenne de 2002 à 2011 (%)3,96 % Un déficit au niveau des infrastructures qui pèse lourd sur le développement économique du Québec

13 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.© Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées Secteur manufacturier 13

14 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Une grande étude de Deloitte affirme que si la tendance se maintient, la part du secteur manufacturier dans l’économie pourrait atteindre 13,5 % en 2015 14 13,5 % en 2015 16,3 % en 2010 * Extrapolation linéaire basée sur des hypothèses actuelles pouvant évoluées à tout moment. Sources : Statistique Canada, CANSIM; Analyse Deloitte Quelles pertes cela signifierait-il pour le Québec de 2015? Une valeur ajoutée manquante certaine Une perte de plusieurs milliers d’emplois à tous les niveaux de l’économie Une diminution du pouvoir d’achat Des exportations en forte baisse Une balance des paiements négative résultant en une sortie de richesse nette Une capacité d’innovation réduite Cependant, certains facteurs atténuants pourraient améliorer ce portrait Une augmentation de la compétitivité des manufacturiers québécois Le retour progressif d’une partie des actifs manufacturiers relocalisés au Québec Cette tendance n’est pas irréversible. Voulons-nous conserver un secteur manufacturier prospère et pérenne? Voilà la question! L’excellente initiative de la ministre Élaine Zakaïb de doter prochainement le Québec d’une politique industrielle pourrait aider ce secteur névralgique.

15 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Un secteur ayant une incidence économique et sociétale inégalée… 15 Sommaire de l’incidence 67 milliards $ de retombées directes et indirectes dans l’économie du Québec Près de 800 000 emplois directs et indirects Salaire moyen : 35 % supérieur à ceux du reste de l’économie Près de 50 % des dépenses en R&D 88 % des exportations québécoises L’ancrage de notre économie et de la classe moyenne

16 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.© Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées Ce dont le Québec a besoin pour assurer sa croissance 16

17 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Quelques grands chantiers à mener au Québec 17 Grands chantiers de l’économie québécoise Une gouvernance renouvelée Rétablir la confiance du public envers nos institutions Montrer patte blanche en matière d’octroi de contrats publics Une marge de manœuvre au niveau des finances publiques Revoir la fiscalité et les charges sociales des entreprises québécoises Réduire et maintenir les dépenses gouvernementales Hausser le tarif du bloc d’électricité patrimoniale Un État facilitateur de développement Aider à la création de la richesse Se concentrer sur ses missions premières Une relève entrepreneuriale Favoriser l’essor de la culture entrepreneuriale et la création de nouvelles entreprises Faciliter la croissance et le transfert des entreprises existantes

18 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.© Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées Une gouvernance renouvelée 18

19 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Selon une étude de 2011 de Jean-Herman Guay et de Luc Godbout, les Québécois ont la conviction que les fonds publics sont mal administrés 19  En 2005, trois Québécois sur quatre estimaient les fonds publics mal gérés; en 2011, c’est neuf sur dix. Conséquemment, ils refusent de payer davantage d’impôts et demandent que l’État fasse d’abord le ménage!  Les scandales dans l’industrie de la construction n’aident pas à changer cette perception.  Il en résulte une perte de confiance du public envers nos institutions qu’il est impératif de rétablir. Montrer patte blanche en matière d’octroi de contrats publics Mettre en place de nouveaux modes de gouvernance Collaborer à la mise en place de solutions dans l’industrie de la construction, comme les comptables l’ont fait au début des années 2000. Avoir un conseil d’administration composé d’une majorité de membres indépendants pour les entreprises qui soumissionnent sur des contrats publics. Se doter d’un mécanisme interne anonyme de délation des cas de fraude. Revoir la gouvernance municipale.

20 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.© Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées Une marge de manœuvre au niveau des finances publiques 20

21 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Revoir la fiscalité et les charges sociales des entreprises québécoises 21 Source : Statistique Canada, tableaux 384-0004, 384-0006 et 384-0002.  En 2012, 33 G$ ont été versés par les entreprises québécoises aux deux paliers de gouvernement et aux municipalités, soit l’équivalent de 9 % du PIB du Québec. Il y a 25 ans, c’était 7,7 %.  Il y a 25 ans également, le pourcentage de recettes fiscales qu’Ottawa et Québec tiraient des entreprises était de 21 %. En 2009, c’était 27 %.  Toujours en 2009, le poids de l’effort fiscal global des entreprises dans l’économie du Québec était 15 % plus lourd que dans les autres provinces canadiennes. Le Québec se situait en 2009 au premier rang par son assiette fiscale globale.

22 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Revoir la fiscalité et les charges sociales des entreprises québécoises 22 Source : Statistique Canada, tableaux 384-0006, 384-0007 et 384-0002. Le Québec se situait au premier rang pour l’utilisation des taxes sur la masse salariale, l’écart moyen avec les autres provinces étant de 325,6 %. Lorsqu’on parle de taxes sur la masse salariale, on réfère au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP), au Fonds des services de santé (FSS), à la Commission des normes du travail (CNT) et à la Loi sur la formation (le 1 %).

23 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Revoir la fiscalité et les charges sociales des entreprises québécoises 23 Source : Statistique Canada, tableaux 384-0007 et 384-0002. Le Québec affichait un effort fiscal semblable aux autres provinces pour les taxes à la consommation. Les procédures pour devenir et demeurer entrepreneur sont lourdes. Il y a donc lieu de revoir la fiscalité globale des entreprises québécoises afin de les faire naître, les garder compétitives et les aider à croître.

24 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Réduire et maintenir les dépenses gouvernementales 24  État de la situation : La Presse du 4 septembre 2013 Prévu au budget 2013-2014 À ce jour Impôt sur les sociétés+ 8,9 %- 12,2 % Impôt sur le revenu des particuliers+ 5,3 %+ 4,8 % Taxes à la consommation+ 6,1 %- 0,8 % Revenus autonomes :+ 5,2 %+ 1,3 % Revenus des entreprises du gouvernement + 2,5 %- 6,9 % La situation est difficile pour les finances du Québec.

25 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Réduire et maintenir les dépenses gouvernementales 25  Plan de match?  Instaurer pour toute la gestion des services publics et parapublics (réseaux et sociétés d’État) des mesures d’augmentation de la productivité et de la performance basées sur des indicateurs.  Réévaluer l’ensemble des programmes, organismes, mesures budgétaires et fiscales qui existent depuis plus de cinq ans afin d’en mesurer la pertinence.  Réviser l’offre de services gouvernementaux et explorer la prestation de plusieurs des services par le secteur privé, notamment en santé.  Mettre en place un plan d’élimination de la dette, principalement en ce qui concerne la dette par déficit accumulé (dette d’épicerie). Le Québec dépense de l’argent qu’il espère avoir. Il faut revoir l’ensemble de ce que l’on se paie et faire des choix.

26 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Hausser le tarif du bloc d’électricité patrimoniale 26  Qu’est-ce que le bloc d’électricité patrimoniale?  Représente le parc de production d’électricité présent avant 2000, qui avait une capacité de 165 térawattheures à un coût de production moyen de 2,79 ¢/kWh.  Pourquoi a-t-on un bloc d’électricité patrimoniale?  Protection tarifaire permettant une intégration graduelle d’un bon signal de prix aux consommateurs étant donné que la nouvelle production d’électricité est nécessairement plus coûteuse que les centrales existantes.  Pourquoi Hydro-Québec hausse-t-elle ses tarifs?  On a d’abord développé les projets les plus rentables, les suivants sont donc plus coûteux.  Hausse sur la base du coût de services : coûts (achat d’électricité, main- d’œuvre, entretien des équipements, etc.) - revenus + taux de rendement raisonnable (environ 7 %). Si c’est négatif hausse des tarifs.

27 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Hausser le tarif du bloc d’électricité patrimoniale 27  Pourquoi devrait-on aller de l’avant avec une hausse?  Les ménages québécois ne paient actuellement que 85 % du coût réel de l’électricité. o Pas un bon signal de prix, ce qui entraîne une surconsommation et qui ne favorise pas l’efficacité énergétique  Cela rejoint la volonté de la ministre des Ressources naturelles, car un meilleur signal de prix = plus d’efficacité énergétique. o Objectif de sa prochaine stratégie énergétique : Favoriser l’efficacité énergétique dans tous les secteurs et pour toutes les sources d’énergie pour le développement des régions  Très peu de pays ou d’État dans le monde se vendent une ressource en bas du prix du marché.  La Norvège vend son électricité 2,5 fois plus cher qu’au Québec. Pourtant, il y a moins d’inégalités sociales dans ce pays qu’au Québec selon l’indice GINI.  Les mieux nantis consomment davantage d’électricité et paient moins en proportion de leurs revenus qu’un moins nanti, donc c’est une subvention aux riches.  Il est possible de redistribuer aux moins nantis à même les surplus dégagés.  On pourrait assainir les finances publiques et réinvestir en santé, en éducation, dans les infrastructures et le secteur manufacturier.

28 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Hausser le tarif du bloc d’électricité patrimoniale 28  Avantages et inconvénients : en résumé AvantagesInconvénients  Favorise l’efficacité énergétique  Soulage les coffres vides de l’État  Rapproche le prix de vente au consommateur du coût des nouveaux approvisionnements (utilisateur-payeur)  Impopulaire  Impact régressif sur les personnes à faible revenu sans redistribution adéquate  Diminue l’avantage concurrentiel de l’électricité par rapport aux autres formes d’énergie

29 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.© Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées Un État facilitateur de développement 29

30 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Aider à la création de la richesse 30  Mettre à niveau et moderniser les infrastructures  Les routes, les ports et les infrastructures énergétiques dans le Nord  Le maintien des investissements relevant du MTQ (échangeur Turcot, trains de banlieue, autres transports collectifs, entretien des routes, ponts et ponceaux, etc.)  Les discussions avec le gouvernement fédéral (Pont Champlain, train rapide Québec- Windsor, renouvellement des ententes liées aux programmes d’infrastructures, etc.)  Maintenir un niveau d’imposition, de taxation et d’opération compétitif pour les entreprises par rapport à ceux observés dans les autres provinces canadiennes  Simplifier et harmoniser les procédures administratives et les modalités d’accès à l’aide financière et fiscale aux entreprises  Attirer des investissements, grâce au potentiel minier aux surplus d’électricité Hausse du taux d’imposition effectif des entreprises = baisse de l’investissement et réduction de l’entrepreneuriat. Baisse de l’investissement = réduction de la croissance de la productivité, ce qui se traduit par de plus faibles hausses salariales ou même par un gel de salaires. Donc, hausse du taux d’imposition effectif des entreprises peut signifier gel des salaires.

31 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Se concentrer sur ses missions premières 31  Éducation  Accentuer l’importance de la persévérance scolaire et de la lutte au décrochage  Rechercher davantage une adéquation entre la formation de la main-d’œuvre et le marché de l’emploi  Recherche et développement  Maintenir la synergie entre le réseau universitaire et les entreprises quant à la recherche d’innovations  Soutenir les activités en R&D orientées davantage vers la commercialisation de l’innovation et établir un meilleur équilibre des budgets de R&D entre les secteurs privé et public afin de rapprocher la R&D de l’innovation et de la commercialisation o Le Québec est 1 er au Canada en dépenses de R&D par habitant (un peu moins qu’aux États-Unis), mais il détient près de deux fois moins de brevets par million d’habitants que l’Ontario et près de trois fois moins que les États-Unis  Santé  Choisir l’essentiel, car les ressources actuelles de l’État ne suffisent plus. En 2012-2013, en excluant le paiement au service de la dette, c’est 47,8 % du reste du budget qui y était englouti  Laisser le privé en prendre plus pour aider l’État à réaliser sa mission première en santé. Le privé est déjà présent avec succès dans certains secteurs (physiothérapie, assurances, chirurgie du genou, de la hanche ou de la cataracte)

32 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.© Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées Une relève entrepreneuriale 32

33 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Une relève entrepreneuriale 33  Le taux d’entrepreneuriat est plus faible au Québec qu’ailleurs au Canada. À titre illustratif, la proportion de travailleurs autonomes avec employés a été généralement inférieure à la moyenne nationale au cours des dix dernières années.  Favoriser l’essor de la culture entrepreneuriale et la création de nouvelles entreprises  Valoriser au sein de la société la culture entrepreneuriale  Favoriser la création et la croissance des jeunes entreprises  Faciliter l’accès au capital de risque  Développer les compétences managériales des jeunes entrepreneurs

34 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Une relève entrepreneuriale 34  Faciliter la croissance et le transfert d’entreprises existantes  Développer des mesures de soutien pour les entreprises désirant effectuer un transfert intergénérationnel  Faciliter l'accès à l'exonération de l'impôt sur les gains en capital lors d'un transfert à un membre de la famille ou à un tiers qui occupe un emploi au sein de ladite entreprise  Porter graduellement le montant admissible à l'exonération de 750 000 $ à 1 500 000 $ en cas de vente directe à un membre de la même famille ou à un employé de l’entreprise  Évaluer la possibilité d’assouplir les mécanismes de transfert d’entreprises familiales à l’exemple des entreprises dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche

35 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.© Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées Importance accordée à Bécancour et à Nicolet- Yamaska pour assurer leur croissance à la suite de la fermeture de la centrale Gentilly-II 35

36 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Impact de la fermeture de Gentilly-II : regardons la situation de plus près 36 Le portrait le plus récent de l’économie locale avant la fermeture de Gentilly-II Les chiffres de la répercussion de la fermeture de Gentilly-II Un plan de diversification économique Les secteurs industriel et manufacturier comme moteur de relance

37 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Portrait le plus récent de l’économie locale avant la fermeture 37  Répartition des emplois en % par secteur d’activité (données socio-économiques du Directeur général des élections, recensement de 2006) Moyenne QuébecCirconscription de Nicolet-Bécancour  Gestion : 9,0 %  Affaires, finance et administration : 18,2 %  Sciences naturelles et appliquées et professions apparentées : 6,5 %  Secteur de la santé : 6,0 %  Sciences sociales, enseignement, administration publique et religion : 9,1 %  Arts, culture, sports et loisirs : 3,2 %  Ventes et services : 23,9 %  Métiers, transport et machinerie : 14,8 %  Professions propres au secteur primaire : 2,6 %  Transformation, fabrication et services d'utilité publique : 6,7 %  Gestion : 6,3 %  Affaires, finance et administration : 14,2 %  Sciences naturelles et appliquées et professions apparentées : 3,6 %  Secteur de la santé : 5,2 %  Sciences sociales, enseignement, administration publique et religion : 7,1 %  Arts, culture, sports et loisirs : 1,5 %  Ventes et services : 19,2 %  Métiers, transport et machinerie : 20,2 %  Professions propres au secteur primaire : 12,2 %  Transformation, fabrication et services d'utilité publique : 10,7 %

38 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Portrait le plus récent de l’économie locale avant la fermeture 38  Scolarité et revenu familial (données socio-économiques du Directeur général des élections, recensement de 2006) Moyenne QuébecCirconscription de Nicolet-Bécancour  Aucun certificat, diplôme ou grade : 17,1 %  Diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 21,1 %  Certificat ou diplôme d'apprenti ou d'une école de métiers : 18,1 %  Certificat ou diplôme d'un collège, d'un cégep ou d'un autre établissement non universitaire : 17,5 %  Certificat, diplôme ou grade universitaire : 26,2 %  Aucun certificat, diplôme ou grade : 22,8 %  Diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 20,6 %  Certificat ou diplôme d'apprenti ou d'une école de métiers : 24,9 %  Certificat ou diplôme d'un collège, d'un cégep ou d'un autre établissement non universitaire : 18,1 %  Certificat, diplôme ou grade universitaire : 13,7 % Moyenne QuébecCirconscription de Nicolet-Bécancour  Revenu médian des familles : 59 734 $  Revenu moyen des familles : 71 838 $  Revenu médian des familles : 50 954 $  Revenu moyen des familles : 59 279 $

39 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Portrait le plus récent de l’économie locale avant la fermeture 39  Panorama des régions du Québec – ISQ édition 2012  Moyenne québécoise  Population : + 8,9 pour 1000  Revenu disponible : + 3,1 variation 2010/2009  Taux de travailleurs : + 0,9 écart 2010-2009 Avant même la fermeture de la centrale, les deux MRC performaient en général moins bien que l’économie québécoise.

40 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Les chiffres de la répercussion de la fermeture de Gentilly-II 40  Étude réalisée en 2004 pour Hydro-Québec Production « Évaluation des impacts économiques et sociaux générés par une fermeture hypothétique de la centrale de Gentilly-II » (Alliance Environnement et al.)  Les chiffres  Pertes économiques provinciales de 150 M$ et régionales de 100 M$ par année (173 M$ et 116 M$ en appliquant le taux d’inflation depuis 2004)  Pertes d’emplois : 1 200 année-personnes à l’échelle provinciale, dont 990 année-personnes à l’échelle régionale, sur une période de 25 ans (800 emplois étaient directement rattachés à la centrale)  Pertes citoyennes : 175 maisons seront vendues dans la région  Pertes économiques chez les fournisseurs : 10,5 M$/an pour les fournisseurs régionaux de premier niveau de la centrale, ainsi qu’une perte de revenus annuelle évaluée à 2,5 M$ pour les entreprises régionales qui approvisionnent ces fournisseurs (12,1 M$ et 2,9 M$ en appliquant le taux d’inflation depuis 2004) La fermeture fera mal à Bécancour et à Nicolet-Yamaska.

41 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Un plan de diversification économique 41  Plusieurs questions autour du fonds de diversification de 200 M$  Quels seront les critères de diversification qui seront utilisés pour appuyer les divers projets?  Les investissements du fonds seront-ils réservés aux entreprises existantes ou seront-ils utilisés pour attirer de nouvelles entreprises canadiennes ou étrangères?  Y a-t-il une stratégie de communication et de consultation avec la communauté locale?  De quelle manière le fonds de diversification économique assurera-t-il un gain net économique pour la province en général, sans provoquer un simple déplacement d’activité économique d’une autre région de la province?  Qui sera impliqué dans le développement de la stratégie de diversification?  Combien de temps durera cette stratégie?  Quel type de suivi sera disponible pour assurer que la stratégie attire des projets structurants à long terme?  Quels seront les objectifs concrets du plan de diversification économique?

42 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Un plan de diversification économique 42  Où en sommes-nous et qu’en est-il pour l’avenir?  Jusqu’à présent, beaucoup d’éléments du plan restent incertains.  Il est aussi important de déterminer la manière dont les décisions seront prises en ce qui concerne le fonds de diversification.  Si Investissement Québec ou tout autre bras financier du gouvernement a un rôle à jouer dans ce plan de diversification, il serait opportun que le gouvernement nous présente de quelle façon il s’insérera dans le plan de diversification économique.  La clarté de ce plan de même que des réponses aux questions précédemment soulevées sont un minimum pour rassurer la population de cette région quant aux perspectives économiques et d’employabilité les concernant.  Il est donc important de planifier des investissements structurants et ne pas les saupoudrer dans toutes sortes de petits projets qui n’entraîneront pas d’effet de levier et d’effet multiplicateur par les biens et services produits par des sous-contractants ou des fournisseurs.

43 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Un plan de diversification économique 43  Des précédents inquiétants…  Déclassement du site de Oak Ridge, au Tennessee : un changement politique a changé le programme prévu initialement pour la diversification économique et la réindustrialisation du site a été radicalement transformée. Les programmes de diversification économique doivent impliquer la communauté locale afin d’assurer leur viabilité économique et leur succès à long terme et être mis à jour régulièrement.  Fonds Laprade : 30 M$ résiduel provenant du 200 M$ versés suite à l’arrêt de la construction de l’usine d’eau lourde. Il ne sert surtout qu’à consentir des prêts et est peu structurant.  Fonds de fermeture de la Gaspésia : 16 M$ qui devaient servir à la diversification économique et qui ont notamment servi au financement d’une nouvelle salle de spectacles et à l’aménagement d’un circuit touristique des bâtisseurs. Selon le profil de la main-d’œuvre de la région, il faut des développements industriel et manufacturier!

44 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Les secteurs industriel et manufacturier comme moteur de relance 44  Le devoir de compenser : le gouvernement ne doit pas seulement confier aux acteurs régionaux un fonds d’investissement ou de diversification et disparaître en se désengageant du travail à accomplir.  L’usine d’engrais d’IFFCO et de la Coop Fédérée était dans les cartons depuis longtemps.  Il faut mettre à contribution des équipes de prospecteurs d’investissement au Québec et à l’étranger, des analystes financiers, des spécialistes en infrastructures et bien d’autres agents de développement. Ces ressources ne sont pas toutes présentes dans la région.  Il faut commencer par explorer les possibilités de développement à partir des leaders locaux qui ont des projets porteurs.  Il faut faire connaître vos parcs industriels et le port de Bécancour, des infrastructures extraordinaires. Chaque ministère ou organisme impliqué dans le plan de diversification doit inscrire dans sa reddition de comptes annuelle les gestes qu’il a posés et les résultats obtenus afin de rendre imputables les autorités gouvernementales.

45 © Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.© Deloitte s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées Deloitte au service des acteurs économiques du Québec 45

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