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Les apports d’une démarche sectorielles pour l’Afrique

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1 Les apports d’une démarche sectorielles pour l’Afrique
Initiative Climat Développement de la Francophonie Pierre Radanne Poznań – 29 novembre 2008

2 L’Afrique face au changement climatique
L’Afrique, une des principales victimes du changement climatique Elle a donc tout intérêt à agir sans tarder. Identifier les progrès possibles concernant : L’adaptation, L’atténuation des émissions futures. En ayant comme préoccupation centrale, la réduction de la pauvreté, la protection de l’environnement et le développement. Par une approche sectorielle qui identifie : Les actions concrètes à conduire, les obstacles rencontrés, Les besoins de soutien financier, Et surtout la nature des propositions à inscrire dans l’accord futur sur le climat. Et intégrables dans les politiques nationales et locales Notamment par des plans climat énergie territoriaux. Les politiques de réduction de la vulnérabilité et d’adaptation appellent des politiques sectorielles assez similaires à l’atténuation.

3 Quel serait un scénario gagnant pour les pays en développement ?
Une enquête a été réalisée en 2007 auprès des délégués africains La question : Quels sont les besoins de développement majeurs que vous voudriez faire prendre en charge et qui peuvent trouver place dans la négociation climat ? Comment répondre aux besoins de développement ? Comment les raccorder au processus actuel de négociation ? Quels seraient les moyens additionnels utiles ? Il existe plusieurs situations, toutes aussi importantes : Les pays africains de la zone tropicale (réchauffement avec réduction des ressources en eau), Les pays de la zone équatoriale (avec la question des forêts primaires), Les États Îles menacés par la hausse du niveau de la mer.

4 Emissions CO2 per capita en Afrique et dans le monde

5 Les émissions africaines de gaz à effet de serre
L’Afrique n’émet que 3,6% des émissions mondiales Les émissions varient entre 1 et 3 tonnes de CO2 par habitant, à comparer aux 10 tonnes pour les pays industrialisés Mais, Certains pays ont des émissions très élevées (Afrique du sud, Libye); Les émissions augmentent rapidement dans certains pays; Les émissions dues à la déforestation sont importantes. mais difficiles à compter et à attribuer. Certains secteurs sont actuellement totalement dépendant des combustibles fossiles. La production électrique, les transports… Les investissements actuels détermineront les émissions pour la suite du siècle, Il faut s’orienter au plus tôt vers un développement sobre en gaz à effet de serre.

6 Atelier de Dakar sur le climat, 5-7 novembre 2008
Initiative climat et développement (ICDF) L’ICDF a été lancée en 2006 dans le prolongement du processus de concertation internationale engagé à l’issue de la Conférence de Montréal à travers le Dialogue sur les actions de coopération à long terme sur le climat et le GTS  le groupe de travail spécial sur les nouveaux engagements pour les parties à l’annexe 1 du PK. L’ICDF tire avantage de l’expérience de l’IEPF au cours de deux décennies de participation aux négociations internationales sur l’environnement L’IEPF a mis au point, au cours de ces années, une stratégie adaptée de soutien à ses pays membres en développement s’appuyant sur: L’organisation d’ateliers de préparation aux négociations, La préparation et la diffusion de l’information utile aux négociateurs (guide des négociations, glossaires, BNT, Objectif terre, portails Internet…), La formation aux techniques de négociation. L’ICDF s’inscrit dans le processus de mise en œuvre du plan d’action de Bali qui définit la base des négociations devant déboucher en 2009 sur un nouveau régime international de gestion du climat après 2012; Atelier de Dakar sur le climat, 5-7 novembre 2008

7 Le calendrier du projet ICDF
Lancement : juillet 2008 À travers un accord entre 3 premiers financeurs : IEPF, Ministère des affaires étrangères et l’Ademe. Mission de préfiguration Préparer un appel d’offre sectoriel pour les six études sectorielles. Atelier de Dakar Présenter la démarche autour de 2 secteurs : les bâtiments et l’agriculture, Améliorer la démarche et les hypothèses. Présentation de l’initiative lors de la Conférence de Poznań Lancement de l’appel d’offre international pour les études sectorielles fin 2008 Dégager les conclusions des 6 secteurs lors d’un atelier au printemps 2008 Tirer des positions pour les négociations de Copenhague et les conférences suivantes.

8 Le travail nécessaire pour constituer une proposition crédible pour les pays en développement
La programmation d’ateliers avec les pays en développement A Dakar du 5 au 7 novembre, d’abord : Les bâtiments et les politiques urbaines, L’agriculture. Le portage financier initial Initié par L’IEPF, Le MAEE Français et l’Ademe, L’extension possible des partenariat s financiers et l’action avec d’autres communautés linguistiques Les agences des Nations Unies (PNUE et PNUD) et le Fonds pour l’Environnement Mondial, Sollicitation du Commonwealth, L’Union Européenne, La démarche reste ouverte pour une intégration future et aussi d’autres communautés (lusophones, hispanophones…).

9 Evolution du prix du pétrole brut
En $/bl En $ constants 2003 Cette courbe relate l’évolution du cours moyen du brut depuis Ces prix sont exprimés en dollars de 2003 par baril pour rendre les valeurs comparables. On y distingue clairement le premier choc pétrolier de 73 qui a propulsé le cours du brut à environ 45 $/bl (guerre du kippour), le second de 1979 (guerre iran-Irak) avec une pointe à plus de 80 $/bl. Ce second choc a été amplifié pour la France par une valeur élevée du dollar. Le succès des politiques de diversification vers le gaz dans les usages thermiques, le charbon et le nucléaire dans la production électrique de maîtrise l’énergie à la consommation ainsi que les efforts de mise en exploitation de nouveaux gisements ont fait qu’en 1985, l’offre de pétrole est nettement redevenue plus abondante que la demande. Cela a provoqué un effondrement du prix du pétrole en décembre 85 vers une valeur de 25 $/bl en monnaie actuelle. Ce cours se maintiendra de façon stable jusqu’en Même la guerre du Golfe de 1990 ne perturbera pas le marché. La demande de pétrole des pays de l’OCDE est restée longtemps stable, celle ds pays en développement en croissance reste faible proportionnellement en volume tandis que la demande des pays de l’ex bloc soviétique s’effondre avec la crise de leur industrie. Ces facteurs vont se modifier vers 2000 : reprise de la croissance de la consommation de pétrole des pays de l’OCDE sous l’impulsion des transports, reprise de l’activité économique dans les pays et l’est et surtout forte croissance économique des pays émergents débouchant sur une forte demande pétrolière. Une nouvelle hausse des prix du pétrole s’amorça en septembre 2000 et s’accru nettement en octobre Il ne s’agit pas d’un choc pétrolier provoqué par un événement politique grave, mais une inversion de tendance. La demande excède l’offre. Début 2005, le cours du pétrole tournait autour de 52 $/bl. Ce nouveau choc pétrolier est durable. Une détente des marchés va exiger des investissements importants : de production, de raffinage, de transport (oléoducs, navires et ports méthaniers). Des investissements qui prennent des années pour être réalisés. En outre, il est difficile d’anticiper l’effet sur les cours du débat émergent sur la déplétion pétrolière. Une influence qui devrait jouer plutôt à la hausse.

10 Des politiques sectorielles
Des programmes sectoriels à couvrir : La qualité de la construction et les politiques urbaines. L’accès à l’électricité, les énergies renouvelables et la valorisation des déchets Électrification rurale, production électrique par les renouvelables, la gestion déchets, La production d’énergie et l’efficacité énergétique Secteur de l’industrie, les services, le tourisme… L’agriculture, La gestion de l’eau Choix des espèces cultivées, gestion intégrée des ressources… La déforestation évitée Déforestation pour extension surface cultivées, destruction de la biodiversité, bois de feu et usages de cuisson et autres valorisations de la biomasse… Les transports Transports publics, collectifs, marchandises, aérien… Les politiques de réduction de la vulnérabilité et d’adaptation appellent des politiques sectorielles assez similaires à celles de l’atténuation.

11 Le contenu des analyses sectorielles
Une description qualitative Différentes actions, horizons temporels ( ), Choix technologiques, transferts de technologies, Actions de formation et d’accompagnement… En appui sur des travaux existants 3ème groupe du 4ème rapport du GIEC Expertises techniques d’études locales et nationales… Quantification et diffusion Objectifs généraux d’atténuation des émissions, Conditions de diffusion et blocage, Evaluation des investissements, rentabilité énergétique et économique (emplois…). Les instruments de mise en œuvre Dispositions réglementaires, normes, Besoins en APD, PPP, banques, Extension du Mécanisme de Développement Propre… Les validations à recueillir Une rédaction synthétique finale

12 La question centrale du XIXème et XXème siècle
La science et la technique peuvent-elles améliorer nos vies ? La réponse a été positive Mais pour un cinquième de l’humanité. Ce qui se ferme La consommation croissante de ressources rares et d’énergies épuisables et de matières premières L’émissions polluantes et des gaz à effet de serre La dégradation de la biodiversité Et la croissance démographique humaine s’achèvera vers 2060

13 La question centrale du XXIème siècle L’intérêt général, le retour.
Les enjeux : Nous serons nombreux, Tous voudront bien vivre, Les ressources sont limitées et parfois en net déclin, La charge sur l’environnement de la planète est déjà trop lourde. La valeur de ce siècle, au sens moral et au sens économique sera : L’optimisation de le l’utilisation des ressources Tirer le meilleur de chaque ressource : énergies, matières premières, produits agricoles Ce qui s’ouvre Un Pilotage fin des usages et l’économie des ressources, Un Recyclage des matières, Une Optimisation des transports pour réduire les flux, Et donc une relocalisation partielle de l’économie. C’est là une nouvelle définition du progrès, C’est la condition de la cohésion sociale et de la paix. On entre donc dans un mouvement profond et durable de rerégulation.

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15 Diviser par 2 la moyenne mondiale par habitants, c’est diviser par 10 pour certains.
Calcul des émissions en France : population prise pour 1999 : 58,7 Mhabitants et données inventaire CITEPA de 2003 données 2001 : les émissions par français correspondent aux émissions de 1997 pour le CO2 seul, en tenant compte des puits et de la biomasse. Hors puits et biomasse, on serait à 6,9 tCO2. Avec tous les GES, on passe à 8,4 et 9,3 teCO2 respectivement. Calcul du niveau mondial soutenable : capacité des puits : pris par défaut comme en 2000, soit 4.6 GtC ou 16,9 GtCO2. Population : selon scénarios GIEC 2001, entre 8 et 13 milliards d ’hab. d ’où une fourchette de 1.3 à 2.1 tCO2 /hab. cette valeur reste surestimée car elle ne prend pas en compte les autres GES, qui représentent actuellement une petite moitié du problème (en incluant CFC et ozone). Source : GIEC/ GRID

16 B – Les bâtiments et les politiques urbaines

17 La transposition en pays chauds d’un modèle urbain adapté aux pays tempérés
La transposition à l’Afrique des constructions des pays européens Toitures et terrasses non isolées, Ouvertures au sud sans protection solaire… Une compensation par la climatisation. La ville moderne n’est pas construite en fonction des conditions climatiques : Absence de mitoyenneté  absence de protection contre le vent et le rayonnement solaire par les maisons voisines Rues plus larges  absence de protection contre le vent Plan orthogonal de la ville  orientation aléatoire des façades L’urbanisme moderne des pays développés et tempérés est centré sur l’individualisme : Absence de gestion collective des aléas climatiques, Réengager la réflexion sur l’architecture Renouer avec les formes des cultures traditionnelles, Repenser l’architecture en tenant compte du changement climatique, Engager un programme massif de formation des métiers, Mobiliser la recherche dans les différentes grandes régions du continent.

18 Problématique urbaine en Afrique
Un problème issu de la colonisation: la transposition du modèle de villes européennes Structure inadaptée au climat, Tissu urbain très distendu, Un droit foncier flou (Droit romain / Régime coutumier)  le droit romain stipule que toutes les terres appartiennent à l’Etat, en l’absence de titre foncier. L’Etat attribue des « permis d’habiter », un droit d’usage.  Le régime coutumier ne repose pas sur les titres fonciers : les chefs de village distribuent les terres en fonction des besoins. Des pouvoirs et des moyens récents et faibles des collectivités locales En matière foncière, Au niveau de l’urbanisme, Au plan de la maîtrise des réseaux urbains. Un exode rural massif qui génère : une saturation des zones urbaines construites, Une construction spontanée anarchique des espaces périphériques.

19 Une démographie urbaine en forte croissance
Les tendances démographiques Phase de croissance démographique très forte pour le continent : Population actuelle : près de 1 milliard d’habitants, entre 1,7 et 2,3 milliards de personnes d’ici 2060. La croissance démographique urbaine Le taux d’urbanisation annuelle est de 4%, 37 % des africains vivent en ville, Ils seront 53 % en 2030. Londres est passée de 1 à 8 milliards d’habitants en 130 ans, Lagos en 15 ans. La ville attire Le lieu de toutes les opportunités, Un accès possible aux services (électricité, santé, éducation…), Il n’y a pas réduction des populations dans les campagnes, mais un mouvement des populations supplémentaires vers les villes.

20 L’influence de la démographie sur la problématique urbaine et la construction
La croissance démographique est plus rapide que : la croissance des investissements des collectivités locales dans beaucoup de villes , Le temps nécessaire pour conduire les grands projets d’urbanisme. Il s’ensuit un développement urbain à trois vitesses Les grandes capitales et les centres-villes Les conditions de construction sont proches de celles des pays industrialisés. Les autres parties des villes L’enjeu est de loger rapidement les populations qui affluent et d’améliorer leurs conditions de vie par une construction la plus économique possible, La périphérie et les zones rurales Un habitat informel en auto-construction sans accès aux services comme l’électricité, l’eau et l’assainissement. Les propositions doivent tenir compte de cette séparation en 3 secteurs forts différents

21 Secteur bâtiment et politiques urbaines Les questions à traiter
La crise du bois de feu, La qualité de construction neuve, La réhabilitation du parc bâti Notamment pour la climatisation, L’adaptation au changement climatique Le renforcement des industries et des entreprises du secteur de la construction Les usages de l’électricité et l’éclairage Les tensions provoquées dans la production électrique, notamment dans des pays où cette production dépend totalement du pétrole. L’utilisation de l’énergie solaire (eau chaude, photovoltaïque) Le développement de politiques territoriales

22 Consommation d’énergie par usage en milieu urbain

23 Consommation d’énergie par usage en milieu rural

24 Problématique du logement informel dans les zones urbaines africaines
Les zones urbaines sont saturées: Insuffisance du parc de logement, Infrastructures insuffisantes, Chômage et pauvreté, Les populations qui migrent vers la ville n’ont aucun moyen financier. 43% des africains urbains vivent en habitat précaire Ces logements informels sont précaires: Sans respect des normes de sécurité ou d’efficacité énergétique Par manque de matériaux, de technique, d’argent Pas d’accès à l’énergie, l’eau et l’assainissement. La population vivant dans un habitat informel précaire augmentera probablement d’ici 2030.

25 Ratio consommation de biomasse / consommation totale d’énergie

26 L’importance du bois de feu
La part du bois de feu dans les consommations d’énergie Cuisson (2/3), eau chaude, chauffage, Est estimée à entre 50 et 60% des consommations d’énergie. Représente 90 % de l’énergie dans le milieu rural. En termes d’émissions, le bois de feu est un enjeu de taille Un africain consomme en moyenne 0,64 tonne de bois de feu, c’est – à - dire 1,19 tonne de CO2. Or… Le monde émet actuellement 27 Gigatonnes de CO2 par an. Afin de stabiliser le climat à moins de 2°C, il faut diviser par 2 les émissions d’ici 2050  d’où un objectif de 13,5 GT d’émissions CO2 en 2050. Pour une humanité de 9,5 milliards de personnes, cela signifie que chaque personne ne devrait pas émettre plus de 1,5 Tonnes de CO2 en 2050. Or, l’Afrique rurale pauvre émet actuellement 2/3 de ce quota futur, simplement pour ses besoins de cuisson.

27 La gestion du bois de feu
Consommation énergétique et émission de GES Les rendements calorifiques sont très faibles. De l'ordre de 10 à 15% pour les foyers utilisant de bois de feu De l'ordre de 20 à 25% pour les foyers à charbon à bois. Les procédés de carbonisation sont très polluants à la production, et moins à l’usage. Evolution : vers une « crise du bois de feu » ? Les ménages sont progressivement privés de leur unique moyen de cuisson et de chauffage. Les zones arides et les zones à forte densité seront les plus touchées. Les contraintes pour se procurer le bois sont de plus en plus lourdes. plus de 20kg/j sur plus de 5km. Les solutions potentielles L’amélioration des procédés traditionnels; L’augmentation de l’efficacité énergétique. les foyers améliorés Les énergies de substitution. Surtout le butane Leur accessibilité dépend donc des prix du pétrole. bagasse-charbon, déchets, biogaz, cuiseurs solaires

28 La gestion du bois de feu
Le problème de la diffusion Les populations concernées vivent essentiellement en autosuffisance et n’ont donc pas les moyens d’investir, Un intérêt insuffisant de la part des institutions des pays et des organismes internationaux, L’absence d’intérêt des acteurs économiques malgré le soutien de nombreuses ONG, L’insuffisance de soutien auprès des femmes, Le poids des traditions. La gestion durable des ressources forestières La protection des ressources forestières par les communautés et les collectivités locales ; La protection des grandes forêts primaires. 28

29 L’efficacité énergétique relative des systèmes de bois de feu

30 Les différents types de foyers améliorés
Le foyer traditionnel: Constitué de trois pierres posées par terre sous forme triangulaire pour soutenir la marmite, la casserole, etc. Autres foyers: en pierre ou en argile, mélangée à de la paille et à de la bouse de vache. Ex : tabouna traditionnelle; Albarka du Niger. Combustible: bois et résidus agricoles. En terre cuite : foyer Filli du Tchad En sable et argile. ex. Maendeleo du Kenya. En briques, grille en métal, plaque de chauffage, avec volet d’aération plus cheminée. Ex : CHINGWA du Zimbabwe. En argile fin. Ex : Onaga céramique du Burkinafaso. En métal: ex. TSO TSO du Zimbwabwe. En tôles de récupération ex.: Katindé Nyandi au Cameroun. Foyer « Ganoune » pour le charbon de bois : réalisé en fil de fer, tressé sur des tiges métalliques. Prix de vente en moyenne de 1500 F.CFA.

31 Exemples de foyers améliorés prix de vente de 2001
Foyers améliorés en tôle. Economie de 30% par rapport au foyer Ganoune traditionnel ; Prix : environ 2500 F.FCA. ; fabrication artisanale aisée ; Succès : Foyer à charbon de bois multimarmite Foyer mixte bois/ charbon de bois Foyers améliorés à charbon de bois tôle/ terre cuite Diffusion au Kenya, au Sénégal, au Burkina Faso, au Mali, au Bénin.  Économie de bois ou de charbon de 40% ; Foyer complexe à réaliser. Prix : entre 4000 et 5000 F.FCA. Foyer métallique à un trou sans cheminée. Fabrication artisanale (tôle de récupération); foyers diffusés au Niger. Foyers améliorés à bois en terre cuite. Prix : entre 500 et 1000 F.CFA Foyer amélioré Roquet. Chambre à combustion très efficace; transfert de chaleur optimal; ni fumée ni perte de chaleur. Rondereza. Cuisinière en briques, plaques d'adobe. Conservation maximale de la chaleur, rendement optimum du combustible (économie de 2/3 du bois/braise). Prix: 40 euros.

32 La prise en compte du bois de feu dans le nouveau traité
Une question relativement simple à prendre en charge Diffusion massive et subventionnée des foyers améliorés ; Un contrôle par les collectivités locales de l’utilisation du bois de feu ; Une coopération à engager entre les pays en fonction de leur cas spécifique ; Une campagne de communication massive et concertée à engager dans les médias. La prise en compte dans la nouvelle négociation Un soutien au départ par les coopérations internationales ; Une prise en charge par le Mécanisme de Développement Propre au prorata des émissions réduites par appareil de cuisson. C’est de loin la source de réduction des émissions la moins chère. Elle présente en outre de nombreux avantages Réduction de la pénibilité du ramassage du bois (souvent effectué par les femmes et les enfants) ; Réduction de la pollution de l’air notamment en usage intérieur.

33 Le poids du secteur du bâtiment et des politiques urbaines
Les secteurs du bâtiment sont responsables dans les pays industrialisés de 40% des émissions totales de CO2 Dont 2/3 attribuables au résidentiel et 1/3 au tertiaire. La consommation énergétique des bâtiments représente 4/5 de la consommation des PED Avec une dominante pour la cuisson, Une percée irrémédiable de la climatisation. Le secteur de l’habitat devrait devenir, tendanciellement, le plus grand émetteur de GES dans le Monde, avec 7Gt de CO2 dans les PED. Le secteur résidentiel tertiaire pourrait fournir, d’ici à 2030, 40% des économies d’énergies mobilisables et 68% des économies d’électricité. D’ici 2050, la diminution de l’intensité énergétique pourrait globalement Atteindre 2% (scénario volontariste), Permettre une diminution de plus de moitié des émissions de GES, L’ objectif est de diviser par 4 ou 5 les émissions de gaz à effet de serre.

34 Vous économisez et vous préservez la planète
Coût total d’un éclairage pour heures Vous économisez et vous préservez la planète. Coût total d’un éclairage pour heures. Incandescence Halogène Fluo.compact 80 160 240 320 400 Prix énergie + achat ampoule et ballast en € Coût énergie Coût d'achat 60 W 10 et 5 W 50 W Source ADEME Le cas simple de la comparaison de trois systèmes d’éclairage permet de mettre en évidence l’importance d’un raisonnement en coût global sur la totalité de la durée de vie d’un équipement. Cette comparaison porte sur un service d’éclairage sur une durée équivalente de heures (4 ans). Une lampe à incandescence a un prix d’achat faible mais une consommation de kWh élevée à la différence de la lampe fluo. compact (lampe à économie d’énergie) qui, pour un prix d’achat presque trois fois supérieur, permet au final une économie globale de moitié. Ainsi, le retour sur investissement est bel et bien confirmé. Niveau d'éclairage supérieur à 600 lumens

35 Transformation du marché des équipements Impact du label européen sur les réfrigérateurs
50% Marché de 2003 45% Marché de 1999 40% Marché de 1996 35% Marché de 1992 30% 25% Parts de marché 20% Une part croissante de l’énergie est consommée dans des équipements pour lesquels la consommation d’énergie, jugée faible, intervient peu dans les décisions d’achat. Résultat une dérive des consommations d’énergie, les petits ruisseaux faisant les grosses rivières. Il est donc essentiel d’exprimer en termes clairs les consommations d’électricité des appareils électroménagers et électroniques pour influer sur les choix d’achat du grand public. S’inspirant d’un exemple américain, c’est ce qu’a mis en place la Commission Européenne en rendant obligatoire l’étiquetage de la consommation d’énergie par classe de A à G pour les réfrigérateurs et d’autres appareils électroménagers. Cette démarche est maintenant appliquée aux logements anciens mis en vente et en location (pour les consommations d’énergie pour le chauffage) et pour les voitures neuves. Cette démarche s’est traduite par un net déplacement des ventes vers les catégories les plus efficaces, les ménages faisant le compte que les surcoûts à l’achat sont souvent vite rattrapés par le cumul des dépenses d’énergie. Bien évidemment ce glissement dans les ventes des fabricants d’électroménagers les incitent à mettre dorénavant sur le marché des équipements plus efficaces pour suivre la demande de la clientèle. 15% 10% 5% 0% A B C D E F G A B C D E F G Plus Efficace Moins Efficace Classes de label énergétique

36 Les évolutions récentes de l’architecture en Afrique
Architecture du bâtiment en zone urbaine Gestion collective des aléas climatiques Tendance à l’individualisme et à une moindre protection des bâtiments Mitoyenneté Forte Faible (sauf si pression foncière) Aménagement intérieur Construction autour d’un patio, avec couloir ventilant Disparition du patio Ouvertures Petites dimensions et proches du sol Plus grandes ouvertures Murs Murs épais avec inertie thermique. Terre, pierre, bois. Maçonnerie de briques creuses Disparition de la terre Revêtement des murs Enduits adaptés (étanchéité), céramique, badigeons Enduits à base de plâtre, chaux, ciment Sols et toits Planchers en bois, voûte en pierre, toits-coupole en pente Toiture plate, sans isolations Inertie thermique insuffisante

37 Consommation d’énergie pour le chauffage d’un logement neuf en France selon les années de construction

38 Le bâtiment à énergie positive Le concept développé dans les pays industrialisés
Définition : Une construction qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme pour son fonctionnement, Des besoins si faibles qu’ils peuvent être assurés à partir de l’énergie tirée de l’environnement. Le rayonnement solaire pour l’eau chaude, la production d’électricité, Le chauffage et la climatisation à partir de l’inertie thermique du sol. Un intérêt économique sur la longue période Coût de construction supérieur de 7 à 15% par rapport à une maison traditionnelle ; Réduction d'environ 80% des dépenses d'énergie de chauffage par rapport à une maison neuve construite selon les normes traditionnelles ; Des performances plus inégales pour la climatisation ; Une économie qui va s’améliorer à mesure que les prix des énergies augmenteront dans ce siècle. Selon les cas, l'investisseur amortit son investissement entre 10 et 20 ans. Les innovations dans les pays industrialisés : La maison allemande, Passivhaus; le label suisse Minergie; BedZED; un «éco-village » en Grande-Bretagne; le programme « Building America »;  la maison « Zero Energy Home»; la maison japonaise à basse consommation.

39 Les futures réglementations thermiques en France
Une progression en escalier Une réglementation thermique tous les 5 ans Qui prend progressivement en compte : Les gains des nouveaux produits issus de la recherche ; La baisse des coûts du fait de l’allongement des séries industrielles, Les améliorations des méthodes de mise en œuvre ; La capacité d’appropriation des techniques par les corps de métier. Les prochaines phases Un renforcement progressif sur le neuf (2010, 2015) Le bâtiment à énergie positive pour 2020 Une réglementation thermique sur la réhabilitation lourde des bâtiments existants pour la 1ère fois en 2010. Les conditions d’une appropriation collective Suivre pas à pas l’industrialisation des matériaux et des équipements, Associer toutes professions, y compris les petites entreprises.

40 Un bâtiment à énergie positive pour l’Afrique
L’idée répandue que l’énergie ne concerne pas le bâtiment en Afrique Pas de chauffage, Mais de plus en plus de climatisation, Le bois de feu, L’eau chaude et les multiples usages de l’électricité. Un concept qui propose : Le seul scénario réussi pour l’Afrique, fortement frappée par le changement climatique, Un bâtiment à bas coût de fonctionnement pour les populations modestes, Un défi plus facile à atteindre que dans les pays industrialisés car, Pas de dépendance du chauffage et contribution du solaire plus importante. Eviter de reprendre les bâtiments plus tard pour un coût nettement plus élevé, Se protéger des futures augmentation des prix de l’énergie Electricité à base de combustibles fossiles, Les spécificités de l’Afrique Une optimisation nécessaire des apports solaires, La prise en compte des apports internes, Une optimisation de l’éclairage pour réduire les apports caloriques. Favoriser les climatisation qui profitent de l’inertie thermique du sol (puits canadien ou provençal), Utiliser pour cela des pompes à chaleur performantes.

41 Le secteur de la construction en Afrique
L’investissement public représente 50% du financement dans le secteur de la construction. Les entreprises étrangères dominent le secteur, malgré la multitude d’entrepreneurs locaux, peu compétitives. Une rupture avec les moyens de construction traditionnels. Des matériaux à la fabrication peu industrialisée par rapport aux besoins de construction  Les petits entrepreneurs manquent d’expertise face aux technologies importées.  Les multinationales étrangères ciblent les gros projets. Complexes résidentiels ou commerciaux Le coût du logement neuf est élevé Les matériaux et les matériels sont généralement importés. Ils requièrent beaucoup de main-d’œuvre. La construction informelle emploie 50% de la main d’œuvre du secteur

42 Intérêt des matériaux améliorés
Il s’agit de concilier matériaux locaux, technique et technologie La brique de terre microdosée + eau + ciment : Très résistante à l’inondation et à la chaleur Faisable dans une briqueterie traditionnelle Moins consommatrice d’énergie Le ciment à base de géopolymère: Moins polluant L’écobéton Confort acoustique et thermique Freins à l’utilisation de ces matériaux améliorés : Production industrielle massive du ciment ; Formation insuffisante sur l’utilisation et les techniques.

43 Phénomène d’auto-construction précaire
Les autorités urbaines n’ont pas les moyens de développer une offre de logements sociaux, des infrastructures urbaines, La conception de l’urbanisme. Les matériaux de construction utilisés dans ces constructions sont les pires par rapport au climat La structuration des quartiers informels rend difficile leur reprise ultérieure Leur remplacement se fait à nouveau par des rénovations lourdes et des déplacements de population, L’extension des réseaux d’électricité, d’eau et d’assainissement n’est pas possible faute de schémas d’urbanisme le permettant, Il faut travailler à des concepts permettant leur reprise. L’insuffisance d’investissement étranger dans les politiques urbaines est une cause majeure : Notamment, insuffisance de l’aide internationale (Banque Mondiale),

44 L’apport au PIB du secteur de la construction

45 La construction en zone chaude et humide
L’habitat rural et traditionnel est adapté aux conditions climatiques Habitat dispersé, Toiture à forte inclinaison et couverte de paille Ventilation grâce à des ouvertures en haut des murs Bois utilisé pour sa faible inertie thermique La construction nouvelle doit s’appuyer sur La ventilation permanente  notamment, patios le long des bâtiments Bonne isolation de la toiture Les 2/3 des apports thermiques proviennent de la toiture Une protection contre le rayonnement solaire direct sur les vitrages Minimiser les façades orientées à l’est et à l’ouest Toiture conique Réduire les besoins de climatisation Eviter les climatisations actives Développer les climatisations utilisant le sol comme source froide.

46 La construction en zone chaude et sèche
L’habitat rural et traditionnel est adapté aux conditions climatiques: Habitat regroupé et concentrique Toits et murs en pisé ou adobe  présentant une forte inertie thermique Petites ouvertures  protection contre le soleil direct Des compensations qui poseront de plus en plus problème: Une recours anarchique à la climatisation Une mise sous tension du secteur électrique en générant des pointes. La construction nouvelle doit s’appuyer sur : Climatisation «évaporative» permettant une plus grande humidité, Ventilation alternée jour/nuit par les fenêtres et des lames d’air dans les murs, Forte isolation du toit, Isolation des murs par l’extérieur, Volets sur les fenêtres, Les nouveaux vitrages permettent maintenant de réduire les apports solaires, Traitement de l’orientation sud, Développer des procédés pour assurer un bon renouvellement d’air et réduire la pollution de l’air intérieur.

47 Les matériaux de construction
La volonté d’utiliser des matériaux « modernes »: Le ciment/béton privilégié pour sa résistance Tôle ondulée: inadaptée à la pluie et aux zones côtières Coût prohibitif: coût de la main d’œuvre, taxes d’importation Matériaux inadaptés au climat Matériaux souvent polluants Les vertus des matériaux dits « traditionnels »: Terre et adobe: grande inertie thermique, adaptée au climat sec Bois: faible inertie thermique, adaptée au climat humide Pierre: résistance et solidité. Matériaux végétaux et disponibles gratuitement Peu résistants aux intempéries extrêmes Réussir une synthèse : Associer matériaux anciens et matériaux modernes Industrialiser leur production Transférer les savoir-faire à toutes les entreprises, y compris les plus petites.

48 Construire une politique de la construction qui permet une avancée de la totalité des acteurs
Fixer des normes de qualité d’abord pour les secteurs économiques les plus avancés Le tertiaire public, Le tourisme, Les secteurs les plus intégrés dans l’économie mondiale. Cela peut-être résolu en interne par les pays avec leurs moyens propres, et avec l’aide du MDP. Faire progresser cran par cran les autres secteurs Améliorer la qualité de la construction sociale neuve, Cela nécessite une aide au développement de la part de l’aide internationale, Peut-être favorisé par un MDP étendu. Nécessite un gros progrès de formation des professionnels. Etendre les progrès à toute la construction Y compris de la part des petites entreprises, Les progrès doivent être diffusés vers la construction informelle.

49 L’utilisation potentielle du photovoltaïque dans le bâtiment
Avantages et potentiels : Les systèmes photovoltaïques reposent sur une des rares technologies assurant sur place la demande d'électricité des bâtiments le photovoltaïque intégré au bâtiment permet de produire directement de l’électricité sur le bâtiment. Les toits et les murs sud des bâtiments offrent une surface suffisante pour alimenter des systèmes photovoltaïques capables de satisfaire à la demande totale d'électricité des bâtiments. 1 m2 de cellules photovoltaïques produit environ 100 kWh par an en moyenne et 130 kWh dans les régions ensoleillées du Sud dans des pays africains pour la plupart très ensoleillés, l’installation PV pourrait garantir les besoins énergétiques d’une habitation. 1 m2 de panneau photovoltaïque économise 100 kg de C02 par an. Les émissions sont de 85 à 94 % inférieures à celles d’une centrale au charbon ou au fioul, dont le rendement plafonne à 40 %. Une application possible D’abord hors réseau, Ensuite en bi-énergie avec des combustibles fossiles hors réseau, Et dans le futur, en compétition avec l’électricité du réseau si elle reste produite à partir des combustibles fossiles.

50 L’utilisation potentielle du photovoltaïque dans le bâtiment
Coût élevé: l’installation coûte entre 5000 et 9000 €. Des prix qui se réduisent lentement et resteront peu accessibles d’ici 2020 pour les pays les plus pauvres sans aide internationale. Un rendement actuel des cellules photovoltaïques assez faible Environ 10% pour les équipements grand public. Marché très limité mais en développement Depuis 4 ans la croissance à un taux de croissance annuel moyen de 26 %, Des coûts diminuent régulièrement. Un stockage de l'électricité très difficile avec les technologies actuelles. L’intérêt des installations hybrides avec des petits groupes diesel en hors réseau. Un soutien international assez simple : Une comptabilisation aisée des gains en émissions, Un intérêt des financeurs et des opinions publiques, Une économie difficile mais sûre à long terme.

51 Les politiques à conduire pour la gestion des villes
Des difficultés financières difficiles à surmonter Les collectivités manquent de capacités d’investissement face à un afflux considérable de populations. Des tensions sociales qui s’accroissent dans les grandes métropoles ne facilitent pas les politiques des collectivités locales Pour le moment, des contributions faibles de l’aide internationale Un retour des Etats-Unis dans les relations multilatérales pourrait améliorer cette situation. Un sujet d’intervention très difficile pour les mécanismes internationaux Difficile d’apprécier les gains en CO2 entre 2 projets d’urbanisme différents, Un soutien par le fonds pour l’adaptation.

52 La prise en charge des politiques de construction dans le prochain traité
Un mécanisme de développement propre étendu Prendre en charge la totalité de la politique de construction neuve d’un pays au prorata des réductions d’émission, La prise en charge aussi des réhabilitations lourdes par le MDP, La prise en charge des équipements énergétiques en fonction de leur diffusion : Les chauffe-eau solaires, Les équipements électroménagers performants, La réduction des besoins de climatisation en assurant le confort en climat chaud. Mais cela suppose Un code de la construction de la part des pays avec des consommations d’énergie fixées par voie réglementaire, Des transferts de technologies et de savoir-faire qui portent sur : L’architecture, La fabrication des composants du bâtiment, Des normes d’importation des équipements, La formation des entreprises de toutes tailles.

53 Instruments Domaines concernés MDP actuel Valorisation du biogaz produit par les ordures MDP sectoriel Programmes de construction neuve de bâtiments économes en climatisation et peu émetteurs de gaz à effet de serre, Capteurs solaires pour l’eau chaude Les appareils domestiques économes en électricité, Les foyers améliorés et les autres appareils de cuisson, La valorisation des déchets L’aide publique au développement L’amorçage des projets et des filières pour préparer les initiatives de MDP, Les projets d’urbanisme, La protection des côtes Le transfert des technologies Les techniques de construction, Les appareils domestiques, Le fonds d’adaptation Les programmes d’urbanisme, Le renforcement des capacité Tous les secteurs, La formation Les réglementations Les règles de construction et d’urbanisme Les normes d’importation pour les équipements

54 C – L’agriculture

55 LA MONTÉE DES PÉRILS SUR LE CONTINENT
46% de la population avec moins de 2 dollars et moins de 2200 kcal. par jour Entre 0,7 et 1,3 milliards d’habitants en plus d’ici 2060 Hausse des températures 1,5 fois plus élevée que dans le reste du monde (3 à 4 degrés Celsius en 100 ans) Pluviométrie plus chaotique D’où un raccourcissement de la durée moyenne des périodes végétatives Moindre croissance de la biomasse et affaiblissement de la couverture végétale Réduction des potentialités productives des écosystèmes Diminution du stock des ressources halieutiques Exposition accrue des côtes à l’érosion marine Sécurité alimentaire de plus en plus menacée

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59 Des écarts de productivité de 1 à 200 !
Casamance (Sénégal) : 0,5 hectare par actif 1,1 tonne à l’hectare 0,55 tonne par actif et par an (550 kg) Valeurs perdues (semences) : 100 kg/ha Valeur ajoutée : ,5 tonne /actif /an Louisiane (USA) : 100 hectares par actif 5 tonnes à l’hectare 500 tonnes par actif et par an Valeurs perdues : 4/5 = 400 tonnes / actif Valeur ajoutée : tonnes / actif / an

60 Le point de départ : Augmenter la productivité de l’agriculture africaine

61 LA DIVERSITÉ DES SYSTÈMES AGRAIRES
L’agriculture d’abattis-brûlis Les élevages pastoraux Les systèmes agro-pastoraux avec friches herbacées de courte durée Les petites et moyennes exploitations de front pionnier La polyculture manuelle associée aux petits élevages La riziculture inondée de bas fonds et les grands périmètres irrigués Les grandes plantations agro-industrielles spécialisées La céréaliculture extensive des grands domaines moto-mécanisés Le ranching Les périmètres horticoles péri-urbains et de contre-saison

62 PRODUIRE DURABLEMENT EN S’ADAPTANT AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Le choix des espèces et variétés Adaptées au stress hydrique La couverture végétale maximale des sols Pour séquestrer du carbone) La fixation biologique de l’azote Développer les légumineuses L’agriculture sous parc arboré Conserver l’humidité, Eviter la réduction de l’apport de la photosynthèse à la fin de la saison sèche, De nouvelles formes d’association agriculture – élevage Permettre un enrichissement des sols par les lisiers La gestion parcimonieuse des eaux de pluie, de surface et souterraines

63 INTÉGRER LES ENJEUX CLIMATIQUES DANS LES POLITIQUES DE DÉVELOPPEMENT
Doubler la production agricole d’ici 20 ans avec une amélioration des techniques agricoles Accroître les rendements à l’hectare en recourant à des techniques de production plus intensives Éviter ainsi la « déforestation » Protection contre les inondations Rechercher une séquestration maximale du carbone dans les sols Programmes de recherche/développement adaptés aux paysanneries Sécuriser et démocratiser les modes d’accès au foncier agricole Sécuriser et démocratiser les modes d’accès à l’eau La protection des agricultures vivrières à l’égard des importations à bas prix

64 La prise en compte de l’agriculture dans le prochain régime
Une mise en place plus difficile que sur les bâtiments. Les possibilités à étudier d’ici Copenhague : Le MDP L’atténuation des émissions liées aux usages de l’énergie, aux émissions de méthane (déchets agricoles, élevage, utilisation des énergies renouvelables). Des méthodologies à développer. Adaptation Identifier les applications à partir du fonds Des transferts de technologies dans le domaine agricole Machinisme agricole, Agronomie, Génétique. Les méthodes d’organisation La formation des capacités Foncier, coopérative, gestion collective de l’eau. La création d’un mécanisme du type REDD sur la fixation du carbone dans les sols

65 D – Les conditions de réussite

66 Hiérarchiser les besoins de financement
Une approche sectorielle doit permettre de mobiliser les modes de financements de façon optimale par rapport aux besoins : Un amorçage avec de l’aide au développement pour les pays les moins avancés Un accompagnement durable par l’APD des projets loin de la rentabilité, Une utilisation du MDP pour les projets proches de la compétitivité, Des moyens apportés par les divers fonds carbone des banques Du partenariat public-privé pour les grands projets, Une mobilisation du secteur bancaire pour les investissements déjà rentables.

67 Les politiques à développer
Une dynamique nationale et internationale La mobilisation de l’épargne nationale, Une relance de l’aide publique au développement pour l’amorçage, Une extension du MDP mais qui suppose une forte capacité nationale au montage des programmes,  Attraper la queue du Mickey Développer les capacités Informer les populations, Former les métiers. Chasser en meute, Développer une phase de projets précurseurs d’ici 2013  La mise en place de plans climat énergie territoriaux.

68 Conclusion – un imaginaire pour un futur réussi
La promesse due à un enfant : Une vie domestique sédentaire satisfaisante pour toute l’humanité Avec une vie domestique à énergie positive, Une qualité élevée de construction adaptée au climat avec une optimisation du recours à la climatisation et des équipements domestiques performants, Une forte réduction des consommations de bois de feu, Une valorisation optimale des combustibles fossiles dans tous les usages. Une autonomie alimentaire Des avancées en faveur de la santé. Une optimisation de la mobilité Le passage aux véhicules hybrides et électriques, La développement des modes doux et des transports collectifs, Un tourisme de long séjour, Un plaisir de vivre dans une société relationnelle La culture et le goût des autres: un infini Le développement des nouveaux moyens de communication.


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