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Université François Rabelais Tours Département de Psychologie EA 2114 Psychologie des Ages de la Vie Melle Catherine POTARD Psychologue CPTS, Psychiatrie.

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1 Université François Rabelais Tours Département de Psychologie EA 2114 Psychologie des Ages de la Vie Melle Catherine POTARD Psychologue CPTS, Psychiatrie A, Tours ATER, Département de Psychologie, Tours

2 Problématique Attachement parental (variable indépendante) Estime de soi (variable intermédiaire) Sexualité (intérêt, émotion et engagement) (variable dépendante) 2

3  Bowlby et la théorie de l’attachement (Bowlby, 1969,1978) Propose un modèle d’interaction affective et comportementale Importance des premiers liens interpersonnels entre la mère et son enfant Les comportements d’attachement sont « toute forme de comportements qui résulte qu’une personne acquiert et maintient une proximité à une autre personne » (Bowlby, 1978, p. 203) La fonction de l’attachement est de procurer à l’enfant un sentiment de sécurité L’attachement parental

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5  Les styles d’attachement Attachement secure et attachements insecures secure: réponse adéquate de la mère aux besoins de l’enfant  confiance en la disponibilité de la figure d’attachement et sentiment de sécurité insecure: réponse inadéquate ou absence de réponse  inhibition (insecure évitant) ou hyper-activation (insecure ambivalent) du système d’attachement

6 L’attachement parental  Les styles d’attachement (Ainsworth) Secure: Détresse modérée à la séparation, soulagement et chaleur au retour Insecure ambivalent: Protestation marquée à la séparation, recherche de contact au retour tout en paraissant inconsolable et en colère Insecure évitant: Peu perturbé par la séparation, froideur et désintérêt au retour, absence de recherche de contact physique

7 7 SecureEvitantAmbivalentDétresse Avec mes parents, on parlait facilement Mes parents étaient stricts. Ils ne me laissaient aucune liberté Mes parents nous menaçaient de nous abandonner J’avais peur d’eux Je pouvais compter sur eux Je déteste dépendre des autres J’avais peur qu’ils meurent ou qu’ils se séparent Personne ne me comprenait Il y en a qui aiment penser à leur enfance Ça ne sert à rien de se lamenter J’avais peur de leur faire de la peine J’avais peur d’eux J’acceptais leur autorité Un adulte doit se contrôler Parfois j’éprouve de la rancune envers mes parents Mes souvenirs ne sont pas clairs Mes parents m’encourageaient à m’exprimer On ne tenait pas compte de mes désirs Il y a toujours des problèmes dans une famille Je n’ai pas eu d’enfance C’est important le sens de la famille Ils s’occupaient surtout d’eux-mêmes On me laissait faire. Ils ne s’intéressaient pas à moi Je me sentais rejeté J’avais des parents adorables Je ne parvenais pas m’exprimer On ne m’a pas préparé à la dureté de la vie Il y avait sans cesse des disputes. Ils m’ont toujours fait confiance On vivait en vase closJe n’étais pas assez bien pour eux Je n’ai que des mauvais souvenirs Ils aimaient faire des choses avec moi Il faut apprendre l’ obéissance Ils abusaient de leur force, de leur autorité La maison était vide (abandon) Ils s’entendaient bien Je me sentais mal loin d’eux Ils m’emprisonnaient avec leur affection Personne ne pouvait me consoler

8 L’attachement parental  Les modèles internes opérants Les premières expériences d’attachement sont intériorisées comme des modèles mentaux (MIO) Organisent les comportements sociaux et affectifs des individus tout le long de la vie  Le rôle de chacune des figures parentales De la monotropie à la logique « materniste » Mère: besoin de sécurité Père: besoin d’exploration et de stimulation

9 Attachement à l’adolescence  Attachement, santé psychique et relations psychosociales Remaniements des attachements à l’adolescence Glissement de l’attachement primaire aux parents vers les pairs puis le partenaire amoureux Attachement et santé psychique Attachement secure et modèle positif de soi Attachement ambivalent et symptomatologie « internalisée » Attachement évitant et symptomatologie « externalisée »

10 Attachement à l’adolescence Continuité sur les relations psychosociales o Attachement secure: -relations perçues comme gratifiantes, peu d’angoisse d’abandon, relations stables -relations amoureuses stables, longues et satisfaisantes o Attachement ambivalent: -relation de dépendance, conflits, angoisse d’abandon/de ne pas être aimé -séparations, jalousie, crainte d’être trompé o Attachement évitant: -distance émotionnelle, peu d’intimité et peu de relations -peu intéressé par les relations de couple

11 L’attachement parental 11 SecureEvitantAmbivalentDétresse On se parle facilementIl ou elle est très exigeant(e) Il m’arrive de le ou la menacer de le ou la quitter Je suis souvent déprimé(e) Il ou elle peut compter sur eux Je déteste dépendre de lui ou d’elle J’ai peur qu’il ou elle me laisse Personne ne me comprend On parle souvent de notre enfance Ça ne sert à rien de se lamenter J’ai peur de lui faire de la peine J’ai peur de lui ou d’elle J’accepte son influence Un jeune doit se contrôler Il m’arrive d’éprouver de la rancune envers lui ou elle Je ne sais pas ce que j’éprouve vraiment pour lui ou elle Il ou elle écoute ce que je dis Il ou elle ne tient pas compte de mes désirs Il y a toujours des problèmes dans un couple Je ne sais pas montrer mon affection On pense que c’est important le sens de la famille Il ou elle s’occupe surtout de lui ou d’elle Il ou elle me laisse faire. Il ou elle ne s’intéresse pas assez à moi Je me sens rejeté(e) Je m’applique à être adorable avec lui ou elle Je n’arrive pas à m’exprimer Il ou elle ne m’aide pas assez à affronter la vie Il y a sans cesse des disputes. Je lui fais toujours confiance On vit en vase closJe ne suis pas assez bien pour lui ou elle On évoque que des mauvais souvenirs quand on est ensemble J’aime faire des choses avec lui ou elle Il faut bien de temps en temps faire ce qu’il ou elle veut Il ou elle abuse de son influence sur moi Avec lui ou elle, on n’a rien à dire On s’entend bien Je me sens mal loin de lui ou d’elle Il ou elle m’emprisonne avec son affection Il ou elle ne me sécurise pas

12 Mesure de l’attachement parental  L’Inventaire d’Attachement aux Parents et aux Pairs – IPPA (Armsdent & Greenberg, 1987; Vignoli & Mallet, 2004) o Mesure le style d’attachement à partir de trois dimensions: La communication La confiance L’aliénation  Attachement secure, ambivalent ou évitant o 14 items évaluant l’attachement mère/enfant et père/enfant o Mesure l’attachement perçu par l’adolescent Exemple d’items: « J'ai l'impression que ma mère (ou mon père) ne me comprend pas » 12

13 Problématique Estime de soi (variable intermédiaire) Sexualité à l’adolescence (variable dépendante) 13 Attachement parental (variable indépendante)

14 La sexualité  Une question très personnelle, intime mais aussi une question sociale et culturelle  Ce n’est pas une question rationnelle qui s’explique par des procédures touche les sentiments, les émotions (bonheur, bien être, plaisir, jouissance mais aussi angoisse, inhibition, déception…) ------------------------- - Le sexe: ensemble des caractéristiques physiques qui permettent de se distinguer, mâle ou femelle. - La sexualité: ensemble des cpts liés à l’histoire du sujet, sa culture et à ses idéaux. -Le sexuel: ensemble de représentations qui soutient l’espace familial et social prohibant l’inceste, le viol, le meurtre Alors que le sexe n’a pas d’histoire, la sexualité est empreinte de culture. 14

15 La sexualité  La santé sexuelle OMS (1975): «l’intégration des aspects somatiques, affectifs, intellectuels et sociaux de l’être sexué, réalisée selon des modalités épanouissantes qui valorisent la personnalité, la communication et l’amour». ○ dépasse la santé reproductive, la prévention des risques ○ valorise les cpts responsables, droits sexuels Une conception sociale et occidentalisée  Ne peut pas être réduite à la reproduction ou à la génitalité (accession à la maturité sexuelle) La sexualité est à la fois d’ordre biologique, relationnel, psychique et social 15

16 La sexualité et société  Les trois discours adultes sur la sexualité La sexualité associée au mariage et à la procréation La sexualité associée au danger (IST, sida, grossesses non désirées) La sexualité associée à la liberté sexuelle et à la contraception  Société occidentale et sexualité: Culture érotisée : le sexe devient un vaste marché lucratif (hypersexualisation) Souvent une sexualité exhibée exempte de toute relation, de tout sentiment On fait croire aux plus jeunes qu’il suffit de regarder par le « petit trou de la serrure cathodique » pour connaître le sexuel ○ Représentations stéréotypées, idéalistes et incertaines de la sexualité ○ Toute puissance phallique 16

17 La sexualité à l’adolescence  La sexualité o Englobe le genre, l’identité sexuelle et les rôles sexuels, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction. Ses modes d’expressions sont pluriels : pensées, fantasmes, désirs, croyances, attitudes, comportements, rôles et relations (OMS, 2006). Dimension biologique, comportementale Dimension socioculturelle Dimensions psychologiques et affectives 17

18 Sexualité à l’adolescence La sexualité ne commence pas à l’adolescence, elle s’installe dès l’enfance.  La puberté entraîne des mutations du corps de l’ado  peut induire un sentiment d’insécurité et d’angoisse  Éveil de la sexualité: éprouvé d’émois, sensations inconnues, attirances ou répulsions  Phénomènes physiques, mais touche également l’imaginaire et les affects ○ curiosité, désir, fantasmes mais aussi craintes, déceptions, frustration

19 Sexualité à l’adolescence  Développement psychosexuel Temps de l’émergence des préoccupations et des prises de décisions sexuelles Reconnaissance du nouveau pouvoir de son corps Acceptation de la complémentarité des sexes (et donc acceptation de la dépendance)

20 Les modifications sexuelles  Visuelles Affectives Sensations  Se découvrir sexué  Réaménagements relationnels avec les autres et soi-même la famille les pairs

21 Début de l’adolescence Filles de 9-13 ans Garçons de 11-15 ans Milieu de l’adolescence Filles de 13-16 ans Garçons de 14-17 ans Fin de l’adolescence Filles de 16 ans et + Garçons de 17 ans et + Filles en avance sur les garçons Groupe de même sexe Timidité, rougissement Un plus grand intérêt pour l'intimité Expérimentation avec le corps (masturbation) S'inquiète d'être normal Soucis concernant l'attraction sexuelle, et l’apparence Rapports changeants fréquemment Mouvement vers la hétérosexualité avec des craintes de l'homosexualité Tendresse et craintes exposées envers le sexe opposé Initiation des rapports sexuels Intéressé par des rapports sérieux Identité sexuelle claire Capacités pour le sentiment amoureux et sensuel

22 Des difficultés

23 La sexualité à l’adolescence  Inquiétudes adolescentes sur: sa configuration morphologique (suis-je normal?)  pour vérifier cette normalité, l’ado peut mettre son corps en danger (passage a l’acte sexuel/automutilation) sur son identité (qui suis-je?): homme, femme, fille, mère  grossesses précoces  Genre et sexualité à l’adolescence Les adolescents: ○ Questionnement sur la normalité psychique ○ Préoccupation pour la performance sexuelle Les adolescentes: ○ Questionnement sur la normalité physiologique ○ Préoccupation pour le sentiment amoureux 23

24 Sexualité à l’adolescence  Dimensions comportementales Le taux d’activité sexuelle des adolescents ○ Chez les 15-19 ans le taux de sexualité orale= 49% ○ Age médian au premier rapport sexuel: 17 ans ○ Proportion avant 15 ans: 31% pour les garçons et 17% pour les filles Risques 14-15 ans15-16 ans16-17 ans17-18 ans 16%39%42%56%

25 La sexualité à risque à l’adolescence  La vie sexuelle des adolescents: Les adolescents ne deviennent pas du jour au lendemain sexuellement actifs (continuité): environ 3 ans entre le premier baiser et la première relation sexuelle Le plus souvent dans le cadre des vacances ou fêtes. La première relation est svt de courte durée entre 3 semaines et un mois (temps de l’essai suivi d’un moment d’arrêt) 15% des adolescentes et 2% des adolescents ont eu des rapports sexuels forcés 25

26 La sexualité à risque à l’adolescence  La grossesse/IVG Taux de grossesse adolescente 24‰ Taux d’IVG adolescente 9‰ ¾ des adolescentes enceintes ont recours à l’IVG La plupart des adolescent(e)s se diraient gêner d’être enceinte (ou leur partenaire). La plupart des adolescentes enceintes indiquent que leur grossesse est non désirée. Le pronostic Grossesse: bon au niveau médical, défavorable sur l’avenir socio affectif IVG: bon au niveau médical, conséquences psychologiques mal connues Le sens clinique de la grossesse Vérification de sa fertilité, quête d’identité sexuelle Source de comblement de carences (affective ou/et psychique) Attaque du corps vécu comme persécuteur 26

27 La sexualité à risque à l’adolescence  La contraception à l’adolescence ○ Contraception influencée par l’âge, 12% des adolescents ont leur premier rapport sans contraception ○ Moyens privilégiés: préservatif, pilule ○ Préservatif: usage aux premiers rapports sexuels: 87%; usage au dernier rapport sexuel: 80% des garçons et 50% des filles; usage régulier: 45%  Une utilisation discontinue, sporadique  Une corrélation entre abandon du préservatif et pilule  Un moindre usage dans les relations régulières 27

28 La sexualité à risque à l’adolescence  Les IST/SIDA à l’adolescence ¼ des I.S.T. sont contractées à l’adolescence Antécédents d’I.S.T. facteur à risque de récidive Transmission hétérosexuelle du Sida est 3 fois plus élevée chez les adolescents (par rapport aux adultes) Période particulièrement à risque: multi partenariat, non protection, toxicomanie, sentiment d’invulnérabilité, susceptibilité aux I.S.T.  La précocité Entre 6% et 3% des adolescents et adolescentes ont eu des rapports sexuels avant 14 ans La majorité d’entre eux regrettent ce premier rapport parfois non consenti Risques associés: non protection contre I.S.T et grossesse, multi partenariat, et autres comportements à risque non sexuels 28

29 La sexualité à risque à l’adolescence  Le multi partenariat chez les adolescents ○ 12% et 5% des garçons et des filles déclarent + de 5 partenaires dans l’année ○ Risque associé: rapports non protégés ○ Facteur prédicteur de partenaires multiples à long terme  L’homosexualité ○ Pas un risque en soi, environ 5% des adolescents ○ 2% des adolescents ont comme premier rapport un rapport homosexuel ○ Associée à des comportements sexuels à risque et autres conduites à risque 29

30  Le genre Les garçons comparativement aux filles présentent: + engagement dans la sexualité + de partenaires sexuels + de relations occasionnelles Relations moins durables Investissement moindre dans la relation Les garçons plus preneurs de risques sexuels Importance de la déception amoureuse chez les filles (très souvent évoquée dans les TS) 30 Genre et sexualité à l’adolescence

31 Sexualité à l’adolescence  Dimensions affectives Place de l’affectivité: processus en deux temps o exploration des corps sexualisés (« pré-attachement ») o intimité sexuelle ou romantique (« mutualité à l’autre ») Effet néfaste de la dissociation entre sentimentalité et sexualité Différence selon le genre o Adolescents: dimension d’initiation, d’expérience o Adolescentes: dimension d’engagement affectif Exemple: discours très crûs de certains adolescents=>comportements sexuels mécaniques, instrumentalisés (face à l’angoisse et à la difficulté de mettre des mots sur leurs sentiments)

32 La sexualité à l’adolescence  La sexualité à l’adolescence o Exploration et expérimentation de la sexualité avec la maturation pubertaire o Etape « normale » du développement de l’adolescent o Mais Précocité à la prime adolescence Conduites sexuelles à risque à la late adolescence Dissociation entre sentimentalité et sexualité (Thériault, 2006 ; Gebhardt, Kuyper & Greunsven, 2003). 32

33 Mesure de la sexualité à l’adolescence  L’Intérêts, Emotions et Relations Sexuelles – IERS (Courtois, Mullet, Bariaud et Malvy, 1998 ; Courtois, Potard, Réveillère, & Moltrecht, In press) o Validation à partir de l’échelle de 1998; sur deux populations (1) prime adolescence (312 collégiens) (2) late adolescence (97 lycéens) o 13 items initiaux + 9 nouveaux o Modèle en 3 facteurs retenus FacteursPrime adolescenceLate adolescence ISortir avec quelqu’unEngagement comportemental dans la sexualité IIPrivilégier l’amour IIIDraguer en espérant avoir des relations intimes Relations Courtois, R., Potard, C., Réveillère, C., & Moltrecht, B. (In press). Validation d’une échelle de sexualité (intérêts, émotions, relations : IERS) à la prime adolescence (12-15 ans). L’Encéphale. 33

34 Mesure de la sexualité à l’adolescence  Une échelle des conduites sexuelles à risque (Courtois, Mullet, & Malvy, 2001 non publiée) o Questionnaire proposé par Courtois et al., (2001); sur une population late adolescence 203 lycéens et étudiants de premières années de faculté o 30 items o Modèle en 3 facteurs (+1:Grossesse pour les filles) FacteursLate adolescence IEngagement sexuel monogame et usage du préservatif IIPartenaires à risque IIIRapports homosexuels ou anaux 34

35 Problématique Estime de soi (variable intermédiaire) Sexualité (intérêt, émotion et engagement) (variable dépendante) 35 Attachement parental (variable indépendante)

36 L’estime de soi  L’estime de soi o Sentiment plus ou moins favorable que chaque individu éprouve à l’égard de lui-même (Rosenberg, 1979) o Détérioration à l’adolescence o Importance du domaine corporel  L’estime de soi, attachement et sexualité à l’adolescence o Attachement secure est lié à une meilleure estime de soi (Bylsma, Cozzarelli, & Sumer, 1997) o Liée aux conduites sexuelles à risque (grossesses, IST, précocité…) à la late adolescence 36

37 L’estime de soi  L’estime de soi o Sentiment plus ou moins favorable que chaque individu éprouve à l’égard de lui-même (Rosenberg, 1979) o Détérioration à l’adolescence o Importance du domaine corporel  L’estime de soi, attachement et sexualité à l’adolescence o Attachement secure est lié à une meilleure estime de soi (Bylsma, Cozzarelli, & Sumer, 1997) o Liée aux conduites sexuelles à risque (grossesses, IST, précocité…) à la late adolescence 37

38 Mesure de l’estime de soi  Le Physical Self-Description Questionnaire – PSDQ (Guérin, Marsh, & Famose, 2001, 2004) o Mesure: L’estime de soi (globale) L’estime de soi corporelle (globale) 9 domaines de l’estime de soi corporelle (force, adiposité, activité physique, endurance, compétence sportive, coordination, santé, apparence et souplesse) o 70 items Exemple d’items: « Je trouve que ma vie ne sert pas à grand chose » « Je suis content(e) de ce que je suis physiquement » 38

39 Hypothèses  H1: Attachement parental Sexualité Attachement secure Attachement ambivalent - Moins de précocité -Plus de sentiments - Moins de conduites sexuelles à risque 39 - Plus de précocité - Plus de conduites sexuelles à risque - Evitement de la sexualité - Sexualité sans sentiment Attachement évitant

40 Hypothèses  H2: 40 Sexualité Estime de soi Attachement parental -Moins de précocité - Plus de sentiments - Moins de conduites sexuelles à risque Attachement secure Estime de soi élevée

41 41 Méthodologie  Participants: populations mixtes d’adolescents scolarisés de la Région Centre o – prime adolescence: 322 collégiens o – late adolescence: 93 lycéens  Outils: o IPPA o IERS prime et late adolescence o Echelle des conduites sexuelles à risque (late adolescence) o PSDQ

42 Discussion  Attachement secure o Tend à retarder l’âge d’entrée dans la sexualité o Sexualité « maturée », l’exploration de la sexualité a bien lieu o Modèle positif de soi: estime de soi élevée et « compétences » (sentiment d’auto-efficacité) - Moins de précocité -Plus de sentiments - Moins de conduites sexuelles à risque 42 Attachement secure

43 Discussion  Attachement ambivalent o Engagement sexuel plus précoce et plus important Recherche d’approbation / comblement des carences affectives Hyperactivation du système d’attachement o Proximité comportementale plus qu’affective o Père/Mère/Fille: Plus de rapports sexuels avec plus de partenaires: recherche d’une figure masculine compensatoire Conduites sexuelles à risque: grossesse, partenaires à risque ► Anxiété d’abandon 43 - Plus de précocité -Plus de conduites sexuelles à risque - Sexualité sans sentiment (mère) Attachement ambivalent

44 Discussion  Attachement évitant o Désinvestissement de la sphère affective Régulation de l’anxiété et des affects négatifs (estime de soi basse) Inhibition du système d’attachement o Père/Fille: entrée plus précoce dans la sexualité ► Evitement de la proximité 44 - Evitement de la sexualité -Sexualité sans sentiment -Plus de précocité (père) Attachement évitant

45 Limites et perspectives  Limites o Biais de désirabilité/de rappel o Relations corrélationnelles ≠ causales o Echantillon o Outils  Perspectives o Choix du partenaire et satisfaction dans le couple o Place et rôle du père 45

46 Bibliographie Ainsworth, M. D. S., Blehar, M. C., Water, E., & Wall, S. (1978). Patterns of attachment: a psychological study of the strange situation. Hillsdale, NJ: Lawrence Erlbaum Associates. Armsden, G. C., & Greenberg, M. T. (1987). The inventory of parent and peer attachment: individual differences and their relationship to psychological well-being in adolescence. Journal of youth and adolescence, 16(5), 427-454. Bowlby, J. (1978). Attachement et perte (Vol I & II) (5° Ed). Paris: PUF. Bylsma, W. H., Cozzarelli, C., & Sumer, N. (1997). Relation between adult attachment styles and global self-esteem. Basic and applied social psychology, 19(1), 1-16. Courtois, R., Mullet, E., Bariaud, F., & Malvy, J. (1998). Un questionnaire sur la sexualité à l’adolescence. Psychologie et psychométrie, 19(4), 43-63. Courtois, R., Mullet, E., & Malvy, D. (2001). Comparaison des comportements sexuels de lycéens congolais et français dans le contexte du sida. Cahiers d'études et de recherche francophone/santé, 11(1), 49-55. Courtois, R., Potard, C., Réveillère, C., & Moltrecht, B. (In press). Validation d’une échelle de sexualité (intérêts, émotions, relations : IERS) à la prime adolescence (12-15 ans). L’Encéphale. Gebhardt, W. A., Kuyper, L., & Greunsven, G. (2003). Need for intimacy in relationships and motives for sex as determinants of adolescent condom use. Journal of adolescent health, 33(3), 154-164. Grossmann, K. E., & Grossmann, K. (1998). Développement de l'attachement et adaptation psychologique du berceau au tombeau. Enfance, 3, 44-68. Guérin, F., Marsh, H. W., & Famose, J.-P. (2001). Concept de soi physique : réplication française de PSDQ de H.W. Marsh. Paper presented at the ACAPS, Valence. Le Camus, J. (2002). Le lien père-bébé. Médecine et hygiène, 22, 145-167. Miljkovitch, R., & Cohin, E. (2007). L’attachement dans la relation de couple: une continuité de l’enfance?.Dialogue & alliance, 175, 87-96. Organisation mondiale de la santé. (2006). Defining sexual health. Report of a technical consultation on sexual health 28-31 january 2002. Genevia: WHO. Rosenberg, M. (1979). Conceiving the self. New York: Basic Books. Sameroff, A. J., & Emde, R. N. (1993). Les troubles des relations précoces. Paris: PUF. Thériault, J. (2006). Intimité et sexualité à l'adolescence. Counseling et spiritualité, 25, 10-27. Vignoli, E., & Mallet, P. (2004). Validation of a brief measure of adolescents’ parent attachement based on Armsden and Greenberg’s three- dimension model. European review of applied psychology, 54(4), 251-260. Zimmerman, P., & Becker-Stoll, F. (2002). Stability of attachment representations during adolescence: the influence of ego-identity status. Journal of adolescence health care, 25 (1), 107-124. 46


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