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Docteur Alain HUREAUX Pédiatre : Centre Hospitalier de SEDAN Médecin du sport : Centre Hospitalier de SEDAN Instructeur national de hockey subaquatique.

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1 Docteur Alain HUREAUX Pédiatre : Centre Hospitalier de SEDAN Médecin du sport : Centre Hospitalier de SEDAN Instructeur national de hockey subaquatique (FFESSM) A.HUREAUX

2 Les stades de l'enfance En Europe, on distingue généralement : Nouveau-né (0 à 28 jours) Nourrisson (28 jours à 2 ans) Petite Enfance (2 à 6 ans) Enfance proprement dite (6 à 13 ans) Adolescence (13 à 18 ans) Aux Etats-Unis, l'appellation d'enfant s'applique aux individus de 3 ans à 7 ans, les 8-13 ans étant considérés comme des pré- adolescents

3 PARTICULARITES DE L’ENFANT EVOLUTION PHYSIQUE ET PHYSIOLOGIQUE EVOLUTION PSYHOMOTRICE EVOLUTION PSYCHIQUE

4 Développement physiologique Les voies de mobilisation énergétique sont différentes L'enfant a plus de capacités à travailler dans la filière aérobie (efforts prolongés et peu intenses) que dans la filière anaérobie (efforts courts, intenses et répétés), qui sera pleinement effective en fin de puberté. L'endurance est donc la base de tout entraînement physique chez l'enfant.

5 Adaptation cardio-circulatoire Adaptation respiratoire Tolérance au froid, à la chaleur …

6 Développement psychomoteur L’activité motrice de l’enfant est un instrument fondamental pour conquérir son univers. Interactions complexes entre le moteur et le psychique Un développement moteur normal sous-entend un psychisme d’une certaine qualité. L’activité motrice, dans la mesure où elle est intentionnelle, ne peut pas être séparée de l’intelligence, de la connaissance.

7 Développement psychomoteur C’est l’action qui aide l’intelligence à se construire L’enfant tout petit agit, et, c’est progressivement qu’il sera capable de se représenter dans la tête ce qu’il a agit. L’action de l’immédiat et du concret passera à des conduites plus élaborées : l’une nourrit l’autre. Le moteur aide l’intelligence à se construire et inversement.

8 Développement psychomoteur Dans le psychisme, il n’y a pas que l’intelligence, la notion d’émotion est importante. Il existe une interaction entre le moteur et l’émotionnel. sur l’état émotionnel : pour que le développement psychomoteur de l’enfant soit harmonieux, il est nécessaire que l’enfant se sente bien et qu’il éprouve du plaisir.

9 Toute activité se fera par plaisir, Par le jeu …

10 Les variations individuelles relatives au développement psychomoteur — la qualité de la potentialité cérébro-motrice ; — l’évolution plus ou moins rapide de la maturation du système nerveux ; — la qualité du développement cognitif et affectif ; — la qualité des informations extéroceptives et proprioceptives ; — la richesse des expériences motrices en fonction de la nature du milieu où elles se déroulent (contexte culturel et social).

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12 Maladie les acquisitions psychomotrices de l’enfant peuvent être altérées par la maladie quel qu’en soit le type (maladie chronique, à rechute ou à pronostic vital engagé).

13 Au moment de la prise en charge L’évaluation de l’état des acquisitions psychomotrices sera donc indispensable Une prise en charge individuelle sera nécessaire en fonction du stade des acquisitions psychomotrices parfois fortement perturbées

14 De 2-5 ans : Education corporelle et artistique abordée par le jeu. Acquisition du patrimoine moteur. « baby-sports » Le petit enfant maîtrise la course, mais avec peu de vitesse il saute, il grimpe, il danse et glisse sans perdre l'équilibre. Il fait des culbutes, il imite déjà certains mouvements, il est capable de rapprocher ou d'éloigner une balle avec les pieds devant lui. il a une préférence pour la « meilleure » main et le «meilleur» pied.

15 Vers 4-5 ans : Cette étape est caractérisée par un très grand besoin de mouvement et de jeu ainsi que par une grande curiosité pour tout ce qui est inconnu : « l'âge des questions », par une grande disponibilité affective pour les apprentissages. Une faible capacité de concentration est à la base des changements constants d'activité à cet âge : l'enfant s'intéresse à un grand nombre de jeux qu'il varie et renouvelle constamment.

16 Le goût du mouvement et la disponibilité pour l'apprentissage, qui sont très marqués chez les enfants de cet âge, doivent être orientés vers l'acquisition d'une base étendue d'habiletés motrices par une diversité d'exercices élémentaires mettant l'enfant dans des situations d'apprentissage appropriées. Les enfants d'âge préscolaire ont besoin d'activités motrices variées, sollicitant l'imagination, les incitant à courir, sauter, ramper, grimper, gravir et à pratiquer des exercices d'équilibre, à se suspendre, à tourner sur eux-mêmes et à se balancer, à tirer, pousser, porter, lancer ainsi qu'à d'autres formes de mouvements.

17 A 6-7 ans : Mise en place du schéma corporel et acquisition des bases de la condition physique. « mini-sports » A 6 ans le cerveau a atteint approximativement 90-95 % du poids du cerveau adulte et la myélinisation des fibres nerveuses afférentes et efférentes est achevée, ce qui accroît grandement la capacité de prise et de traitement de l'information tout comme elle détermine une amélioration dans la précision des mouvements.

18 Les connaissances motrices jouent un rôle important dans le processus d'interactions sociales. Celui qui est capable de courir rapidement, de bien attraper ou de grimper un mur avec agilité est mieux considéré. L'enfant qui possède un savoir-faire moteur est un partenaire de jeu recherché. L'habileté motrice contribue à accroître la capacité d'intégration sociale et le sentiment de valorisation.

19 Les enfants au cours de cet âge doivent acquérir une multitude d'habiletés relativement simples afin de posséder par la suite une base suffisante pour profiter au maximum des périodes optimales d'apprentissage. Il faut veiller dès le début à ce que le geste technique soit correctement fait, en effet, par la suite, le remplacement des stéréotypes mal enregistrés exige une dépense d'énergie disproportionnée, pour un ré apprentissage. Pour l'enrichissement du répertoire moteur, les exercices doivent être variés et la fréquence d'entraînement suffisante.

20 A 8-12 ans, l'enfant contrôle le geste sportif avec la capacité de maintenir un effort afin d'atteindre un objectif. Il passe à l'initiation sportive, au perfectionnement et à la compétition. C'est, en général, la meilleure période pour l'apprentissage

21 Du fait que dans ce stade, l'enfant présente un besoin d'activité, une disponibilité pour l'enjeu, un désir de savoir, une disposition à la bonne humeur et à la prise de risque et que tous ces facteurs exercent une influence très profitable sur les capacités de développement motrices. Cette tranche d'âge représente une phase clé pour les aptitudes motrices ultérieures. Ce qui n'aura pas été appris à cet âge ne sera rattrapé plus tard que très difficilement, à un coût beaucoup plus élevé.

22 C'est la phase de la capacité optimale d'apprentissage moteur, d'autant plus efficace que le répertoire de mouvements est plus grand. Conséquences pour l'entraînement de la capacité de coordination: formation sportive diversifiée avec enrichissement méthodique du répertoire moteur, renforcement de l'apprentissage des techniques de base a agencement variable des exigences posées par l'exercice, approfondissement des acquisitions motrices.

23 A 13-14 ans Il entre dans l'âge des contradictions, où se côtoient entraînement intensif, recherche de la performance et remise en question. Avec le remaniement global de l'adolescence, le geste est perturbé, moins précis et moins coordonné.

24 Avec l'entrée dans la puberté, les intérêts sportifs diminuent brusquement. La participation aux activités sportives qui semblait « vitale » durant l'âge scolaire subit une forte pression concurrentielle et perd sa position privilégiée. Elle repose surtout sur le besoin de contact social avec des partenaires de même âge. La comparaison par l'intermédiaire de la compétition et les besoins de concurrence ont nettement diminué par rapport aux âges précédents.

25 Au cours de la deuxième phase de la puberté (15-17 ans) les proportions physiques s'harmonisent, l'équilibre psychique se rétablit. L’adolescence est encore une période favorable pour la capacité d’apprentissage moteur. L’augmentation de la capacité physique et psychique permet de supporter de plus grandes charges de travail, par un entraînement volumineux et intense.

26 FACTEURS DE LA CONDITION PHYSIQUE

27 COORDINATION : Action conjuguée du système nerveux central et de la musculation squelettique, en vue d'un geste bien défini et précis. Regroupe les concepts d'habilité, d'adresse et de technique. Le développement des facultés de coordination débute très tôt, à l'âge préscolaire. Plus on commence tôt, plus rapidement se développera la coordination. La coordination affinée atteint son degré maximal entre 8 et 10 ans. A partir de 15 ans, la capacité d'apprendre, de maîtriser des mouvements complexes peut, de nouveau, diminuer si l'entraînement systématique fait défaut.

28 MOBILITE : FLEXIBILITE - SOUPLESSE Amplitude des mouvements volontaires possibles pour une ou plusieurs articulations... Dépend donc des muscles, tendons et articulations... Atteint son apogée lors du passage de l'enfance à l'adolescence (10 à 14 ans). Après cette date, il ne faut plus espérer une amélioration. La souplesse est en étroite relation avec la force musculaire. Elle diminue avec le renforcement de la musculature. Elle est supérieure chez les filles, par rapport aux garçons. L'entraînement de la mobilité sollicite fortement l'appareil locomoteur et présente donc quelques risques (articulations, ligaments, os) qu'il faudra éviter, par un programme d'entraînement adapté à l'enfant.

29 FORCE : De nombreux facteurs interviennent dans la contraction musculaire (réaction psychomotrice, structure musculaire...), d'où pluralité des "FORCES" existantes : - FORCE ENDURANCE - FORCE EXPLOSIVE - FORCE MAXIMALE STATIQUE OU DYNAMIQUE Le développement de la force musculaire est lié à la structure du tissu musculaire. La force, mesurée en valeur absolue, croît avec le développement physique, donc avec l'âge, et atteint son maximum entre 18 et 25 ans chez l'homme, et 15 à 17 ans chez la femme. L'entraînement de la force joue un rôle non négligeable dans la formation de l'enfant. Mais il faut absolument tenir compte de l'immaturité de cet organisme en croissance (squelette, tendons...)

30 VITESSE : De nombreux facteurs interviennent dans la détermination de la vitesse :. La rapidité de réaction psychomotrice dépend du système nerveux central. Elle n'est pratiquement pas modifiée par l'entraînement.. La vitesse d'action peut être améliorée par une harmonisation du geste moteur, par l'apprentissage technique.. La force explosive, est également améliorée par un entraînement approprié, bien que la plupart des possibilités soient génétiquement programmées ("fibres rapides"). ???. Elasticité musculaire.... Degré de fatigue.... Psychisme...

31 Développement psychologique L'enfant à un statut psychologique particulier et évolutif Il est vulnérable et influençable. Il a un libre arbitre flottant, dépendant des autres. La motivation est la condition nécessaire à une pratique équilibrée. Rôle important du jeu.

32 ESTIME DE SOI Qu’est-ce que l’estime de soi? L’estime de soi est le résultat d’une auto-évaluation. L’estime de soi se manifeste par la fierté que nous avons d’être nous-même et repose sur l’évaluation continue de nos actions. Que nous en ayons conscience ou non, l’évaluation que nous faisons de nos comportements nous atteint toujours. Cette appréciation s’inscrit immédiatement en mémoire et s’attache au concept de soi.

33 L’estime de soi est une valeur fragile et changeante. Elle augmente chaque fois que nous agissons en respectant nos standards et diminue chaque fois que notre comportement les contredit. Il est donc possible qu’elle soit très haute ou très basse selon les périodes de notre vie. Michelle Larivey : L'estime de soi La lettre du psy: Volume 6, No 3c: Mars 2002

34 ESTIME DE SOI La perception du corps joue un rôle important dans la construction de l'estime de soi, et plus particulièrement chez les adolescents (Bruchon-Schweitzer, 1990 ; Harter, 1988)

35 Intégration psychosociale Les personnes atteintes d’un handicap sont souvent perçues par les « valides » comme une minorité désavantagée et font l’objet de généralisations et de stéréotypes. Ces stigmatisations renforcent les sentiments d’incapacités et de différences sur le plan de la santé physique et psychologique. L’activité physique sportive et/ou de loisir peut servir de support à une meilleure intégration psychosociale de ces personnes, du fait d’une perception plus positive de leur propre valeur et image de soi. L’activité physique et sportive et l’estime de soi chez les adolescents handicapés : le cas de la pathologie du pied bot Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, Volume 166, Issue 10, December 2008, Pages 789-793 N. Cazenave, A.-S. Peultier and G. Lefort

36 Intégration psychosociale Le bénéfice n'est pas seulement en matière de santé mais aussi en qualité d'intégration sociale : ces enfants souffrent d'un déficit en estime de soi, en intégration sociale, scolaire. Leur offrir une activité sportive est une occasion d'obtenir une expérience gratifiante qui les «normalise». Les en priver contribue à les marginaliser.

37 Maladie Les enjeux pour l’enfant sont notamment la construction d’une bonne image du corps (bases de l’estime de soi) qui peut être altérée par la maladie quel qu’en soit le type (maladie chronique, à rechute ou à pronostic vital engagé). Maladie chronique et enfance : image du corps, enjeux psychiques et alliance thérapeutique Archives de Pédiatrie, Volume 15, Issue 4, April 2008, Pages 462-468 E. Bouquinet, J. Balestra, E. Bismuth, A.-L. Bruna, S. Gallet, G. Harvet, S. Jean and C. Jousselme

38 ESTIME DE SOI l'une des priorités des intervenants en activité physique adaptée est de restaurer l'image de soi de sujets handicapés mentaux ou physiques (Sherrill, 1997). Par des exercices adaptés aux possibilités de l ’enfant, sans le mettre en échec, mais au contraire en le valorisant par des succès.

39 Entourage de l ’enfant L’enfant est un sujet en devenir, dépendant de ses parents avec qui il interagit au quotidien pour se développer et notamment construire une image de son corps suffisamment fiable pour grandir confortablement. Maladie chronique et enfance : image du corps, enjeux psychiques et alliance thérapeutique Archives de Pédiatrie, Volume 15, Issue 4, April 2008, Pages 462-468 E. Bouquinet, J. Balestra, E. Bismuth, A.-L. Bruna, S. Gallet, G. Harvet, S. Jean and C. Jousselme

40 Entourage de l ’enfant L’annonce d’une maladie, véritable traumatisme pour la famille entière, bouleverse ces échanges et peut provoquer des difficultés psychologiques souvent masquées par les enjeux thérapeutiques somatiques placés au premier plan des préoccupations de chacun : enfant, parents, soignants Maladie chronique et enfance : image du corps, enjeux psychiques et alliance thérapeutique Archives de Pédiatrie, Volume 15, Issue 4, April 2008, Pages 462-468 E. Bouquinet, J. Balestra, E. Bismuth, A.-L. Bruna, S. Gallet, G. Harvet, S. Jean and C. Jousselme

41 Prise en charge multidisciplinaire de l ’enfant. Avec la participation plus ou moins directe de la famille.

42 Exemple de l ’obésité Sédentarité Obésité Sédentarité Moqueries Isolement social Baisse de l ’estime de soi Ennui Grignotage

43 Activité physique et déficience visuelle Les difficultés majeures rencontrées lors d'une pratique d'activité physique sont la représentation de l'environnement, les déplacements dans l'espace et l'image motrice du geste le plus efficace Or, nombreuses sont les lacunes de développement moteur : lien entre la déficience visuelle et les malformations du rachis ; condition physique inférieure aux normes.

44 Les principaux sens supplétifs utilisés en activité physique sont : l'ouïe : permet de percevoir et interpréter la distance, la direction, le champ, la profondeur ; le toucher : donne une image des objets proches par synthèse des informations fragmentaires et donc une prise de connaissance lente et consécutive au toucher. La kinesthésie et mémoire proprioceptive : cette perception des éléments corporels situés dans l'espace joue un rôle considérable dans l'organisation de la motricité du déficient visuel.

45 Une pratique d'activités physiques ou sportives adaptées poursuivra donc divers objectifs : éducation psychomotrice, développement des habiletés motrices, santé, performance, victoire sur la cécité. Mais avant tout, les adaptations de l'activité sportive permettront un développement des suppléances sensorielles afin de créer ou conserver les images du monde. La pratique doit améliorer le sentiment de bien-être, de compétence et d'estime de soi. Le sport peut ainsi éviter le handicap... J.-C. De Potter: Contribution de l'activité physique et sportive au bien-être des personnes déficientes visuelles Science & Sports, Volume 21, I ssue 4aout 2006, Pages 249-250

46 Bienfaits de l’activité physique pour la santé des jeunes Les processus morbides et les facteurs de risques pathologiques débutent précocement, dans l’enfance ou l’adolescence. des effets bénéfiques de l’AP chez l’enfant sain ont pu être démontrés pour la prévention de l’ostéoporose, de l’athérosclérose, des dyslipoprotéinémies et pour l’amélioration des capacités cardio-vasculaires et respiratoires à l’effort. Activité physique et obésité de l ’enfant : base pour une prescription adaptée (PNNS)

47 Le NAP pendant l’enfance et l’adolescence semble être un facteur déterminant pour l’acquisition d’un style de vie actif pour la vie future.

48 Bénéfice des AP croissance, maturation et capital osseux: la pratique régulière d’AP suscitant une contrainte mécanique sur le squelette (activités portées = en charge) augmente la densité osseuse. lipoprotéines plasmatiques : Les enfants et les adolescents physiquement actifs ou en bonne condition physique possèdent généralement des triglycéridémies (TG) plus basses et des concentrations plasmatiques de lipoprotéines de haute densité (HDL) plus hautes, donc des rapports HDL/TG plus hauts. Ces paramètres sont associés à une diminution du risque cardio-vasculaire chez l’adulte. Activité physique et obésité de l ’enfant : base pour une prescription adaptée (PNNS)

49 Bénéfice des AP Capacité cardio-respiratoire à l’effort: Il est admis que les enfants les plus actifs ont aussi une meilleure capacité à l’effort. Comme chez l’adulte, mais dans une moindre amplitude, VO2max de l’enfant est amélioré par l’entraînement aérobie Athérosclérose : L’athérosclérose se développe très tôt pendant l’enfance. En Europe, 15 % des enfants de 9 ans présentent un risque de maladie cardio-vasculaire. Une activité physique quotidienne régulière d’au moins une heure permet d’améliorer l’évolution du processus d’athérosclérose et donc de diminuer les facteurs de risques cardiovasculaires. Activité physique et obésité de l ’enfant : base pour une prescription adaptée (PNNS)

50 Bénéfice des AP Sensibilité à l’insuline et diabète : l’insulinorésistance est la première étape menant au diabète. Chez l’adulte, l’existence d’une relation inverse entre l’activité physique et la résistance à l’action de l’insuline est bien établie. Chez l’enfant, les rares études confortent cette relation. … Activité physique et obésité de l ’enfant : base pour une prescription adaptée (PNNS)

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52 Quelle activité proposer ?

53 Quel sport conseillé ? Plutôt que conseiller un sport soit disant « bon pour cette maladie » il faut respecter les goûts et les désirs de l'enfant concerné en l'aidant à choisir un sport pour lequel sa maladie ne sera pas un handicap insurmontable, source d'abandon rapide.

54 DEFINITIONS Activité physique : arguments scientifiques, pistes pratiques

55 Activité physique et obésité de l ’enfant : base pour une prescription adaptée (PNNS) Niveau d ’activité physique (NAP) = multiple de la Dépense énergétique de repos (DER)

56 MET = Unité utilisée pour estimer le coût métabolique (consommation d'oxygène) de l'activité physique. 1 MET équivaut à un métabolisme de repos (environ 3,5 ml O2/kg/min ou 1kcal/kg de poids corporel/h). Activité physique et obésité de l ’enfant : base pour une prescription adaptée (PNNS)

57 Quelle dose d ’activité ? La pratique d’une quantité au moins modérée d’activité physique s’accompagne déjà d’un bénéfice substantiel en terme de santé Le niveau des bénéfices par rapport à la dose d ’activité dépend de l ’état initial de la condition physique.

58 Activité physique : arguments scientifiques, pistes pratiques

59 Quelle dose d ’activité ? En l’absence d’études prospectives ou d’études d’intervention randomisées bien conduites et suffisamment longues, nous ne disposons pas chez l’enfant, contrairement à l’adulte, de données permettant d’établir avec précision la quantité et le type d’activité physique nécessaires à un effet positif sur la santé immédiate et future des jeunes.

60 Il avait initialement été proposé d’utiliser les mêmes recommandations que celles destinées aux adultes (soit au moins 30 minutes par jour d’activité d’intensité modérée). Activité physique : arguments scientifiques, pistes pratiques

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62 Les experts de deux conférences de consensus récentes s’accordent aujourd’hui à écrire que : Les enfants devraient « pratiquer 3 fois par semaine minimum des activités physiques d’intensité plus élevée pendant au moins 20 minutes par séance, sous forme d’activités physiques individuelles ou de sports collectifs et, pour les adolescents, inclure « du renforcement musculaire » Activité physique et obésité de l ’enfant : base pour une prescription adaptée (PNNS)

63 Pour certains Un minimum de 60 minutes (et non 30 minutes) par jour d’activités physiques d’intensité modérée ou plus élevée est souhaitable chez les jeunes, sous forme de sports, de jeux ou d’activités de la vie quotidienne. PNNS, Activité physique et santé :arguments scientifiques, pistes pratiques, 2005.

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66 types d’exercices physiques recommandés pour développer la motricité au cours des différentes périodes de développement de l’enfant et de l’adolescent.

67 Activités physiques adaptées (APA) L’objectif est d’organiser un programme d’activités personnalisé qui tient compte de l’enfant dans sa globalité, afin de diminuer les troubles induits ou associés à sa maladie. L’APA n’est pas une fin en soi, elle doit permettre par la suite à chaque enfant de poursuivre une ou plusieurs APS avec s’il le désire l’intégration en club sportif. Activité physique et obésité de l ’enfant : base pour une prescription adaptée (PNNS)

68 Dimension physique L’enseignant adapte l’APS (diminution des contraintes temporelles et spatiales, variation des règles…) afin qu’elle corresponde aux capacités motrices et à la condition physique des enfants pris en charge. Activité physique et obésité de l ’enfant : base pour une prescription adaptée (PNNS)

69 Dimension psychique En proposant un cadre de pratique où le regard d’autrui n’est plus une barrière, où l’aspect compétitif est minimisé, l’APA positionne l’enfant en situation de réussite dans les activités qu’il pratique. Ces situations permettent à l’enfant de trouver ou retrouver goût aux activités sportives. Activité physique et obésité de l ’enfant : base pour une prescription adaptée (PNNS)

70 Dimension sociale L’atelier d’APA est un lieu d’échange avec d’autres jeunes et les adultes. Il favorise les activités de coopération et le travail en équipe tout en développant la communication verbale et non verbale de chaque jeune. Les activités préconisées ici peuvent être : les jeux et sports collectifs (volley-ball, rugby, football), les courses d’orientation en équipe… Activité physique et obésité de l ’enfant : base pour une prescription adaptée (PNNS)

71 Organisation des ateliers d’APA Le contenu des séances repose sur trois grands principes: une pratique en toute sécurité : prise de risque maîtrisée (cardio-respiratoire, locomoteur) ; un suivi personnalisé : pratique régulière (idéalement au minimum 2 fois par semaine) avec des effectifs limités (8 à 12 enfants) ; le plaisir de pratiquer : privilégier le caractère ludique et socialisant d’une activité. Activité physique et obésité de l ’enfant : base pour une prescription adaptée (PNNS)


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