Réduire la population carcérale: Quelles sont les ‘EBPs’ et comment les mettre en œuvre dans le monde réel Dominic A. S. Pearson, Ph.D Psychologue médico-légal.

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1 Réduire la population carcérale: Quelles sont les ‘EBPs’ et comment les mettre en œuvre dans le monde réel Dominic A. S. Pearson, Ph.D Psychologue médico-légal assermenté Conférence: Alternatives à la Détention, Reims, France, mars 4, 2016

2 Objectif Discuter de la meilleure façon de réduire l'écart entre la théorie et ce que nous offrons réellement dans la pratique … … et ainsi aider à la tâche pratique importante de réduction de la récidive et de la réincarcération.

3 Le Plan de la présentation La Vision ↓ Où nous nous trouvons maintenant ↓ Où nous pourrions être ↓ Des exemples ↓ Défis et opportunités Le sommaire: Il est possible d'appliquer des données de recherche, mais cela doit être fait avec rigueur

4 La Vision En adoptant les pratiques fondées sur les données acquises de la science, on réalise: Le Pratique qui est défendable La Réinsertion sociale des PPSMJ Les Interventions fondées sur les pratiques efficaces Le changement Mesurable L’Efficacité pour tous les PPSMJ La ‘PRIME’ (la récompense) = Réduction de la récidive

5 Les taux d'incarcération par 100,000 de la population générale (Walmsley, 2011) Sous écrou, 1er Janvier 2015 France 77,291 (116) Angleterre/PdG 84,950 (131) Les Etas Unis 1,561,500 (488) Où nous nous trouvons maintenant (Mondial)

6 Où nous nous trouvons maintenant (L’exemple de l’Angleterre) Les taux de récidive sous période d’observation d’un an (Ministry of Justice, 2016) : 46% des sortants de prison 60% de ceux sur les peines de courte durée (<12m) 67% des jeunes (<18ans) = La porte tournante

7 Où nous nous trouvons maintenant: données de recherche(Bonta et al., 2008) Examen de 15 études après ‘Rien ne marche’ (1978) – Suivis probatoires vs Des sanctions alternatives (ou moins contre plus) Diminution de 2 pts de pourcentage pour la récidive générale Pas de changement pour la récidive avec violence « La boîte noire » Étude de 62 agents / 154 PPSMJs Les plans d'intervention n‘ont pas suivi l'évaluation La fréquence des contacts n’était que légèrement liée aux niveaux de risque Les attitudes pro-criminelles ont été discutées dans seulement 9% des cas où elles étaient identifiées comme un besoin criminogène La compétence à modifier les comportements (CCPs: Dowden & Andrews, 2004) n’a presque jamais été montrée..

8 Comment changer le comportement? Traitement Châtiment Les sensibiliser à leurs problèmes durant leur enfance? Leur apprendre que ce n’est pas bien? Les effrayer? Ou bien leur enseigner de nouvelles façons de se comporter dans des situations à risque? Les peines et les traitements ne doivent pas être l’un ou l'autre (e.g., Paparozzi & Gendreau, 2005)

9 Où nous pourrions être: Prévention efficace avec les programmes d’intervention (Introduisez le ‘service humain’; ne comptez pas sur la sanction) Adapter l’intensité de l'intervention au Risque de récidive – QUI prioritise-t-on? Cibler les Besoins criminogènes – QUE faisons-nous? Employer les stratégies cognitivo-comportementales qui favorisent la Réceptivité – COMMENT le fait-on? ( Assurer la Fidélité dans l'exécution du programme ) – FAIRE CORRECTEMENT!

10 Où nous pourrions être: Haute fidélité (Bonta & Andrews, 2007) Mais la haute fidélité est normalement visible dans les seules études pilotes L’importance d'un évaluateur très impliqué? % réduction de la récidive

11 Exemples: Suivi fondée sur les données de la science (EBP/S) Modélisation pro-sociale, résolution des problèmes et empathie (Trotter, 1996) Suivi en milieu ouvert proactif (Taxman, 2008) Formation du personnel dans le but de réduire les ré-arrestations (Staff Training Aimed at Reducing Rearrests : STARR) (Robinson et al., 2011) L’Initiative de Formation Stratégique en Surveillance Communautaire (anglais: STICS) (Bonta et al., 2011) Effective Practices in Community Supervision (EPICS) (Latessa et al., 2013) (pratiques efficaces pour le suivi en milieu ouvert) Citizenship (Pearson et al., 2011, 2014) (citoyenneté) ← Citoyenneté?!!

12 Exemple: EBP dans le monde réel: Citizenship Intervention individuelle conçue par des praticiens : – L’intensité correspond au Risque Dosage plus forte pour les PPSMJ à risque plus élevé – Il cible une gamme de facteurs de risque dynamiques (Besoins crim.) – Traitement cognitivo-comportemental pour la Réceptivité des PPSMJ – Fournit des liens vers les ressources communautaires – Suivi et évaluation intégrée

13 Exemple: EBP dans le monde réel: Citizenship

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15 Évaluation indépendante #2 (Teesside N PPSMJ =1,089) – Essai contrôlé randomisé (‘RCT’) – Limité à PPSMJ à risque moyen ou élevé Résultats – réduction global de 20% non significatif dans la risque de récidive * * Moins de 4 à 10 PPSMJ ont été offerts le programme – réduction significatif parmi les PPSMJ de risque élevé (-34%)

16 Opportunités et Défis Il est possible de former des agents de probation aux principes EBP (voir aussi la méta-analyse de Chadwick, DeWolf, & Serin, 2015) Intervention conçue par les praticiens pour répondre aux besoins criminogènes et promouvoir la désistance.... peut réduire la récidive Et, en plus Fournit un cadre professionnel et défendable pour les agents MAIS : La fidelité dans la mise en œuvre du programme est CRITIQUE – L’investissement organisationnel – La formation de tous niveaux – L'implication de la recherche-praticiens (voir Pearson, dans la presse)

17 PROCHAINES ÉTAPES? Merci pour votre attention dominic.pearson@port.ac.uk