La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Présentation des points majeurs du texte et proposition de réflexion dialoguée Bruno-Marie DUFFE Aumônier national du Comité Catholique contre la Faim.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Présentation des points majeurs du texte et proposition de réflexion dialoguée Bruno-Marie DUFFE Aumônier national du Comité Catholique contre la Faim."— Transcription de la présentation:

1 Présentation des points majeurs du texte et proposition de réflexion dialoguée Bruno-Marie DUFFE Aumônier national du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD – Terre Solidaire)

2 0. Contexte et enjeux d’une contribution de l’Eglise au débat central sur l’avenir de la planète Un contexte mondial marqué par des questions sans précédent : réchauffement de la planète; pollution et déchets; épuisement des réserves naturelles; violences et exodes de populations (réfugiés politiques économiques et climatiques…) Les enjeux de la réflexion sur l’écologie touchent directement à la possibilité de vivre (et de vivre ensemble) sur cette terre (qui nous est commune) Il y a donc un lien très fort entre le soin de la planète et le soin de l’homme, et, en particulier des personnes et des populations les plus pauvres.

3 L’urgence d’une pensée et d’une action commune Les « axes qui traversent toute l’encyclique » : L’intime relation entre les pauvres et la fragilité de la planète La conviction que tout est lié dans le monde : penser ensemble le développement, l’écologie, la justice et la paix Le besoin de changer de paradigme (modèle) de développement et la critique des formes de pouvoir qui dérivent de la technologie L’invitation à chercher d’autres façons de comprendre l’éco-nomie et le progrès La valeur propre de chaque créature Le sens humain de l’écologie La grave responsabilité de la politique internationale et locale La culture du déchet et la proposition d’un nouveau style de vie (L.S. n°16)

4 6 chapitres ; 6 approches pour mieux comprendre mais aussi pour agir 1 : Ce qui se passe dans notre maison 2 : L’Evangile de la création 3 : La racine humaine de la crise écologique 4 : Une écologie intégrale 5 : Quelques lignes d’orientation et d’action 6 : Education et spiritualité écologiques

5 1. « Ce qui se passe dans notre maison » : le nécessaire temps du regard et de l’analyse (n°17 à 61) L’intensification des rythmes de vie et de travail Un changement rapide et constant qui n’est pas orienté vers le bien commun ni vers « le développement humain, durable et intégral » (n°19) Une production sans limites de déchets et « une culture du déchet » (sans une réelle capacité de les absorber ou de les réutiliser) Le climat, notre « bien commun », soumis aux conséquences du réchauffement, inhérent à notre production illimitée (n°23) L’augmentation des migrants, « fuyant la misère, accrue par la dégradation environnementale » Les problèmes masqués (par intérêts immédiats) et l’urgence d’une transition énergétique (n°26)

6 Ce qui se passe dans notre maison (2) La question de l’eau : qualité de l’eau, accès à l’eau; effets pervers de la pénurie d’eau (coûts des aliments et conflits induits) La mise en péril de la biodiversité : la disparition d’espèces végétales et animales par le fait de l’action humaine (n°32, 33) Le primat du seul rendement économique rapide et facile (n°36) Le caractère vital de la forêt, de surfaces aquifères, des glaciers et des zone humides et les effets pervers de certaines pratiques de pêche, de déforestation… Le lien essentiel entre toutes les créatures (qui impose un inventaire nécessaire des espèces présentes sur chaque territoire) (n°42)

7 Ce qui se passe dans notre maison (3) Un modèle de croissance démesurée et désordonnée qui rend beaucoup de nos villes insalubres (n°44) Confiscation privative (interdisant l’accès à certains espaces); Paradoxe entre de nombreuses innovations sociale et de nouvelles formes de dégradation sociale : moyens de communication sociale et « pollution mentale » (n°46, 47) La détérioration de l’environnement et celle des relations sociales affectent d’une manière spéciale les plus faibles de la planète « Une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale : écouter la clameur de la terre, c’est aussi écouter la clameur des pauvres » (n°49)

8 La primauté du pouvoir économique dans les relations internationales Il faut parler d’une « dette écologique » (des pays riches à l’égard des pays moins développés), liée à l’utilisation disproportionnée des ressources naturelles. Pour satisfaire les marchés des pays du Nord, on a provoqué – et on continue de provoquer – de très graves dommages locaux (pollution par le mercure dabs l’exploitation de l’or ou par le dyoxide de cuivre dans l’exploitation du cuivre) (n°51) Une conscience des responsabilités s’impose et il importe avant tout de se concentrer sur les besoins des pauvres. Il s’agit de renforcer la conscience que nous sommes une seule famille humaine Contre la soumission de la politique à la technologie et aux finances (Sommets mondiaux)… contre la corruption et la spéculation et la recherche du revenu financier immédiat (n°56) : L’espérance nous invite à « reconnaître qu’il y a toujours une voie de sortie », si nous pensons (à nouveau) aux fins de l’action humaine (n°61 *)

9 2. L’Evangile de la création : solliciter nos sources et puiser dans notre mémoire Les chrétiens ont un devoir à l’égard de la nature et du Créateur. Ce devoir s’enracine dans leur profession de foi (n°63) Le Créateur place chaque créature devant l’être humain à qui il confie sa création toute entière. La dignité humaine prend naissance dans cette confiance du Créateur : « chacun de nous est voulu, chacun est aimé, chacun est nécessaire. » (n°65) Les récits bibliques de la création (Livre de la Genèse) « suggèrent que l’existence humaine repose sur trois relations fondamentales intimement liées : la relation avec Dieu, avec le prochain et avec la terre ». (n°66) Or nous vivons une rupture de ces trois relations vitales Dans le Livre de la Genèse, nous disposons de deux récits de la création confiée à l’homme : l’un évoque la mission humaine de « soumettre la terre »(Gen. 1,28); l’autre parle de « la cultiver et de la garder » (Gen. 2,15) (n°66) Une interprétation abusive de la soumission de la terre par l’homme entraîne une violence – ou un rapport conflictuel – entre l’homme et la terre. « Garder » signifie protéger, sauvegarder, préserver, soigner, surveiller, (n°67)

10 Contre un productivisme égoïste, privilégier l’être sur le faire et l’avoir Le respect premier des équilibres fragiles entre les êtres Le refus d’un « anthropocentrisme despotique » (n°68) et la considération de « la bonté propre de chaque créature » La brisure de la relation de soin à l’égard de la terre entraîne une destruction de « la relation intérieure » avec moi-même, avec les autres, avec Dieu et avec la terre » (n°70) La protection de notre vie et de nos relations avec la nature est inséparable de la fraternité, de la justice et de la fidélité aux autres (n°70) L’institution du Sabbat demeure un appel à un juste rythme et à une hospitalité de l’autre. Re-trouver la juste place de l’être humain – en se libérant des prétentions de l’appropriation et de la domination – passe par la proposition de la figure du Père créateur et unique

11 Contempler le mystère de l’univers : le message de chaque créature et l’harmonie de la création Chaque créature a une fonction qui lui est propre et aucune n’est superflue : « Tout l’univers matériel est un langage de l’amour de Dieu. Le sol, l’eau, les montagnes, tout est caresse de Dieu » (n°84) L’interdépendance des créatures est voulue par Dieu. La conscience du reflet de Dieu dans tout ce qui est existe ouvre à la reconnaissance et à la louange, à la manière de St François : « Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures… » (n°87) Paix, justice et sauvegarde de la création sont trois thèmes absolument liés « qui ne pourront pas être mis à part pour être traités séparément sous peine de tomber à nouveau dans le réductionnisme » (n°92) La subordination de la propriété privée à la destination universelle des biens est une « règle d’or » du comportement social et « le premier principe de tout l’ordre éthico- social » (n°93)

12 Le regard de Jésus Jésus invite ses disciples à reconnaître la relation paternelle de Dieu avec toutes ses créatures.(n°96) Jésus vit en harmonie avec la création : il parle à la mer et au vent et partage le repas avec ceux qui l’invitent. Il travaille de ses mains et ne déprécie jamais les choses du monde. (n°98) Dans la pensée des chrétiens, depuis les origines, Jésus est présent depuis l’origine de toute chose (Cf Col. 1, 16). Il est Parole « faite chair ». Il vient habiter cette réalité naturelle dans laquelle nous sommes « sans pour autant en affecter l’autonomie » (n°99) Le Christ ressuscité « enveloppe mystérieusement les créatures de ce monde » et « les oriente vers un destin de plénitude »; (n°100)

13 3. La racine humaine de la crise écologique : un travail d’interprétation A. Nous sommes les héritiers de deux siècles d’énormes vagues de changement : La science et la technologie sont des produits merveilleux de la créativité humaine (n°102) Bien orientée, la techno-science peut produire des choses précieuses pour améliorer la qualité de vie de l’être humain (objets usuels, transports, édifices, lieux publics, œuvres d’art…)(n°103) La tendance à croire que « tout accroissement de puissance est en soi « progrès »… « comme si la réalité, le bien et la vérité surgissaient spontanément du pouvoir technologique et économique lui-même » (n°105) La séparation entre l’immense progrès technologique et la conscience de la responsabilité fait de l’homme un être fragile face aux forces de la nécessité immédiate, de l’égoïsme et de la violence; « L’homme est nu, exposé à son propre pouvoir grandissant, sans avoir les éléments pour le contrôler… Il lui manque une éthique, une culture et une spiritualité qui le limitent … » (n°105)

14 Globalisation et crise/s contemporaine/s B. La volonté illimitée d’extraire tout ce qui est possible des choses par l’imposition de la main de l’être humain entraîne une instrumentalisation de toutes choses (naturelles mais aussi intellectuelles et culturelles) « L’idée d’une croissance infinie ou illimitée repose sur le mensonge de la disponibilité infinie des biens de la planète » (n°106) Ce « moule » (d’une économie de l’illimité) appliqué à toute la réalité humaine et sociale « conditionne les styles de vie » et orientent les possibilités sociales dans la ligne des intérêts de groupes de pouvoir déterminés » (mythe de la toute puissance) (n°107)

15 Un autre « modèle » et une autre « culture » sont possibles C. La « contre-culture » (entendue comme position critique) repose sur un autre style de vie dont les objectifs « peuvent être, au moins en partie, indépendants de la technique, de ses coûts, comme de son pouvoir de globalisation et de massification » (n°108) Rompre avec la logique de domination, propre à la technique : « saisir les éléments de la nature comme ceux de l’existence humaine » On n’a pas pris en compte ni les racines profondes des dérèglements actuels ni les leçons de la détérioration de l’environnement (n°109) Il faut en appeler à une culture écologique (qui ne se réduit pas à quelques réponses partielles comme un remède technique à un mal isolé… mais qui fait l’option « d’une nouvelle synthèse » de la technologie et du respect de l’humain dans sa beauté fragile ) Un nouveau regard est possible : « recueillir les avancées positives et durables et récupérer les valeurs et les grandes finalités qui ont été détruites par une frénésie mégalomane » (n°114)

16 La réduction de tout vivant à n’être qu’un objet et la redécouverte de l’homme comme acteur Quand tout être n’est vu que comme un objet d’où l’on peut tirer un bénéfice ou que l’on peut exploiter, tout devient relatif… à la production et aux intérêts que l’on peut en tirer. Sans principe ni conviction, aucune limite ne peut être posée : on laisse faire les forces invisibles du marché : ses impacts sur la nature et sur les liens sociaux provoquent des « dommages inévitables »(n°123) Revenir au travail comme expression de l’intelligence et de la conscience humaine (n°124), comme une élaboration et comme une relation de collaboration entre les hommes Travail – relation – contemplation : l’homme est au cœur, en tant qu’il est « capable de devenir responsable de son mieux être matériel, de son progrès moral et de son épanouissement spirituel. » (n°127)

17 4. Promouvoir une écologie intégrale : une proposition de réflexion et d’action Il s’agit de (re)penser, au-delà du seul environnement, les relations entre nature et société. Car il n’y a pas deux crises, l’une « environnementale » et l’autre « sociale » mais une seule. Les solutions demandent une approche « intégrale » « pour combattre la pauvreté, rendre la dignité aux exclus et préserver la nature » (n°139) Connaissance des écosystèmes et « utilisation durable » (n°140) L’articulation constitutive de « l’écologie sociale » : c’est le lien entre solidarité et environnement

18 « Ecologie culturelle » et réaffirmation du principe de « bien commun » Le patrimoine naturel et la patrimoine culturel sont, l’un et l’autre, menacés La vision consumériste « encouragée par les engrenages de l’économie globalisée, tend à homogénéiser les cultures et à affaiblir l’immense variété culturelle, qui est un trésor de l’humanité » (n°144) La disparition d’une culture peut être aussi grave ou plus grave que la disparition d’une espèce animale ou végétale. (n°145) Cf. communautés aborigènes et traditions culturelles menacées. L’écologie humaine commence avec l’acceptation de son propre corps et se déploie avec l’accueil du monde (comme don du Père et comme maison commune) (n°157) Le principe du « bien commun » est à la fois fondement et visée de la paix sociale : stabilité, justice et droits fondamentaux pour toute personne. Cette notion de « bien commun » inclut également les générations futures (n°159)

19 Focus sur le principe de « bien commun » Le principe du « bien commun » fait partie des principes fondateurs de la pensée (ou doctrine) sociale de l’Eglise. A ce titre, il met en lumière une condition de possibilité et de déploiement de l’humanité – en tout homme et en tous les hommes. Il engage en effet les relations interpersonnelles (dans la proximité) comme les relations sociales et politiques, à l’intérieur d’un pays ou entre les pays. Le principe de « bien commun » est avant tout le fondement du vivre ensemble et la condition d’épanouissement de chaque personne. Il donne réalité aux principes premiers : dignité de la personne, égalité et unité des habitants de la planète. Cette expression du lien social passe par la pratique de la mise en commun (partage des biens reçus et des biens produits) de ce qui est nécessaire pour que chacun puisse vivre et développer les talents qu’il a reçus (et dont la communauté humaine a besoin) Il y a donc un lien étroit entre « considération du bien commun », « interdépendance entre tous » et « devoir (vital) de solidarité »

20 Les incidences sociales et politiques du principe de « bien commun » selon Gaston Fessard ( « Autorité et bien commun »1945, 1969) Les implications majeures du principe de « bien commun » consiste à la fois à définir des biens que nul ne saurait s’approprier (l’eau, certaines parties de la terre, le savoir, l’art, la mémoire, les expressions de la culture commune…); à rappeler que le « bien commun » en appelle à la destination universelle des biens (en particulier les biens reçus de la terre. (G.S. n°69) Elle exige donc une soumission de la propriété privée à la destination universelle des biens (la propriété privée n’étant légitime que sur fond de destination universelle des biens, c’est-à-dire de partage des biens produits sur/par cette propriété) (G.S. n°71)(P.P. n°62) Enfin, le principe du « bien commun » s’ouvre à l’option prioritaire (« préférentielle ») pour les pauvres (ceux à qui manque le nécessaire pour vivre dignement)(Cf. Puebla) (SRS n°42)

21 Les trois niveaux du « bien commun » ( in « Autorité et bien commun », 1945, 1969) La communauté des biens (nécessaires pour que chaque membre de la famille humaine puisse vivre, de développer, participer à la construction et à l’avenir de la communauté) Le bien de la communauté : ce qui fait progresser le lien social et la reconnaissance mutuelle entre les membres de la communauté (bien immatériels, mémoire commune etc.) Le bien de la communion : ce qui unit les êtres et les communautés entre elles, dans l’espérance du Royaume où chacun est considéré comme « fils » du même Père et « frère » des autres humains. Ces trois registres (qui engagent l’économique, le politique et le spirituel) donnent à comprendre que le « bien commun » ne peut jamais être réduit à la somme des intérêts particuliers mais qu’il ouvre l’esprit et l’intelligence à ce qui nous constitue comme humanité une (transcendant les singularités et valorisant la contribution de chaque individu et de chaque famille à une histoire où chaque vivant est nommé et reconnu)

22 Aujourd’hui, penser le « bien commun » à partir de l’écologie intégrale Définir les « biens » (naturels et culturels) que nul ne saurait s’approprier parce qu’ils appartiennent à la communauté humaine Délimiter le « droit de propriété » Définir, de manière conjointe, le principe du respect premier à l’égard de la terre et le principe du respect du lien des plus pauvres à l’égard de la terre. Dénoncer l’appropriation de la terre (mais aussi de la mer et la destruction des éco-systèmes) pour annoncer la destination universelle des biens, condition de l’avenir des plus pauvres. Déployer une éducation conjointe au respect des frères en humanité et à la considération des biens de la communauté (eux-mêmes conditions du lien communautaire) Inscrire l’écologie dans un double lien avec la solidarité et avec la spiritualité de la création reçue, transmise et continuée

23 5. Perspectives pour la réflexion et pour l’action La nécessité d’un « consensus mondial » (n°164), pour « Programmer une agriculture durable et diversifiée » « Développer des formes d’énergies renouvelables et non polluantes… promouvoir un meilleur rendement énergétique » « Encourager une gestion plus adéquates des ressources forestières et marines » « Assurer l’accès à l’eau potable pour tous » (n°164) Lenteur des orientations à prendre, déclarations d’intention et mise en œuvre des priorités définies lors des sommets mondiaux Tension entre les intérêts particuliers (nationaux) et le bien commun général (n°169) Il faut aussi parler de la question de la justice entre les pays face aux coûts environnementaux (n°170 – 172) La priorité reste à l’éradication de la misère et au développement social

24 Les niveaux du dialogue qui engage l’avenir communautaire Le dialogue « politique » et la traduction des décisions dans le droit – interne et international – avec une exigence de continuité (n°176) Le dialogue et la transparence dans les processus de prise de décision, avec l’importance mise sur une éthique de la responsabilité, refusant toute corruption et toute primauté d’intérêts particuliers sur le bien commun (n°182) Le nécessaire travail de discernement – au niveau national et international – autour des risques que comportent des projets de développement (conséquences climatiques, environnementales, en termes de droits des personnes et des communautés, en termes de santé et d’accès aux biens naturels et culturels)(n°184) Pour un dialogue rigoureux et exigent entre politique et économie, dans lequel la protection de l’environnement n’est plus soumis au seul calcul bénéfices / risques. (n°189) Le dialogue entre religions et sciences (n°201): en vue de « la construction de réseaux de respect et de fraternité ».

25 6. Education et spiritualité « écologiques » Une démarche de conversion pour un « autre style de vie « qui rompt avec un consumérisme compulsif (n°203) Du sentiment d’insécurité « égoïste » à de nouveaux comportements « moraux et sociaux » par lesquels on consent aux limites et à la considération première de la planète et des autres. (n°204 – 205) Une conscience vigilante et une « pression saine sur ceux qui détiennent le pouvoir politique, économique et social » (n°206) Une « sortie de soi vers l’autre » et un dépassement de l’individualisme (n°208)

26 Education à une « citoyenneté écologique » et spiritualité de la sobriété Information, nouvelles lois, comportement personnel et culture de la responsabilité partagée (n°211) Diversité des milieux et espaces éducatifs (famille, école, activités associatives, Eglise…)(n°213) Le rôle central de la politique pour une sensibilisation. (n°214) Le rôle de l’éducation à la beauté (n°215) La « conversion écologique » engage une protection et une communion avec « le don de Dieu » (n°217); elle inspire des comportements de gratitude et de gratuité, d’attention et de soin (n°220) Elle engage à une sobriété qui est source de joie et de paix (n°222)

27 * Un horizon de fraternité et de reconnaissance La préservation de la nature participe à une démarche de cohabitation et de communion entre les habitants de la planète(n°228) L’enjeu de l’écologie est donc une « fraternité universelle » Nous avons besoin les uns des autres (n°229) « L’amour social » - l’amour dans la vie sociale, depuis le plus petit geste jusqu’aux grandes options politiques, est « la clef d’un développement authentique » (n°231) La dimension contemplative de nos sacrements (qui puisent dans les biens de la nature les supports de nos célébrations et de notre action de grâce) donne à notre démarche de sauvegarde de la création une dimension d’amour qui englobe le cosmos (n°235, 236, 237) (cf. P. Teilhard de Chardin : la convergence et la « messe sur le monde ») Ainsi en est-il de l’Eucharistie, mais aussi du Baptême et même du Pardon. La contemplation de la relation trinitaire dans laquelle le Père montre le Fils et le Fils ouvre à l’Esprit, donne à notre conversion le sens d’une rencontre où chaque vivant (re)découvre le caractère précieux de la présence de l’autre. (n°240)

28 Prière pour notre terre Dieu Tout puissant qui es présent dans tout l’univers et dans la plus petite de tes créatures, Toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui existe, répands sur nous la force de ton amour pour que nous protégions la vie et la beauté. Inonde-nous de paix, pour que nous vivions comme frères et sœurs, sans causer de dommages à personne. O Dieu des pauvres, aide-nous à secourir les abandonnés et les oubliés de cette terre qui valent tant à tes yeux. Guéris nos vies pour que nous soyons des protecteurs du monde et non des prédateurs, pour que nous semions le beauté et non la pollution ni la destruction. Touche les cœurs de ceux qui cherchent seulement des profits aux dépens de la terre et des pauvres. Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés, à reconnaître que nous sommes profondément unis à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie. Merci parce que tu es avec nous tous les jours. Soutiens-nous, nous t’en prions, dans notre lutte pour la justice, l’amour et la paix.


Télécharger ppt "Présentation des points majeurs du texte et proposition de réflexion dialoguée Bruno-Marie DUFFE Aumônier national du Comité Catholique contre la Faim."

Présentations similaires


Annonces Google