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UFR Médecine - Pharmacie Université de Poitiers - France Eléments Traces petits mais toxiques Dr Olivier Guillard 17 mars 2016 Faculté de Pharmacie Université.

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1 UFR Médecine - Pharmacie Université de Poitiers - France Eléments Traces petits mais toxiques Dr Olivier Guillard 17 mars 2016 Faculté de Pharmacie Université de Nantes - France 1

2 Le danger de l’aluminium 2

3 Production mondiale annuelle d’Al (2011) : 43,5 M de tonnes (t) Production mondiale annuelle de Beauxite (2011) : 211 Mde t 4 t de beauxite = 1 t Al La moitié Recyclage: fabrication des canettes emballage alimentaire Monde En 2013, production: 300 Milliards de canettes Premier Producteur d’Al : Chine ; Russie ; Canada …. 3

4 Dans la population générale, les apports d’Al :  Aliments  Eau de boisson  Produits de santé  Environnement En milieu professionnel : inhalation de poussières teneurs élevées en Al Sources d’Aluminium majoration importante des apports quotidiens 4

5 1. Aliments Aliments (origine végétale ou animale) La présence d’Al dans les produits frais reflet de sa présence naturelle dans l’environnement Et les autres denrées ? (Ex: conserves) Additifs Migration à partir des emballages Humus ? Environ de 1 à 10 mg/kg (matière humide brute) Conséquences ? Distribution environnementale ubiquitaire de l’Al Conséquences ? 5

6 2. Eaux -Eaux souterraines -Eaux souterraines traitements chimiques et physiques « simples » avec filtration et désinfection -Eaux de surface -Eaux de surface «potabilisation» mise en place d’une chaine de traitement plus complète (les eaux superficielles sont les plus riches en Al !) Les traitements impliqués dans la production d’eau consommation humaine consommation humaine, dépendants des caractéristiques chimiques de la ressource en eau Station d’épuration de Verneuil 6

7 Conséquences ? Sels d’Al se retrouvent Boues en terres de décantation Eau du robinet !! mais L’arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R.1321-2, R.1321-3, R.1321-7 et R.1321-38 du Code de la Santé Publique, a fixé à 200 µg/L la valeur de la référence de qualité de l’élément aluminium 7

8  Film ou Feuille Aluminium : 0,18 mm d’épaisseur canettes  200 milliards d’unités produites dans le monde en 2010 ? Recyclées à plus de 65 % !!! 3. Biens de consommation (ustensiles de cuisine) 4. Secteur de l’emballage non alimentaire et alimentaire 8

9 Orale Cutanée Respiratoire Dans la population générale, l’exposition à l’Al - essentiellement alimentaire (95% des apports quotidiens d’Al) Distribution environnementale ubiquitaire de l’Al produits frais d’origine végétale ou animale : fruits, légumes, viandes, épices, thé, poissons frais Alimentaire Principales voies d’exposition 9

10 Cette présence naturelle 1 à 10 mg/kg de matière humide brute L’Al peut provenir produits en conserve ou transformés ajouts d’additifs alimentaires ajouts d’additifs alimentaires (hors colorants et édulcorants) (13) Ex : E520 ; E521 ; E522 (Al 2 SO 4) PAS TOUJOURS NOTES !!! SVP SUR LES EMBALLAGES colorant, affermissant, épaississant, stabilisant ou correcteur d’acidité Utilisés comme colorant, affermissant, épaississant, stabilisant ou correcteur d’acidité (autorisés au titre de la Directive Européenne 95/2) 10 Vers une diminution des additifs alimentaires à base d’Al Introduite par le Règlement CE 380/2012 du 3 mai 2012

11 Sources de l’apport alimentaire d’Al en France 4 types d’aliments sur 41 analysées par l’Anses présentent une concentration d’Al > 4 mg/kg (poids humide) mg / kg Denrées alimentaires riches en Al source EAT 2 Anses, 2011 11

12 Du bon usage de la feuille d’aluminium ménager Limiter la corrosion de l’Al 12

13 L’Al représente un intérêt évident pour la cuisson des aliments grâce à sa conductivité thermique, sa ductilité et sa résistance La cuisson « à l’étouffée » en papillotes de feuille d’Al est rapide, sans apport de matière grasse exogène et préserve les arômes et saveurs de la préparation - notamment des épices - lors de la cuisson Ce mode de cuisson sans grillage empêche la formation de produits toxiques (acrylamide, amines hétérocycliques, HAP etc.) MAIS, il faut respecter les précautions d’emploi - Pas d’aliments ou de liquides acides (pulpe de tomates, compote de rhubarbe, compote de pomme, jus de citron vinaigre ou marinades) ou très salés (saumures) au contact du métal - Pas de stockage prolongé des aliments en contact direct avec l’Al avant ou après cuisson 13

14 Le comité d’experts (OMS) a conduit à définir une nouvelle DHTP ( Al ) de : 1 mg / kg poids corporel / semaine dans l’aliment en incluant les additifs alimentaires Cette DHTP s’applique à tous les composés d’Al présents dans l’aliment en incluant les additifs alimentaires 14

15 Aluminium et antitranspirants 6. Voie cutanée Antitranspirants 15 En collaboration avec le Pr A. Pineau (Toxicologue, Faculté de Pharmacie de Nantes)

16 Principe de fonctionnement des antitranspirants Chloro hydrate d’aluminium Al 2 Cl (OH) 5, 2 H 2 O, très soluble H 2 O, Alun de potassium (industriel ou naturel : pierre d’alun) Al 2 (SO 4 ) 3,K 2 (SO 4 ),24H 2 O solubilité 116 g / litre à 20°C) Peau sèche RIEN Pr Deloncle Roger, Tours, France Sur peau sèche 16

17 Chloro hydrate d’aluminium Alun de potassium (industriel ou naturel : pierre d’alun)  dissolution + H 2 O ( sueur, peau humide : exemple après douche) Al 3+ Sur peau humide 17

18 Au contact de la peau (humide) pH  6,5  neutralité Al 3+ précipité d’hydroxyde d’aluminium (insoluble) Bouchon d’obturation des pores sudoripares & Bloquage de la transpiration 18

19 En cas de sudation importante : favorisé si peau irritée ou rasée  redissolution partielle possible du bouchon et passage d’Al 3+ à base de chlorohydrate d’Al, favorisé si peau irritée ou rasée  danger pierre d’alun  A priori identique à celui des antitranspirants à base de chlorohydrate Al. mais aucune étude sur peau humaine irritée ou rasée 19

20 Protocoles : Définis par OCDE et le Guide des tests cosmétiques (5 th Revision) Le chlorohydrate d’Al (ACH) sera retenu dans cette étude. l’AFSSAPS (ANSM) a décidé en 2006 d’étudier « in vitro » à travers la peau humaine 3 formules cosmétiques d’antitranspirants Conséquences 20

21 Trois formulations Trois formulations Spray à 5% (ACH)Stick à 20% (ACH) Roll-on à 30% (ACH) 21

22 Forme cosmétique Concentratio n en Al (%) Quantité d’Aluminium en µg/cm2 Peau SAINE Peau IRRITEE Aérosol38,501,80Non effectué Stick21,201,8011,50 Roll-on14,500,50Non effectué 22

23 Crèmes solaires L’aluminum a-t-il un potentiel pro- oxydant dans les crèmes solaires ? 2004 2004Exley [Free Radic Biol Med, 36 : 380 -38] a montré que Al peut jouer un rôle pro- oxydant au niveau de la peau 2006 2006Les travaux de Hantson et al [Free Radic Biol Med,41: 1205-1212] démontrent que les filtres UV dans les crèmes solaires favorisent la formation des ROS au niveau de l’épiderme de la peau 23

24 2006 2006 Nicholson et Exley (Free Radic Biol Med,43: 1216- 1217 Concentration Al dans 7 crèmes solaires : 3 crèmes  160 mg Al pour 35 mL d’application pour 3 crèmes OMS préconise toutes les 2 heures une réapplication crème solaire Quantité totale d’Al appliquée  une journée de plage : 1 g ! 24

25 Background 1996 1996 Ce métal peut s’accumuler à la surface de la peau puis être dirigé vers des sites spécifiques [Exley et al. J Toxicol Environ Health, 48 : 569- 584] Conclusion Al contenu dans certaines crèmes solaires peut déclencher du stress oxydant après application de tels produits 25

26 L’accumulation d’Al dans les tissus varie  Avec le sel d’Al administré  Selon l’espèce étudiée  Selon la voie d’administration  En fonction de l’âge  Selon la fonction rénale  Selon l’état de santé  En fonction des facteurs alimentaires  Avec le sel d’Al administré  Selon l’espèce étudiée  Selon la voie d’administration  En fonction de l’âge  Selon la fonction rénale  Selon l’état de santé  En fonction des facteurs alimentaires [Yokel, 1988 ; Greger, 1993 ; Nayak, 2002] 26

27 Le plomb: encore lourd de conséquences Le plomb: encore lourd de conséquences 27

28 28 En diminution - Risque toxique - Pollution - Pollution – Tuyauterie (remplacé par le plastique) Risque = consommation d’eau acide stagnante - Couverture (remplacé par le zinc – persiste monuments historiques) - Vitraux  risque professionnel - Baguettes de soudure - Carburants (plomb tétraéthyle)  contamination environnement - Art (cristallerie…….) - Accumulateurs - Poteries artisanales - Peintures (peinture antirouille: minium; céruse) Utilisations

29 Eau de boisson - eaux destinées à la consommation humaine Directive du Conseil de l ’ Europe du 3 nov. 1998, limites : 50 µg/L puis 25 µg/L le 24 décembre 2003 depuis le 24 décembre 2013 : 10 microg/L Plomb et environnement 29

30 CONSÉQUENCES PRATIQUES : Interdiction des canalisations en Plomb pour les eaux destinées à la consommation humaine (à l ’ exclusion des eaux minérales naturelles) coût estimé en France 10 Mds d’€ (décision sanitaire raisonnablement acceptable?) En 2013, en France le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable considère que 7,5 millions de logements sont concernés par des canalisations en Pb Plomb et environnement 30

31 ÉTAT PARTICULIER 31

32 La répartition des apports de plomb en FRANCE : Nourrisson EnfantAdulte (13 mois) (2 ans) Air 4,2 %15 %7 % Eau50,5 % 24,1 %27,4 % Aliment35,1 % 46,8 %61,4 % Poussières10,2 %24,1 %4,2 % Total100 %100 %100 % Plomb et environnement 32

33 À Paris les mesures au milieu du trafic indiquent que l'on est passé de 8 µg/m 3 en 1978 à 0,2 µg/m 3 en 1997 Entre 1990 et 2013, les émissions de métaux lourds ont fortement baissé, notamment pour le Pb (- 97 %) en raison de sa suppression dans l’essence. 33

34 Localisation du risque de saturnisme :  Enfant (gens du voyage, logements anciens)  Femme enceinte  Sols contaminés :  Cultures maraîchères  Poussières Plomb et saturnisme 34

35 Le saturnisme: intoxication aiguë ou chronique par le plomb. Conséquences: particulièrement graves chez les enfants (effets neurologiques, retard de développement, perte de points de quotient intellectuel) Suivant les recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique, les autorités sanitaires ont décidé par arrêté en date du 8 juin 2015 d’abaisser de 100 à 50 microgrammes par litre la concentration en plomb dans le sang (plombémie) définissant le saturnisme chez l’enfant. Les cas de saturnisme infantiles doivent faire l’objet d’une déclaration obligatoire et déclenchent une procédure d’urgence visant à supprimer l’exposition au plomb de l’enfant concerné. Le nouveau seuil de 50 µg/L est applicable depuis le 17 juin 2015. Saturnisme Infantile 35

36 36

37 L'objectif est d'améliorer le dépistage des enfants de moins de 7 ans et des femmes enceintes surexposés. Pour les femmes enceintes, le repérage des facteurs de risque d'exposition au plomb "devrait systématiquement être réalisé à l'occasion de l'entretien prénatal du 4ème mois ». Saturnisme Infantile 37

38 On recommande que : - le saturnisme soit inscrit dans la liste des affections de longue durée pour une PbS > 50µg/L - la gratuité pour les familles du dosage de PbS, déjà effective dans plusieurs départements pour le dosage initial, soit étendue à l’ensemble des dosages pour les enfants exposés afin de permettre une surveillance régulière. Mesures immédiates d’hygiène et conseils diététiques - Les conseils hygiéno-diététiques pour la population doivent être associés à des mesures spécifiques pour l’habitat ou l’environnement de l’enfant, en s’assurant de leur bonne compréhension. Quelle prise en charge et quel suivi proposer aux enfants exposés et intoxiqués? 38

39 On recommande : - de s’assurer que les enfants n’ont pas accès à des peintures écaillées à l’intérieur, particulièrement au niveau des fenêtres et des radiateurs) et à l’extérieur de la maison; - de laver les jouets régulièrement; - de laver les mains des enfants avant chaque repas et leur couper les ongles; - de faire couler l’eau du robinet quelques instants avant consommation, si les canalisations sont en Pb; - de ne pas utiliser pour l’alimentation de poteries ou de vaisselle en céramique ou en étain à usage décoratif, non expressément prévues pour un usage alimentaire; - de s’assurer de l’absence d’autres sources d’intoxication. Interventions au niveau du domicile 39

40 40

41 41 Merci de votre attention Avez-vous des questions ?


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