La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Inédit, dans les bâtiments militaires clos de la BA 128

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Inédit, dans les bâtiments militaires clos de la BA 128"— Transcription de la présentation:

1 Inédit, dans les bâtiments militaires clos de la BA 128
Si vous n’y avez jamais travaillé (et encore, ou sauf cas d’exception), impossible de visiter la plupart des bâtiments militaires de la Base Aérienne 128. Du bureau du général des forces aériennes tactiques au cinéma de la base, de la maison de ce même Général au célèbre mess, en passant par les hangars abritant avions de la guerre électronique ou ceux des hélicoptères… Tout-Metz vous emmène à la découverte des lieux grâce à ce reportage photo commenté. Quasi inaccessible aux civils du temps de son exploitation par l’armée de l’air, puis bouclée pendant les négociations entre l’Etat et Metz Métropole, la BA 128 pose son immense emprise entre Montigny les Metz, Marly (Frescaty) et Augny. Les curieux et curieuses qui sont passés le long de ses clôtures ont eu une seule occasion d’accéder à une petite partie du complexe, lors des journées portes ouvertes organisées en juin 2011 à la fermeture de la BA 128 (voir photos ici). La seconde fois, en septembre 2015, à l’occasion des Terres de Jim. Gardée nuit et jour et occupée par un escadron de la gendarmerie nationale, elle est aussi habitée par les chiens de garde d’une entreprise de sécurité. En son sein, l’armée y a conservé une emprise entièrement ceinturée de barbelés : le fort St Privat (voir en bas de page). La BA 128 telle que vous la découvrirez sur ces photos va, dans les semaines, mois et années à venir, profondément changer de visage. Deux photographes professionnels, Jean-Christophe VERHAEGEN et Emmanuel CLAUDE de l’agence FOCALIZE ont immortalisé les lieux pour Tout-Metz au cours de l’été 2015, pour vous les faire découvrir dans ce photo reportage « grand format ».

2 L’entrée principale de la BA 128, voici à peu de choses près tout ce que la plupart d’entre nous peut voir de la base depuis des dizaines d’années. Créé en 1909 lorsque Metz était encore sous l’annexion allemande, elle a été conçue pour accueillir des ballons dirigeables (les fameux Zeppelins), puis a rapidement servi de base d’entraînement aux monoplans et aux biplans de l’armée de l’air prussienne. Non loin de cette entrée trônait le fuselage d’un avion pointant vers le ciel, il a depuis été démonté. La base aérienne prend le numéro 128 en 1955, les derniers escadrons quitteront la base en Photo : 10/08/2015

3 L’un des rares bâtiments véritablement visibles depuis l’extérieur de la BA 128 : la tour de contrôle, surplombant les pistes. Le bâtiment, emblématique de l’histoire du lieu, sera probablement conservé dans le futur malgré les transformations profondes que subira la BA 128, et bien qu’il soit difficile de lui trouver une fonction réellement opérationnelle. Photo : été 2015

4 Vous voici à l’intérieur de la tour de contrôle, qui se trouve dans un relatif mauvais état faute d’entretien. Les derniers équipements techniques ont été retirés courant Trop lourd, le support de console couché au sol devra être découpé sur place pour pouvoir être évacué. Une passerelle quelque peu dangereuse permet de faire le tour à l’extérieur. Photo : 10/08/2015

5 La BA 128 était un espace ou vivaient des personnels militaires en permanence. Cette salle de près de 200 places assises faisait office de salle de cinéma, avec des projections une à deux fois par semaine en soirée pour les appelés du temps du service militaire. Lorsque cela était nécessaire, la salle servait aussi de salle de conférence pour permettre au chef de corps de parler au plus grand nombre. Photo : 10/08/2015

6 Autre bâtiment emblématique de la base aérienne de Frescaty : le mess mixte. Construit à la fin des années 60 suite à l’incendie qui a ravagé le mess précédent, sa conception cylindrique sur 3 étages a été confiée à l’architecte messin Roger Gaertner (élève de Le Corbusier). Photo : 10/08/2015

7 Vous êtes au premier étage du mess mixte (sous-officiers et hommes du rang) dans la salle circulaire principale du réfectoire. Les samedis et dimanches, sur demande préalable, la famille des militaires pouvait parfois être autorisée à venir y déjeuner. A l’intérieur du cylindre central se trouve la cuisine. Photo : 10/08/2015

8 Au centre du bâtiment (1er étage) se trouve la cuisine du mess
Au centre du bâtiment (1er étage) se trouve la cuisine du mess repas étaient servis midis et soirs par celui que l’on surnommait ici « l’affameur ». De l’avis même de ceux qui y ont goûté, la cuisine y était de bonne qualité, et offrait le choix entre 6 plats différents. Il se dit que même les officiers, qui avaient leur propre mess dans un autre bâtiment, préféraient venir s’y restaurer. Photo : 10/08/2015

9 Au-dessus de la salle des repas, on retrouve d’un côté tous les services administratifs et de commandement liés au mess proprement dit. De la on gérait les approvisionnements pour sustenter les 1200 sous-officiers, 400 officiers, et 2000 appelés. Au même étage, un bar, mixte lui-aussi. Le dernier étage donne directement sur une terrasse circulaire, avec vue imprenable sur la ZAC d’Augny. Photo : 10/08/2015

10 Voici l’un des plus récents bâtiments d’habitation de la BA128
Voici l’un des plus récents bâtiments d’habitation de la BA128. Ici étaient logés les cadres qui vivaient sur la base, non loin des bâtiments plus spartiates qui hébergeaient les appelés. 60 bâtiments de la base (hangars et bureaux confondus) sont dores-et-déjà condamnés à être détruits, mais pas celui-ci qui est encore dans un relatif bon état général, même s’il nécessite déjà certains travaux. La base n’ayant ni fluides, ni électricité, certains bâtiments se délabreront vite et s’ajouteront à la liste des bâtiments à supprimer. Photo : 10/08/2015

11 Vous voici à l’intérieur du bâtiment de logement des cadres de la base
Vous voici à l’intérieur du bâtiment de logement des cadres de la base. Chaque chambre était équipée d’une salle de bains et d’une pièce de vie d’environ 15 m². Le plus grand de ces bâtiments compte environ 90 chambres. Photo : 10/08/2015

12 Ces bâtiments étaient destinés à héberger les appelés lorsque le service militaire était encore actif. Il est difficile aujourd’hui de connaître le nombre d’appelés qui sont passés par la. Photo : 10/08/2015

13 Non loin du château d’eau de la base se trouve un gymnase aux dimensions raisonnables. Le gymnase était équipé d’appareils de musculation et de vestiaires. Photo : 10/08/2015

14 Voici le sas de sécurité du bâtiment PC2, qui hébergeait le bureau du général 4 étoiles commandant des forces aériennes tactiques (FATAC). Assez peu de personnes avaient accès à ce bâtiment, il fallait montrer patte blanche et (pour ceux qui n’y travaillaient pas) avoir une raison identifiée pour passer ce sas et y entrer. Ce bâtiment clé de la BA 128 étaient en lien avec le PC enterré de la FATAC situé dans un fort à quelques kilomètres de là. Photo : 10/08/2015

15 Dans l’escalier qui mène à l’étage du général de la FATAC se trouve cette fresque inattendue qui, pour des raisons de fragilité, n’a pas pu être ôtée du mur. Ses détails évoquent les missions de la FATAC. Fascinant. Photo : 10/08/2015

16 A quelques rares exceptions, les bureaux de la BA 128 sont tous à peu près identiques, mais pas celui-ci. Il s’agit du bureau du général à la tête des forces aériennes tactiques (FATAC), qui n’était ni plus ni moins que le patron de tous les avions de chasse français. Les opérations militaires engageant la force aérienne étaient décidées à Paris, mais c’est depuis ce bureau que les conditions opérationnelles des missions étaient élaborées puis mises en place. A cet étage, on trouvait le bureau du Général en second et des personnels triés sur le volet. Mis à part ceux travaillant dans le bâtiment, rares sont les militaires qui ont franchi cette double porte et foulé l’épaisse moquette claire qui recouvre le sol. Lorsque cela était le cas, ce n’était que pour y recevoir remerciements particuliers, ou sévère soufflante. Photo : 10/08/2015

17 Voici le plus haut bâtiment de la base aérienne, une succession de bureaux sur 5 étages. Bâti en 1972, il hébergeait les services administratifs, les ressources humaines et les services financiers qui avaient été rapatriés de Dijon à Metz à la fin des années 60. Photo : 10/08/2015

18 La base aérienne 128 compte des dizaines de hangars, celui-ci se nomme HM14. Il accueillait les hélicoptères de la base ainsi que pilotes, personnels du service et techniciens. Photo : 10/08/2015

19 Vous êtes à l’intérieur du HM14, le hangar abritait au maximum 10 hélicoptères, il y étaient stockés à l’abri des prises de vues aériennes et entretenus. Composé de deux parties (on distingue un resserrement sur le cliché) la plus grande partie pouvait contenir 7 hélicos, la seconde 3. Photo : 10/08/2015

20 Appelés aussi hangarette, chacun de ces abris pouvait stocker un seul avion. Ils sont pour la plupart disséminés à proximité de la tour de contrôle. Globalement, la base aérienne d’Etat major ne comportait qu’assez peu d’avions (sauf avant 1965, où elle accueillait des bombardiers). Un mirage était ensuite maintenu en permanence sur la base, mais le général de la FATAC l’aurait fait déplacer sur une autre base suite à un rase-motte un peu trop audacieux. Photo : 10/08/2015

21 Voici le hangar HM17, qui abritait les avions dits de guerre électronique (les Noratlas, appelés aussi les grandes oreilles). Un lieu sous très haute sécurité à l’intérieur même de la base, dont il était séparé par des grilles et son propre poste de sécurité. Peu de personnels y avaient accès. Photo : 10/08/2015

22 Nous sommes à l’intérieur du hangar HM17 « guerre électronique », une véritable cathédrale où étaient garés et entretenus les avions de type Noratlas. Lors d’un vol, l’un d’entre eux aurait perdu une hélice après son décollage, celle-ci serait tombée à proximité de la centrale électrique de La Maxe. L’avions est rentré sans encombre à la base. Photo : 10/08/2015

23 Voici l’intérieur du HM11, le hangar logistique de la BA 128 où étaient entreposés le matériel et les pièces de rechange des équipements. Ce service était relié informatiquement à tous les autres espaces de stocks de pièces des autres bases aériennes de France. Des camions tournaient en permanence entres les bases afin d’acheminer le matériel demandé par l’une ou l’autre d’entre elles et qu’elles commandaient. Photo : 10/08/2015

24 La piste d’atterrissage de la base aérienne 128 de Marly Frescaty
La piste d’atterrissage de la base aérienne 128 de Marly Frescaty. Le tristement célèbre baron rouge, un as de l’armée allemande, se posera notamment sur l’aérodrome pendant la 1ère guerre mondiale. Entre les deux guerres, Jean Mermoz passera près d’un an ici. La piste actuellement en place a été inaugurée en 1951, tout ou partie de celle-ci pourrait rester dans le futur aménagement. Photo : 10/08/2015

25 La maison du Général La maison du Général commandant la FATAC se situant sur la BA 128. Située de l’autre côté de la base dont elle est séparée d’une route très empruntée par les habitants pour rejoindre l’autoroute, ou la ZAC d’Augny d’un côté, Marly, Montigny et Metz de l’autre. Photo : 10/08/2015

26 Voici la façade arrière de la maison du Général
Voici la façade arrière de la maison du Général. L’étage du bas était réservé au personnel de support (cuisine et ménage). Les baies vitrées donnent sur un parc arboré directement relié au petit bois longeant la départementale où l’on pouvait apercevoir des biches. Photo : 10/08/2015

27 Nous voici à l’intérieur de la maison du général, au rez-de-chaussée
Nous voici à l’intérieur de la maison du général, au rez-de-chaussée. L’espace est un salon de grand volume avec cheminée, donnant sur une sorte de salle plutôt à vocation réceptive derrière l’immense baie vitrée. La maison ne sera pas abattue, elle pourrait devenir un restaurant dans les prochaines années. Peut-être même un restaurant gastronomique, ou tourné vers le haut de gamme. Photo : 10/08/2015

28 Voici, a priori, la chambre du général de la FATAC (le chef de corps de la base étant lui basé au quartier Raymond). Elle est située à l’étage. Rien d’exceptionnel ni de luxueux. L’étage distribue sur plusieurs chambres de bonne taille sans opulence. Le colonel vivait ici avec sa famille, il devait se trouver à proximité immédiate de la base aérienne. Photo : 10/08/2015

29 A l’arrière de la maison du général se trouve un espace quelque peu bucolique. Trois bassins successifs sont positionnés sur la pente descendant vers l’actuelle ZAC d’Augny. Ici se situait également le château de Frescaty, bombardé et détruit pas les américains lors de la 2nde guerre mondiale. Photo : 10/08/2015


Télécharger ppt "Inédit, dans les bâtiments militaires clos de la BA 128"

Présentations similaires


Annonces Google