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MINISTERE DE L’AGRICULTURE AGRICULTURE IRRIGUEE SUR LA PORTION NATIONALE DU BASSIN DE LA VOLTA EN COTE D’IVOIRE REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE Union – Discipline.

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1 MINISTERE DE L’AGRICULTURE AGRICULTURE IRRIGUEE SUR LA PORTION NATIONALE DU BASSIN DE LA VOLTA EN COTE D’IVOIRE REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE Union – Discipline - Travail DIRECTION GENERALE DU DEVELOPPEMENT RURAL DIRECTION DES AMENAGEMENTS RURAUX ET DE LA MODERNISATION DES EXPLOITATIONS Présenté par Dr. SEKONGO Nandou Directeur des Aménagements Ruraux et de la Modernisation des Exploitations (DARME) – Ministère de l’Agriculture Côte d’Ivoire ------------------

2 PLAN DE L’EXPOSE INTRODUCTION I.) ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE SUR LE BASSIN II.) PERSPECTIVES DE L’IRRIGATION SUR LE BASSIN CONCLUSION

3 Le bassin versant du fleuve Volta est un bassin transfrontalier d’environ 400 000 km 2, s’étendant sur six (6) pays riverains (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Togo). La distribution spatiale du bassin est cependant très inégale. En effet, plus de 80% de la surface du bassin est partagée en parts égales entre le Burkina Faso et le Ghana. La Superficie de la portion nationale du bassin en Côte d’Ivoire est d’environ 12 500 km 2, soit 3% du bassin et 3,8% par rapport à la superficie de la Côte d’Ivoire. Il couvre les Départements de Bondoukou et de Bouna ainsi que la partie orientale du Parc National de la Comoé. INTRODUCTION

4 Les Etats transfrontaliers ayant en partage le bassin de la Volta ont initié en 2004 un Comité Technique du bassin de la Volta dont les travaux ont abouti à la création de l’Autorité du bassin de la Volta (ABV) à Ouagadougou en Décembre 2005. L’objectif principal de l’ABV est de créer, entre les Etats riverains, les conditions nécessaires à la mise en place d’une gestion intégrée des ressources en eau, des écosystèmes et autres ressources connexes du bassin en vue d’une exploitation rationnelle et durable suivant les principes de l’article 2 de la convention liant les Etats parties. C’est dans ce cadre qu’un atelier s’est tenu les 26 et 27 mai 2010 à Accra au Ghana sur le thème de l’Eau agricole. Le présent document a pour objet la présentation de l’irrigation sur la portion nationale du bassin en Côte d’Ivoire.

5 I.) ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE SUR LE BASSIN I.1) ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE SUR LE BASSIN Pluviométrie mensuelle (mm) à Bondoukou (1940-2007) janv.fevmarsavrilmaijuinjuilaoûtseptoctnovadecTotal Moyenne12,331,383,4129,4159159,988,385,6173,6142,634,413,11112, 9 Maxima107,3201,8259,5262,9344,1315,5280,3379,5362,9346,1140,756,2 On distingue 4 saisons différenciées par leur mode de pluviométrie : deux saisons sèches (novembre-mars et juillet-août) ; deux saisons pluvieuses (avril-juin et septembre-octobre)

6 Humidité (%) à Bondoukou (1968-2007) janv.fevmarsavrilmaijuinjuilaoûtseptoctnovdecMoyenn e annuelle Moyennes78,4586,3590,3593,2595,296,6596,5596,6597,697,2595,688,484,7 Maxima95,691,995,29698,399,499,299,599,699,2 97,7 Minima35,559,377,187,192,994,693,591,894,593,488,566,6 L’humidité varie peu, les fortes teneurs s’observent durant les saisons pluvieuses.

7 Température mensuelles (° C) à Bondoukou ( 1953-2007 ) janfevmarsavrilmaijuinjuilaoûtseptoctnovdecMoye nne annell e Moy33,53534,633,131,729,828,127,628,730,432 31,4 Maxima35,43738,13633,932,731,23030,73333,93433,8 Minima31,331,431,831,230,528,526,32625,328,329,329,628,8 La température moyenne varie peu au cours de l’année. Cependant, on observe une baisse durant la petite saison sèche.

8 Evaporation (mm) mesurée à Bondoukou L’analyse de l’évaporation mesurée permet de conclure que celle-ci est élevée avec un pic au mois de janvier. Cette période correspond à la présence de l’harmattan ; janv.fevmarsavrilmaijuinjuilaoûtseptoctnovadecTotal Bondouk ou 168,1158,71334, 5 83,168,35346,241,94256,263,41131028, 3

9 Evapotranspiration (ETP) janv.fevmarsavrilmaijuinjuilaoûtseptoctnovdecTota l Bondouk ou 116, 6 130,0 5 143, 9 138,7 5 131, 2 114, 7 104, 9 99,8107, 7 114, 8 116, 5 107, 8 1426

10 1.2- C ARACTÉRISTIQUES AGRO CLIMATIQUES Le régime climatique de la portion du bassin est de type équatorial de transition atténué dit « climat baouléen ». Dans le cadre de l’étude du plan de développement de l’irrigation, différentes zones agroclimatiques ont été définies à partir des données climatiques. Ainsi, la portion nationale du bassin de la volta est classée dans la zone 2, caractérisée par un déficit hydrique allant de 300 à 500 mm, et une saison humide d’une durée de 4 à 6 mois l’année. Le déficit hydrique est obtenu par la relation D = ETP – P, où D : déficit hydrique P : précipitation Cette relation indique que pour une performance de l’agriculture, il y a nécessité d’irrigation toutefois que l’ETP est supérieur à la pluviométrie.

11 1 Portion nationale du bassin de la Volta Légende : Zone Déficit (mm/an) Saisons humides 1 > 500 1 saison ; 6 – 7 mois/an 2300 – 500 1 -2 saisons 4-6 mois /an 3 100 – 300 2 saisons 6 mois /an 4 < 100 1 saison 6 – 8 mois/an Figure 1 : Carte du zonage agroclimatique

12 1.3- S OLS DU BASSIN Les matériaux géologiques sont granitiques dans la partie nord et schisteux au sud. Trois types de sols se rencontrent sur la portion : une séquence de sols ferralitiques fortement désaturés, remaniés, rajeunis, remaniés modal à gravillons typiques et de sols hydromorphes minéralisés à pseudo gley de surface ; une séquence de sols ferralitiques fortement désaturés, remaniés, rajeunis, remaniés modal a fragment de quartz et de roches typiques modales et de sols hydromorphes minéralisés à pseudo gley de surface ; des sols ferralitiques fortement désaturés, remaniés, indurés.

13 Lors de l’étude du plan de développement de l’irrigation, quatre éléments ont été retenus pour la classification d’aptitude des terres à l’irrigation car ils imposent le mode d’arrosage. Ce sont le sol, la topographie, le drainage et la qualité des eaux d’irrigation. La combinaison de ces différents éléments ont permis d’établir la carte d’aptitude des sols à l’irrigation (figure 2).

14 Légende Site potentiel : bonne morphologie et pente inférieure à 5 % Site potentiel : assez bonne morphologie et pente inférieure à 5 % Site non adéquat Forêt classée, réserve naturelle, parc national Hydrographie Portion nationale du bassin de la Volta Figure 2 : Aptitude des sols a l’irrigation

15 1.4) A MÉNAGEMENTS HYDROAGRICOLES L’évaluation des caractéristiques générales des aménagements hydro- agricoles en Côte d’Ivoire a fait ressortir trois (3) principaux types d’aménagement (aménagement sous barrage, aménagement sous prise au fil de l’eau (PFE), aménagement sous barrage et pompage) et deux modes de gestion (paysannat et entreprises agricoles). 362 périmètres hydro-agricoles dont 184 avec barrage et 178 sans barrage ont été identifiés sur l’ensemble du pays, pour une superficie exploitée de 32 500 ha (respectivement 21 900 ha et 10 600 ha). Du point de vue cultures irriguées, la situation est très différente en termes de superficie. Sur les 32 500 ha exploités, la canne à sucre occupe presque la moitié, le riz 37 % et la banane et l’ananas le reste.

16 Les aménagements hydroagricoles réalisés dans le bassin de la Volta occupent 138 ha. Ces aménagements sont tous des prises au fil de l’eau à vocation rizicole. Les sites concernés sont consignés dans le tableau suivant : CoordonnéesCours d’eau Nom du siteType d’ouvrageSuperficie (ha) Etat LongitudeLatitude 2°37’52’’8°07’36’’TômèSanguiéboPFE25Exploité 3°00’46’’9°15’45’’Volta noireBounaPFE28Exploité 3°19’04’’9°44’40’’Volta noireSokroulayePFE21Exploité 3°05’47’’9°26’14’’KolodioPanzarani 1PFE25Exploité 3°05’38’’9°24’27’’KolodioPanzarani 2PFE14Exploité 3°24’42’’9°51’29’’Volta noireNakéléPFE25Exploité TOTAL138

17 II.) PERSPECTIVES DE L’IRRIGATION SUR LE BASSIN Le développement de l’agriculture irriguée repose sur un ensemble de facteurs, dont la présence de sources d’eau accessibles et suffisantes, des conditions de sols et pentes favorables, l’intérêt des populations locales pour l’irrigation et la disponibilité des ressources nécessaires. La maîtrise de l’eau est l’un des éléments de la politique de modernisation des exploitations, qui doit faire partie intégrante de la politique nationale de gestion des eaux et des bassins versants. Elle doit être réalisée par la réhabilitation ou l’amélioration des performances des aménagements hydroagricoles existants, et l’ouverture de nouveaux aménagements. Pour une redynamisation de l’agriculture irriguée, plusieurs options ont été définies à partir desquelles les futurs aménagements seront réalisés.

18 2.1) O PTIONS DE DÉVELOPPEMENT DE L ’ AGRICULTURE IRRIGUÉE  Types d’aménagement à privilégier Dans le sud et l’ouest du pays, où les précipitations sont les plus importantes et où les déficits hydriques sont les plus faibles, la culture irriguée sans retenue d’eau peut être envisagée dans les bas fonds pour la culture de riz en périodes pluvieuses et ou des cultures de contre saison en période sèche. Dans les autres régions du pays, soumises à des périodes de sécheresse plus longues (cas de la portion nationale du bassin de la volta), la culture irriguée ne peut être envisagée qu’avec des aménagements hydro agricoles incluant des retenues d’eau.

19  Cultures à promouvoir Une politique de régionalisation des cultures irriguées en rapport avec les besoins en eau des différentes spéculations, leur adaptation aux conditions agroclimatiques et leur intérêt commercial dans le contexte du pays est préconisée.  Approche d’intervention préconisée Il est recommandé de revoir sensiblement les approches d’intervention en matière de mise en valeur des potentialités hydro agricoles. Cela, afin de réunir les conditions propices à l’exploitation optimale des aménagements réalisés. Ces changements concernent (i) la gestion foncière des aménagements et (ii) la gestion des périmètres:.

20 - La gestion du foncier Il convient de noter avec insistance qu’en dehors des dispositions techniques, la bonne gestion du foncier constitue incontestablement le premier facteur de stabilisation des exploitations agricoles. Pour cette raison, il est proposé l’élaboration d’un programme d’application de la loi relative au domaine foncier rural sur toutes les terres aménagées, notamment pour la riziculture. Sur les aménagements existants, l’objectif est de clarifier la gestion foncière et d’aboutir à la définition de relations contractuelles formelles entre les principaux acteurs impliqués dans la gestion des terres sur les périmètres aménagés (l’Etat et ses démembrements, les opérateurs privés, les propriétaires terriens, les exploitants…)..

21 En ce qui concerne les nouveaux aménagements à réaliser, il convient en premier lieu de clarifier le statut foncier des terres qui seront incluses dans l’emprise de l’aménagement (retenues d’eau, périmètres, pistes…). Pour les terres noyées par les eaux de la retenue, il est proposé qu’elles soient rachetées à leurs propriétaires par le maître de l’ouvrage. Ainsi, disposant d’un droit de gestion et d’usage sur le périmètre aménagé, l’Etat est désormais en mesure de fixer les conditions d’exploitation susceptibles d’assurer la mise en valeur optimale des terres irriguées : recrutement des exploitants, attribution des parcelles, signature de contrat d’exploitation.

22 - La gestion des périmètres L’Etat confiera au secteur privé, dans le cadre d’un contrat de gestion renouvelable, la gestion des aménagements hydro agricoles. En vertu de ce contrat, l’obligation sera faite à l’Entreprise attributaire d’assurer la mise en valeur optimale des infrastructures mises à sa disposition, notamment en s’assurant de l’exploitation de toutes les parcelles disponibles, en fournissant l’encadrement technique nécessaire et en effectuant l’entretien adéquat des infrastructures selon les normes définies.

23 2.2- A MÉNAGEMENTS À RÉALISER Située dans la zone agroclimatique 2, le bassin comporte un régime pluviométrique qui ne suffit pas pour un cycle cultural normal. Les superficies disponibles pour l’irrigation sont assez réduites en raison de la faible disponibilité des sources d’eau fiables. Dans le cadre de l’étude du plan de développement de l’irrigation, il le projet Nord-Zanzan prévoit la construction de nouveaux barrages et retenues pour des cultures moins consommatrices d’eau dans le Département de Bouna. Les aménagements gravitaires à prise directe sur le fleuve Volta Noire sont prioritaires. Les cultures industrielles et la riziculture de bas-fonds sont également prévues. Les nouveaux aménagements à réaliser, au nombre de 14 pour une superficie totale potentielle irriguée de 4 954 ha, se repartissent comme suit :.

24 N° Périmètre SiteType d’aménagement RivièreAire bassin (km2) Surface à aménager (ha) 451Aval PétéyéPFEKohodio120200 452Aval SanguitéPFEKohodio160200 432OuantiétiéPFEAffluent Volta noire 150100 453Passo 2Seuil et pompageBinéda1 5001 000 453Passo 1PFEBinéda et affluent Passo 1 000500 453GuimabéBarrageGuimabé380300 430Govitan, Gouressediou PFEIrringou2 155100 433KerboBarrageKerbo130 450Aval FatakoPFEKohodio320200 454BandoliBarrageKohodio600500 431PiriBarrageKoulda70130 455SékonayéBarrageLéguényo160297 456TissiéBarrageTémolissié160297 434Aval VonkonoSeuil et pompageVolta noire111 5001.000

25 . CONCLUSION L’agriculture irriguée est encore très peu développée sur la portion nationale du bassin de la Volta Noire. L’enclavement de la zone et la faible densité de la population y ont contribué pour beaucoup. Aujourd’hui, avec la volonté affichée par les pouvoirs publics d’accroître de manière sensible l’impact des aménagements hydroagricoles sur le développement agricole du pays, qui s’est manifestée par la réalisation de l’étude du plan de développement de l’irrigation, l’irrigation sur le bassin de la Volta connaîtra des lendemains meilleurs et cela, pour le bien-être des populations.

26 . suite Toutefois, étant donné que le bassin de la Volta est un bassin en partage, il importe d’intégrer les aménagements à venir dans le cadre d’un développement intégré sous les directives de l’Autorité du bassin de la Volta pour une bonne gestion des ressources du dit-bassin.


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