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Botanique dans la vallée du Parpaillon le 22 juin 2015 JC Ory.

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1 Botanique dans la vallée du Parpaillon le 22 juin 2015 JC Ory

2 Après le vallon du Lauzanier et la vallée de Maurin, on a décidé de changer de milieu en choisissant la vallée du Parpaillon, que l’on atteint en laissant sur sa gauche la petite station de ski de Sainte Anne la Condamine. Au départ de la chapelle St Anne, le parcours se fait à l’ubac, en grande partie dans la forêt de mélèzes et ce n’est que sur la fin que l’on atteint le niveau des alpages. L’altitude passe de 1752m à 2031m, ce qui est en moyenne nettement plus bas. Une grande partie du temps, on fait face à l’impressionnante falaise du Parpaillon. Géologiquement parlant, on est sur la plaque de Flysch à Helminthoïdes du Parpaillon. La flore est très différente: sans reprendre les espèces précédemment rencontrées, deux tomes sont nécessaires! « Le Flysch à Helminthoïdes est une variété d'âge Crétacé supérieur, relativement riche en lits calcaires, qui couvre de grandes surfaces en Embrunais-Ubaye. Son nom vient de la présence, à la surface de certains bancs, de traces très sinueuses, dénommées Helminthoïdes par allusion aux contournements que les vers (marins ou de terre) décrivent avec leur corps. » http://www.geol-alp.com/0_geol_gene/glossaire_roches_sed.html http://www.geol-alp.com/0_geol_gene/glossaire_roches_sed.html Sur tout le parcours les mélèzes nous sont apparus très malades, jaunissant voire apparemment morts, victime d’une chenille parasite, la tordeuse du mélèze qui les a envahis. Mais il semble qu’il s’agisse d’un cycle périodique d’attaques, connu depuis fort longtemps et auquel la forêt survit.

3 Aconitum lycoctonum subsp vulparia Aconit tue-loup Ranunculacea Un grand classique… mais toujours impressionnant quand on le rencontre.

4 Letharia vulpina Il était tentant de faire suivre l’aconit tue-loup, par ce lichen toxique employé aussi dans le passé pour tuer le loup, comme son nom l’indique! Ici sur l’écorce d’un mélèze.

5 Aquilegia alpina Ancolie des Alpes Ranunculacea Très grandes fleurs jusqu’à 8 cm de diamètre, bleu azur, à grands éperons droits ou un peu arqués au sommet, au maximum trois fleurs par tige. Anthères violettes. Grandes feuilles triangulaires. Une fleur emblématique.

6 Aquilegia bertolinii Ancolie de bertoloni Ranunculacea Fleurs moyennes, de 2,5 à 5 cm de diamètre, bleu vif à bleu violet, éperons recourbés en crochet, anthères jaune vif, feuilles petites et toutes regroupées à la base, profondément incisées-lobées, les caulinaires nulles ou à segments linéaires.

7 Melampyre sylvaticum Mélampyre des forêts Orobranchaceae ex Scrophulariacea Fleurs jaunes, petites, par deux, en grappe très lâche, corolles longues de 6 à 10 mm. Feuilles lancéolées - linéaires, entières. La plante est une hémiparasite, ce qui lui a valu de changer de famille dans la nouvelle classification. Avec ses grandes feuilles vertes, elle semble pourtant conserver une activité chlorophyllienne notable. Peut être que l’hémiparasitisme est une adaptation à l’ambiance en clair-obscur des sous-bois, où le manque de lumière vient priver la plante d’une partie de sa puissance de synthèse.

8 Lathyrus heterophyllus Gesse à feuilles de deux formes Fabaceae Voilà un lathyrus qui présente au premier abord toutes les apparences d’un lathyrus honnête, tiges ailées, vrilles, stipules avantageux, paire de folioles, etc. Ce n’est qu’en y regardant bien qu’on s’aperçoit que les feuilles du haut de la plante ont deux paires de folioles et celles du bas une seule!

9 Lathyrus vernus Gesse printanière Fabaceae Les Lathyrus ont souvent les tiges ailées, une paire de folioles et une vrille antre les deux, c’est une en général une bonne base de départ pour une détermination. Mais voilà un ovni dans la planète des gesses, un peu comme le lathyrus aphaca, qui a entre autres, décidé de se passer de feuilles et d’ailes sur les tiges. Celui-ci a la tige non ailée, pas de vrille, des feuilles avec deux à quatre paires de folioles. Seuls ses stipules rappellent par leur allure ceux des autres membres de la famille… Comme il est du printemps – comme son nom l’indique - on n’a vu malheureusement que les gousses de cet original. Ses fleurs passent du pourpre au bleu livide au cours de la maturation. On a bien des surprise avec les lathyrus, en montagne…

10 Campanula scheuchzerii Campanule de Scheuchzer Campanulaceae Fleurs bleu-violet foncé, penchées, en grappes peu fournies, corolle en cloche évasée, boutons floraux penchés avant la floraison, lobes du calice linéaires-filiformes, deux fois plus longs que le tube. Bien reconnaissable avec son calice sombre et son port tout en modestie.

11 Phyteuma ovatum Raiponce ovoïde Campanulaceae Tige droite, feuillée dans le tiers inférieur. Fleurs violet noirâtre en épi ovoïde, puis cylindrique, bractée ovales lancéolées. Etonnant au premier abord de voir cette plante classée dans la famille des campanules, avec leur clochettes bleues et familières. Il faut imaginer comment des épis floraux se sont compactés et miniaturisés, comment les clochettes sont devenues des tubes… Une inflorescence abondante, donc grande consommatrice de ressources, s’est ainsi rassemblée pour faire ce qui a l’apparence d’une fleur unique, pour un pollinisateur. Mouvement évolutif que l’on observe souvent sous la pression des changements, miniaturisation, regroupement pour faire des économies… On a beaucoup à apprendre des plantes.

12 Phyteuma orbiculare Raiponce orbiculaire Campanulaceae

13 La tordeuse du mélèze et ce qui reste du mélèze tordu… Suite de botanique au Parpaillon dans le tome 2


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