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2) la mort encéphalique ou cérébrale. Le problème d'une nouvelle définition de la mort est apparu en 1959 à la 23ème réunion internationale de neurologie.

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4 2) la mort encéphalique ou cérébrale. Le problème d'une nouvelle définition de la mort est apparu en 1959 à la 23ème réunion internationale de neurologie lorsque Mollaret et Goulon ont décrit le "coma dépassé" qui survient lors des réanimation. Les intellectuels ont alors admis que l'homme est plus dans son cerveau que dans son coeur et que l'on est mort alors que tout le corps est "vivant" mais que le cerveau ne fonctionne plus. Le fondement de cette nouvelle définition est purement philosophique : la pré- éminence du cerveau. On accorde soudain plus d'importance au cerveau qu'au coeur. 3) la mort administrative. Il existe maintenant une définition officielle de la mort en France. C'est celle de la Circulaire Jeannenay n° 27 du 24/04/1968, qui, en fait, reprend mot à mot la description de Mollaret et Goulon de 1959, avec ses trois conditions :

5 1. la constatation des quatre signes fondamentaux : 1. abolition contrôlée de la respiration spontanée 2. abolition de toute activité des nerfs crâniens 3. perte totale de l'état de conscience, à l'exception des réflexes du tronc et des membres 4. un électroencéphalogramme plat pendant trois minutes. 2. l'élimination des étiologies simulatrices comme intoxication, hypothermie, troubles métaboliques... 3. un délai d'observation minimum, mais variable selon l'étiologie, où ces signes sont constants. On voit combien cette définition reste imprécise, il faut que cela dure "un certain temps", on est passé de 3 à 30 minutes d'électroencéphalogramme plat et maintenant à deux EEG à 6 heures d'intervalles par deux médecins différents ou une angiographie cérébrale. Et ce n'est pas suffisant. On n'a atteint en fait que la première étape de la mort, mais c'est cela qui permet tous les prélèvements d'organes vivants sur le corps d'un individu mort ! Mais ceci ne se pratique pas ni Japon ni dans la plupart des pays musulmans qui ne veulent pas que l'on prélève des organes sur un corps "le cœur battant". 39% des Français considèrent que ce n'est pas une mort véritable.

6 4) La mort physiologique, dite mort cadavérique ou mort froide. Puis va s'installer progressivement la mort physiologique avec le froid du cadavre et sa paleur caractéristique puis vient la paralysie et s'installe la rigidité cadavérique. Le cadavre se vide. 5) la mort biologique. Enfin arrive la mort biologique qui suit avec l'explosion des cellules et des tissus, la liquéfaction, la putréfaction avec émission de méthane et d'odeurs nauséabondes, enfin les chairs qui se détachent des os. Mais ceci ne se produit pas toujours et ne résout pas encore les problèmes des corps incorruptibles, myroblytes, des cadavres parfumés, etc. Ils ont été étudiés en particulier par le Dr. Larcher dans La mémoire du soleil (Désiris, 1990). 6) la mort fonctionnelle. Mais cela n'est pas suffisant car il reste la mort fonctionnelle : toutes les fonctions ne sont pas encore abolies et sur des cadavres la barbe et les ongles peuvent encore continuer à pousser

7 Qu’est ce que la mort pour la science ?

8 L’idée de la mort est insupportable à la plupart des gens. Car en nous tous est inscrite l’idée de l’éternité et l’illusion de l’invulnérabilité. Nous voulons vivre et vivre avec ceux que nous aimons. Nous ne supportons pas l’idée qu’il y ait la mort : la cessation définitive de la vie, comme dit le dictionnaire. La mort d’un être vivant est l’arrêt irréversible des fonctions vitales. Cette définition biologique montre à quel point la science est dans l’impasse quand il s’agit d’expliquer la vie et la mort. Nous ne pouvons que décrire « extérieurement » les manifestations de deux phénomènes qui en réalité nous échappent dans leur essence. Leurs causes profondes nous sont inconnues. La définition de la mort évolue constamment. Après l’arrêt de la respiration, puis la cessation des battements du cœur, est apparu le critère de mort cérébrale. De sorte que l’on distingue aujourd’hui plusieurs types de mort : clinique, cérébrale, biologique… Dans le cas de la mort cérébrale, il y a arrêt des activités électriques du cerveau (mesuré par électroencéphalogramme), mais le corps peut continuer à vivre (par maintient artificiel des battements du cœur).

9 Cela montre bien que la mort est plus que l’arrêt de l’activité biologique. Quand un être meurt, « quelque chose » disparaît : il « n’est plus là ». Mais qu’est-ce qui n’est plus là ? Lorsque nous mourons, c’est aussi ce qui fait notre identité, c’est- à-dire notre personnalité, notre affectivité, notre « présence », qui disparaît. Qu’est-ce que la vie, en définitive ? La science est bien incapable en réalité de dire en quoi consiste la vie, quelle est la nature du souffle qui nous anime, d’où il vient et où il part lors de notre mort. On est conduit à se poser la question : la mort est-elle un terme ultime à notre vie sur terre ou n’est-elle qu’une étape dans une histoire de vie qui continue ? Croire en une autre vie après la mort est une exigence humaine qui fait la caractéristique de notre espèce. Si la mort stoppe et anéantit notre existence biologique, tout bêtement, on peut se dire que la vie est plutôt absurde et la mort dépourvue de sens. Ici finit la science et là commence la métaphysique. S’il y a un « après la mort », les connaissances scientifiques ne nous servent à rien parce qu’il ne s’agit pas de biologie mais de vie immatérielle. La vie après la mort (si elle existe, et je crois personnellement qu’elle existe) n’est pas d’essence matérielle, sinon nous pourrions voir les morts.La vie après la mort

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11 Les philosophes et la mort: Dans l’Antiquité, l’Epicurisme pulvérise littéralement cette notion et l’évacue : la mort n’est rien. La position d’Epicure est réactualisée, à l’époque moderne, par Sartre, qui éconduit l’idée même de mort en la posant en dehors du projet existentiel, tandis que Heidegger s’efforce de la retrouver au plus profond de notre expérience (l’être-pour-la- mort). Du latin mors, la mort s’entend comme la fin de la vie, la cessation physique de la vie. Si cette définition nous est connue de tous, elle peut être élargie. En effet, dans son sens médical, elle correspond à la fin des fonctions du cerveau définie par un électro- encéphalogramme plat. Dans son sens philosophique maintenant, elle fut considérée successivement par une pluralité d’auteurs. Platon l’a ainsi définie comme le terme d’une vie terrestre et l’accès à un monde idéal. Epicure ou encore Lucrèce, l’ont définis comme la dissolution de l’âme et du corps (approche matérialiste). Heidegger l’envisage comme la forme même de la vie humaine, considérée dans sa finitude ; cette forme saisie et assumée, permet l’accès à l’authenticité. Enfin, Sartre, voyait la mort comme un fait sans aucune cause ontologique.

12 – Platon : [La mort], « est-ce autre chose que la séparation de l’âme d’avec le corps ? On est mort, quand le corps, séparé de l’âme, reste seul, à part, avec lui-même, et quand l’âme, séparée du corps, reste seule, à part, avec elle-même »… – Epicure : « Familiarise toi avec l’idée que la mort n’est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or, la mort est la privation complète de cette dernière […]. Ainsi, celui des maux qui fait le plus frémir n’est rien pour nous, puisque tant que nous existons, la mort n’est pas, et que la mort est là où nous ne sommes plus. » – Hegel : « La mort, si nous voulons nommer ainsi cette irréalité, est la chose la plus redoutable […]. Ce n’est pas cette vie qui recule d’horreur devant la mort et se préserve pure de la destruction, mais la vie qui porte la mort, et se maintient dans la mort même, qui est la vie de l’esprit ». Définitions de Philosophes :

13 – Schopenhauer : « La mort est le moment de l’affranchissement d’une individualité étroite et uniforme, qui, loin de constituer la substance intime de notre être, en représente bien plutôt comme une sorte d’aberration. » – Heidegger : « Cette fin que l’on désigne par la mort ne signifie pas, pour la réalité- humaine, être-à-ma-fin, être –finie ; elle désigne un être pour la fin, qui est l’être de cet existant. La mort est une manière d’être que la réalité-humaine assume, dès qu’elle est : Dès qu’un humain vient à la vie, déjà il est assez vieux pour mourir. » – Sartre : [La mort] « N’est pas seulement le projet qui détruit tous les projets et qui se détruit lui-même […]. Elle est le triomphe du point de vue d’autrui sur le point de vue que je suis sur moi-même. » « La Mort représente le sens futur de mon pour-soi actuel pour l’autre. »

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15 Les athées et la mort Jacques Monod disait : « L’homme sait enfin qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’univers d’où il a émergé par hasard ». L’athéisme est une croyance, la croyance que la vie n’a pas de sens ni de but. Elle est. C’est tout, sans cause, sans raison, sans bien ni mal. Il nous faut vivre comme bon nous semble sur terre, parce qu’après c’est fini. Nous ne sommes- là que pour propager et conserver l’espèce. Mon avis sur la question est que ce système exige plus de foi que la croyance en un dieu quelconque. L’absence de preuve de l’existence de Dieu n’est pas la preuve de son absence. En fait, très peu de gens sont véritablement athées. Qui veut d’une vie absurde ? La situation du bloc soviétique après 70 ans d’athéisme montre bien que cette idéologie n’a pas de bonnes conséquences.

16 Les religions orientales et la mort Je ne vais pas rentrer ici dans le détail de la réincarnation, croyance venue de l’Asie du Sud-est. Pour plus de renseignements à son sujet, je vous invite à consulter mon livre, dans lequel j’étudie la question. Que l’on sache seulement que si beaucoup d’Orientaux croient en la réincarnation, ils cherchent aussi à l’éviter à tout prix. Ce n’est pas quelque chose de « bien » comme nous avons tendance à le penser en occident. Se réincarner, c’est ne pas avoir réussi à devenir meilleur. De plus, l’ultime but est l’anéantissement personnel final, la dissociation dans le Grand Tout. C’est donc la croyance en plusieurs existences terrestres après la mort dans un premier temps, pour être ensuite une non-existence absolue. Pour ma part, je trouve que cette hypothèse ne cadre pas avec la réalité, pour des raisons simples :

17 1)si nous nous réincarnons, comment se fait-il que la population ne cesse de croître au lieu d’être stable ? 2)Nous sommes sensés nous réincarner pour devenir meilleurs et disparaître ensuite. D’où vient alors que l’humanité est loin de s’améliorer. À part le progrès technique, on ne peut pas dire que le mal ait régressé sur terre… 3) Les occidentaux qui affirment être la réincarnation de quelqu’un le sont curieusement de gens célèbres. Nulle mention de réincarnation d’un mécréant ! Serait-ce trop bas pour leur ego ? 4) Enfin, surtout, il n’y a vraiment aucune preuve cohérente qu’un tel système soit une réalité.

18 Les grandes religions monothéistes, c’est bien connu, annoncent la perspective d’une vie après la mort. C’est même le but ou l’espérance des croyants, que leur vie ici sur terre sera jugée assez « bonne » pour qu’ils aillent au paradis. Toutefois, ni le judaïsme ni l’islam n’apportent de preuves quant à leur foi. « Il est écrit » est la réponse. Elle renvoie donc le fidèle à sa confiance au dieu auquel il croit. De plus, aucun croyant, même s’il est chef religieux d’une de ces institutions, n’a la certitude d’aller au paradis. Cela dépendra du bon vouloir de dieu, quelque bonne conduite que la personne ait essayé d’avoir. La perspective des religions monothéistes

19 La réincarnation C'est quoi la réincarnation ? C'est le retour du principe spirituel dans une nouvelle enveloppe charnelle. Pour un être humain, cette enveloppe est toujours un corps humain. Mais on peut se réincarner soit sur la même planète où l'on a vécu sa dernière existence, soit sur une autre planète. On ne peut fixer un temps précédant le retour dans un corps matériel, pas plus qu'on ne peut fixer un temps pour la vie terrestre. Des êtres humains passent trois ans sur terre, et d'autres y vivent quatre-vingt-dix ans. Si l'on disait que l'homme vit sur terre trente ans, on parierait comme un amateur de statistique, mais pas comme un observateur des lois réelles. L'esprit doit entrer dans un nouveau corps, mais cela se fait petit à petit et n'est achevé qu'à la naissance. Mais certains esprits changent d'avis après coup et craignent tellement la renaissance que cela aboutit parfois à une fausse-couche ou à un enfant mort-né.

20 En général, les jeunes enfants de deux à trois ans ont très souvent des réminiscences de leurs vies antérieures. Les souvenirs s'estompent vers sept ou huit ans, lorsque l'enfant est mieux intégré dans la vie terrestre. Certaines de nos aptitudes peuvent disparaître d'une vie à l'autre, être comme en sommeil, lorsque l'esprit désire en acquérir d'autres. Mais les premières ne disparaissent qu'en apparence et peuvent s'épanouir davantage dans une vie ultérieure. Un esprit attardé peut avoir choisi une famille évoluée dans le but de s'améliorer - ceci constitue une épreuve pour la famille choisie - alors qu'un esprit évolué peut s'incarner dans un cadre déplaisant, même dans un corps infirme, pour subir une épreuve nécessaire et développer des qualités qui lui manquent. Disons tout de suite qu'avant de venir se réincarner dans une planète, l'être spirituel se prête à la perte de la mémoire des existences antérieures. La réincarnation a, en effet, été enseignée comme un mystère ésotérique dans toutes les initiations de l'Antiquité.

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24 Les chrétiens ne sont pas les premiers à affirmer qu’il existe une vie après la mort. Toutes les cultures où l’on enterrait la personne avec de quoi vivre, manger, chasser, se défendre dans " l’au-delà ", percevaient déjà que l’homme n’est pas fait pour la mort. En procurant au défunt des offrandes propitiatoires (1) pour les autorités (ou dieux) du séjour des morts, on pensait également qu’il y avait une justice, une rétribution, différents sorts possibles dans l’autre vie. Chez les Grecs, " la barque de Charon ", pour passer le fleuve qui délimitait le séjour des morts, marquait de façon symbolique le grand passage vers les " Champs Élysées ", symbole d’une autre vie. Quant aux philosophes grecs, tels que Platon, non seulement ils pensaient à une " vie après la mort ", mais ils avaient aussi la conception d’une " vie avant la vie ". Dans ce cadre, la vie terrestre et corporelle était une déchéance, et la mort libérait l’âme du fardeau du corps. L’idée d’éternité n’est donc pas étrangère à l’homme, elle lui est comme naturelle. Y a-t-il une vie après la mort ?

25 La façon d’envisager l’après est évidemment très différente et ne se pose plus de la même façon depuis le Christ et l’influence du christianisme sur la pensée : - Les anciens Bretons, avant le christianisme, imaginaient, par exemple, la vie après la mort comme une série de trois vies - la première étant le modèle plus ou moins sûr des deux suivantes - ou bien encore, comme une seconde vie sans fin déterminée mais dans une île impossible à atteindre par les vivants de la première vie. - Les communistes, matérialistes, niaient la vie après la mort. Cependant, ils avaient aussi leur paradis : la société sans classe des " lendemains qui chantent ". Cet avènement paradisiaque, supposé se vivre ici-bas par les générations futures, s’est longtemps fait attendre et a découragé nombre de ses adeptes. - Les tenants de la réincarnation ont substitué, à la vie éternelle tant désirée, une autre explication : c’est de revivre ici-bas plusieurs fois mais dans d’autres rôles, d’autres personnes ; ce qui est différent des " trois vies celtiques " où c’est la même et unique personne qui revit. - Les musulmans croient en un " Paradis " qui verra la rétribution des bons mais celui-ci est bien matériel par sa description et déconcertant en rapport à nos aspirations les plus profondes.

26 Pour les chrétiens, Dieu a envoyé son fils, Jésus Christ, qui s’est fait vrai homme pour nous faire connaître son amour et sa promesse de résurrection. Lui-même est ressuscité le troisième jour après sa mort. Il est sorti du tombeau et est apparu vivant à ses disciples, qui l’ont vu et en ont témoigné. La Résurrection du Christ n’est pas saisissable directement par l’histoire ; elle pose une question à l’histoire et à tous les hommes. Mais le témoignage de ses disciples sur la rencontre du Ressuscité, lui est historique. Ils en ont témoigné jusqu’au " martyre ". La foi dans la résurrection des morts s’appuie sur cette résurrection de Jésus. Le Dieu qui nous a créés ne l’a pas fait pour l’espace d’une vie terrestre comme un jeu ou une absurdité. Par amour, alors que nous n’existions pas encore, il nous a donné la vie et il continue, par amour, de nous appeler à la vie éternelle avec lui. C’est ce qu’on appelle " le Ciel ". Ce Ciel en effet, c’est la vie éternelle de bonheur sans fin avec Dieu et " tous les saints ". Il ne s’agit ni d’un paradis matériel où nous revivrions une vie terrestre (témoins de Jéhovah), ni d’un paradis spiritualiste où les âmes seraient définitivement dépouillées de toute incarnation (Platon) et de toute personnalité (bouddhisme) : dans le résumé de leur foi, le credo, les chrétiens croient en la " résurrection de la chair ", c’est-à-dire de l’âme et du corps ensemble comme le Christ Ressuscité.

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