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Découvrant les Pyramides, le général Bonaparte se livra à un calcul resté célèbre : la masse de pierres composant les trois pyramides suffirait à ériger.

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1 Découvrant les Pyramides, le général Bonaparte se livra à un calcul resté célèbre : la masse de pierres composant les trois pyramides suffirait à ériger tout autour de la France un mur haut de 3 m et large de 30 cm. Seules en effet les mathématiques semblent capable de rendre compte de ces réalisations uniques au monde : trop loin, on admire leur silhouette sans parvenir à en apprécier l'ampleur, trop près, l’œil saisi de vertige ne parvient plus à en distinguer le sommet. Depuis l'Antiquité, les hypothèses les farfelues ont été avancées pour expliquer ces constructions à l'échelle des Titans. Si elles gardent encore une part de leur mystère, les pyramides apparaissent pour ce qu'elles sont, qui les rend d’autant plus extraordinaires : le fruit de l'ingéniosité et le labeur des hommes. De la démesure de l’un d’entre eux aussi : Pharaon, qui fit dresser pour son seul usage ce formidable mausolée. Il est vrai qu’il était dieu et que cette échelle de pierre devait lui permettre, après sa mort, de s'unir à ses pairs. D’autres interprétations veulent reconnaître dans la forme pyramidale la descente des rayons solaires qui, embrassant la dépouille du roi, viennent dispenser leurs bienfaits sur la création. GUIZEH

2 Après les pyramides à degrés dont le prototype fut celle de Djéser à Saqqara et qui restèrent en vigueur près d'un siècle, c'est à Snéfrou (v. 2630- 2590), premier souverain de la IVe dynastie, qu'il revint d'ériger la première pyramide lisse. Son fils, Khéops (v. 2590-2565), inaugura la nécropole de Guizeh en y élevant la plus haute pyramide de l'Égypte ancienne que les Grecs, deux millénaires après sa construction, reconnurent comme une des Sept Merveilles du monde antique (la seule encore debout de nos jours). Khéphren, fils ou frère de Khéops, suivit les mêmes voies cyclopéennes. Mais dès le règne de Mykérinos on en revint à des dimensions plus modestes. Jusqu'à la XIIIe dynastie - à l'exception des rois de la XIe dynastie qui préférèrent être inhumés à Thèbes, leur ville d'origine -, on verra ainsi les souverains dresser une pyramide au-dessus de leur tombeau.

3 Le centre d'un vaste complexe : Tombe monumentale du pharaon, la pyramide n'est pourtant que la partie la plus spectaculaire d'une immense installation destinée à rendre pour l'éternité un culte au souverain. À l'E. de la pyramide, à la limite entre le désert et les terres cultivées, se trouvait le temple bas ou temple de la Vallée. C'est là, pense-t-on, qu'étaient pratiqués, au moins en partie, l'embaumement et les rites funéraires sur la dépouille du roi. Ce temple était précédé d'un quai de débarquement, relié au Nil par un canal, où arrivait le corps du roi au terme de son dernier voyage terrestre. La momie était ensuite acheminée jusqu'au temple funéraire, situé devant la façade orientale de la pyramide : c'est dans ce temple que les derniers rites pour le roi défunt étaient accomplis et que lui était ensuite rendu un culte quotidien. Du temple funéraire, la momie gagnait son ultime demeure, au cœur de la pyramide. Nulle part ailleurs sans doute qu'à Guizeh les conceptions théologiques des anciens Égyptiens n'apparaissent de manière aussi spectaculaire : dans son extraordinaire masse de pierre, Pharaon occupait le centre d'une vaste nécropole où avaient pris place, dans leurs mastabas alignés le long d'allées rectilignes, les membres de la famille royale et les hauts dignitaires de la cour. Tous espéraient ainsi participer de la divinité du roi dans l'au-delà.

4 Voici la pyramide de Kheops aux portes du Caire

5 Au premier plan, la deuxième pyramide Khéphen haute de 143,5 m (136,4 m actuellement)

6 Au fond, la « Grande Pyramide » Khéops, haute de138,75 m (à l’origine 146,59 m)

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14 La nécropole Est

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18 A gauche les blocs de couverture d’une des fosses à barque devant le musée de la barque

19 Même en Mai, à la recherche de l’ombre !

20 La barque démontée telle qu'elle fut découverte en 1954 Enfouie depuis environ 4500 ans, la barque funéraire de Khéops ne fut découverte qu'en 1954 au pied de la pyramide de Khéops. Elle fut trouvée lors de travaux autour de la grande pyramide. La barque, en bois de cèdre, munie de tout son outillage - rames, cordes et cabine - comprenait 1224 pièces détachées. Elle mesure 43,5 m de long, sa proue s'élève à 5 m et sa poupe à 7 m. Remontée, elle est actuellement exposée dans le musée situé exactement à l'endroit où elle a été trouvée. Le musée a été construit au pied de la pyramide de Khéops côté sud, au-dessus d'une fosse qui logeait une des barques solaires lors de sa découverte. Cinq fosses de barques solaires ont été découvertes jusqu'à ce jour mais seules deux d'entre elles contenaient encore une barque en bois. Une seule est exposée, et subit d'ailleurs des dégâts (déformations) de ce fait, l'autre est maintenue dans des conditions optimales afin d'assurer sa conservation. Cordages originaux découverts dans la fosse à barque

21 Pour les Égyptiens de l'Antiquité, le cycle perpétuel du lever et du coucher du soleil est comparable au cycle de la vie et de la mort. Ainsi, chaque matin le soleil naît à l'orient, croît jusqu'au zénith, puis vieillit jusqu'à l'occident ou il disparaît dans le royaume des morts. Ce voyage diurne, le dieu solaire Rê le fait à bord d'une barque appelée mandjet. Le choix d'une barque comme moyen de transport se comprend aisément dans une civilisation résolument fluviale où le Nil occupe la place d'axe principal de communication et de source quasi-exclusive d'alimentation grâce aux crues, à l'irrigation et à la pêche. Les Égyptiens de l'Antiquité ont imaginé qu'en s'associant au dieu solaire lors de sa course perpétuelle à bord des barques sacrés, leurs âmes vivraient éternellement. C'est ainsi que le culte funéraire est fortement marqué par ce mythe solaire. Par exemple, on construisait de préférences les tombeaux sur la rive occidentale du Nil (où « meurt » le soleil) et lors de l'enterrement on faisait traverser le fleuve au défunt sur des barques semblables à celle du dieu solaire. Maquette de la barque

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23 Le bâtiment abritant le musée de la barque est construit au dessus de la fosse où la barque était stockée en pièces détachées.

24 Le motif de la poupe représente des papyrus liés, à la manière des premières barques archaïques, réalisées avec des plantes assemblées.

25 Il y a un motif de harpon sur les rames. Peut-être pour éloigner magiquement les animaux dangereux (hippopotames, crocodiles) ?

26 Les planches sont tenues par des cordes qui se serrent quand elles sont mises en contact avec l'eau. Il parait que ça suffit pour assurer l'étanchéité...

27 Les débats font toujours rage pour déterminer si cette barque avait un but purement symbolique (accompagner le voyage du roi dans l'au-delà) ou si elle avait réellement servi lors de la procession funéraire.

28 La proue est droite, contrairement à la poupe. On retrouve les tiges végétales liées.

29 Derrière, une sorte de baldaquin à l'emplacement des rameurs.

30 Les gouvernails. La cabine.

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33 Il ne subsiste aucune trace du pyramidion qui couronnait jadis le sommet de la grande pyramide. Le pyramidion qui est exposé actuellement près du coin sud-est n'est autre que celui de la petite pyramide satellite. Celui-ci est en calcaire et anépigraphe, à l'instar du pyramidion de la pyramide rouge édifiée par le père de Khéops, Snéfrou. Aucun indice ne permet cependant d'indiquer une quelconque similitude avec le pyramidion disparu.

34 Deux fosses à barques à l’est de Kéops

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36 Une autre fosse à barques à l’est de Kéops

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44 À l’ombre !

45 L'entrée de la pyramide, située sur la face nord de la pyramide à une hauteur de 15,63 mètres, est surplombée par un système de décharge avec voûtes et linteaux monolithiques. Sa fonction est de protéger le couloir descendant de la masse située au-dessus. Cependant les dimensions de cette voûte semblent disproportionnées quand on considère les charges relativement faibles en cet endroit. Avait-elle une fonction plus symbolique ? Cette entrée aurait été fermée au moyen d'une pierre mobile ce qui confirmerait les indications de l'auteur antique Strabon. Ce type de dispositif de fermeture était déjà connu à Dahchour. On accède aujourd'hui aux infrastructures par la percée qu'effectua le calife Al-Mamoun en 820. Le revêtement lisse de la pyramide était encore en place à cette époque et masquait le dispositif de fermeture antique. Elle fut creusée quelques mètres sous la véritable entrée et débouche sur le couloir ascendant, juste derrière les blocs bouchons.

46 Système de couverture, entrée de la pyramide de Khéops

47 Percée d'Al-Mamoun

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49 Embranchement, vue de la grande galerie vers le couloir ascendant La percée d'Al-Mamoun mène le visiteur directement dans le couloir ascendant. Ce dernier fut aménagé par l'architecte de la grande pyramide dans l'appareillage de pierre existant, en perçant le plafond de la descenderie à 25 mètres de l'entrée. Ce couloir est constitué de pierres placées en lits horizontaux sur plusieurs mètres. Il se prolonge ensuite avec une maçonnerie appareillée jusqu'à son extrémité. Trois blocs ceintures sont placés à intervalles réguliers dont leur destination était très probablement d'accueillir des herses de fermeture. Or, cette option a dû être rejetée pendant la construction, l'architecte ayant opté pour la mise en place de trois blocs bouchons de granite, blocs demeurant toujours aujourd'hui en bas du couloir ascendant. L'embranchement a la particularité d'offrir un accès à chaque niveau de la pyramide : tout d'abord à la descenderie, par un boyau reliant le bas de la grande galerie à la grotte et creusé à même la maçonnerie par les constructeurs, ensuite à la chambre de la reine, par un couloir horizontal, et enfin à la chambre du roi, en empruntant la grande galerie.

50 La grande galerie La grande galerie est l'élément architectural le plus impressionnant et le plus élaboré de l'Ancien Empire. D'une longueur de 47,80 mètres et d'une hauteur de 8,60 mètres par rapport à la verticale, la galerie est inclinée de 26°10'16". Elle est surmontée d'une magnifique voûte en encorbellement sur quatre faces (technique héritée de la pyramide rouge et de la pyramide rhomboïdale à Dahchour) la protégeant des charges. Une marche à l'extrémité supérieure de cette galerie donne sur une antichambre menant à la chambre du roi. Cette antichambre comportait un système de fermeture avec herses obstruant le passage mais aujourd'hui disparues.

51 La chambre du roi La chambre du roi est un magnifique ouvrage de granite de 10,47 mètres sur 5,23 mètres (soit vingt coudées sur dix coudées) et d'une hauteur de 5,84 mètres. La chambre est surmontée par une imposante couverture de blocs de granite répartis sur cinq niveaux, le dernier niveau étant surmonté d'une voûte de décharge avec pierres disposées en chevrons. c'est dans cet espace que fut trouvée la seule inscription permettant d'attribuer, avec certitude, cette pyramide à Khéops. Le toit de cette couverture s'élève à plus de vingt mètres du sol de la chambre. Un sarcophage en granite, vide et sans couvercle, est disposé à l'ouest de la chambre. Comme dans la chambre de la reine, deux conduits de ventilation s'élèvent depuis la chambre du roi vers les faces de la pyramide.

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54 Au fond, les écuries pour les dromadaires et les chevaux

55 Le nain Seneb et sa famille. Par un habile artifice, Seneb est à la même hauteur que sa femme.Les cartouches sont ceux de Kheops et Djedefre (aussi appelé Redjedef ou Didoufri). Kheops. Une si petite statue pour un si grand roi, etc, etc...

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57 La nécropole Est : Contre le flanc oriental de la pyramide était aménagé le temple funéraire du roi, réduit aujourd'hui à ses soubassements, et encadré de deux fosses destinées à recevoir des barques solaires et au fond les pyramides des Reines ruinées

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64 La pyramide de Mykérinos (ne se visite plus depuis janv. 2005). C'est la plus petite des pyramides de Guizeh (62 m de haut — 66 à l'origine —, 108 m de côté). Le parement extérieur, presque entièrement disparu, était composé de calcaire, mais aussi, dans le quart inférieur, de granit rouge dont quelque traces subsistent. L'intérieur témoigne, comme pour la pyramide de Khéops, de modifications apportées au plan initial. Une descenderie puis un boyau horizontal séparent l'entrée de la chambre funéraire, perpendiculaire au couloir et entièrement taillée dans la roche à 6 m au-dessous du niveau du sol. Dans une niche furent découverts le couvercle d'un sarcophage, d'époque saïte mais portant le nom de Mykérinos, et des ossements humains que l'analyse scientifique a pu dater du début de l'ère chrétienne : sans doute les restes de quelque pilleur de tombe. Sur la paroi de dr. de la chambre, un passage oblique conduit à une 2 e chambre creusée sous la précédente, sans doute la véritable chambre funéraire. Un magnifique sarcophage de basalte y fut découvert au XIXe s. par des explorateurs, mais il sombra malheureusement avec le bateau qui le transportait vers l'Angleterre. Au-dessus de la 1re chambre ouvre une 3e pièce appartenant au projet initial ; une 2e descenderie reliée à l'extérieur y aboutit.

65 Une triade de Mykerinos (Guizeh). Le roi est entouré d'Hathor et de la représentation d'un nôme. Il porte la barbe postiche, la couronne blanche et le pagne chendjit (2 plissés sur les cuisses et un petit devanteau). 1 seul cartouche est représenté. Le visage est lointain. Mykerinos est reconnaissable car il est assez joufflu, il a une tête ronde et un nez rond.

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67 Tombeau de Seshemnefer IV : Près de l'angle sud-est de la pyramide de Kheops est le mastaba de Seshemnefer IV, qui a été récemment restauré par l'Organisation des antiquités égyptiennes, avec un nouveau toit, et un nettoyage en profondeur des reliefs. Seshemnefer IV était de toute évidence un fonctionnaire favorisée, « surveillant des deux sièges de la Chambre de la vie », et « gardien de la King's Secrets ", au cours de la VIe dynastie. Un des plus grands tombeaux de Gizeh, le tombeau de portiques Seshemnefer a d'une impressionnante façade à deux colonnes. De chaque côté du portique, grandeur nature statues assises du fonctionnaire décédé attention sur le plateau de Gizeh. Le vestibule mène à une salle intérieure et extérieure et une salle des offrandes. Scènes de la tombe sont des reliefs de la personne décédée, la vie quotidienne de l'Ancien Empire et les scènes funéraires habituels. Il ya un arbre de sépulture en pente dans laquelle le visiteur intrépide est parfois admis.

68 Au sud-est de la pyramide de Kheops se trouve l'imposant mastaba de la fin Ve et début de la VIe dynastie de Seshemnefer IV (ou Sechemnefer, ou Sechemnoufer, ou Sechemnnofer). Sur la photo on pourrait croire que c'est l'entrée de la pyramide ;comme dans les films d'aventuriers ou elles ont des entrées et des pièces immenses ! Le cimetière de l'est est situé à l'est de la pyramide de Khéops et contient principalement des tombes de la famille et les agents favorisées, de Khéops bien chers hauts fonctionnaires continuerait à être enterré il longtemps après le règne de Khéops. Seshemnefer IV, par exemple, qui a vécu pendant la dynastie sixième et portait le titre de "Secrétaire de commandes de secret du roi", a mérité une place pour lui-même dans le cimetière de l'est. Son mastaba (tombeau) est assez typique de celles des cimetières orientale et occidentale.

69 Décorations de part et d'autre de l'entrée, des hommes apportent des offrandes (bœufs et volailles).

70 Cartouche de Kheops. Ci-contre, une statue à l'entrée du mastaba de Sechemnefer, cimetière sud de Kheops. Point d'orgue de la visite : dans la deuxième salle, une sorte de passage souterrain fait la joie des petits et des grands, sous le regard bienveillant des gardiens.

71 Il reste peu de décorations ou de reliefs en bon état à l'intérieur.

72 Une autre stèle fausse porte, on distingue le nom du défunt sur cette porte.

73 Quelques scènes du quotidien, avec du bétail ci dessous.

74 Fabrication du pain, ou de la bière.

75 Une fausse porte, permettant le passage du "Ka", l'âme du défunt qui venait chercher ses offrandes. Le passage taillé en bas mène à la salle du sarcophage.

76 un passage dans lequel on peut se glisser pour atteindre la chambre funéraire : le sarcophage y est toujours en place. Au fond de la cour, une salle à deux piliers précède la chapelle des offrandes avec sa table d'autel.

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78 Sortie du mastaba de Sechemnefer IV (cimetière sud)

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81 La pyramide de Khéphren : Moins haute de 1 m que la pyramide de Khéops, elle semble pourtant la dominer en raison d'une plus grande élévation du terrain à cet endroit. Ses côtés sont en revanche plus courts (215 m contre 230). Elle conserve une partie significative de son parement calcaire au sommet tandis que l'assise de sa bas( est constituée de blocs de granit d'Assouan. Cette pyramide présente la particularité d'offrir deux entrées, toutes deux situées au N. : la 1re creusée, dans le socle rocheux, la 2e une quinzaine de mètres plus haut. C'est celle-ci qui donne accès à la descenderie, prolongée d'un couloir horizontal conduisant à la chambre funéraire creusée dans la roche, presque à l'aplomb du sommet. Le sarcophage du roi, brisé, est toujours en place.

82 Chambre funéraire avec un sarcophage monolithe Embranchement vertical permettant d'emprunter une descenderie

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87 Statue en diorite de Khephren, depuis ce roi, et probablement déjà dès son prédécesseur Didoufri, la grande statuaire royale est en place. Le roi, personnage évoqué pour l‘éternité, répond à un canon de représentation figé. Pharaon gère le pays et mène les troupes à la victoire : son corps est donc le plus souvent athlétique, son visage est celui d'un homme mur, assez jeune mais pas enfantin, quel que soit son âge réel. Cela n'empêche pas des différences, des évolutions du canon au cours du temps. Dans la main droite, Khephren tient le mekes. C'est un rouleau de papyrus contenant le "testament des dieux", texte confiant l'Egypte au roi. Une tricherie, le bras est allongé pour que la main touche le genou.

88 De côté, on découvre le faucon Horus plaqué derrière la tête de Khephren. Le roi est souvent désigné comme l'Horus. Sa tête est le support du Ka d'Horus. D'ailleurs, si on considère les ailes du faucon comme des bras, elles forment le signe Ka. A cette époque, le roi est inaccessible, hautain: Horus vient du mot Hor " le lointain". Il est une sorte de superman, il n'a jamais connu la défaite. Bien plus tard, à l'époque ptolémaïque, le mot Ka pourra s'écrire avec le hiéroglyphe signifiant "nom" : Le nom d'Horus sera donc alors le Ka d'Horus...

89 Vu sur Voyagepps.com


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