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BALADES DANS PARIS. MONTMARTRE Montmartre fut longtemps un village indépendant de Paris et il lui fut annexé en 1860. C’est pourtant, encore un peu,

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1 BALADES DANS PARIS

2 MONTMARTRE

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4 Montmartre fut longtemps un village indépendant de Paris et il lui fut annexé en 1860. C’est pourtant, encore un peu, un village dans la ville et il se targue de posséder le point culminant de la capitale, à 130,53 m. Mais il est aussi fortement prisé des touristes avec tout ce que cela apporte de mouvement, d’encombrement, de vendeurs en tous genres… Alors, il faut l’aborder par son autre face, rechercher les coins plus tranquilles et c’est ce que nous allons faire… Bien sûr, il y a quand même les incontournables renommés; ils seront pour la fin!

5 Quand je parle d’encombrement, c’est cela… En sortant du métro, on ne peut l’éviter. Mais nous allons vite bifurquer.

6 Le Sacré-Cœur, nous le saluons au passage mais nous ne l’aborderons pas de face. Nous y arriverons après bien des détours…

7 Après avoir bifurqué, c’est nettement plus calme! Nous arrivons à la Halle Saint-Pierre, structure métallique construite en 1868, dans un style rappelant Baltard. Elle héberge maintenant le musée d’art contemporain, une bibliothèque et un salon de thé.

8 Derrière la halle Saint-Pierre, nous commençons à monter. Cette rue a été ouverte en 1867 pour un premier tronçon et trois ans plus tard pour le second. D’abord sous le nom d’escalier Sainte-Marie, elle a pris le nom de Rue Paul Albert (un littérateur) en 1907. La rue Ronsard la croise.

9 Nous traversons un espace tout à fait provincial et bien calme…

10 … et arrivons en arrière du Sacré-Cœur, saisissant, en passant, quelques petites décorations des murs.

11 Au pied du campanile du Sacré-Cœur, un Carmel a été implanté en 1928, pour accompagner la mission de la basilique par une prière silencieuse.

12 Nous passons ensuite à l’arrière de l’église Saint-Pierre, l’une des plus anciennes de Paris, consacrée par le pape Eugène III, en 1147. c’est le seul vestige de l’abbaye royale de Montmartre. Nous la retrouverons plus tard.

13 La rue du Chevalier de la Barre que nous suivons, se prolonge par une rue pavée, commerçante.

14 Depuis la rue du Mont-Cenis, une échappée sur la ville de Paris. Nous croisons aussi un château d’eau qui s’élève en tour élégante.

15 Renoir fit, dans cet hôtel, un séjour en 1876 et il y peignit le Moulin de la Galette, la Balançoire et le jardin de la rue Cortot. Les deux premiers sont au musée d’Orsay, l’autre à Pittsburg, aux USA. Rue Cortot, nous saluons le musée de Montmartre abrité dans l’un des plus vieux hôtels particuliers, entouré des jardins Renoir. A noter que, plus loin, les autres demeures sont aussi très belles et verdoyantes.

16 D’autres jolies demeures de la rue Cortot.

17 Au croisement de la rue des Saules, qui inspira Jean- Baptiste Corot, et de la rue de l’Abreuvoir, impossible de manquer la « Maison rose » reproduite par Maurice Utrillo!

18 C’est l’une des curiosités les plus connues de la butte, le Clos-Montmartre, vigne qui se trouve le long des rues des Saules et Saint-Vincent. Au XVIe siècle, les habitants du village étaient principalement cultivateurs-vignerons. Une guinguette a remplacé la vigne, puis le lieu est devenu terrain vague, asile des clochards. En 1933, la ville y planta 2 000 pieds de vigne pour répondre à la demande de la société « Le Vieux Montmartre » : c’est le « Clos-Montmartre ». Selon Gilles Guillet, grand-maître de la Commanderie du Clos-Montmartre, il n’en reste que 1762 pieds comprenant « les variétés les plus classiques des provinces viticoles de France, ainsi qu'une sélection d'hybrides vigoureux et fertiles».

19 Chaque année, à la mi-octobre, la vendange est faite par les personnels publics-vignerons du service des parcs et jardins de la Ville de Paris.

20 Au début du XXe siècle, se rencontraient, au cabaret du lapin Agile, des musiciens, poètes, peintres et autres artistes alors méconnus, tels que Picasso, Utrillo, Braque, Apollinaire, Jacob, Dorgelès. Aujourd’hui, le cabaret cherche toujours à faire découvrir de nouveaux talents de la chanson française.

21 Cabaret du Lapin Agile

22 La rue Saint-Vincent fut immortalisée par Aristide Bruant dans une chanson célèbre.

23 Le petit cimetière Saint-Vincent est fabuleux. On y trouve les tombes d’un grand nombre de célébrités : peintres, acteurs, écrivains, musiciens…

24 A gauche, la tombe de Maurice Utrillo et ci- dessus, celle de Marcel Carné.

25 De nouveau, la rue Saint-Vincent.

26 Rue de l’Abreuvoir, cette jolie maison de pierre offre aux regards ce curieux cadran solaire décoré d’un coq, avec la phrase humoristique « Quand tu sonneras, je chanteray ». Et, ci- dessous, une plaque à la mémoire d’un historien de Napoléon.

27 Le peintre Jacob Abraham Camille Pissarro, dit Camille Pissarro, a vécu dans cette maison. Il cultiva l’amitié avec de nombreux peintres et, entre autres, encouragea Cézanne à peindre en plein air.

28 Dalida fut Montmartroise de 1962 à 1987. Une place, ornée de son buste, lui est dédiée. Souvent lors des enterrements de vie de garçon on donne comme épreuve, au héros du jour, d’aller interpréter une des chansons du répertoire de l’artiste, à côté de son buste!

29 Jean-Pierre Aumont vécut là, dans la charmante petite allée des Brouillards où les maisons sont bien protégées des regards…

30 … Et dans cette petite rue verdoyante, on peut repérer le château des Brouillards, ancienne demeure d’Auguste Renoir.

31 La Villa Léandre est une impasse fermée, avec de jolies petites maisons. Cela ne ressemble certes pas à une rue parisienne!

32 Le dessinateur Francisque Poulbot vécut dans cette maison et y mourut le 16 septembre 1946.

33 Un petit ciné-théâtre niché à la base d’un immeuble… De l’autre côté de la rue (diapositive suivante), une maison où vécut Céline, à l’angle de la Place Marcel Aymé sur laquelle on retrouve le Passe-Muraille.

34 Le Passe-muraille, idée de Jean Marais, pour rendre hommage à Marcel Aymé.

35 Une maison de campagne en plein Paris, cela vous dirait ?

36 En 1670, l’Académie des Sciences se préoccupe de mesurer la longueur du méridien de Paris, en toises et en degrés, de Dunkerque à Barcelone. L’abbé Jean Picard, directeur des travaux entre Amiens et Paris, fait élever, un pilier en bois : « le poteau de la méridienne ». Il est planté le 14 août 1675. Les travaux seront repris par les Cassini pour établir la carte de France. Le poteau fut alors remplacé par une pyramide en pierre de 3 m de hauteur, surmontée d’une fleur de lys. Sous la Révolution, la fleur fut remplacée par une boule puis, en 1840, par un fer de lance. La Mire du Nord se trouvait alors sur le terrain d’un meunier et, maintenant, on la trouve dans le jardin de la résidence privée du Moulin de la Galette.

37 On y trouve l’inscription suivante : « L'an MDCCXXXVI cet obélisque a été élevé par ordre du Roy pour servir d'alignement à la méridienne de Paris du côté nord. Son axe est à 2 931 toises 2 pieds de la face méridionale de l'Observatoire. »

38 Rue Norvins, le Consulat était, en son temps, le lieu de rendez-vous des peintres de la Butte : Picasso, Sisley, Diaz, Van Gogh, Toulouse-Lautrec, Monet…

39 Ce fut un réservoir et une fontaine, construits par Titeux de Fresnoy, dans un style Renaissance, en 1836. Les sculptures sont de Bandeville. Ironiquement, c’est maintenant le siège de la Commanderie du Clos-Montmartre!

40 Le moulin de la Galette est le seul qui soit encore en état de marche dans la ville de Paris! Il est intégré à une résidence privée et n’est pas accessible. On le trouve mentionné pour la première fois, en 1622, sous le vocable de Moulin du Palais. En réalité, il est constitué de deux moulins, le Blute-fin et le Radet qui fut construit en 1717. Ce dernier fut transformé en guinguette les dimanches et jours fériés, prenant le nom de Moulin de la Galette. En 1870, le propriétaire du Blute-fin y ajouta, à son tour, une guinguette et baptisa le tout Moulin de la Galette, le voisin ayant fermé. En 1915, les amis du Vieux Montmartre le sauvèrent de la destruction et il fut déplacé, en 1924, à l’angle de la rue Girardon et de la rue Lepic. Les ailes ont été rénovées en 2001.

41 Maintenant, nous nous retrouvons en plein centre touristique et dans la foule, sur la célèbre place du Tertre. C’était le centre de l’ancien village de Montmartre où était située sa mairie. Avec tous ceux qui y dressent leur chevalet, elle est un rappel du temps de l’art moderne quand de nombreux artistes y vivaient.

42 La Commune Libre de Montmartre, fondée en 1920 par Jules Depaquit, décréta la séparation de Montmartre et de l’Etat ! Car, malgré le rattachement à Paris, l’indépendance a toujours été revendiquée… Maintenant, elle siège rue du Mont-Cenis, propose des cartes de citoyen et organise des événements festifs liés à l’histoire du quartier.

43 Au départ, nous avons longé le chevet de l’église Saint-Pierre. Nous y revenons maintenant car elle est voisine de la place du Tertre. Au VIIe siècle, il existait là une église primitive qui fut reconstruite au Xe. En ruine, elle fut cédée à Louis VI, en 1133, et la construction de l’abbaye des religieuses bénédictines, fondée par sa femme, Adèle de Savoie, commença. Elle fut, à la fois, église conventuelle et église paroissiale jusqu’à la Révolution. Alors que les bâtiments du couvent furent vendus et détruits, elle échappa à la destruction.

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45 Deux colonnes provenant du temple de Mars, antérieur à la première église, se trouvent dans le chœur et deux autres de part et d’autre du buffet d’orgues.

46 Les vitraux datent de 1953. Ils ont été réalisés par Maurice Max-Ingrand.

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48 La promenade se termine par une visite à la Basilique du Sacré-Cœur. Sa construction découle d’un discours de Monseigneur Fournier, le 4 septembre 1870, jour de la naissance de la Troisième République. Il attribuait la défaite de la France, en 1870, à une punition divine après un siècle de dépravation, depuis la Révolution. Après ce discours, en janvier 1871, deux Parisiens, Alexandre Legentil et Hubert Rohault de Fleury, firent vœu de construire un sanctuaire, afin que les malheurs de la France cessent. La forte personnalité de Legentil, et ses nombreuses relations, permirent d’en faire un projet d’envergure nationale. La construction fut votée par l’Assemblée nationale le 24 juillet 1873. Une souscription, à travers toute la France, assura le financement du projet. La première pierre fut posée en 1875, la consécration prévue en 1914 fut reportée à 1919 et la construction fut complètement terminée par la décoration intérieure en 1923.

49 Trois architectes se succédèrent pour la réalisation du projet, MM. Paul Abadie jusqu’en 1884, Honoré Daumet, de 1884 à 1886, et Charles Laisné qui termina la construction. La basilique est en forme de croix grecque. Elle est ornée de quatre coupoles et son dôme atteint 83 m. En 1927, furent installées les deux statues équestres qui dominent le porche de la basilique. Elles représentent Sainte Jeanne d’Arc et Saint Louis.

50 La basilique est la seconde église la plus visitée de France, après la cathédrale Notre-Dame de Paris. A l’intérieur, le plafond de l’abside est orné de la plus grande mosaïque de France mais nous ne pourrons la montrer puisque toutes photos sont interdites. Par contre, si cela vous intéresse, vous pouvez les voir sur le site suivant : http://www.sacre-coeur- montmartre.com/francais/histoire- et-visite/article/la-mosaique-du- choeur Pour ma part, j’arrête donc ma description sous ce porche d’influence romane.

51 Du parvis et des terrasses, on jouit d’une vue étendue sur la ville de Paris.

52 Avant de prendre le chemin du retour après cette longue promenade, un petit arrêt sous la terrasse du Sacré-Cœur, là où les fontaines chantent et sont rafraîchissantes…

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54 Musique : French CanCan - Jacques Offenbach (Orphée aux Enfers) Informations prises sur place, sur le guide vert Michelin et sur quelques sites du Web Photos (sauf identification contraire), conception et réalisation : M.-J. Farizy-Chaussé Septembre 2013

55 AU REVOIR

56 Rue Norvins


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