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Les troubles du comportement alimentaire:

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1 Les troubles du comportement alimentaire:
Du nourrisson au préadolescent Moussa A. CHALAH, MD Les troubles du comportement alimentaire: du nourisson au préadolescent

2 Plan Development, comportement alimentaire, et la relation mère/nourrisson Epidemiologie, et classifications: CIM-10, DSM IV-TR, DSM 5, Chatoor et Surles, Lask & Bryant Waugh TCA selon l’age Evaluation Le seule ouvrage en langue francaise Troubles du comportement alimentaire de l’enfant. Du nourrisson au préadolescent. Manuel diagnostic et thérapeutique dirigé par M.-C. Mouren, C. Doyen, M.-F. Le Heuzey, S. Cook-Darzens. Elsevier Masson (juin 2011)

3 Généralités Dès la naissance, l’enfant commence à affirmer un fonctionnement indépendant Il ne reçoit plus les nutriments passivement par le cordon ombilical, mais a besoin maintenant de les recevoir par le fait actif de manger Steinberg C. (2007) Feeding disorders of infants, toddlers, and preschoolers. BC Medical Journal. Volume. 49 No. 4, May 2007 , p

4 Généralités Double fonction de l’alimentation chez l'enfant : satisfaction d’un besoin physiologique (la faim) et source de plaisir « Le » centre de l’attention ( Parents et autres donneurs de soins) Source d’interaction sociale (Communication verbale et non verbale) Valeur nutritive, mais aussi des occasions d’apprentissage ( Croissance, santé physique, développement psychosocial et affectif) La relation alimentaire: Culture, état de santé et tempérament Liu YH, Stein MT. Comportement alimentaire des nourrissons et des jeunes enfants et impact sur le développement psychosocial et affectif. 2ème éd. In: Tremblay RE, Boivin M, Peters RDeV, eds. Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants [sur Internet]. Montréal, Québec: Centre d’excellence pour le développement des jeunes enfants et Réseau stratégique de connaissances sur le développement des jeunes enfants; 2013:1-7.

5 Généralités Les 3 premières années de vie constituent un défi particulier parce que les habiletés alimentaires et les besoins de l'enfant changent en fonction du développement moteur, cognitif et social 1ère étape (de la naissance à 3 mois): Autorégulation et organisation l'enfant intègre les expériences de faim/satiété et développe des modèles d’alimentation réguliers 2ème étape (de 3 à 7 mois) Un attachement nourrisson-parents qui leur permet de communiquer, et le nourrisson acquiert une confiance de base et des comportements auto-apaisants 3ème étape (6 à 36 mois) l'enfant se « dissocie » sur le plan affectif du parent, découvre un sentiment d’indépendance ou d’autonomie, et utilise les habiletés motrices et langagières pour contrôler l’environnement et s’alimenter de façon autonome Liu YH, Stein MT. Comportement alimentaire des nourrissons et des jeunes enfants et impact sur le développement psychosocial et affectif. 2ème éd. In: Tremblay RE, Boivin M, Peters RDeV, eds. Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants [sur Internet]. Montréal, Québec: Centre d’excellence pour le développement des jeunes enfants et Réseau stratégique de connaissances sur le développement des jeunes enfants; 2013:1-7.

6 Généralités La composante essentielle du comportement alimentaire: la relation avec le donneur du soin

7 Généralités Du côté de la mère Du côté du bébé Interaction mère-bébé
Facteurs endogènes : - Etat de santé de la mère - Sécurité affective (liée à l’histoire et aux caractéristiques actuelles du réseau relationnel dans lequel la place du père de l’enfant est importante) - Disponibilité affective Etat de santé physique et l'intégrité organique - Capacités tonico-posturales et capacités d'échange de regards - « Tempérament » qui influe sur le rythme du sommeil, le rythme de succion, la consolabilité - Capacités à adresser des messages de faim : « gros mangeur », « petit mangeur » - Réceptivité de la mère aux messages du bébé et réciproquement. - Capacités d'ajustement corporel, de regard mutuel. - Accordage affectif qu'ils arrivent à mettre en place. - Découverte éventuelle de ses compétences par la mère et gratification secondaire liée à sa « réussite » auprès de son bébé. - Représentations, positives ou négatives, que va réveiller chez sa mère cet enfant (ceci en rapport avec sa propre histoire infantile et ses expériences antérieures). Facteurs externes : - Idées familiales et rites sociaux à travers les générations Habitudes pédiatriques du moment (hygiène et la diététique) Déroulement de l'allaitement initial Conditions de vie : qualité du logement, SSE, taille de la fratrie, soutien affectif de l'entourage Liu YH, Stein MT. Comportement alimentaire des nourrissons et des jeunes enfants et impact sur le développement psychosocial et affectif. 2ème éd. In: Tremblay RE, Boivin M, Peters RDeV, eds. Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants [sur Internet]. Montréal, Québec: Centre d’excellence pour le développement des jeunes enfants et Réseau stratégique de connaissances sur le développement des jeunes enfants; 2013:1-7.

8 Généralités La composante sociale de l’alimentation augmente avec la participation aux repas familiaux:  imitation des choix alimentaires, comportements façonnés par les membres de la famille La structure des repas familiaux impose des limites à l'enfant quand il acquiert des habiletés pour s’alimenter de façon autonome L’accessibilité de certains aliments, le modèle, l’influence des médias et les interactions alimentaires façonnent le comportement alimentaire de l'enfant et ses préférences Liu YH, Stein MT. Comportement alimentaire des nourrissons et des jeunes enfants et impact sur le développement psychosocial et affectif. 2ème éd. In: Tremblay RE, Boivin M, Peters RDeV, eds. Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants [sur Internet]. Montréal, Québec: Centre d’excellence pour le développement des jeunes enfants et Réseau stratégique de connaissances sur le développement des jeunes enfants; 2013:1-7.

9 Généralités L’influence de la culture sur l’expérience alimentaire:
Choix de l’alimentation (allaitement ou préparations commerciales) Comportements associés (le sommeil partagé est associé à l’allaitement prolongé) Durée de la méthode alimentaire (sevrage plus tardif dans les pays en développement, sevrage plus précoce dans le cas des mères qui travaillent et qui vivent dans des pays développés) Exposition aux environnements alimentaires en dehors de la maison (services de garde chez les familles dont la mère travaille à l’extérieur) Liu YH, Stein MT. Comportement alimentaire des nourrissons et des jeunes enfants et impact sur le développement psychosocial et affectif. 2ème éd. In: Tremblay RE, Boivin M, Peters RDeV, eds. Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants [sur Internet]. Montréal, Québec: Centre d’excellence pour le développement des jeunes enfants et Réseau stratégique de connaissances sur le développement des jeunes enfants; 2013:1-7. 9

10 Aspect développemental des capacités alimentaires
Un processus sensori-moteur extrêmement complexe, lié à la qualité de l’appétit chez l’enfant En raison du caractère de survie qui y est rattaché, le comportement alimentaire, à l’inverse d’autres comportements, est très chargé affectivement dès le début de la vie du nouveau-né Un exemple démontrant l’intrication des aptitudes développementales en cause: Une petite fille de onze mois qui manipule sa nourriture avec ses doigts (motricité fine) et boit avec une tasse (motricit fine et orale), en même temps qu’elle se tient en position assise (motricité globale) et fait entendre des sons joyeux dirigés vers la personne qui la nourrit (motricité orale, compétences sociales et langagière). Capacités alimentaires et autres capacités développementales selon l’âge du bébé. Ramsay M., Les problèmes alimentaires chez les bébés et les jeunes enfants. Une nouvelle perspective, Devenir 2001/2, Volume 13, p

11 Épidémiologie Quand le comportement alimentaire est adéquat, le moment du repas devient une activité sociale plaisante: une prise d’aliments suffisante, une nutrition saine et une croissance adéquate Si le processus est troublé, les repas sont entrecoupés de tentatives de la mère d’augmenter la prise de nourriture, en multipliant la fréquence ou la longueur des repas. Les repas deviennent entrecoupés de distractions : « stratégies d’alimentation compensatoires» (Ramsay et Gisel, 1996) ~ 25% des nourrissons à développement normal et jusqu'à 80% de ceux qui ont des retards de développement ont des problèmes d'alimentation (Steinberg, 2007) 1-5 % des enfants hospitalisés ont un trouble d ’alimentation

12 Les causes physiologiques
Les problèmes alimentaires peuvent varier en niveau de léger à sévère, selon le degré du handicap ou de l’incapacité physiologique à s’alimenter Les causes peuvent être regroupées en trois catégories, qui tendent dans les faits à se manifester de façon simultanée: Appétit pauvre ou fluctuant Difficultés sensorielles dans la sphère oro-pharyngée 3. Problèmes de motricité de la sphère oro-pharyngée 1.L’appétit ou la sensation de faim n’est pas la même chez tous les bébés. Certains nourrissons semblent ressentir intensément la faim, d’autres, pas du tout, et d’autres encore ont un appétit fluctuant. Les bébés qui ont un faible appétit ne se réveillent pas pour leurs biberons durant les premiers mois, alors que plus tard, ils ne recherchent ou ne demandent pas de nourriture. Dans les cas extrêmes, les très jeunes enfants avec un tel problème risquent de souffrir de déshydratation si l’on s’en remet à leurs seuls signaux internes de faim. 2. L’appétit ou la sensation de faim n’est pas la même chez tous les bébés. Certains nourrissons semblent ressentir intensément la faim, d’autres, pas du tout, et d’autres encore ont un appétit fluctuant. Certains nourrissons (Même si cette situation est moins fréquente, ) sont hypo-sensibles aux aliments; leur seuil de réactivité sensorielle aux saveurs, aux textures ou à la consistance des aliments soit réduite par rapport à ce qu’on observe habituellement. l’aliment au contact de la bouche n’entraîne pas automatiquement chez eux le réflexe de sucer ou celui de mâcher ou de mastiquer. Ils réagissent en tenant leur biberon pendant plusieurs minutes sans téter, ou en gardant des aliments dans leur bouche pendant des heures sans les mâcher. La saveur de nouveaux aliments les portera à mastiquer ou à avaler un peu plus vite pendant un certain temps, mais une fois passée la nouveauté, ces bébés deviennent de nouveau très lents à s’alimenter. 3. Quelques enfants ont un réflexe de succion inefficace, et des capacités de mastication insuffisantes, du fait d’un faible tonus musculaire ou d’une mauvaise coordination Ils peuvent aussi avoir un retard dans d’autres domaines sensori-moteurs. L’incapacité à avaler est habituellement associée à des troubles médicaux, ou à des expériences alimentaires précoce traumatiques, telle que l’alimentation par gavage naso-gastrique prolongé (Lewis, 1982; Morris, 1982). Ramsay M., Les problèmes alimentaires chez les bébés et les jeunes enfants. Une nouvelle perspective, Devenir 2001/2, Volume 13, p 12

13 Identification des troubles alimentaires
La plainte la plus fréquente exprimée par les parents : l’enfant refuse de prendre une quantité suffisante de lait, ou refuse de goûter à de nouveaux aliments ou à des aliments de consistance plus solide Au début, le refus est vraisemblablement le signe d’un fonctionnement alimentaire problématique, mais si le problème persiste, il peut être aussi l’indice de difficultés relationnelles entre le bébé et le parent Art-Rodas et Benoît (1998) soulignent que le refus de nourriture, les crises de colère, les difficultés à téter, à avaler ou à mastiquer sont autant de symptômes des troubles alimentaires. Les interactions dysharmonieuses entre mère et enfant: interprétées comme étant la source que le résultat d’un comportement installé depuis longtemps dans le processus alimentaire (Budd et al., 1992; Polan et al., 1991) Ramsay M., Les problèmes alimentaires chez les bébés et les jeunes enfants. Une nouvelle perspective, Devenir 2001/2, Volume 13, p

14 Identification des troubles alimentaires
. Par exemple, un nourrisson de cinq mois chez qui on retrouve une protrusion de la langue (ce qui rend difficile l’alimentation à la cuillère) et qui demande peu ou ne recherche pas son biberon (signalant un manque d’appétit) aura vraisemblablement d’autres problèmes qui prendront ensuite la forme d’une difficulté à mastiquer et d’un faible appétit. Capacités d’alimentation acquises par l’enfant, introduction des aliments et types de problèmes rencontrés. Ramsay M., Les problèmes alimentaires chez les bébés et les jeunes enfants. Une nouvelle perspective, Devenir 2001/2, Volume 13, p 14

15 Comportements inadaptés
Divers comportements problématiques tant chez l’enfant que chez les parents au cours des repas: Refus de s’alimenter Comportements parentaux inadaptés Ramsay M., Les problèmes alimentaires chez les bébés et les jeunes enfants. Une nouvelle perspective, Devenir 2001/2, Volume 13, p

16 Physiopathologie L'origine multifactorielle des TCA est largement reconnue, mettant en évidence des facteurs environnementaux et sociaux, des prédispositions psychologiques, ainsi qu'une vulnérabilité biologique (figure1). Le milieu de vie et les influences sociales et culturelles, en prônant une image du corps longiligne, mince et musclé, jouent un rôle indéniable dans le développement des TCA. L'avènement de la prévention et de saines habitudes de vie ont conduit parfois à un excès d'attention au corps tendant à l'hygiénisme. Un certain nombre de jeunes filles se mettent, en effet, en restriction alimentaire sous la pression de ces facteurs, potentialisés, à l'adolescence, par les modifications corporelles liées à la puberté et à la difficulté de développer une estime de soi suffisante. Il paraît justifié de vouloir intervenir précocement à l'adolescence, dans le but de prévenir l'apparition de TCA, connus pour une prise en charge souvent longue et difficile. Les objectifs des programmes de prévention, leurs populations cibles et leurs méthodes posent cependant encore problème. Chamay-Weber C, Narring F. (2006). La prévention des troubles du comportement alimentaire : l’école a-t-elle un rôle à jouer ? Revue Médicale Suisse N° 69.

17 Classifications : DSM iv, CIM 10, DSM 5, autres
Classification de Lask et Bryant-Waugh DC 0-3R : Both DSM-IV-TR & ICD-10 describe feeding disorders in early childhood as encompassing nutritional intake problems; Phenomenology in DSM IV-TR (nutritional intake problem) V/S etiology in DC 0-3R. New classification system was published by Chatoor in 2002 and has been adopted by the Diagnostic Classification of Mental Health and Developmental Disorder of Infancy and Early Childhood (DC: 0-3R): Classifications : DSM iv, CIM 10, DSM 5, autres

18 CIM 10 DSM-IV 2 catégories diagnostiques spécifiques du nourrisson et de l’enfant: –le mérycisme (F98.2), les troubles de la première et deuxième enfance (F98. 3) – pica (F98.3); peut faire partie d’un trouble psychiatrique de l’enfant plus global (tel un autisme), RM, ou constituer un comportement psychopathologique relativement isolé. 3 catégories spécifiques de la première et deuxième enfance -trouble de l’alimentation de la première et deuxième enfance (307.59) (F98.3) -mérycisme (307.53) ; - pica (307.52) ; 8 catégories diagnostiques de TCA: – anorexie mentale (F50.0), – anorexie mentale atypique (F50.1), – boulimie (F50.2), – boulimie atypique (F50.3), – suralimentation associée à d’autres difficultés psychologiques (F50.4) – vomissements associés à d’autres difficultés psychologiques (F50.5) – autres troubles alimentaires (F50.8) – troubles alimentaires non spécifiés (F50.9) 3 autres catégories plus spécifiques de l’adulte et de l’adolescent: -anorexie mentale (307.1); 2 sous types : restrictif v/s avec crises de boulimie/vomissements ou prise de purgatifs -boulimie (307.51), avec deux sous types : avec vomissements ou prise de purgatifs, v/s sans vomissements ni prise de purgatifs -troubles des conduites alimentaires non spécifiés (307.5). ex: l’hyperphagie boulimique ou binge eating, l’utilisation de méthodes compensatoires inappropriées; les femmes ayant tous les critères de l’anorexie mentale, excepté la présence de règles régulières

19 DSM IV-TR Le trouble de l'alimentation du nourrisson ou de la petite enfance du DSM-IV-R contient les critères suivants: • Critère A. L'incapacité persistante de manger convenablement, comme en témoigne l'échec important de prendre du poids ou perte de poids significative sur au moins un mois • Critère B. La perturbation n'est pas due à une affection médicale générale gastro-intestinale ou d'autres (par exemple, reflux gastro-œsophagien) • Critère C. La perturbation n'est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (par exemple, les troubles de la rumination) ou par manque de nourriture disponible • Critère D. Le début doit être avant l'âge de 6 Steinberg C. (2007) Feeding disorders of infants, toddlers, and preschoolers. BC Medical Journal. Volume. 49 No. 4, May 2007 , p

20 DSM- 5 Disorders usually first diagnosed in infancy, childhood, or adolescence “Feeding disorder of infancy or early childhood” Rarely used Limited information about characteristics, course and outcome  (Moved) Other Specified feeding and eating disorder Avoidant/Restrictive Food Intake Disorder Individuals, primarily but not exclusively children and adolescents, substantially restrict their food intake Physiological + psychosocial problems Did not meet criteria for any DSM-IV eating disorder American Psychiatric Association (2013). Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5).

21 Classification de Lask et Bryant-Waugh
Anorexie mentale (anorexia nervosa) Boulimie nerveuse (bulimia nervosa) Évitement alimentaire émotionnel (food avoidance emotional disorder) Alimentation sélective (selective eating) Restriction alimentaire (restrictive eating) Refus alimentaire (food refusal) Dysphagie fonctionnelle (functional dysphagia) Syndrome de refus global (pervasive refusal syndrome) Acquaviva E. Épidémiologie et classifications des troubles du comportement alimentaire de l’enfant. ???? Chapitre 3??? p 21-30

22 DC 0-3R The six subcategories : • Feeding disorder of state regulation • Feeding disorder of caregiver-infant reciprocity • Infantile anorexia • Sensory food aversions • Feeding disorder associated with concurrent medical condition • Feeding disorder associated with insults to the GI tract Steinberg C. (2007) Feeding disorders of infants, toddlers, and preschoolers. BC Medical Journal. Volume. 49 No. 4, May 2007 , p

23 Coliques idiopathiques du 1er trimestre
Du grec « Kolikos » Apparaît vers la 3ème semaine de vie et peut durer jusqu’à la fin du 3ème mois. Diagnostic d’exclusion >3 heures de pleurs par jour Pendant > 3 jours par semaine Durant plus de 3 semaines. Graphique de Brazelton Berry T. Crying and colic. Infant Mental Health Journal. Volume 11, Issue 4, pages 349–356, Winter 1990 23

24 Coliques idiopathiques du 1er trimestre
Signes et symptômes: Douleurs abdominales spasmodiques, accès de pleurs intenses, état d’agitation, accompagnés d’émissions de gaz. Le bébé devient rouge, ses poings se serrent et ses jambes se replient sur son ventre ballonné. Causes: Immaturité du tube digestif, incapable d’assumer un transit équilibré; Autres: tabagisme, consommation de caféine/aliments très épicés par les parents, suppléments de fer de synthèse et de produits laitiers consommés par la mère, tétées trop rapprochées (< 2h), consommation des antibiotiques (nourrisson/mère) Petits moyens pour soulager le nourrisson: Equilibre alimentaire: Intervalle correct entre les tétées (2h. minimum), rations raisonnables, éviter de donner autre chose que du lait (surtout pas de jus de fruit) ou 2 laits différents Aider l’enfant à éliminer ses gaz ( Effectuer des massages du ventre) 24

25 L'anorexie d'opposition
L'anorexie d'inertie L'anorexie d'opposition Refus primaire d'alimentation, 1er sem. Conduite de refus alimentaire plus qu'absence d'appétit; anorexie du 2e sem. (5e-8e mois) un form plus rare et beaucoup plus grave La plus fréquente, la moins grave Contexte: Une privation affective; bébé hospitalisé longtemps et séparé de sa famille, bébé en institution; mère déprimée, indisponible ou incohérente sur le plan affectif, qui peut être attachée à la bonne qualité formelle des soins - Anoralité, ou encore de désinvestissement de la fonction oro-alimentaire. Contexte: perturbation de la relation mère-enfant, d'autant que l'enfant mange souvent bien avec d'autres personnes; difficulté psychopathologique propre à la mère (angoisse de mort, de séparation, culpabilité, rejet de l'enfant, ...); perturbation de l‘environnement de l'enfant (sevrage, mise en nourrice, déménagement, départ d'un familier) - Refus de l'alimentation est soit passif : l'enfant se laisse nourrir, puis garde la bouche ouverte, il ne déglutit pas, laisse la nourriture s'écouler ; soit actif : il serre les dents, refuse la nourriture, pleure ("anorexie d'opposition"), Souvent des bébés passifs, indifférents, peu mobiles, n'ayant pas envie de sucer, rejetant la tétine, regard fixe, yeux grand ouverts, ce qui contraste avec une lenteur gestuelle et une pauvreté de la mimique; ils répondent peu aux sollicitations vocales et corporelles -> sentiment que le bébé « ne veut pas vivre » ou se laisse mourir. évolution et pronostic: Perte de poids constante, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. - Réactions de la mère : forçage, stratagèmes (ruse, séduction,...), le repas devient source de conflit -Des formes Simples : les mères retrouvent aisément une sécurité avec l’aide du médecin, le bébé peut retrouver des repères et le malentendu étant dépassé, les symptômes s’améliorent, consolidant le retour de la sécurité Complexes : la réassurance habituelle n’est pas suffisante pour rétablir la dynamique de la rencontre - une approche psychologique spécialisée pour permettre à la mère de retrouver un sentiment de sécurité indispensable à la gestion de la situation qui peut se complexifier si elle perdure- un véritable cercle vicieux évolution et pronostic: le pronostic vital n'est pas en jeu simple ralentissement de la croissance, qui reprend

26 L’anorexie Rarement, formes sévères d'anorexie mentale infantile :
Anorexie anxieuse et phobique (refus du passage à l'autonomie et à la nouveauté) parfois associée à d'autres manifestations anxieuses Dépression du nourrisson liée ou non à une dépression maternelle Anorexie par carence profonde: abandonnisme, hospitalisme, psychoses infantiles débutantes Anorexies post-traumatiques (sondes, chirurgie, etc.) Abadiea V, Mercier A. Troubles du comportement alimentaire du nourrisson: aspects somatiques et psychiques. Journal de Pédiatrie et de Puériculture Volume 14, Issue 7, November 2001, Pages

27 Evaluation clinique En posant des questions directes sur l’alimentation Cependant, l’histoire rapportée par le parent peut ne pas permettre de détecter des problèmes alimentaires déjà existants. Tant que les mères peuvent faire face au problème alimentaire de leur bébé et que celui-ci prend du poids, elles ne sont pas portées à parler de ses difficultés. Poser des questions indirectes révèlent habituellement des difficultés précoces dans le comportement alimentaire de l’enfant. Ramsay M., Les problèmes alimentaires chez les bébés et les jeunes enfants. Une nouvelle perspective, Devenir 2001/2, Volume 13, p

28 Evaluation clinique l’appétit de l’enfant: (par ex. : Durant le premier mois, votre bébé se réveillait-il pour boire?) La tétée (Combien de temps votre bébé tétait-il pendant chaque repas? Comment votre bébé réagissait-il après sa tétée?) Les passages progressifs d’un type d’aliment à l’autre (Quand avez-vous introduit les purées et comment votre bébé a-t-il réagi?) Ramsay M., Les problèmes alimentaires chez les bébés et les jeunes enfants. Une nouvelle perspective, Devenir 2001/2, Volume 13, p

29 L’anorexie Anorexie de la 2e et 3e année :
Rare, elle peut faire suite à la précédente Rarement grave, elle ne met pas en danger la vie de l'enfant Refus électif de certains aliments (caprices alimentaires) Persistance d'une relation immature à la mère Origine oppositionnelle ou phobique L'évolution est la même que dans la forme précédente Les garçons souffrent de l’exclusion par les pairs ( jeux et des équipes sportives) en raison de leur petite taille Les filles paraissent moins souffrir de leur petite taille mais expriment des préoccupations corporelles ( « gros ventre » ou grosses cuisses) de la même façon que les anorexiques adolescentes Pas d’études longitudinales sur l’anorexie infantile et les relations entre anorexie infantile et anorexie mentale ne sont pas encore éclaircies. Gras-Vincendon A, Bursztejn C, « Le comportement alimentaire et ses troubles chez l’enfant. Service Psychothérapique pour Enfants et Adolescents » , Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. P.60-62, référence électronique. 29

30 Les vomissements psychogènes
• Très fréquents et souvent apparaissent souvent au 2ème semestre mais peuvent se voir avant • A différencier des vomissements organiques • Spontanés, ou provoqués • Ils surviennent aussi bien chez le nourrisson, où ils peuvent être graves avec tableau de déshydratation aiguë, que chez l'enfant plus grand où ils peuvent intervenir lors de situations traumatiques ou apporter des bénéfices secondaires •Contexte: Conditions relationnelles non adaptées. • Traitement : entretiens mère-enfant Gras-Vincendon A, Bursztejn C. Le comportement alimentaire et ses troubles chez l’enfant. Service Psychothérapique pour Enfants et Adolescents - Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. P.60-62 Gras-Vincendon A, Bursztejn C, « Le comportement alimentaire et ses troubles chez l’enfant. Service Psychothérapique pour Enfants et Adolescents » , Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. P.60-62, référence électronique. 30

31 Le Pica L’absorption de substances non-alimentaires (terre, papier,.débris de peinture murale..) de manière constante, répétitive et persistante Des complications médicales peuvent s'observer: obstruction ou perforation intestinale, saturnisme par ingestion de vieilles peintures, etc… Souvent associé à un retard mental ou à d'autres troubles psychiques (psychoses infantiles, ASD) ainsi qu'à des conditions socio-éducatives défavorables. Gras-Vincendon A, Bursztejn C. Le comportement alimentaire et ses troubles chez l’enfant. Service Psychothérapique pour Enfants et Adolescents - Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. P.60-62 Gras-Vincendon A, Bursztejn C, « Le comportement alimentaire et ses troubles chez l’enfant. Service Psychothérapique pour Enfants et Adolescents » , Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. P.60-62, référence électronique. 31

32 Le Pica DSM 5 changes Pica and Rumination Disorder Revised criteria
Diagnoses can be made for individuals of any age American Psychiatric Association (2013). Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5).

33 Le mérycisme Comportement alimentaire aberrant qui apparaît généralement au cours du 2ème semestre, quelque fois avant; rare, plus fréquent chez le garçon Régurgitation provoquée, avec rejet partiel plus ou moins important, suivi d'un mâchonnement interminable des aliments, souvent quand l'enfant est seul; formes sévères (ne sont quasiment plus observées) V/S formes bénignes Classiquement des enfants souffrant de carence affective (enfants en institution, enfants de mères dépressives, souffrant d'une difficulté d'investissement affectif) ou de graves difficultés relationnelles, parfois psychose ou retard mental Correspondant à un sentiment d’insécurité chez l’enfant, s'accompagne d'un repli sur soi, regard vide, étranger au monde Maury M. Aspects psychologiques (normaux et pathologiques) de l’alimentation et du sommeil chez le nourrisson. P 54-60 Le bébé imprégné de son vomi est d’autant moins attirant qu’il semble tout faire pour tenir à distance cette mère dont il perçoit le désarroi, l’impuissance, la colère et éventuellement l’indifférence

34 Phobie de la déglutition

35 Phobie de la déglutition
Le déroulement symptomatique est assez univoque: Un incident traumatique survient -> l’enfant fait une fausse route (bonbon/morceau d’aliment solide) L'enfant ressent une peur intense, il a l’impression d’étouffer, parfois de mourir, mais dans aucun cas des gestes médicaux ou une réanimation sont nécessaires Lorsque le repas suivant s'annonce, l'enfant ressent une peur croissante, une anxiété anticipatrice, parfois des tremblements, une tachycardie ; il pleure, dit qu'il risque de s'étrangler à nouveau et de mourir étouffé Il sélectionne les aliments ( plutôt liquide ou semi liquide exclusive), les mâche longuement, les filtre à travers les dents, et met de longues minutes pour chaque bouchée La famille, décontenancée accède aux désirs de l’enfant et lui prépare des repas de bébés Braconnier A, Le Heuzey MF, Nicolas I. (2011). Les troubles du comportement alimentaire chez l'enfant et chez l'adolescent. Les entretiens de Bichat. Pedopsychiatrie, table ronde? Braconnier A, Le Heuzey MF, Nicolas I, “Les troubles du comportement alimentaire chez l'enfant et chez l'adolescent”, Les entretiens de Bichat, Pedopsychiatrie, table ronde, 2011, 35

36 Phobie de la déglutition
La séquence « traumatisme / anxiété anticipatrice / évitement » rappelle le phénomène de syndrome de stress post traumatique, où les enfants soumis à un stress violent développe des manifestations anxieuses, avec troubles du sommeil, évitement des situations rappelant le traumatisme, anxiété anticipatrice s’ils sont confrontés au même type de stress Le retentissement pondéral n’est jamais important Le plus souvent le poids est en rapport avec la taille Dans quelques cas, il y a une perte de poids variant entre 2 et quelques kgs La gravité de la perte de poids n’est pas proportionnelle à la durée du trouble Braconnier A, Le Heuzey MF, Nicolas I. (2011). Les troubles du comportement alimentaire chez l'enfant et chez l'adolescent. Les entretiens de Bichat. Pedopsychiatrie, table ronde? Braconnier A, Le Heuzey MF, Nicolas I, “Les troubles du comportement alimentaire chez l'enfant et chez l'adolescent”, Les entretiens de Bichat, Pedopsychiatrie, table ronde, 2011, 36

37 L’anorexie mentale prépubère

38 L’anorexie mentale prépubère
Morton , 1694 : « Phtisies nerveuse » Huchard, 1883 : « anorexie mentale » Plus rare qu’à l’adolescence; AM peut en effet démarrer avant la puberté (8, 9, 10 ans) Alors qu’à l’adolescence le sex ratio F:G est de 9:1, en période prépubère , c’est 6-7 : 3-4 De manière insidieuse, parfois après une remarque ou des moqueries de la part de l’entourage, l’enfant se met à faire des tris alimentaires drastiques La reconnaissance du trouble est difficile car l’enfant prétend ne pas avoir faim alors qu’elle lutte activement contre la faim ; parfois elle se fait vomir en cachette. Braconnier A, Le Heuzey MF, Nicolas I, “Les troubles du comportement alimentaire chez l'enfant et chez l'adolescent”, Les entretiens de Bichat, Pedopsychiatrie, table ronde, 2011,

39 L’anorexie mentale prépubère
Certaines adolescentes règlent les conflits psychiques liés à la puberté en supprimant la puberté : « ni fille, ni garçon, mais anorexique» Philippe Jeammet Model of anorexia nervosa Romanos GE et al. Oro-facial manifestations in patients with eating disorders. Appetite 59 (2012) 499–504

40 L’anorexie mentale prépubère
Mêmes critères diagnostiques que l’anorexie mentale de l’adolescence : L’enfant peut aussi utiliser les vomissements provoqués lorsqu’elle estime avoir trop mangé; en revanche à cet âge, l’usage de laxatifs/diurétiques est exceptionnel Deux signes sont spécifiques à la population des enfants anorexiques: - la restriction hydrique -> déshydratation - le ralentissement voire l’arrêt de croissance staturale avec cassure de la courbe et mise en jeu du pronostic de taille à long terme, retard du développement pubertaire. Braconnier A, Le Heuzey MF, Nicolas I. (2011). Les troubles du comportement alimentaire chez l'enfant et chez l'adolescent. Les entretiens de Bichat. Pedopsychiatrie, table ronde? Braconnier A, Le Heuzey MF, Nicolas I, “Les troubles du comportement alimentaire chez l'enfant et chez l'adolescent”, Les entretiens de Bichat, Pedopsychiatrie, table ronde, 2011,

41 L’anorexie mentale prépubère
Des troubles psychopathologiques comorbides sont souvent observés: Symptomatologie dépressive, un repli sur soi, un retrait par rapport aux camarades Symptomatologie obsessionnelle: enfants perfectionnistes qui vérifient, travaillent scrupuleusement pendant des heures, recopient et recopient encore jusqu'à la perfection, symptomatologie obsessionnelle concernant l’alimentation avec des rituels Dans ce trouble se situent les enfants soumis à des pressions importantes pour leur poids : enfants mannequins, danseurs ou sportifs le médecin traitant se doit d’être très attentif à l’alimentation, à la croissance staturale de ces champion, à leur développement pubertaire, et il doit être là pour tempérer les exigences des entraîneurs et des parents Braconnier A, Le Heuzey MF, Nicolas I. (2011). Les troubles du comportement alimentaire chez l'enfant et chez l'adolescent. Les entretiens de Bichat. Pedopsychiatrie, table ronde? Braconnier A, Le Heuzey MF, Nicolas I, “Les troubles du comportement alimentaire chez l'enfant et chez l'adolescent”, Les entretiens de Bichat, Pedopsychiatrie, table ronde, 2011,

42 L’anorexie mentale prépubère L’ Aménorrhée
Au moment de la puberté, la survenue des règles chez les jeunes filles va donner corps à la différence des sexes, ce qui représente un gain (réémergence pulsionnelle, sexualisation des relations objectales) et un renoncement (à la bisexualité infantile, et à une relation tendre, asexuée aux parents) La vie d’une femme dans son lien à la maternité est scandée par les menstruations, de la puberté à la ménopause La dénutrition provoque une présentation physique qui évoque un corps prépubère mais aussi un corps de femme ménopausée quand il y a une chronicisation des troubles (altération de l’état cutané, ostéopénie, ostéoporose) Les interruptions de saignement entre ces deux bornes se présentent lors de la grossesse et l’allaitement L’aménorrhée peut être investie à travers des fantasmes de grossesse (fréquence des modelages de femmes enceintes dans les ateliers d’ergothérapie en cours d’hospitalisation) Braconnier A, Le Heuzey MF, Nicolas I. (2011). Les troubles du comportement alimentaire chez l'enfant et chez l'adolescent. Les entretiens de Bichat. Pedopsychiatrie, table ronde?

43 L’anorexie mentale prépubère
Amenorrhea: Males? Females taking contraceptives? No clinical pertinence Requirement for amenorrhea has been eliminated Criterion A: “Significantly low body weight for developmental stage” Guidance to judge Criterion B: Include not only “overtly expressed fear of weight gain” Also “persistent behavior that interferes with weight gain” American Psychiatric Association (2013). Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5).

44 Boulimie et compulsions alimentaires
Débute classiquement plus tardivement et serait exceptionnelles avant l’âge de 13 ans Les compulsions alimentaires existent chez l’enfant selon des schémas varies. La limite entre accès boulimique et grignotage n’est pas toujours nette; nombreux sont les enfants qui mangent à toute heure, « biscuits chocolatés, glaces, frites, kebab etc. » Cette alimentation anarchique engendre un chaos alimentaire, avec pour conséquence prise de poids, démarrage de conduites d’élimination, vomissements, jeûne, etc… Braconnier A, Le Heuzey MF, Nicolas I. (2011). Les troubles du comportement alimentaire chez l'enfant et chez l'adolescent. Les entretiens de Bichat. Pedopsychiatrie, table ronde? Braconnier A, Le Heuzey MF, Nicolas I, “Les troubles du comportement alimentaire chez l'enfant et chez l'adolescent”, Les entretiens de Bichat, Pedopsychiatrie, table ronde, 2011,

45 Boulimie nerveuse Required minimum average frequency of binge eating and inappropriate compensatory behavior frequency: reduced from twice to once weekly. Model of bulimia nervosa. Romanos GE et al. Oro-facial manifestations in patients with eating disorders. Appetite 59 (2012) 499–504

46 Binge eating disorder Appendix B: Criteria Sets and Axes Provided for Further Study and was diagnosable using only the catch-all category of “eating disorder not otherwise specified.” At least twice weekly over the last 6 months Binge-Eating Disorder Minimum average frequency of binge eating: at least once weekly over the last 3 months Identical to criterion for BN American Psychiatric Association (2013). Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5).

47 Evaluation des TCA Equipe multidisciplinaire
Psychiatre pour évaluer les caractéristiques des parents, l’enfant, et l’interaction parent-enfant Pédiatre pour évaluer la santé physique de l'enfant Diététicienne pour évaluer la taille de l'enfant, poids, circonférence de la tête, la prise alimentaire, et de l'état nutritionnel Pathologiste de discours-langue pour évaluer le développement oral-moteur Psychologue clinique pour évaluer le développement de l'enfant Ergothérapeute à évaluer le traitement sensoriel de l'enfant Steinberg C. (2007) Feeding disorders of infants, toddlers, and preschoolers. BC Medical Journal. Volume. 49 No. 4, May 2007 , p

48 Références Bibliographiques
Abadiea V, Mercier A., « Troubles du comportement alimentaire du nourrisson: aspects somatiques et psychiques ». Journal de Pédiatrie et de Puériculture, 2001, Volume 14, Issue 7, Pages Acquaviva E, « Épidémiologie et classifications des troubles du comportement alimentaire de l’enfant » Chapitre 3??? p 21-30 Bat-Pitault F. « Troubles du comportement alimentaire chez les jeunes », référence électronique, Braconnier A, Le Heuzey MF, Nicolas I, “Les troubles du comportement alimentaire chez l'enfant et chez l'adolescent”, Les entretiens de Bichat, Pedopsychiatrie, table ronde, 2011, Chamay-Weber C, Narring F, “La prévention des troubles du comportement alimentaire : l’école a-t-elle un rôle à jouer ? », Revue Médicale Suisse, 2006, 69. Gras-Vincendon A, Bursztejn C, « Le comportement alimentaire et ses troubles chez l’enfant. Service Psychothérapique pour Enfants et Adolescents » , Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. P.60-62, référence électronique. Godart NT, Perdereau F, Jeammet P, Flament MF, « Comorbidité et chronologie d’apparition des troubles anxieux dans les troubles du comportement alimentaire », Annales Médico Psychologiques, 2003, 161, p. 498–503. Liu YH, Stein MT. « Comportement alimentaire des nourrissons et des jeunes enfants et impact sur le développement psychosocial et affectif », 2ème éd. In: Tremblay RE, Boivin M, Peters RDeV, eds. Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants [sur Internet]. Montréal, Québec: Centre d’excellence pour le développement des jeunes enfants et Réseau stratégique de connaissances sur le développement des jeunes enfants; 2013:1-7. Disponible sur le site: Page consultée le 1 mars 2014 Ramsay M., « Les problèmes alimentaires chez les bébés et les jeunes enfants. Une nouvelle perspective, Devenir 2001/2, Volume 13, p Romanos GE et al, « Oro-facial manifestations in patients with eating disorders »,Appetite, 2012, 59, 499–504 Steinberg C. “Feeding disorders of infants, toddlers, and preschoolers”, BC Medical Journal, 2007, Volume. 49, No. 4, p

49 Recommended Readings Mouren MC, Doyen C, Le Heuzey MF, Cook-Darzens S. Troubles du comportement alimentaire de l’enfant. Du nourrisson au préadolescent ; Diagnostics. Thérapeutiques. Elsevier Masson Paris, 2011. Isabelle GASQUET, Troubles du comportement alimentaire des adolescents, Inserm U669 et Direction de la Politique Médicale, AP-HP, Paris


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