La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Les dys à l’université, quels aménagements possibles ? Dr Dominique Juzeau 11 décembre 2015.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Les dys à l’université, quels aménagements possibles ? Dr Dominique Juzeau 11 décembre 2015."— Transcription de la présentation:

1 Les dys à l’université, quels aménagements possibles ? Dr Dominique Juzeau 11 décembre 2015

2 A la rentrée des classes, je sautais de joie avec les garçons et les filles du quartier, désireux de commencer les cours qui combleraient mon esprit curieux.

3 REPRISE DE BASES THÉORIQUES

4 Troubles « spécifiques » des apprentissages… Difficulté durables d’entrée dans les apprentissages du langage oral ou écrit, du geste Souvent associées à des troubles de l’attention et/ou des fonctions exécutives En dehors de toute pathologie mentale, sensorielle, ou psychique ou somatique autre

5 Les difficultés rencontrées neurologiqueneurologique spécifique Trouble durable et spécifique (pas de déficience) qui exclut les causes sensorielles ou les causes contextuelles (sociales, psychologiques) pour mettre en évidence un trouble neurologique spécifique, supposé inné : 8 à 12% de la population ?neurologique A l’âge de l’université, ce sont toujours des séquelles, et jamais le tableau caractéristique du trouble, puisque ces jeunes ont été rééduqués depuis longtemps Dysphasie : langage oral Dyslexie-dysorthographie : langage écrit Dyspraxie (TAC) : geste TDA/H: trouble de l’attention

6 Critères diagnostiques CIM 10 1. La note obtenue à une épreuve standardisée d’exactitude ou de compréhension de la lecture se situe à au moins deux écarts-types en dessous du niveau escompté, compte tenu de l’âge chronologique et de l’intelligence générale de l’enfant ; l’évaluation des performances en lecture et du QI doit se faire avec des tests administrés individuellement et standardisés en fonction de la culture et du système scolaire de l’enfant 2. Antécédents de difficultés sévères en lecture, ou de résultats de tests ayant répondu au critère 1 à un âge antérieur ; en outre, le résultat obtenu à un test d’orthographe se situe à au moins deux écarts-types en dessous du niveau escompté, compte tenu de l’âge chronologique et du QI Compréhension OU exactitude ≤-2ET/âge chronologique ET QI Antécédents de pb lecture Orthographe ≤-2ET/Age et QI Présence soit de 1 soit de 2 OU

7 DIFFERENCE ENTRE DIFFICULTES ET DEFICITS Difficultés observées Déficits cognitifs Problèmes contextuels ou environnementaux Déficiences sensorimotrices ou mentales Troubles psychiques Leur analyse permet d’envisager des adaptations pédagogiques = DYS (besoin d’un bilan pour confirmer)

8 Sphère linguistique Sphère visuo- praxique Sphère mémoire de travail LES BASES POUR LA LECTURE

9 Dysphasie : langage oral Il a dû apprendre le français comme une langue étrangère Les signes de dysphasie : Il comprend mal des consignes, si le débit de parole est rapide Il ne trouve pas le mot recherché en situation de stress ou en réponse à une question. Son discours est peu informatif. Il présente des difficultés à construire une phrase syntaxiquement correcte S’il a des troubles langagiers légers, il a cependant des difficultés de généralisation, dans la compréhension de la consigne et dans l’organisation temporelle

10 Dyslexie Lecture et écriture : le parcours du combattant Il a des difficultés persistantes de compréhension du langage écrit, dépendant du niveau de sévérité de la dyslexie Il présente des difficultés de mémorisation surtout à l’écrit, et de mémoire de travail (manipulation d’éléments à travailler pendant quelques secondes) Il ne peut être attentif et prendre des notes simultanément Son registre lexical est souvent réduit, donc il peut faire des contresens Ses productions écrites sont lentes et dégradées : il ne peut se relire donc évite l’utilisation de l’écrit (sauf ordinateur) L’apprentissage des langues étrangères reste difficile (anglais surtout) Il reste curieux, et a envie d’apprendre (s’il fait des études supérieures, c’est qu’il « en veut » vraiment)

11 Troubles d’acquisition de la coordination L’espace et le temps lui échappent toujours Fatigabilité, lenteur, maladresse du geste Désorganisation: défaut d’anticipation, oublis Tout changement de lieu, d’horaire, de personnes, perturbe l’étudiant dyspraxique Difficultés dans réalisation de doubles tâches (écouter, noter) Leurs points forts Les capacités auditives : peuvent avoir été développées ++ Les facilités à l’oral, bonne participation Comportement volontaire si compris et accompagné

12 Écriture difficile à lire Trop d’informations, mal « rangées » Écriture trop petite

13 DIAGNOSTIC ET PARCOURS

14 Observation ou diagnostic ? Observer : le professeur Chercher les constantes, les fluctuations, les modalités d’apprentissage Rechercher les canaux de communication efficients pour cet étudiant Comprendre les stratégies utilisées pour un apprentissage efficace Examiner : le médecin Interroger l’étudiant, retrouver les bilans d’origine du trouble Situer le jeune par rapport à une norme statistique (bilans orthophoniques normés) Pour l’ensemble des troubles, les rattacher à une origine

15 diagnostic MEN ou infirmière scolaire ORTHO/ERGO/PSYCHOMOT RASED PSYCHOLOGUE OPTHLAMO ORTHOPTISTE ORL

16 Parcours du combattant qui commence pour l’enfant et sa famille

17 Les bilans nécessaires en fac ? Le diagnostic posé antérieurement aidera toujours, il pourra préciser les troubles associés dans l’enfance Le bilan orthophonique : doit être réactualisé de temps à autre, pour suivre l’évolution des compensations et des stratégies de contournement Le bilan psychologique : un bilan un peu ancien peut suffire, le problème n’est plus de savoir s’il est intelligent, mais comment il fonctionne ! L’examen médical, qui seul permet de poser le diagnostic, après synthèse des différents bilans

18 Un étudiant autonome ? Liste des RV…

19 En quoi est-ce un handicap ?

20 Définition française du handicap Art. 2 : « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant »

21 LES COMPENSATIONS POSSIBLES

22 LES DOUBLES TÂCHES Téléphoner ou conduire, il faut choisir car téléphoner peut être coûteux en attention et ne pas en laisser assez pour éviter les dangers. En cas de DYS, l’écriture ou la lecture peut solliciter bien plus de ressources attentionnelles que chez un non-DYS ; il reste ainsi beaucoup moins de ressources pour comprendre, analyser...

23 EVOLUTION A L’AGE ADULTE : Trouble DURABLE (?) de la lecture et de l’écriture Le trouble sous-jacent semble durable, Le trouble sous-jacent semble durable, phonologie, assemblage pour les nouveaux mots, déficit d’automatisation des stratégies… Mais la rééducation et les stratégies de compensation peuvent permettre de limiter le retentissement sur la lecture: ils peuvent diminuer ou gommer le handicap. ils peuvent diminuer ou gommer le handicap. = DYSLEXIE-DYSORTHOGRAPHIE COMPENSEE

24 Les adaptations pédagogiques (1) Au quotidien, leur faciliter la compréhension : Supports numériques à fournir Documents présentés de façon aérée, avec repères visuels clairs Clarté des exposés oraux par les professeurs, donner le plan, utiliser des phrases courtes Consignes courtes dans les évaluations d’accompagnement humain Possibilités d’accompagnement humain pour les apprentissages et la méthodologie

25 Les adaptations pédagogiques (2) Leur éviter ou faciliter la transcription : Interrogation orale fréquente (TD, exposés…) l’ordinateur Travaux effectués sur l’ordinateur de manière systématique, c’est leur outil de compensation le plus sûr tiers temps Utilisation de tiers temps pour les évaluations, ou diminuer le nombre de questions secrétariat Parfois secrétariat dans quelques cas un peu « extrêmes »

26 Les examens… Tiers temps : cela reste un bon outil pour la plupart des étudiants avec des difficultés d’apprentissage (lenteur de transcription) Utilisation de l’ordinateur pour les examens : cela leur donne la possibilité d’utiliser leurs stratégies habituelles de compensation, qu’ils utiliseront également dans la vie professionnelle Secrétariat : pour ceux qui ne peuvent pas écrire ni se débrouiller avec un ordinateur ?

27 Handicap = droit à compensation Loi 11 février 2005 Reconnaître, Compenser, Adapter, Aménager, dans le cadre du projet professionnel MÉDECIN MDPH Merci de votre attention ! Orthophonie


Télécharger ppt "Les dys à l’université, quels aménagements possibles ? Dr Dominique Juzeau 11 décembre 2015."

Présentations similaires


Annonces Google