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Secrétariat général à l’immigration et à l’intégration

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1 Secrétariat général à l’immigration et à l’intégration
Profils des étudiants étrangers en France Gérard Bouvier, Département des statistiques, des études et de la documentation (DSED). Secrétariat Général à l’Immigration et à l’Intégration Deuxième conférence du Point de contact français du Réseau européen des migrations, 29 novembre 2011 Ministère de l’intérieur, de l’outre mer, des collectivités territoriales et de l’immigration Secrétariat général à l’immigration et à l’intégration DSED La présentation s’appuie sur les Infos-Migrations 27 et 29 (Samuel Ménard et Sylvain Papon) Les données issues du recensement ont été traitées par Yannick Croguennec. 1

2 Profils des étudiants étrangers en France
Introduction Les étudiants étrangers en France, origines, sexe, âge, projets d’études Un essai de suivi longitudinal Eléments complémentaires sur les études suivies Et après ?

3 Profils des étudiants étrangers en France introduction
Travail statistique : Exploitation d’une source administrative : l’application de gestion des ressortissant étrangers en France (AGDREF). Détenteurs d’un titre de séjour ; Ressortissant des pays « tiers ». Quelques compléments à partir d’autres sources, « SISE » et recensement (détaillés plus loin).

4 Profils des étudiants étrangers en France origines, sexe, âge, projets d’études
La France est le troisième pays d'accueil des étudiants étrangers après les États-Unis et le Royaume-Uni. En 2009, étrangers ont obtenu un titre de séjour pour étudier en France. Le flux d'entrée fluctue entre et entre 2004 et 2009. Les étudiants chinois sont de plus en plus nombreux, ils n'étaient que en 2004 contre en 2009. Le nombre d'étudiants indiens et brésiliens est également en forte hausse relative sur cette période. Le nombre d'étudiants indiens et brésiliens est également en forte hausse relative sur cette période, passant respectivement de 600 à 900 et de à entre 2004 et 2009.

5 Profils des étudiants étrangers en France origines, sexe, âge, projets d’études
En 2009 : une répartition à peu près égale en cinq « masses ».

6 Profils des étudiants étrangers en France origines, sexe, âge, projets d’études
Moyenne de 2002 à 2009 (carte suivante) : Un peu plus de femmes que d’hommes (51 % en 2009). Cette répartition est très inégale suivant les origines : 82 % de femmes pour l’origine « Russie » ; 24 % de femmes pour l’origine « Inde ». Sur la période, la Chine est encore comparable aux pays du Maghreb (Algérie), mais en 2009, il y avait a déjà plus de étudiants chinois contre algériens => carte Autre tendance globale qui trouve son écho ici, en 2009, 51 % des étudiants sont des étudiantes (cf. carte). En augmentation constante entre 2001 et 2007, la part des femmes a dépassé les 50 % en 2003. Mais là encore, ce rééquilibrage entre sexe cache des situations très variées selon l'origine géographique des étudiantes. On compte 82 % de femmes pour la Russie, contre seulement 24 % pour l'Inde. En Afrique, la part des étudiantes n'est que de 39 %, alors qu'elles sont majoritaires en provenance des autres continents : 77 % pour l'Europe (hors UE et Suisse), près de 70 % pour l'Amérique du Nord et l'Océanie, 57 % pour l'Asie et 56 % pour l'Amérique Latine.

7 Profils des étudiants étrangers en France origines, sexe, âge, projets d’études
En 2009 : une répartition à peu près égale en cinq « masses ».

8 Profils des étudiants étrangers en France Nombre d'années d'études en France selon le continent d'origine La durée des études suivies en France est fortement liée à la nature du projet de formation supérieure. La durée moyenne d'études est de 3,6 ans3, portée par une proportion non négligeable (15 %) de parcours longs (7 ans et plus). Une durée d'étude d'un an correspond à une année de formation à l'étranger complétant un cursus suivi dans le pays d'origine. Les étudiants restant 2 ou 3 ans (25 %) suivent une formation diplômante ou cursus complet (cf. encadré 2). Les étudiants restant plus longtemps souhaitent suivre un cursus complet du baccalauréat jusqu'à leur diplôme de fin d'études. Enfin, ceux restant 7 années ou plus complètent leur formation par une thèse. Les parcours des étudiants sont bien souvent conditionnés par leur origine géographique. Les étudiants originaires d'Amérique du Nord et d'Océanie sont très majoritaires (plus de 80 %) à ne garder le statut d'étudiant qu'une année. Près d'un étudiant africain sur cinq conserve le statut plus de 7 ans. Le passage en France se révèle n'être qu'une étape d'approfondissement ou de diversification pour les ressortissants de pays disposant d'un appareil éducatif et universitaire performant. Il représente plutôt un parcours d'études complet pour les ressortissants des pays dans lesquels l'enseignement supérieur est moins développé. Effectuer un parcours long coïncide en principe avec une entrée plus précoce sur le territoire. La part des jeunes étudiants de moins de 20 ans est ainsi plus élevée chez les Africains (21 %). Ceux-ci se destinent majoritairement à des cursus complets. La répartition des étudiants en provenance d'Amérique latine et des Antilles est plus équilibrée. En particulier, plus de la moitié d'entre eux arrive en France à plus de 25 ans

9 Mobilisation de la source AGDREF :
Profils des étudiants étrangers en France Un essai de suivi longitudinal Mobilisation de la source AGDREF : Renouvellement du titre « étudiant » Changement : titre « familial » ou titre « professionnel ». Quelques autres situations Sortie du champ : pas de certitude mais très forte probabilité de retour au pays d’origine. Autres possibilités : décès, voyages vers d’autres pays, naturalisation… AGDREF est un e source « unique » pour apprécier les changements.

10 Profils des étudiants étrangers en France évolutions annuelles des motifs de maintien ou de sortie
L'application de gestion des ressortissants étrangers en France permet de suivre le devenir des personnes venues des « pays tiers ». En particulier, les personnes, qui accèdent, puis se maintiennent sur le territoire français pour y mener des études, peuvent être suivies année après année. On décrit ici l’ensemble des personnes entrées comme étudiants en Ainsi, 60 % des étudiants entrés en 2002 ne sont plus détenteurs, fin 2009, d’un titre de séjour (ils sont « sortis du champ »). Environ un tiers est toujours présent. Ces derniers semblent s'installer durablement en France, soit qu'ils se sont mariés, soit qu'ils ont trouvé un emploi, soit qu’ils détiennent encore, pour 10 % d’entre eux, un titre de séjour « étudiant » (cf. graphique 1).

11 Profils des étudiants étrangers en France les motifs de séjour (ou sorties) fin 2009 des étrangers entrés comme étudiants en 2002 Cette situation est à décliner suivant l'origine géographique. Les personnes originaires d'Amérique du Nord ou d'Océanie sont très majoritairement venues pour effectuer un cycle court (une année) et repartent sauf exception. Les étudiants venus des pays d'Europe (hors UE, donc surtout de l'Est) ou d'Asie (en fait ce sont majoritairement des étudiantes) sont environ deux tiers à être repartis, et un quart à se maintenir en France comme conjoint ou pour motif professionnel. Les personnes qui ont un titre de séjour pour motif familial sont souvent actives. Les étudiants venus d'Afrique se distinguent des autres (ce sont majoritairement des hommes). Au bout de huit ans, un peu plus d'un sur deux est encore en France. Venus pour effectuer deux cycles universitaires, voire un cursus complet, ils sont assez nombreux à toujours être étudiants. Une partie importante, environ 40 %, est restée en changeant de motif : par ordre d’importance vient le motif familial, puis le motif professionnel. Cette population est plutôt masculine. Compte tenu de la répartition de la population d’intérêt par pays d’origine, leur poids dans le comportement de l'ensemble de cette population est déterminant (cf. graphique 2).

12 Profils des étudiants étrangers en France qui reste, qui part … ?

13 Pas de données dans AGDREF
Profils des étudiants étrangers en France études suivies Pas de données dans AGDREF Mobilisation des sources administratives du ministère de l’enseignement supérieur : SISE (Système d’information sur les étudiants). Davantage d’informations sur les cursus, le type et le niveau d’études. Le champ englobe toutes les nationalités. Il n’est pas tout à fait exhaustif sur l’ensemble de l’enseignement supérieur français. Possibilités (non faites) de suivi, mais pas d’informations sur le devenir des étudiants après les études.

14 Profils des étudiants étrangers en France études suivies
En , étudiants étrangers sont inscrits dans les filières d'enseignement supérieur en France. Les étudiants étrangers représentent 12,3 % du nombre total des étudiants. Dans les universités, ces étudiants étrangers se répartissent en cursus licence (95 000), en cursus master (97 000) et en cursus doctorat (27 000) (sur un total de ). Ils sont environ en provenance de pays tiers . Par ailleurs, d'entre eux ne sont pas titulaires du baccalauréat (donc arrivent bien au niveau du supérieur). En , étudiants étrangers sont inscrits dans les filières d'enseignement supérieur4 en France. Parmi eux, sont inscrits à l'université (dont en IUT) soit plus des trois quarts. La majorité des autres se répartit entre les écoles de commerce, gestion, vente et comptabilité (17 000), les formations d'ingénieurs (15 000), les sections de techniciens supérieurs (près de en STS) et les classes préparatoires aux grandes écoles (3 000). Les étudiants étrangers représentent 12,3 % du nombre total des étudiants. Ils sont plus nombreux à l'université (16,0 % dans les disciplines générales et de santé) et moins en STS (2,4 %), classes préparatoires (4,0 %) ou IUT (6,4 %). Dans les universités, ces étudiants étrangers se répartissent en cursus licence (95 000), en cursus master (97 000) et en cursus doctorat (27 000). Ils sont environ en provenance de pays tiers (hors UE principalement). Par ailleurs, d'entre eux ne sont pas titulaires du baccalauréat et n'ont donc a priori pas suivi une scolarité classique dans le système secondaire français. Ils viennent suivre des études supérieures en France après une scolarité dans leur pays d’origine. Celle-ci est validée par une équivalence du baccalauréat qui leur permet de s'inscrire dans l'enseignement supérieur français.

15 Profils des étudiants étrangers en France Répartition par filière et origine géographique des étudiants étrangers à l'université Un tiers des étudiants étrangers inscrits à l'université se dirigent vers des disciplines littéraires, un quart vers des disciplines scientifiques. Ils sont moins nombreux dans les disciplines de santé et en IUT Les étudiants maghrébins se dirigent davantage vers des filières scientifiques et techniques. 54 % d'entre eux se sont en effet inscrits en médecine, en sciences, en filière d'ingénieur universitaire ou en IUT. Ils sont moins de 40 % à se diriger vers ces filières en provenance des autres régions du monde. Les étudiants originaires d'Afrique (hors Maghreb) s'inscrivent davantage dans des filières de droit et de sciences économiques, alors que les étudiants américains et européens choisissent des filières plus littéraires. Les étudiants chinois se démarquent des autres étudiants asiatiques par leur cursus en économie, gestion et management et leur quasi absence dans les formations de santé.

16 Profils des étudiants étrangers en France Le niveau doctorat, et après ?
En France, 41,3 % des doctorants sont étrangers. Cette proportion très élevée est caractéristique des pays très attractifs qui offrent un système d'enseignement supérieur de qualité et à l'origine d'un réseau de pays avec des liens historiques et linguistiques (source OCDE). Pas d’estimation directe des personnes ayant suivi un troisième cycle selon leur « destination » (France, retour au pays d’origine, installation dans un autre pays, nomadisme, ….) Cependant, une partie d’entre eux s’installe en France (cf partie suivi) et, éventuellement, obtiendra la nationalité française. Estimation via le recensement des « étrangers très diplômés ».

17 Profils des étudiants étrangers en France
Les effectifs des « bac+ 2 ou plus » On dispose grâce au recensement de population d’informations sur les personnes de nationalité étrangère ou française avec la distinction entre Français de naissance ou par acquisition. On connaît ainsi le plus haut niveau de formation, mais seulement en regroupant les personnes de niveau maîtrise (masters), de grandes écoles et de doctorat (y compris médecine). Ces personnes, qu’on désignera comme « très diplômées », sont au nombre de 6,24 millions, soit un peu plus d’un huitième de la population âgée de plus de 20 ans. Cette proportion est de 23 % pour les ans, les femmes de cet âge étant un peu plus nombreuses en proportion (25 %). La proportion décroît avec l’âge, et les hommes sont plus souvent très diplômés dès les générations âgées de 40 ans ou plus. Parmi ces 6,24 millions de « très diplômés », on compte personnes nées non françaises, dont immigrés. La part de très diplômés est un peu supérieure parmi les immigrés que dans la population totale. C’est évidemment l’apport des étudiants étrangers au fil du temps qui explique ce petit écart. La répartition des personnes nées étrangères par âge est un peu différente. Il y a en effet d’autant moins de très diplômés qu’ils sont âgés, mais relativement moins que dans la population en général. Le surplus s’explique surtout par un apport important de personnes ayant acquis la nationalité française (qui ne peuvent donc être très jeunes) : près de deux très diplômés nés étrangers et âgés de 45 à 54 ans sur trois sont dans ce cas La surreprésentation des femmes pour les jeunes diplômés (de 25 à 34 ans) est également importante, contre hommes.

18 Merci pour votre attention!
Ministère de l’intérieur, de l’outre mer, des collectivités territoriales et de l’immigration Secrétariat général à l’immigration et à l’intégration DSED 18


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