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LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS AGES EN PSYCHIATRIE

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Présentation au sujet: "LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS AGES EN PSYCHIATRIE"— Transcription de la présentation:

1 LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS AGES EN PSYCHIATRIE
Nadira COULEUVRIER Corinne BARTOLI

2 Nos patients ?

3 Diverses indications:
Anxiété et épisode confusionnel Trouble de l’humeur, trouble délirant Sujet suicidaire et autre conduites autodestructrices Trouble du sommeil Démence et troubles psychiatriques intriqués à des affections neurologiques Trouble du comportement : sexualité, alimentation, usage de l’institution, hétéro-agressivité……

4 Le service de psychiatrie du sujet âgé Hôpital Charles Foix, depuis 1978….
Le service n’est pas sectorisé, pas d’hospitalisation sous contrainte. Comprend 3 unités de soin 2 Unités ambulatoires : Consultation médico-psychologique Hôpital de Jour 1 Unité d’hospitalisation aiguë : U.P.G de 20 lits : DMS= 45 jours, ouverte uniquement de 13h à 19h Pratique « la psychiatrie de liaison » Participe à « la consultation mémoire » Propose son expertise et expérience au CLIC7 : «commissions complexes » Perspectives : Développement de l’ambulatoire par une consultation située dans la ville Partenariat avec les structures d’hébergement des personnes âgées

5 Consultation médico- psychologique
Organigramme – Service de Psychiatrie du sujet Agé Hôpital Charles Foix Dr J. PELLERIN Chef de service H.D.J Dr B. TOUVEREY (psy. responsable) 1 psychologue 2 IDE 3 Aides soignant 1 ergothérapeute U.P.G Dr C. PINQUIER 1 interne 1 gériatre 2 psychologues 7 IDE 12 Aides soignant 1intendant 2 Agents Hospitaliers Consultation médico- psychologique 4 psychiatres 3 IDE 1 Secrétaire médical Me H. GEORGIOU Cadre de santé Melle L. BOURNAZEL Secrétaire médicale Me J. FRUGERE Assistante Sociale 7 Av de la république Ivry Sur Seine – Tél – Fax :

6 Une équipe pluridisciplinaire mais surtout une réponse individuelle
Montaigne écrivait: «  nous ne somme que des hommes, et nous tenons les uns aux autres que par la parole » Divers espaces de parole : Réunion Soignant-soigné ( Lundi) Staff entrée-sortie ( Mardi) Réunion clinique appelée réunion de synthèse ( Jeudi) Espace clinique des groupe ( vendredi) Divers: conseil de service, réunion thématique, rencontres informelles , réunion d’encadrement Travail d’élucidation de la pratique quotidienne, de remobilisation du sens, la rupture avec certaines représentations

7 Le rôle propre infirmier : textes de loi
Le dernier décret infirmier du 24 juillet 2004 : regroupe les actes et règles professionnels... spécificité de la prise en charge dans le domaine de la santé mentale l’infirmier accomplit les actes et soins suivants : Entretien d'accueil du patient et de son entourage ; Activités à visée sociothérapeutique individuelle ou de groupe ; Surveillance des personnes en chambre d'isolement ; Surveillance et évaluation des engagements thérapeutiques 2 éléments : la notion de « surveillance » du patient (état de conscience, comportement et tous signes cliniques) la notion de « prise en charge individuelle » : Obligation de l’entretien individuelle infirmier-patient et son entourage et de l’adaptation de la réponse aux besoins Evolution de la P.E.C du patient, à la fois pluridisciplinaire et individuelle

8 L’accueil infirmier Premier soin que l’IDE doit assurer auprès de toute personne admise Condition de la perception globale de la P.E.C. L’entretien infirmier d’accueil : C’est un entretien de type semi-directif (recueil de données): l’IDE cadre le discours. Moindre aspect spontané des associations du malade. Ses caractéristiques: Respect de la confidentialité et l'intimité des échanges Recueil des informations concernant le patient et son environnement Obligation d’information du patient sur ses droits et modalités de P.E.C. Transmission par écrit et oralement des observations utiles à l'identification des symptômes, des risques et des pathologies et des actes réalisés

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10 L’entretien infirmier
« Dites-moi ce que vous pensez que j’ai besoin de savoir pour pouvoir vous aider ?». Elle fait appel au fondement de la relation d’aide selon Carl Rogers : La capacité à ne pas savoir : considérer que sa nouvelle situation ou demande La compréhension empathique : saisir par la disponibilité et l’écoute la situation Le respect chaleureux du choix du patient : chaque personne est unique Etre authentique et congruent : être digne de confiance La reformulation : effort de compréhension en reformulant ce qui est dit Méthode  et outils  Faire entendre au patient qu’il nous mandate pour l’aider et que nous le mandatons pour nous aider à l’aider. Identifier les ressources et les compétences du patient S’intéresser au moment où le symptôme ne s’est pas produit S’intéresser au moment ou le patient a décidé de se soigner S’intéresser aux changements survenus avant la première rencontre S’intéresser à ce qui va bien et non pas uniquement à ce qui va mal

11 La pratique de la référence soignante
Méthode  et outils: Conduite commune en collaboration avec l’équipe pluridisciplinaire Position complémentaire de la fonction IDE propre. Les référents sont le plus souvent l’IDE et l’aide soignant qui réalisent l’accueil Tout au long de l’hospitalisation, les soignants référents s’organisent pour être présents aux entretiens et conduisent son projet de soin La synthèse lors des réunions pluridisciplinaire : les référents présentent le patient, décrivent son comportement au sein du service, et l’évolution de ses symptômes.

12 L’accueil à l’UPG L’accueil du patient à l’UPG est organisé, un staff « entrée-sortie » a lieu le mardi matin, il permet de programmer les dates d’entrée et de sortie des patients. Dans cette réunion, le psychiatre responsable de l’unité présente une synthèse des futures entrées (provenance, motifs d’amissions, état psychique, somatique et dépendance, risque suicidaire et conduites addictives..), il se concerte avec l’équipe sur la légitimité de l’hospitalisation et la commodité des dates et heures choisies pour l’admission.

13 Avant son entrée dans l’unité, le patient ou un de ses proches voire l’ambulancier pour le patient isolé, se rendent au service des admissions pour remplir le volet administratif du Dossier du Patient « DP ». Une fois admis, le patient est accueilli et installé par les soignants, il est vu ensuite par le psychiatre en entretien médical d’accueil. A chaque admission les soignants doivent accomplir et remplir un protocole de prévention de la légionellose. Chaque patient dispose d’un « DP » tenu par les soignants selon le référentiel de l’AP-HP. Il comporte 4 volets : dossier psychiatrique, médical, examens complémentaires et dossier de soins.

14 L’infirmier doit assurer les actes relatifs à son rôle propre et décris dans le code de la santé publique, à savoir : un rôle de prévention, d’éducation à la santé, d’aide au diagnostic (en collaboration avec le médecin qui, lui seul, définira le type de pathologie présenté par le patient et en informera celui-ci), de soins et de suivi du patient. Outre cet aspect général du rôle propre infirmier, il doit s’efforcer de développer l’autonomie du patient, faire appel à toutes ses facultés, stimuler ses ressources physiques et psychiques afin qu’il puisse surmonter son handicap, être associé à son projet de soin, être informé sur son traitement et à terme se réinsérer harmonieusement dans son cadre de vie. La participation active de l’environnement familial ou affectif est aussi recherchée. Voilà en quoi le travail en services psychiatriques diffère des services de soins généraux, et où le soin trouve sa spécificité.

15 Le recueil de données Constitue la première étape de la démarche clinique qui est l’instrument logique par excellence pour organiser le travail infirmier. Elle permet de : nous situer par rapport aux problèmes de la personne et poser le diagnostic infirmier; planifier les interventions nécessaires; d’assurer la surveillance clinique tout au long d’un épisode de soins; déterminer les besoins immédiats de la personne; découvrir ses besoins globaux de santé; apprécier la progression de son état; évaluer les soins reçus; contribuer aux décisions médicales et au travail de l’équipe pluridisciplinaire, en raison des informations transmises.

16 La nature des données à recueillir
antécédants Présentation sociale Examen physique Histoire familiale Histoire de la maladie

17 L’observation: Les habitudes de vie:
nous permet d’avoir une perception globale de la personne, de son expression faciale, de son aspect physique, de ses difficultés majeures, de son niveau de souffrance et de ses comportements les plus évidents. Peut être une aide en attendant que nous possédions de plus amples informations. Mais , elle peut aussi être un piège qui enracine nos perceptions dans le préjugé. Les habitudes de vie: ces données permettent d’identifier certains problèmes et de garantir la satisfaction des besoins de la personne pendant son séjour en milieu de soins et d’assurer la qualité de son espace de vie pendant ce temps.

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19 Le recueil de données nous permet d’évaluer
Les risques L’histoire récente du patient : les moments de manifestation, la forme et la durée, comportement Le niveau d’autonomie du patient pour évaluer les besoins perturbés S’informer de la personne à contacter au cas de besoin

20 Exemple: Anxieté et agressivité élements à surveiller
Facteur délenchant > Réaction de panique Passage à l’acte ; agitation, agressivité… Phase de récupération > Stabilisation

21 Nietzsche écrivait dans son livre «Humain trop humain» que « La souffrance d'autrui est chose qui doit s'apprendre et jamais elle ne peut être apprise pleinement» ce qui sous-tend la nécessité d’un processus d’observation efficace. C’est la condition pour que nous puissions nous approcher le plus possible de la réalité souffrante du malade. Rappelons-nous que la douleur n’est pas toujours évidente et que « la coupe de la souffrance n’a pas la même taille pour tout le monde.

22 Actipidos: outil de travail
Est un dossier patient électronique Ce logiciel se déploie dans les établissements de gériatrie depuis 2002, et couvre aujourd’hui 13 établissements, il est utilisé par 7000 personnes. Il permet l’accès à l’information relative aux patients : prescriptions, transmissions, suivi…. A l’heure actuelle, le logiciel répond à l’exigence précédente par contre on note la difficulté à l’utiliser comme un moyen pour une démarche de soins.

23 Cas concret M. P 82 ans vient d’une clinique pour épisode dépressif majeur avec éléments délirants. Atcds médicaux : - Diabétique insulino-dépendant - Hypertension artérielle - Cardiopathie - Maladie de Parkinson diagnostiquée en 2009 Atcds psychiatriques: - Trouble bi-polaire - Nombreuses hospitalisations

24 Cas concret (suite) Présentation sociale:
Vit à domicile avec son épouse Son fils âgé de 50 ans Passage à domicile trois fois par semaine d’une aide ménagère. Pas de mesure de protection Histoire de la maladie Suivi depuis plus de 30 ans pour ses tb bi-polaire, sous lithium Traitement interrompu en 2009 pour altération de la fonction rénale. Février 2010, hospitalisé en clinique pour décompensation anxio- dépressive lorsqu’il apprend que son fils souffre d’un cancer du larynx suite intoxication éthylique. Neuf séances de sismothérapie sont réalisées puis sortie

25 suite Juin 2010, rechute dépressive modérée, hospitalisation dans une clinique puis amélioration de son état avec traitement anti- dépresseur. Septembre 2010, apparition de symptômes dépressifs brutaux avec clinophilie, replié sur lui-même, hospitalisation. Nouveau traitement (thymo-régulateur), avec examens radiologiques. 10 séances de sismothérapie sont réalisées. Prise en charge somatique (cardio, pulmonaire………..), infection urinaire suite à un globe avec pose d’une sonde urinaire à demeure. Echec de désondage, ECBU toujours positif. Sortie avec augmentation horaires passages aide ménagère, rendez-vous prévu pour un bilan uro-dynamique à l’hôpital. Placement de son épouse en institution pour prise en charge M. A. M. P décompense à nouveau ; syndrome mélancoliforme, transféré à l’UPG le 29 novembre 2011

26 Accueil du patient, présentation du service, de l’équipe .
Connaissance des antécédents, évaluation globale en première intention. Le patient arrive en brancard, parle, garde les yeux ouverts, contact facile. Le patient semble invalide, aucun mouvement pour se mobiliser. Porte une sonde urinaire à demeure. Entretien médical avec les soignants référents. Jugement clinique établi (peut évoluer) Selon les besoins perturbés, actions et évaluations prévues: Pas de coordonnées de son épouse, le patient ne sait pas dans quelle institution elle se trouve.

27 Suite Contact avec son fils pour nécessaire hygiène, vestimentaire et entretiens familiaux planifiés avec lui, en présence du patient . Evaluation et réajustement thérapeutique si besoin. Planification rendez-vous en urologie, surveillance sonde urinaire, état cutané, douleur. Présentation du patient à l’équipe lors de la synthèse avec prise en charge, élaboration des actions de soins en regard des problèmes de santé (contact fils, recherche coordonnées épouse pour visite, diabète, mobilité-kiné, sonde urinaire, encouragé lors des différents soins pour travailler avec lui son autonomie, écoute et relationnel……..)

28 A ce jour, M. P demande une permission pour rendre visite à son épouse accompagné de son fils, marche seul (prise en charge kiné 2f/s), effectue les soins d’hygiène avec aide partielle, participe aux différentes activités du service et envisage son devenir (probablement institutionnalisation avec son épouse) Au niveau somatique, ne présente plus d’infection, son état général s’est amélioré, ne porte plus de sonde. Diabète stabilisé. Découverte d’une tumeur rénale de petite taille sans traitement envisagé, le patient n’en parle pas.


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