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Tourisme sur des sites industriels

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Présentation au sujet: "Tourisme sur des sites industriels"— Transcription de la présentation:

1 Tourisme sur des sites industriels
Le Creusot Visite du mercredi 4 décembre 2013 Visite du mercredi 4 décembre 2013

2 Si Le Creusot m’était conté…
Jusqu'en 1782, Le Creusot ne reste qu'un hameau sans industrie, situé au lieu-dit La Combe Denis, le village le plus important à proximité étant alors Montcenis. En 1782, une fonderie royale est construite au Creusot pour profiter des ressources en houille de la région, cette manufacture de canons est la première usine de la ville. Un ingénieur et industriel anglais, William Wilkinson participera au développement de la métallurgie. La famille royale décide également de construire au Creusot la cristallerie de la reine en 1786. Après la Révolution, en 1818, la fonderie et la cristallerie changent de propriétaire. Les forges sont rachetées en 1826 par Manby et Wilson, qui font faillite en 1833.

3 La Cristallerie en activité (début 19è)

4 Le marteau -pilon C’et en 1836 qu’entre en scène une famille lorraine , la famille Schneider . Le Creusot va alors devenir un site industriel très important, de réputation mondiale symbolisée par une machine-outil à vapeur : le marteau-pilon. C’et en 1836 qu’entre en scène une famille lorraine , la famille Schneider . Le Creusot va alors devenir un site industriel très important, de réputation mondiale symbolisée par une machine-outil à vapeur : le marteau-pilon.

5 La famille Schneider Deux frères sont à l'origine de la dynastie : Adolphe ( ) et son frère cadet Eugène ( ). Tous deux fils d'Antoine Schneider ( ), ils sont les neveux du général et ministre Virgile Schneider ( ). C'est Eugène qui crée la société Schneider et Cie en 1836. Il aura pour successeurs son fils Henri ( ), son petit-fils Eugène II ( ) et son arrière-petit-fils Charles( ).

6 La famille Schneider (suite)
La statue d’Eugène Schneider

7 Le développement du site
Commence alors plus d'un siècle de domination Schneider sur la ville du Creusot. Eugène et Adolphe Schneider se tournent vers des productions résolument modernes, destinées notamment au chemin de fer (locomotives, rails en acier) ou à l'armée (canons, blindages) et dont la qualité est mondialement reconnue. . Le marteau-pilon en activité

8 La plaine des Riaux, cœur de l’activité industrielle du Creusot entre 1836 et 1960 :
Cet extrait d'une photographie panoramique date de La plaine des Riaux est encore le cœur de l'activité industrielle. En contre-bas de l'actuelle rue Jean-Jaurès (à gauche) on distingue les cokeries, au centre les vastes bâtiments sont occupés par la chaudronnerie et les ateliers d'usinage. La fonderie se trouve au premier-plan à droite. A cette époque l'espace de la plaine des Riaux est saturé, et les usines se développent vers les quartiers est avant de déborder sur les communes avoisinantes.

9 La ville du fer et du feu C'est le Creusot.
AU CREUSOT Le ciel est bleu, tout bleu, plein de soleil. Le train vient de passer Montchanin. Là-bas, devant nous, un nuage s'élève, tout noir, opaque, qui semble monter de la terre, qui obscurcit l'azur clair du jour, un nuage lourd, immobile. C'est la fumée du Creusot. On approche, on distingue. Cent cheminées géantes vomissent dans l'air des serpents de fumée, d'autres moins hautes et haletantes crachent des haleines de vapeur ; tout cela se mêle, s'étend, plane, couvre la ville, emplit les rues, cache le ciel, éteint le soleil. Il fait presque sombre maintenant. Une poussière de charbon voltige, pique les yeux, tache la peau, macule le linge. Les maisons sont noires, comme frottées de suie, les pavés sont noirs, les vitres poudrées de charbon. Une odeur de cheminée, de goudron, de houille flotte, contracte la gorge, oppresse la poitrine, et parfois une âcre saveur de fer, de forge, de métal brûlant, d'enfer ardent coupe la respiration, vous fait lever les yeux pour chercher l'air pur, l'air libre, l'air sain du grand ciel ; mais on voit planer là-haut le nuage épais et sombre, et miroiter près de soi les facettes menues du charbon qui voltige. C'est le Creusot. Un bruit sourd et continu fait trembler la terre, un bruit fait de mille bruits, que coupe d'instant en instant un coup formidable, un choc ébranlant la ville entière.  Entrons dans l'usine de MM. Schneider.  Quelle féerie ! C'est le royaume du Fer, où règne Sa Majesté le Feu !  Du feu ! On en voit partout. Les immenses bâtiments s'alignent à perte de vue, hauts comme des montagnes et pleins jusqu'au faite de machines qui tournent, tombent, remontent, se croisent, s'agitent, ronflent, sifflent, grincent, crient. Et toutes travaillent du feu. Ici des brasiers, là des jets de flamme, plus loin des blocs de fer ardent vont, viennent, sortent des fours, entrent dans les engrenages, en ressortent, y rentrent cent fois, changent de forme, toujours rouges. Les machines voraces mangent ce feu, ce fer éclatant, le broient, le coupent, le scient, l'aplatissent, le filent, le tordent, en font des locomotives, des navires, des canons, mille choses diverses, fines comme des ciselures d'artistes, monstrueuses comme des oeuvres de géants,, et compliquées, délicates, brutales, puissantes. Le Creusot décrit par Guy de Maupassant (1883)

10 Parmi les réalisations les plus représentatives : les locomotives à vapeur puis électriques.

11 Atelier de montage des locomotives à vapeur

12 Les locomotives électriques
La locomotive électrique BB (construite au Creusot)

13 L’armement Canon sur rails modèle 1912

14 Le déclin L'entreprise, au fil des ans, devient un immense conglomérat où se côtoient les activités sidérurgiques et électriques (développées à partir de la fin du XIX siècle). Mais cette belle mécanique se grippe en 1960 avec la mort de Charles Schneider. Orpheline, l'entreprise n'est plus la même. L'âge d'or est bien loin lorsqu'éclate le choc pétrolier de 1973. Les usines Schneider (intégrées alors dans le groupe Creusot-Loire) entrent dans une terrible période de difficultés financières qui aboutit au dépôt de bilan en 1984. Les mouvements sociaux se multiplient au Creusot en mais sans succès et la plus grande partie de l'usine disparaît.

15 Aujourd’hui Le marteau-pilon, sorti de la casse en 1969, a été érigé Place de la Molette .

16 Le site des Riaux Vue sur la plaine des Riaux Les Riaux aujourd’hui
Les Riaux en pleine activité

17 La plaine des Riaux aujourd’hui (suite)
Des bâtiments administratifs « épargnés » L’usine SNECMA Sans commentaires

18 L’habitat ouvrier : la combe des mineurs

19 La combe des mineurs (suite)

20 Passé et présent font bon ménage
L’atelier des locomotives est devenue une bibliothèque . On y voit encore les mécanismes qui servaient à soulever les machines (palans, ponts mobiles…°

21 Passé et présent font bon ménage (suite)
Il ne manque qu’une locomotive! On écoute la bibliothécaire!

22 Des élèves intéressés (toujours et encore)

23 Le temps nous a manqué pour tout visiter (Ecomusée, parc de la Verrerie) mais une visite est prévue pour la 4èGB avec M. Genon et M. Collard au mois de Mai prochain. A l’internat, une nouvelle visite plus longue et donc plus complète sera programmée avant la fin de l’année scolaire; A bientôt


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