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Groupe : La MondialisationOIM3

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1 Groupe : La MondialisationOIM3
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2 Groupe : La MondialisationOIM3
SOMMAIRE INTRODUCTION I) La mondialisation à ses balbutiements a) Les premiers échanges entre continents b) La Mondialisation une longue mise en place II) Les aspects favorables a) Echanges des populations b) Développement des économies III) Les aspects négatifs a) Inégalités d’insertion entre les pays du monde b) Les oubliés de la mondialisation CONCLUSION SOURCES L2 Lettres Modernes OIM3 Lettres Modernes deuxième Lettres Modernes deuxième

3 INTRODUCTION Parler de mondialisation est un sujet centrale de la société actuelle. Dans tout ce que nous faisons, avec internet, la télévision, et tous les autres moyens de communications, la communication entre les pays du monde est constante. Cependant, il est intéressant de comprendre, ce qu’est la mondialisation? En effet comprendre comment ce système s’est mis en place, quels sont ses aspects positifs et négatifs, sont des pistes qui permettront aisément de mieux étudier le phénomène. L2 Lettres Modernes OIM3

4 La mondialisation à ses balbutiements
a) Les premiers échanges entre continents La mondialisation n’est pas une idée neuve. Nous pouvons repérer une continuité des formes de mondialisation et des principes qui la sous-tendent depuis l’Antiquité classique jusqu’au début de la période moderne. D’importants changements politiques et économiques se sont produits durant cet intervalle, mais les plus importants bouleversements ont pris place à partir du xviie siècle. C’est en effet à ce moment que, grâce aux nouveaux réseaux culturels et économiques des systèmes esclavagistes et à l’argent du Nouveau Monde, une partie du monde atlantique entrait dans le début de la mondialisation capitaliste. Pourtant, en 1750, pour la plupart des populations de l’Europe méditerranéenne, de l’Asie et de l’Afrique, les principes qui sous-tendaient les réseaux mondiaux ressemblaient à ceux qui avaient existé cinq ou même dix siècles plus tôt. L2 Lettres Modernes OIM3

5 b) La Mondialisation une longue mise en place
la Première Guerre mondiale puis la grande dépression des années 1930 suscitent la montée des nationalismes étatiques, une fragmentation des marchés, le grand retour du protectionnisme. La mondialisation n’est plus à l’ordre du jour jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. La guerre froide et la constitution des blocs figent ensuite le monde pendant près d’un demi-siècle. Pourtant, la mondialisation actuelle est déjà en train de se mettre en place. Jacques Adda la définit comme « l’abolition de l’espace mondial sous l’emprise d’une généralisation du capitalisme, avec le démantèlement des frontières physiques et réglementaires (2) ». Selon l’OCDE, elle recouvre trois étapes : • L’internationalisation, c'est-à-dire le développement des flux d’exportation ; • La transnationalisation, qui est l’essor des flux d’investissement et des implantations à l’étranger ; • La globalisation, avec la mise en place de réseaux mondiaux de production et d’information, notamment les NTIC (nouvelles technologies d’information et de communication). La mondialisation actuelle, ce « processus géohistorique d’extension progressive du capitalisme à l’échelle planétaire », selon la formule de Laurent Carroué (3), est à la fois une idéologie – le libéralisme –, une monnaie – le dollar –, un outil – le capitalisme –, un système politique – la démocratie –, une langue – l’anglais. A chaque phase de mondialisation, on retrouve les mêmes constantes : révolution des transports et des moyens de communication, rôle stratégique des innovations (les armes à feu au XVe siècle, la conteneurisation après la Seconde Guerre mondiale, Internet depuis les années 1990), rôle essentiel des Etats mais aussi des acteurs privés, depuis le capitalisme marchand de la bourgeoisie conquérante à la Renaissance jusqu’aux firmes transnationales et aux ONG aujourd’hui. L2 Lettres Modernes OIM3

6 Les aspects favorables
a) Echanges des populations Largement appuyée par le libéralisme, la globalisation des économies est un aspect marquant de la Mondialisation. Ainsi, on constate l'augmentation des taux d'ouverture des pays : leurs liens avec l'extérieur ont une part de plus en plus importante. Tous les échanges marchands de biens et services ont beaucoup augmenté non seulement entre les pôles de la Triade mais aussi avec les Suds. Le niveau du commerce international atteint chaque année des records. C'est la fin de l'autarcie économique et du protectionnisme douanier, les nations se regroupent sous l'égide de grandes associations mondiales aux rôles régulateurs (du moins théoriquement) : l'OMC, l'OCDE, le FMI... On remarque l'émergence de solidarités régionales aux objectifs de croissance et de développement telles que l'UE, l'ALENA, le MERCOSUR qui s'établissent via une zone de libre échange. Avec l'essor du commerce de masse, on assiste à la croissance économique et à l'émergence de certains pays du Sud qui rattrapent de plus en plus leur retard économique : les NPI et plus généralement les pays émergents. L2 Lettres Modernes OIM3

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8 b) Développement des économies
C’est le « doux commerce », selon la formule de Montesquieu, qui fonde la mondialisation : ce que les Anglo-Saxons appellent globalisation (le terme mondialisation n’a pas son équivalent anglais) est né d’un essor sans précédent du commerce mondial après Depuis cette date, les échanges progressent plus vite que la production de richesses. Ils sont dopés par la généralisation du libre-échange, avec la mise en place du Gatt (l’accord général sur les tarifs et le commerce) en 1947 et la création de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) en La mondialisation actuelle est d’abord et avant tout une globalisation financière, avec la création d’un marché planétaire des capitaux et l’explosion des fonds spéculatifs. La fin de la régulation étatique qui avait été mise en place juste après la Seconde Guerre mondiale s’est produite en trois étapes : d’abord, la déréglementation, c’est-à-dire la disparition en 1971 du système des parités stables entre les monnaies, qui se mettent à flotter au gré de l’offre et de la demande ; ensuite, la désintermédiation, possibilité pour les emprunteurs privés de se financer directement sur les marchés financiers sans avoir recours au crédit bancaire ; enfin, le décloisonnement des marchés : les frontières qui compartimentaient les différents métiers de la finance sont abolies, permettant aux opérateurs de jouer sur de multiples instruments financiers. Grâce aux liaisons par satellite, à l’informatique et à Internet, la mondialisation se traduit par l’instantanéité des transferts de capitaux d’une place bancaire à une autre en fonction des perspectives de profit à court terme. L2 Lettres Modernes OIM3

9 Les places boursières du monde étant interconnectées, le marché de la finance ne dort jamais. Une économie virtuelle est née, déconnectée du système productif : au gré des variations des taux d’intérêt des monnaies et des perspectives de rémunération du capital, la rentabilité financière des placements devient plus importante que la fonction productive. Les investisseurs peuvent choisir de liquider une entreprise, de licencier ses salariés et de vendre ses actifs pour rémunérer rapidement les actionnaires. L2 Lettres Modernes OIM3

10 La logique du réseau évince celle du territoire : réseaux de transport (des hommes, des marchandises, des matières premières, de l’énergie), mais aussi réseaux de télécommunications et réseaux relationnels. Malgré les extraordinaires progrès des technologies, il n’y a donc aucune abolition du temps et de l’espace, mais la distance n’est plus métrique : elle s’apprécie en fonction de l’équipement des lieux en réseaux, qui définit leur accessibilité et leur attractivité. Les effets de centralité se renforcent, au détriment des territoires ou des populations qui n’ont pas d’« avantage comparatif » dans la mondialisation, pas de pouvoir d’achat ou pas de matières premières par exemple. Ceux-là disparaissent dans des trous noirs, sauf quand l’enclavement leur confère précisément la valeur d’un isolat, culturel ou naturel (5). Le tourisme, première industrie mondiale, peut ainsi parfois renverser la hiérarchie des lieux en muséifiant de prétendus paradis perdus (6). L2 Lettres Modernes OIM3

11 Le monde connaît donc une croissance, une unification et une ouverture grâce à la Mondialisation. Il devient plus petit. Elle représente une opportunité, un espoir de développement pour nombre de pays actuellement en retard. La mondialisation c'est aussi la révolution des Nouvelles Technologies de l'Informatique et de la Télécommunication. Il est possible de communiquer instantanément à l'autre bout de la planète : l'Internet et les satellites sont de formidables moyens d'unification des cultures et de brassage des populations. L2 Lettres Modernes OIM3

12 Les aspects négatifs a) Inégalités d’insertion entre les pays du monde
Le commerce se faisant principalement via les océans, tous les pays dits " enclavés " (sans ports) se retrouvent exclus du dynamisme mondial tout comme ceux qui n'ont tout simplement pas d'intérêt économique ou qui ne réussissent pas à l'exploiter. Les victimes de la Mondialisation sont les pays qui cherchent à s'intégrer dans le commerce mondial, mais qui ne font que subir la concurrence des pays riches dont les exportations sont subventionnées, et qui ruinent les producteurs locaux (exemple des exportations agricoles de la PAC). De la même façon, beaucoup de pays du Sud n'ont d'autre possibilité que de se spécialiser dans l'exportation de matières premières agricoles, ce qui fait de leur économie le jouet des cours internationaux qui ont en plus une tendance à la baisse. Il faut donc à ces pays une quantité croissante de leurs produits pour obtenir par importation un produit extérieur, c'est la dégradation des termes de l'échange. Face à cela, on ne peut que constater l'indifférence et l'injustice des gouvernements du Nord et de l'OMC, qui protestent contre les exportations massives des NPI et le protectionnisme dans le Sud, mais qui parallèlement détruisent des économies entières avec des exportations subventionnées contraires aux règles qu'ils ont eux-mêmes établies pour les autres. L2 Lettres Modernes OIM3

13 L’écart entre les pays les plus pauvres et les pays les plus riches s’est donc dans l’ensemble sensiblement élargi : les revenus moyens par habitant des 20 pays les plus riches sont aujourd’hui fois plus élevés que ceux des 20 pays les plus pauvres, contre 9 fois au début des années soixante. L2 Lettres Modernes OIM3

14 b) Les oubliés de la mondialisation
L'inconvénient de la Mondialisation est que si elle permet aux pays riches ou ayant un potentiel de s'enrichir de plus en plus, elle aggrave aussi de plus en plus la situation des plus pauvres. Elle divise l'ordre mondial entre les " inclus " et les " exclus " ; cela s'observe non seulement au niveau mondial, mais aussi régional, entre la façade dynamique d'un pays et sa périphérie. Pour illustrer notre propos, nous citerons l'exemple de la Chine, dont la côte profite exceptionnellement de la Mondialisation, mais dont l'intérieur est voué à une agriculture moyenâgeuse. De la même façon, cette ségrégation s'observe dans n'importe quelle ville de n'importe quel pays, même si cela est moins visible dans le Nord. Dans le Nord lui-même, la Mondialisation est synonyme de délocalisations et donc de chômage; elle soulève donc souvent une hostilité dans l'opinion publique. L2 Lettres Modernes OIM3

15 La mondialisation et la croissance se traduisent par des inégalités croissantes : c’est ce qu’a conclu l’OIT (Organisation internationale du travail), dans un document de synthèse publié au printemps lors de la Conférence mondiale du travail. Les médias n’en ont pas dit un mot. Le rapport, précisément documenté, n’en dresse pas moins un tableau limpide de la situation : le capital voit sa part augmenter sans cesse au détriment des revenus de la main d’œuvre. Au sein des sociétés comme entre pays, l’inégalité ne cesse d’augmenter. « La paix ne peut être fondée que sur la justice sociale », rappelle l’OIT dans ce document exceptionnel. L2 Lettres Modernes OIM3

16 CONCLUSION En somme, la mondialisation est un phénomène dans lequel notre monde est aujourd’hui pleinement encré. Notre monde est maintenant un espace d’interdépendance où les pays du monde communiquent en permanence. Evidement, des disparités persistes. Réussir a donné à chacun une place dans ce processus n’est pas toujours facile. La globalisation pose aujourd’hui le problème de l’inégale insertion dans cette mondialisation. Le défit de nôtre est de trouver pour chaque population qui peuple la terre une place juste et équitable dans cette nouvelle union que créé la Mondialisation L2 Lettres Modernes OIM3

17 SOURCES ° comment-les-hommes-ne-font-plus-qu-un.html ° ° ° L2 Lettres Modernes OIM3


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