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Le sujet et le collectif

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Présentation au sujet: "Le sujet et le collectif"— Transcription de la présentation:

1 Le sujet et le collectif

2 « Les effets de la collectivité sur l’individu »
I. Otto Gross « Les effets de la collectivité sur l’individu »

3 Le sujet et le monde social
Sciences sociales : l’humain dans son rapport avec la nature et l’environnement. Psychanalyse : l’humain en tant que sujet en rapport avec le monde social. Différence monde interne, monde externe (monde social)

4 Nietzsche, Freud et la psychologie sociale
Gross cite Nietzsche et sa contribution à la psychologie individuelle et sociale . Selon lui, les recherches de Freud sont la suite directe de celles de Nietzsche.

5 Conflit sujet/collectivité, sujet divisé
Le conflit entre le sujet et la collectivité devient un conflit au sein même du sujet divisé. A commencer par la répression de la sexualité féminine ; différente du temps actuel qui connaît le pousse à la sexualité.

6 Valeurs dominantes et sujet
Les valeurs collectives dominantes définissent le cadre moral dans lequel évolue le sujet. Les pulsions sexuelles formatées et modelées dans la direction de ces valeurs dominantes. Les valeurs dominées deviennent un domaine exclu de la personnalité du sujet étranger à soi même.

7 Répression de sexualité et agressivité
La morale pèse sur la sexualité féminine et sur l’agressivité masculine.  Otto Gross pose l’accent sur la répression de l’agressivité, en 1913 bien avant le « malaise ». A noter aussi qu’en 1913, il mentionnait la pulsion de mort : Freud l’incorpore en 1920.

8 La généalogie de la morale
Première dissertation

9 Contre-pied du « Psychologie des foules »
Lors du cours sur l’identification nous avons parlé des fondements psychiques du social. Maintenant nous allons inverser et il s’agira des fondements sociaux du psychique. L’incidence de la structure sociale dans les processus psychiques.

10 Du don à la dette La transmission peut être associée à l’affaire du don et de l’échange. Autre aspect des règles concernant le don et qui ont été énumérées par Marcel Mauss qui est le problème de la dette.

11 Primauté de la dette Marcel Mauss a mis l’accent prioritaire sur le don. Nous pouvons considérer le reçu comme primordial, car avant de donner quoi que ce soit à quelqu’un nous sommes partis d’une matière première. Dans le circuit de l’échange c’est la dette qui intéresse les psychanalystes.

12 Cinq dispositifs sociaux de contrainte
La morale selon FNietzsche est un préjugé mais elle représente également un dispositif d’orientation du comportement et des choix. Effets de coercition comme la Loi, l’Hygiène, les règles de Politesse et l’Esthétique.

13 Histoire et classes sociales
Quelle est l’origine du bien et du mal ? Dieu n’est pas le créateur du mal, son origine se trouve dans le monde et pour cela, il distingue les temps, les peuples et le rang des individus afin d’arriver à la valeur de la morale et de son incidence sur le développement de l’humanité.

14 De l’imposition des valeurs morales
FN décèle une double origine du mal suivant la sphère des maîtres ou celle des esclaves. Il conçoit le monde social divisé, à travers la lutte de classes où l’enjeu c’est l’imposition des valeurs morales.

15 Les origines de la justice et du châtiment
Il se penchera aussi sur l’origine de la justice, donc du droit qui donnera lieu à l’ensemble des lois. Il s’agit pour lui, d’un accord entre les puissants, de même puissance, en équilibre. Et le corolaire de la justice, le châtiment dont le but n’est pas d’inspirer la terreur.

16 Morale et altruisme FN s’insurge contre la valeur de la pitié, mais aussi de l’altruisme, du renoncement, de l’abnégation. C’est la morale de la compensation.

17 Demande de reconnaissance et signes de prestige
Les divisions du sujet se trouvent en miroir des divisions sociales. Le besoin de reconnaissance, ce besoin d’être aimé se satisfait avec les attributions de signes de prestige. Ces signes constituent des récompenses, le contraire des châtiments et punitions.

18 Les transformations des valeurs morales
FN fait une critique des valeurs morales, d’une façon historique. La généalogie serait les traces des transformations de ces valeurs. Il finira par inverser le bon et le mauvais.

19 Morale: Idéal et déchet
L’idéal et le déchet composent la morale ; l’idéal est l’extrême souhaitable de toute morale.

20 La morale en analyse L’importance de la morale dans le passage du collectif au sujet : facteur crucial de la structure subjective. Le travail d’historicisation en analyse souligne les points de traumatismes dans son rapport avec la généalogie de la morale du sujet

21 Critique de la psychologie Darwinniste
Critique les psychologues anglais de manque d’esprit historique et de leurs hypothèses sur l’origine du jugement ‘bon’. La morale est basée sur des jugements. Selon eux, les actions non-égoïstes ont été louées par ceux à qui elles étaient utiles.

22 L’imposition de l’évaluation
FN renverse : les ‘bons’ eux-mêmes qui se sont considérés bons et leurs actions ‘bonnes’ par opposition à ce qui était bas, vulgaire. Les ‘bons’ sont les hommes de distinction, les supérieurs. Il s’agissait d’un acte de jouissance, l’imposition de leurs évaluations.

23 L’égoïste et le désintéressé
Il s’agit d’une origine plutôt égoïste, narcissique : ces évaluations aristocratiques seront renversées par « l’instinct de troupeau ». Il dénonce le fait que la morale actuelle non-égoïste = bon, n’est pas universelle mais historique.

24 Méthode étymologique Méthode étymologique où il cherche l’origine du mot « bon » dans plusieurs langues et il trouve une condensation entre le rang social et la qualité d’âme, entre noblesse sociale et noblesse d’âme. Exemple : schlecht (mauvais) et schlicht (simple).

25 Du politique au psychologique
Sa thèse montre la transformation du concept politique en un concept psychologique. La naissance de la morale subjective : le collectif est divisé en classes et donc en morales différentes ; des morales de classe.

26 Du politique au psychologique
Sa thèse montre la transformation du concept politique en un concept psychologique. La naissance de la morale subjective : le collectif est divisé en classes et donc en morales différentes ; des morales de classe. Chaque famille et ensuite chaque sujet trouvera une variation de l’éthique collective

27 Pur et Impur comme distinction
Il pose la caste sacerdotale comme étant la plus haute : le contraste ‘pur’ et ‘impur’ devient distinction des castes. Le pur : l’homme qui se lave, qui s’interdit certains aliments, qui ne cohabite pas avec des femmes malpropres.

28 Les valeurs non corporelles
Avec la caste sacerdotale les contrastes d’évaluations se spiritualisent. Ces prêtres sont hostiles à l’action, s’intéressent aux songes et sentiments et souffrent. Ils sont hostiles aux sens, sont raffinés et se font de l’autosuggestion.

29 L’aristocratie guerrière
Il distingue les prêtres de l’aristocratie guerrière, et ils se trouvent en conflit autour de leurs rangs. Les guerriers sont fondés sur leurs constitutions corporelles et ont des activités telle la guerre et la chasse.

30 L’aristocratie sacerdotale
Les prêtres sont impuissants, haineux, et intellectuels. Il établit sa thèse du renversement de l’aristocratie par les judéo-chrétiens. Il considère les juifs un peuple sacerdotal, ce que Max Weber contesterait car ils avaient une structure guerrière.

31 Transmutation les valeurs
Cette polarité nous intéresse en tant que paradigmes psychologiques avec lutte de valeurs. Transmutation les valeurs : les pauvres, les malades comme étant les seuls bons, tandis que les nobles et puissants seraient mauvais. Soulèvement des esclaves dans la morale.

32 De la morale chrétienne
La morale chrétienne serait propre à la classe dominée. FN : L’Eglise n’est plus une institution dominante mais la morale chrétienne subsiste. L’Eglise s’éclipse, la science et la technocratie prend sa place.

33 Naissance de l’évaluation
Comment naissent les valeurs selon les classes ? Comment s’établit le système d’évaluation ? Pour FN la morale des esclaves n’est pas une action mais une réaction. L’appréciation des valeurs des maîtres se base sur la passion, l’affirmation et l’action.

34 L’autre méchant Le maitre conçoit d’abord le ‘bon’ en tant que soi même L’esclave conçoit d’abord l’autre méchant et ensuite soi-même Dans les 2 cas soi-même veut dire ‘bon’. Conception paranoïaque ou égocentrique de la morale. Cf. conception narcissique de Freud.

35 Violence inter-classes
La morale diffère dans les rapports intra-classes et inter-classes. Ce qui est mauvais dans le rapport intra-classes (la violence), devient bon dans le rapport inter-classes.

36 Domestication de la violence
Quel moment les esclaves cessent d’être des étrangers ? A quel moment ils deviennent des membres de la même société après un stade intermédiaire en tant que ‘parias’ puisque les parias ne sont pas externes à la société, ils sont repoussés mais tolérés.

37 La pax du plus grand nombre
La culture et son pouvoir de répression de la violence se confond avec l’avènement idéologique de la force du dominé, du plus grand nombre. Ce qui déplait FN, il questionne ce progrès et il dit que ‘l’homme est pour nous une cause de souffrance’.

38 Le refoulement de la violence
L’homme est le loup de l’homme. La souffrance est tjs au rdv soit par la violence des plus forts que nous, soit par le refoulement de notre violence. FN et FRE pour des raisons différentes et de façon différentes vont se rebeller contre le refoulement.

39 Critique du libre arbitre
Il remet en cause la notion de sujet et de libre arbitre. La morale populaire considère que derrière l’homme fort il y aurait un sujet qui serait libre de manifester sa force ou non. Il isole l’acte et il supprime le sujet de l’acte. Il dira : « Il n’y a point d’être derrière l’acte, l’acte c’est tout ».

40 Violence de classe ou universelle?
Son déterminisme s’approche de celui de Pierre Bourdieu. Le fort n’est pas fort par choix, le faible n’a pas d’alternative non plus. FRE diverge car l’opprimé, l’écrasé et l’asservi n’est pas moins violent que l’oppresseur.

41 La généalogie de la morale
Deuxième dissertation

42 Promettre question de mémoire
Il introduit la ‘faute’ et la ‘mauvaise conscience’ par la tâche de discipliner humain pour qu’il puisse faire des promesses. Question de mémoire et de lutte contre l’oubli.

43 Oublier pour gouverner
La conscience a besoin de place pour les nouveautés : les fonctions de gouvernement, de prévoir et pressentir. Il faut oublier le passé pour maitriser l’avenir.

44 Mémoire pour promettre
La mémoire tiendra l’oubli en échec lorsqu’il s’agit de promettre. Pour cela il faut garder une continuité dans le vouloir, une mémoire de la volonté, entre le primitif ‘je ferai’ et l’accomplissement de l’acte.

45 Entre la volonté initiale et l’acte final
Dans cet intervalle entre la volonté initiale et l’acte final, la décharge finale de volonté, plein de choses peut se placer sans qu’on doive craindre de voir céder cette longue chaine de volonté. Plein de désirs et de plaisirs peuvent distraire le sujet.

46 L’apprentissage de la pensée
Pour cela l’homme a dû apprendre à séparer le nécessaire de l’accidentel, à pénétrer la causalité, à anticiper, à prévoir, à calculer, à discerner le but du moyen. L’homme a dû devenir régulier.

47 Morale et pensée La morale est une camisole de force sociale qui a rendu l’homme appréciable, car il a appris à calculer et penser. L’homme autonome qui peut promettre trouve dans sa volonté son étalon de valeur pour juger les autres qu’il vénère ou méprise.

48 Conscience et morale La responsabilité devient un instinct qu’on appelle conscience. Une partie importante de la psychologie humaine, la conscience, est dérivée de la morale.

49 L’histoire de la mémoire
Il existe une mnémotechnique : seul ce qui fait souffrir reste dans la mémoire. Ainsi l’homme garantit les transactions et promesses. Grâce aux lois pénales, l’homme maîtrise l’oubli de ceux qui sont soumis aux désirs : exigence de la vie sociale.

50 Castration et pensée Il se penche sur l’ancienne organisation pénale allemande avec ses supplices et tortures. C’est ainsi qu’on élève un « peuple de penseurs », de maîtres de leurs instincts, grâce à cette mémoire on arrive à la ‘raison’, la réflexion.

51 Schuld: faute, dette Origine de la conscience de la faute, de la « mauvaise conscience » et de la culpabilité. La ‘faute’ c’est le concept moral essentiel et tire son origine de l’idée de ‘dette’, ‘schuld’. Le châtiment en tant que représailles est indépendant de l’hypothèse du sujet et libre arbitre.

52 Dommage, douleur, échange
On punissait poussé par la colère qu’excite un dommage. Et le dommage et la douleur sont des équivalents. Il rappelle les formes primitives de l’achat et de l’échange.

53 Compensation par le corps
Le débiteur garantit sa promesse en s’engageant par contrat auprès du créancier à l’indemniser par son corps, sa femme, sa liberté. Nous voyons un exemple dans la livre de chair du marchand de Venise.

54 Compensation par le plaisir de faire le mal
Selon lui, le créancier a droit à une satisfaction en forme de remboursement et de compensation : « de faire le mal pour le plaisir de le faire ». Jouissance d’autant plus grande que le rang du créancier est bas sur l’échelle sociale.

55 Faute - souffrance L’origine des concepts ‘faute’ se trouve dans le droit d’obligation. L’enchaînement ‘la faute et la souffrance’ : principe que faire souffrir causait du plaisir. FRE partage cette idée : il considérait l’agressivité comme étant partie de la libido.

56 Réparation - plaisir FN : le besoin de réparation ne s’explique pas par l’idée de ‘vengeance’ mais par celui du plaisir. La cruauté était la réjouissance préférée de l’humanité antique avec le cirque et récente avec les exécutions publiques.

57 Signification de la douleur
Philosophie de la souffrance et de la douleur. Ce qui est révoltant c’est le non sens de la douleur. Pour les chrétiens et les anciens, Dieu donne sens à la douleur. Aujourd’hui il faut faire de la vie une énigme, un problème de la connaissance.

58 Lutte morale, libre arbitre
Les philosophes moralistes de la Grèce pensaient que les dieux s’intéressaient aux luttes morales des hommes. Les tortures que s’imposaient les vertueux. Cette imposition réflexive, s’imposer, voilà le libre arbitre.

59 Penser : estimer des valeurs
Fixer des prix, estimer des valeurs, des équivalents, changer ce fut la pensée de l’homme qui estime des valeurs, apprécie et évalue. L’échange est aux origines de toute organisation sociale.

60 Comparer lors de l’échange
Ce que M. Mauss pose du côté du don, FN le met du côté de la dette. Echange, contrat de la dette, du droit, de l’obligation, de la compensation. Comparer, mesurer, calculer.

61 Le puissant et le malfaiteur
Une communauté puissante accorde moins d’importance aux manquements de ses membres. Le rapport sujet/collectivité dépend de la puissance de la collectivité. On défend même le malfaiteur contre cette colère de ceux qui ont subi le dommage.

62 Volonté de vie par destruction
FN : La vie procède dans ses fonctions élémentaires par infraction, destruction. La protection légale est une restriction de la volonté de vie qui tend à créer des unités de domination tjs plus grandes.

63 Pulsion de vie: amour, destruction
Pulsion de vie freudienne : tous les 2 sont marqués par Darwin tout en faisant des interprétations différentes. Ce que FRE place du côté de l’amour, FN place du côté de la domination et de la destruction. La pulsion de vie nitzschéenne correspond à la pulsion de mort freudienne.

64 Moteur de l’histoire Sa méthode historique consiste à remplacer la détermination du hasard par celle de la volonté de puissance. Il critique Darwin, sans le citer et l’idée d’adaptation en détriment du concept d’activité.

65 Paix et maitrise des pulsions
L’origine de la mauvaise conscience se trouve dans la transformation de l’homme suite à la société et la paix. La paix oblige la pensée à prendre le dessus des instincts ics.

66 Destin des pulsions Mais ces anciens instincts n’ont pas renoncé à leurs exigences ; ils sont forcés de se chercher des satisfactions nouvelles. La force répressive empêche d’éclater au-dehors, les instincts retournent en dedans, c’est l’intériorisation de l’homme.

67 Castration: défense de la paix
Le châtiment, moyen de défense de l’organisation sociale en retournant les instincts contre l’homme lui-même. La cruauté serait à l’origine de la mauvaise conscience.

68 Névrose : divorce du passé animal
FN introduit ainsi, une nouvelle maladie, l’homme malade de lui-même en conséquence du divorce violent avec le passé animal. C’est le dernier FRE, l’agressivité et la Pulsion de Mort comme source de névrose.

69 Animal programmé Actuellement ce divorce avec le passé animal est relativisé. Les éthologues comparent l’humain avec les primates et les mammifères sociaux. L’instinct est un mot tombé en désuétude La programmation de l’animal social humain est étudié afin de vérifier si la plasticité de notre programmation.

70 Moralisation de la dette
Il se passe une moralisation de la ‘dette’ et du ‘devoir’ en leur refoulant dans la mauvaise conscience. Répression et refoulement sont des mots constants dans le vocabulaire Nietzschéen. La dette et le devoir se retournent contre le ‘débiteur’ avec impossibilité de se libérer de la dette, impossibilité d’expier.

71 Le malaise dans la culture
.

72 Bonheur, malheur et culture
Il s’agit d’un texte sur le bonheur et le malheur dans son rapport avec la production humaine. Et de la production collective du bonheur et du malheur.

73 Des divisions FRE conçoit les structures collectives subdivisées
et la dynamique collective orientée en fonction des divisions intérieures des groupes liées aux divisions subjectives.

74 Idéaux de la foule et de la psychanalyse
Les rapports à l’autre sont codés en fonction des signes de prestige et de reconnaissance : puissance, succès et richesses. Ce sont les idéaux de la foule. FRE cherche les « vraies valeurs » ce qui ne se produit pas sans la formation d’idéaux.

75 La majorité et la minorité
« … Il est certains hommes auxquels la vénération de leurs contemporains ne se refuse pas, bien que leur grandeur repose sur des qualités qui sont étrangères aux buts et aux idéaux de la foule. » Idéaux de la foule seraient du côté du pouvoir tandis que les idéaux de la minorité serait du côté du savoir.

76 Pensée, action, souhaits
« … Mais les choses ne sauraient être aussi simple, étant donné les discordances entre la pensée et l’action des humains et la polyphonie de leurs motions de souhait. » Et voici une première représentation de la division du sujet : discordance générale entre pensée, action et souhaits.

77 Le sujet et l’Autre La connaissance du sujet ne précède pas la connaissance de l’extérieur. Le sentiment du moi ne pourrait exister sans le sentiment du monde environnant.

78 Relation d’objet La question du commerce entre le sujet et le collectif est traité sous l’angle de la relation d’objet et de la distinction interne/externe qui se trouve parasité par les projections et introjections, fonctions qui brouillent les frontières.

79 Moi-plaisir, dehors menaçant
FRE permute les dialectiques du plaisir/déplaisir avec interne/externe, de façon à ce que ça devienne Plaisir/interne et Déplaisir/externe.

80 De l’impuissance au collectif
Les besoins faibles sont dérivés des besoins forts. Le besoin religieux est dérivé de l’angoisse du désaide face à la surpuissance du destin. Freud base sa construction de la pulsion grégaire sur le désaide et l’impuissance.

81 Religion: connaissance anxiolitique
Freud est un penseur de la discontinuité sujet/collectif. Les conséquences de la religiosité sont semblables aux conséquences de l’être social : épistémologique et anti-angoissant.

82 La vie est une souffrance
Les produits de la culture, art, science et religion aident à supporter la vie. L’axiome de Freud : la vie est une souffrance, contraire à celle de FN pour qui la vie est une jouissance destructrice.

83 Hilfkonstruktionen Ainsi les produits de la culture sont des constructions adjuvantes, des sédatifs, Hilfkonstruktionen, et pas uniquement un facteur de répression. Les trois sédatifs  : les puissantes diversions, les satisfactions substitutives et les stupéfiants.

84 Les deux pôles du plaisir
Freud réduit le bonheur au plaisir. Au contraire de « L’au delà du principe du plaisir », FRE admet ici un fort sentiment de plaisir qui ne soit pas uniquement absence de déplaisir. Deux pôles du plaisir : un positif constitué par un fort sentiment de plaisir et un négatif marqué par l’absence de déplaisir.

85 Deux sources de souffrances
Deux sources de souffrances : les douleurs du corps et celles des relations humaines. L’humain est hypersensible à la relation aux autres. Selon Freud, la souffrance issue de la relation avec d’autres hommes est plus douloureuse que toute autre.

86 Rapports du sujet à la communauté
Les relations humaines peuvent être source de souffrance et la tendance serait de s’isoler et prendre distance des autres Les relations humaines sont aussi source de puissance ce qui permet au sujet de soumettre la nature à la volonté humaine

87 Faim et amour : le passage par l’autre
Faim et amour exigent la négociation avec la communauté ; le passage par l’autre est inéluctable. L’alternative serait sortir du circuit de la dette et de l’échange : vœux de pauvreté, d’abstinence sexuelle et de silence.

88 Besoins et souffrance sociale
La maîtrise des besoins est un équivalent de la mise à mort des pulsions et simultanément, défense contre la souffrance sociale.

89 La fantaisie contre la souffrance sociale
La fantaisie s’oppose au monde extérieur et à la réalité. L’indépendance du monde extérieur devient une recherche de satisfaction.

90 Des « besoins » de la culture
Les exigences culturelles créent de nouveaux « besoins », de nouvelles exigences dans la même proportion où la culture garantit la satisfaction des besoins du corps. Ces nouveaux besoins s’appuient sur les idéaux culturels.

91 Les exigenges de la culture
« Economie, esthétique, hygiène et ordre sont des caractéristiques propres au progrès de la culture. Ce sont des exigences de la culture. » Les acquis culturels vont de pair avec les idéaux culturels.

92 Le sacrifice pulsionnel
La puissance de la communauté s’oppose à la puissance et à la violence de l’individu. Ce qui implique la limitation de la violence et de la satisfaction. C’est le sacrifice pulsionnel.

93 L’hostilité à la culture
Il existe une part non-domptée de la personnalité qui fonde l’hostilité à la culture. Problème de la culture : trouver un équilibre entre bonheur individuel et exigences culturelles de la masse.

94 La culture modifie les prédispositions pulsionnelles
La culture « absorbe » les pulsions ! L’exigence culturelle d’ordre et propreté se transforme en trait de caractère : érotisme anal.

95 Le champ du transfert en société
L’exigence culturelle de renoncement de satisfaction pulsionnelle doit être compensée. La sublimation est obtenue par contrainte sociale. Le domaine des relations sociales signifie le champ du transfert en société.

96 Des origines de la culture
Freud commence son discours sur l’origine du développement par la notion de travail comme source d’amélioration et du fait du travail en commun, à commencer par la famille.

97 Les bases de la vie en commun
La vie en commun est doublement fondée : - par la contrainte au travail - par la puissance de l’amour Le 1° grand succès culturel fut qu’un plus grand nombre d’hommes purent rester en communauté, au delà de la famille.

98 La famille urbaine Tendance principale de la culture : agglomérer les hommes en unités plus grandes. Mais la cohésion familiale peut résister à ce principe car elle se coupe de l’autre. Le modèle freudien demeure la famille nucléaire, cette invention urbaine.

99 La culture et la vie sexuelle
En termes économiques, l’énergie pour la vie sexuelle entre en concurrence avec la production culturelle. Ainsi la culture restreint la vie sexuelle. L’interdit de l’inceste étend la sphère de la culture à travers le jeu des alliances qui oblige le rapport entre les clans.

100 L’amitié contre l’amour
L’amour sexuel est un progrès de la culture avec l’effet secondaire d’empêcher le développement de l’alliance , de l’amitié. La communauté de travail et d’intérêts, pourrait palier à l’autisme des amoureux. Les membres sont liés entre eux par de fortes identifications : relations d’amitié/rivalité.

101 L’agression-plaisir Il existe un profit à nuire l’autre ce qui est un barrage à l’amour universel. Il y a donc des comportements et des hommes considérés bons ou mauvais. L’agression, l’exploitation, l’utilisation des gens, sont des plaisirs d’origine pulsionnelle.

102 La menace interne à la société
L’humain est une bête sauvage qui ne ménage pas sa propre espèce ce qui menace la société de désagrégation. Les passions pulsionnelles sont plus fortes que les intérêts rationnels du travail.

103 Mécanismes d’agrégation
L’incitation sociale des identifications et alliances n’est pas suffisante et elle utilise la violence de la loi contre la violence individuelle. La loi n’est pas en mesure de traiter des manifestations subtiles de l’agression humaine ; d’où la morale et les règles de politesse.

104 Les issues de la pulsion
La pulsion agressive s’exprime principalement lors de la possession des biens matériels et le privilège des relations sexuelles. Une issue à ce penchant à l’agression c’est l’hostilité envers ceux de l’extérieur ce qui renforce le lien d’un groupe : narcissisme des petites différences.

105 L’œuvre de l’Eros Freud conçoit la culture comme étant l’œuvre de l’Eros; un procès qui regroupe des unités chaque fois plus grandes. L’aspect paradoxal du travail d’Eros : c’est dans la lutte de l’humain contre l’humain qu’il a développé les instruments de transformation de l’environnement et de création de grands groupes.

106 L’inhibition du plaisir d’agression
L’inhibition du plaisir d’agression du sujet se fait par la conscience morale qui est en correspondance avec la réflexibilité de l’agression qui se retourne contre le moi propre. L’effet de la conscience morale c’est la conscience de culpabilité et le besoin de punition.

107 La soumission du sujet L’idée du mal vient de l’extérieur tandis que pour le sujet il s’agit d’un plaisir-désir. Le sujet se soumet à l’influence étrangère par angoisse de perte d’amour et de punition

108 De l’angoisse sociale La culpabilité et l’angoisse sociale ont une présence différente chez les différents sujets. L’acte ou l’idée de faire le mal vient justifier cette angoisse pré-existente au mal.

109 Culpabilité indépendante de l’extérieur
Le surmoi donne une indépendance au sentiment de culpabilité : pas besoin d’un reproche ni d’un mauvais acte-pensée pour être déclenché. Le surmoi guette les occasions de punir le sujet qui dans certains cas fait l’erreur pour en finir avec le besoin de punition et sa menace constante.

110 Traumatisme et conscience morale
Le traumatisme peut être interprété comme punition divine, par exemple dans une tribu ou la tempête qui détruit la récolte est interprétée comme signe qu’un inceste a eu lieu dans le village. Le souhait interdit n’est pas nécessaire pour le sentiment de culpabilité

111 Deux types de sentiments de culpabilité
Angoisse devant l’autorité  pousse à renoncer aux satisfactions Angoisse spontanée (devant le surmoi)  pousse à la punition et pousse à l’exigence

112 Indépendance de la sévérité du surmoi
M. Klein : Il existe une indépendance relative de la sévérité du surmoi et la sévérité du traitement que l’enfant a reçu. Conclusion : l’apparition de la conscience morale est en conséquence de facteurs constitutionnels et l’influence du milieu.

113 Souhait interdit et culpabilité
« Le sentiment de culpabilité provient d’agressions réprimées ». C’est la thèse centrale de Freud qui rend la thèse de M. Klein secondaire.

114 Remords et ambivalence
La force du besoin peut imposer la satisfaction à la conscience morale. Le remords serait un résultat de l’ambivalence.

115 Communauté et culpabilité
Le conflit dû à l’ambivalence est attisé par le fait de vivre en communauté. La réunion des groupes en grandes masses ne peut être faite que grâce à un sentiment de culpabilité

116 La culpabilité : un malaise
La conscience de culpabilité est engendrée par la culture, elle reste Ics ou se manifeste comme un malaise. Les religions ont la prétention de rédimer l’humanité de ce sentiment de culpabilité qu’elles aident à entretenir.

117 Fonctions de la conscience morale et de la culpabilité
La conscience morale a pour fonction de surveiller, juger et censurer. Le sentiment de culpabilité est la sévérité de la conscience morale. Il est l’exécutif du besoin de punition à travers le malaise.

118 Surveiller, critiquer et punir
La culpabilité est antérieure à l’Instance Critique (Surmoi) et à la conscience morale qui est la plus récente. 1° surveiller, 2° critiquer, 3° punir

119 Meneurs et surmoi L’origine du surmoi-de-la-culture viendrait des meneurs, donc du produit de la culture. Ce qui est différent du surmoi de l’individu dont l’autorité est au début externe.

120 L’idéal vient d’un meneur
Tout idéal vient du sur-moi-de-la-culture, d’un meneur. Les exigences individuelles coïncident avec les préceptes d’un surmoi-de-la-culture donné. Le processus culturel et celui de l’individu sont collés en ce qui concerne l’Idéal.

121 Révoltes, névroses et malheur
L’idéal-de-la-culture présume qu’au il incombe au sujet de régner sur ses pulsions. Ce qui se trouve à l’origine des révoltes, névroses et malheur.


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