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Communication et soins : deux voies inséparables.

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1 Communication et soins : deux voies inséparables.
Recueil d’exercices pour novices Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

2 Objectifs Susciter la réflexion de l’étudiante sur
certaines situations de soins et de relation avec le malade. Mettre en évidence la nécessité d’une communication efficace et chaleureuse pour accompagner, faciliter et faire accepter les soins et motiver la personne à évoluer vers un mieux-être. Amener l’étudiante à chercher dans le registre de ses comportements professionnels, ce qu’elle pourrait utiliser dans de telles situations. Approfondir certains concepts de communication. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

3 L’accueil du malade Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

4 L’accueil du malade L’arrivée d’un malade dans un service est un
moment important pour lui et pour l’infirmière C’est à travers ces premiers moments qu’il reçoit l’impression de la qualité de relation que lui réserve le personnel infirmier. L’impression reçue dans les premiers moments est ensuite difficile à modifier. C’est à ce moment que commence à se créer le partenariat de soins avec le malade et avec la famille. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

5 L’accueil du malade (suite 1)
Même si nous sommes pressées, il est primordial de porter attention à la première impression. Cet accueil doit être chaleureux afin d’aider la personne à s’adapter au mieux à un milieu non familier, avec des personnes inconnues. L’infirmière doit se présenter et situer la personne par rapport aux lieux physiques, aux routines du service et s’il y a lieu par rapport au traitement qui lui sera administré. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

6 L’accueil du malade (suite 2)
Garder le contact visuel, sourire, si approprié sont des éléments de communication importants. L’infirmière doit aussi sécuriser le malade en lui faisant savoir que, si nécessaire, elle ou quelqu’un d’autre, pourra l’aider. Il est de la plus haute importance d’éviter les réponses abruptes, montrant notre agacement ou notre lassitude. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

7 L’accueil du malade (suite 3)
Très souvent notre collecte de données débute au moment même de l’accueil, pendant que nous installons la personne. Nous observons son expression faciale, son comportement, nous recueillons ses plaintes et nous réalisons ce qu’il faudra faire pour l’aider à satisfaire ses besoins : lever, nourriture, élimination, etc. Il faut nous rappeler que la communication est partout : dans notre manière d’être, de nous vêtir et dans les gestes que nous posons. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

8 Bonjour Madame, je viens
pour une intervention chirurgicale d’un jour. Vous ne voyez pas que je suis occupée! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

9 C’est incroyable! Il faudrait tout faire à la fois!
Laissez-le là, moi je n’ai pas le temps! Bonjour, je viens conduire M. X. c’est un patient du Dr Lemire. Où est-ce que je le mets? C’est incroyable! Il faudrait tout faire à la fois! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

10 Pouvez-vous nous dire où est mon père M. Dubois?
Hé bien, je ne suis pas le bureau de renseignement! Vous auriez dû demander à l’accueil. Pouvez-vous nous dire où est mon père M. Dubois? Pourquoi elle est pas gentille la dame? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

11 Que pourriez-vous répondre à la place de ces infirmières
pour manifester un comportement humain et professionnel? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

12 La demande de renseignements
Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

13 La demande de renseignements
Les malades et leur famille sont souvent anxieux et désirent obtenir des informations. Mais leurs demandes ne sont pas toujours pertinentes ni faites de manière agréable. Cependant, nous sommes celles qui devons comprendre leurs inquiétudes et les comportements qu’ils peuvent générer. Ces informations sont importantes pour les rassurer, les aider à comprendre ce qu’il leur arrive et pour prendre certaines décisions cruciales. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

14 La demande de renseignements (suite 1)
Certaines informations concernant le diagnostic, le pronostic ou parfois le traitement relèvent du médecin. Il ne nous appartient pas de les communiquer. Il peut donc arriver que nous ne puissions pas répondre à leurs attentes. Il faut alors nous excuser, et bien orienter les gens vers les personnes qui pourront les satisfaire. Notre réponse doit toujours quand même demeurer polie, chaleureuse, dans les limites de ce que nous pouvons ou savons. Il est aussi essentiel de montrer un comportement non verbal d’accueil et de volonté d’aide. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

15 La demande de renseignements (suite 2 )
Qu’il s’agisse d’une demande d’information, de l’accueil d’une personne ou d’un soin, notre comportement verbal et non verbal doit toujours être en accord : les mots doivent montrer notre disponibilité et notre expression faciale, notre intérêt et notre disponibilité. Rappelons aussi que la demande fréquente d’informations peut cacher une grande anxiété qui demande notre attention. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

16 quoi sert ce médicament?
Pouvez-vous me dire à quoi sert ce médicament? Je ne suis pas votre infirmière. Ce n’est pas moi qui devrait vous répondre! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

17 Il n’y a pas de raison à tout…!
J’ai toujours de la difficulté à respirer, pourquoi? Il n’y a que moi comme ça! Est-que je vais toujours être comme cela? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

18 Ma femme vous a demandé les résultats a enfin posé son diagnostic?
de ses tests il y a déjà deux jours. Vous avez dit que vous ne les aviez pas. Est-ce vrai? Euh! Je ne sais pas… Je ne suis pas au courant.. Est-ce que le médecin a enfin posé son diagnostic? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

19 Que pourriez-vous répondre à la place de ces infirmières
pour fournir une explication logique, respectueuse des personnes et des règles professionnelles? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

20 L’expression de la douleur Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

21 L’expression de la douleur
Le malade exprime souvent de la douleur et l’infirmière est près de lui pour l’écouter. La manière dont elle reçoit cette plainte est un moment crucial de leur relation. Il faut nous rappeler que la personne doit sentir notre réceptivité, quelle que soit sa plainte. Nous ne devons pas juger de la douleur des autres à partir de nos critères et de notre propre seuil de douleur. Ce qui peut sembler une douleur mineure pour nous, peut être importante pour la personne. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

22 L’expression de la douleur (suite 1)
Il est essentiel de prendre le temps d’entendre sa description et de lui manifester de l’empathie. Il faut évaluer la douleur physique à partir des perceptions de la personne et sur une échelle de 1 à 10. Il faut aussi considérer les autres manifestations ou répercussions de la douleur : agitation, transpiration, inconfort, fatigue extrême Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

23 L’expression de la douleur (suite2)
Les soins de la douleur doivent souvent s’accompagner de soins de confort. Des vêtements secs et une position antalgique font parfois des merveilles. Mais il faut également tenir compte des répercussions psychologiques de la douleur, tristesse, découragement, perte totale d’espoir et apporter notre soutien au malade. C’est un moment privilégié pour la relation d’aide. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

24 L’expression de la douleur (suite 3)
La personne doit aussi être surveillée quant aux effets du médicament (hypoventilation, allergie, non-soulagement, etc.) Il arrive que nous devions aussi rassurer la personne au sujet des médications antalgiques parce qu’elle craint peut-être de perdre le contrôle de la situation. Le moment où la personne est souffrante est un moment de vulnérabilité où elle a particulièrement besoin du soutien de l’infirmière. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

25 L’expression de la douleur (suite 4)
Notre manière de répondre à sa plainte est cruciale. Par notre attitude nous pouvons minimiser sa souffrance et lui donner l’impression qu’il se plaint pour rien. L’infirmière doit aussi éviter de faire la leçon au malade, d’être moralisatrice et surtout de faire la sourde oreille. Les phrases banales du genre « Ne vous en faites pas, ça va bien aller » n’apportent aucun réconfort. La communication est un processus d’échange circulaire et l’absence de feed-back ou un feed-back inapproprié coupe la communication. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

26 Je suis très très souffrante! Pouvez-vous me donner quelque chose?
Ne vous lamentez pas comme cela, vous dérangez tout le monde! Je suis très très souffrante! Pouvez-vous me donner quelque chose? Vous croyez que je me plains pour rien ? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

27 Aie! Aie! Vous me faites mal !
Cesse de te plaindre, ça ne donne rien! Si tu avais fait attention, tu n’aurais pas besoin de ce traitement! Aie! Aie! Vous me faites mal ! Arrêtez! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

28 Je suis fatiguée, j’ai mal au bras, pouvez-vous m’enlever ça…?
Fais pas ton bébé gâté comme ça! Je suis fatiguée, j’ai mal au bras, pouvez-vous m’enlever ça…? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

29 faire vos tests sanguins
Est-ce qu’on est venu faire vos tests sanguins ce matin? J’ai tellement mal à la tête..! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

30 Que pourriez-vous faire pour vous montrer accueillante pour
ces personnes souffrantes? Quels gestes relationnels? Quelles paroles? Quelles interventions infirmières? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

31 Les critiques du malade
Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

32 Les critiques du malade
Les malades sont souffrants et anxieux et il arrive qu’ils se plaignent des services reçus et des complexités d’un système de santé sans âme. Il faut comprendre leurs difficultés et répondre à leurs reproches sans susciter ou augmenter leur agressivité. Dans la mesure du possible, selon nos capacités, nous devons tenter de corriger ce qui ne va pas. Mais nous ne sommes pas chargées de défendre le système. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

33 Les critiques du malade (suite 1)
Pour faire baisser l’agressivité, il faut plutôt reconnaître le problème de la personne. Ça ne diminue en rien notre prestige professionnel. Autre chose importante, lorsque le malade se plaint du service ou de l’hôpital, il ne faut pas le prendre pour soi et se sentir visée. Les réponses défensives déclenchent facilement l’agressivité et les personnes malades n’ont que faire de nos prétextes de travail ou de pénurie de personnel. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

34 Les critiques du malade (suite 2)
Il arrive que l’infirmière doive donner suite à la plainte du malade ou de la famille en l’acheminant à la personne responsable ou au service concerné : cuisine, entretien, administration, etc. Il ne faut pas non plus en vouloir à la personne qui se montre critique envers ce que nous faisons ou le milieu où nous travaillons. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

35 Ma femme est ici depuis trois heures, elle est souffrante et
personne n’est venu..!! Sommes-nous dans un hôpital? Elle ne fait pas partie de mes malades! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

36 Allez doucement s’il vous plaît! Vous êtes d’une brusquerie…
Je n’ai pas que ça à faire vous savez! Allez doucement s’il vous plaît! Vous êtes d’une brusquerie… Vous me faites mal! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

37 Ben quoi! Je vous appelle depuis
On n’a pas que vous, vous savez! Il y a des gens qui ont des besoins plus pressants que les vôtres!!! Ben quoi! Je vous appelle depuis vingt minutes..!!! Avez-vous oublié que je suis là? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

38 Ma femme a appelé une partie de la nuit et personne n’est venu!
D’abord, ce n’est pas ma faute et puis vous savez, les infirmières de nuit ont beaucoup de travail et elles sont peu nombreuses… Quel genre d’hôpital est-ce que c’est ici? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

39 Ma fille me dit qu’on ne s’occupe pas beaucoup d’elle, elle ne mange
pas, n’a même pas d’eau… Ben, elle n’a qu’à demander, on ne peut pas deviner! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

40 Je m’ennuie tellement dans cet hôpital !
Ben, vous n’êtes pas ici pour vous amuser! Je m’ennuie tellement dans cet hôpital ! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

41 Que pourriez-vous répondre à la place de ces infirmières
pour faire face aux reproches sans être défensive et tout en étant ouverte et empathique? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

42 Les réprimandes de l’infirmière
Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

43 Les réprimandes de l’infirmière
Les malades ne comprennent pas toujours les traitements que nous leur dispensons et l’organisation de nos services. La personne et l’enfant malades sont plus nerveux, plus vulnérables et agissent parfois de manière difficile pour l’infirmière. Face à des comportements mal adaptés, s’ils demeurent socialement acceptables et médicalement non nuisibles, il faut éviter les réprimandes ou les remarques négatives. Pour corriger la situation, on peut utiliser l’humour, la confrontation douce ou une simple demande de changement de comportement polie et sans agressivité. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

44 Les réprimandes de l’infirmière (suite 1)
Il faut éviter les commentaires négatifs au sujet du malade. Les réprimandes de l’infirmière brisent la relation de confiance avec lui et sa collaboration aux soins. Les reproches de l’infirmière proviennent souvent d’une volonté de pouvoir sur le malade surtout s’il est jeune ou âgé. La conciliation et la stimulation de la motivation aux soins sont plus efficaces. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

45 Les réprimandes de l’infirmière (suite 2)
L’évocation d’un mieux-être, du plaisir de vivre, de retrouver une vie normale sont plus efficaces que les reproches pour motiver la personne. Il est important de s’intéresser à savoir qu’est-ce qui est un intérêt, un plaisir pour le malade afin d’utiliser ce qui lui plaît pour le motiver et d’ainsi personnaliser nos soins. Ce peut être de retrouver sa famille, son travail, d’aller dans la nature, de voyager, etc. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

46 Les réprimandes de l’infirmière (suite 3)
L’infirmière doit évidemment faire tout ce qui lui est possible pour que le malade prenne le traitement prescrit. Mais s’il est conscient, et intellectuellement compétent, elle ne peut rien lui imposer par la force. Elle est là pour soigner et non pour faire des réprimandes. Les comparaisons avec les autres malades sont toujours déplacées et les menaces doivent aussi être évitées. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

47 Tu es bien capricieuse!!! Mes autres malades ne sont pas comme toi!
Je suis fatiguée d’être ici… Je voudrais partir, voir mes amis Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

48 Je t’ai dit au moins vingt fois de ne pas
parler avec le thermomètre dans la bouche Tu es pourtant une grande fille!!! Tu devrais comprendre cela! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

49 Qu’est-ce que vous avez à appeler comme ça à toutes les cinq minutes?
Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

50 Lili, tu es toujours aussi insupportable
Si tu continues, je vais te calmer moi ! Je veux encore jouer! Non je n’irai pas me coucher ! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

51 Que dire à ces malades dont le reproches ou de réprimandes?
comportement dérange sans utiliser de reproches ou de réprimandes? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

52 Les réticences face à la demande de services du malade
Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

53 Les réticences face à la demande de services
L’infirmière appartient à une profession de services et elle doit répondre avec ouverture et gentillesse aux demandes du malade et de sa famille. Elle doit d’abord écouter la personne et chercher à bien comprendre la demande. S’il lui est impossible de répondre aux attentes de la personne, elle peut toujours expliquer pourquoi et tenter d’en minimiser les inconvénients. Il est important de le faire avec gentillesse. Il n’est pas possible de satisfaire toutes les demandes; certaines sont irréalistes, pour d’autres les satisfaire pourrait être dommageable. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

54 Les réticences face à la demande de services (suite 1)
Le malade est parfois complètement dépendant de l’infirmière pour la satisfaction de ses besoins. Elle doit comprendre l’agacement et même l’humiliation que cela peut comporter pour le malade et de là, sa difficulté de les exprimer. Certaines personnes, timides ou habituellement très autonomes éprouvent plus de réticences à demander. L’infirmière doit alors être à l’affût de ce dont elles ont besoin. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

55 Les réticences face à la demande de services (suite 2)
Par ailleurs, l’infirmière ne peut se laisser agresser ni verbalement ni physiquement par les malades. Nous devons respecter les personnes, mais aussi nous faire respecter avec calme et dignité. Il est possible d’utiliser la confrontation douce pour montrer l’irréalisme ou l’illogisme de la demande. Et, si la personne dépasse les limites de la bienséance, ou de l’acceptable, il s’impose de lui indiquer avec fermeté que ce comportement n’est pas admissible. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

56 Les réticences face à la demande de services (suite 3)
Il faut nous rappeler qu’une demande peut en cacher une autre. Elle peut camoufler la peur l’anxiété, le chagrin ou la dépression. C’est à nous de chercher à comprendre la situation. Notre réponse adéquate aux demandes de services calme l’anxiété de la personne et lui rend la situation moins désagréable. À travers de petites choses concernant l’alimentation, le change de literie, l’aide à la toilette et à l’élimination, etc., l’infirmière peut faire la différence entre la motivation aux soins, l’évolution vers un mieux-être et la stagnation dans le découragement. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

57 pas avoir tous ses caprices! Est-ce que je pourrais avoir
À l’hôpital on ne peut pas avoir tous ses caprices! Est-ce que je pourrais avoir encore un peu de thé? Je ne suis quand même pas à son service! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

58 L’infirmière de jour la changera à son arrivée
Ma femme aurait besoin d’être changée! L’infirmière de jour la changera à son arrivée Il ne se rend pas compte que j’ai fait toute ma nuit et que je suis fatiguée Quel hôpital! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

59 Il ne faut pas vous imaginer qu’il est toujours là!
Mon médecin devait venir me voir. Qu’est-ce qui se passe? Qu’est-ce que vous faites! J’ai besoin de savoir! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

60 Est-ce que ce serait trop m’aider à aller à la toilette?
vous demander que de m’aider à aller à la toilette? Il y a un préposé pour cela! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

61 Comment répondre au malade qui demande quelques choses
Comment répondre au malade qui demande quelques choses? Et, si on ne peut pas acquiescer à sa demande que lui dire et comment? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

62 Le refus des soins par le malade
Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

63 Le refus des soins par le malade
Comme pour nous le traitement ou les soins sont quelque chose d’essentiel, il nous semble incongru qu’on puisse les refuser. Pourtant, le malade a le droit de refuser un soin ou même la relation d’aide que nous lui offrons. Il faut d’abord écouter le malade pour bien comprendre la raison de ce refus. Parfois, les raisons sont sérieuses et doivent être prises en compte dans les soins ou encore pour les communiquer au médecin (allergie, peur, etc.). C’est à nous d’expliquer au malade l’importance du traitement ou des soins et de chercher à le motiver à les accepter. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

64 Le refus des soins par le malade
Devant le maintien du refus, on peut tout simplement dire à la personne qu’on reviendra un peu plus tard, qu’on lui laisse un temps pour y penser. Il ne faut surtout pas créer de situation bloquée, par nos commentaires négatifs. Généralement, après réflexion, les choses s’arrangent. Après un tel incident, il ne faut pas en vouloir au malade qui a créé cet inconvénient. Le refus des soins peut parfois cacher un désir d’en finir. C’est à nous d’approfondir le sujet et d’ajuster les soins en conséquence. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

65 Je suis découragée. n’ai pas le courage de me lever! Laissez
C’est pour votre bien. C’est pas pour moi ! Je suis découragée. n’ai pas le courage de me lever! Laissez moi tranquille! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

66 Je ne veux pas prendre le sirop.
Que tu aimes ça ou non là n’est pas la question!! Je ne veux pas prendre le sirop. Je veux voir ma maman!! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

67 Il n’est pas possible d’arrêter, ce qui est prescrit est obligatoire!
Je ne veux plus ce médicament, je me sens plus malade après! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

68 maintenant que je suis disponible. Après c’est ma pause!
Je regrette, mais c’est maintenant que je suis disponible. Après c’est ma pause! Je suis trop fatiguée et trop souffrante pour faire faire mon pansement. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

69 Comment répondriez-vous au refus du malade
Comment répondriez-vous au refus du malade? À quoi feriez-vous attention? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

70 exprimées par le malade
L’anxiété et la peur exprimées par le malade Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

71 L’anxiété et la peur exprimées par le malade
La personne malade est souvent anxieuse et peut vivre de la peur des traitements, d’une intervention ou même de l’avenir, étant donné sa situation de santé. L’infirmière doit comprendre cette réaction à l’épreuve qu’est la maladie, elle doit tenir compte de ces émotions et apporter son soutien à la personne. Parfois la peur et l’anxiété ne sont pas ouvertement exprimées, mais le malade le manifeste par d’autres comportements : manque d’appétit, tristesse, mauvaise humeur, irritabilité, insomnie. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

72 L’anxiété et la peur exprimées par le malade (suite)
L’infirmière doit déceler l’anxiété et la peur qui ne trouvent pas toujours à s’exprimer, surtout chez les hommes où la peur est mal portée. Ils ont honte de dire leur frayeur. La compréhension et le soutien de l’infirmière peuvent se manifester par le moyen de la relation d’aide. Il faut surtout éviter les fausses « réassurances » du genre « Ne vous en faites pas, cela va bien aller! » Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

73 L’anxiété et la peur exprimées par le malade (suite)
Parfois l’écoute et quelques explications accompagnées du toucher affectif suffisent à rassurer. Dans une situation de forte émotivité, le toucher est toujours très rassurant. Dans la communication avec le malade, il y a deux dominantes : l’une informative et intellectuelle, et l’autre émotive. Nous sommes toujours dans l’une ou l’autre de ces dominantes. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

74 L’anxiété et la peur exprimées par le malade (suite)
Si la personne est dans ne dominante émotive, elle capte peu les explications, les informations. Par exemple : une malade vous dit qu’elle a peur de l’intervention. Elle est dans une dominante émotive. Si vous lui répondez que ce n’est qu’une petite opération, elle ne sera pas rassurée et croira que vous n’attachez pas d’importance à son émotion de peur. Il faut nous situer au même niveau que la personne, soit intellectuel, soit émotif. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

75 Vous avez dit qu’il faut me faire un tubage gastrique.
C’est effrayant! Mais non, mais non!! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

76 Puis j’ai peur de rester ici!
Ben voyons, il n’y a rien de dangereux ici!! Je m’ennuie de ma maman, Puis j’ai peur de rester ici! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

77 Il ne faut pas être inquiet, vous allez voir ce ne sera rien,
ça va bien aller… Mon intervention de demain est-elle dangereuse? Je ne me sens pas rassuré! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

78 Si vous ne souffrez jamais rien de plus douloureux que cela dans votre
vie, vous serez chanceuse! Mon soluté est arrêté, il va falloir me repiquer j’ai peur de ça! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

79 Que pourriez-vous dire à ces personnes
pour leur montrer que vous comprenez et respectez ce qu’elles vivent et que vous êtes là pour les aider. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

80 Préparation à la médication
et au traitement Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

81 Préparation à la médication et au traitement
Les traitements sont essentiels à la guérison ou à l’amélioration de l’état de santé du malade. Il est donc important de les préparer et de préparer adéquatement la personne à les recevoir. Il faut en avertir la personne, mais pas nécessairement très à l’avance, si elle est très anxieuse. L’infirmière doit aussi expliquer le but du traitement et son déroulement. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

82 Préparation à la médication et au traitement (suite)
Tout en portant attention aux gestes techniques, il faut aussi porter attention à la réaction de la personne (peur, douleur, pleurs). Il faut lui parler et l’encourager. Pour la personne anxieuse on peut utiliser la stratégie « d’information sensorielle », c’est-à-dire préciser toutes les sensations qu’elle pourra ressentir : odeur, sensation de froid, de picotement ou de brûlure, etc. Il est important de remercier la personne de son courage et de sa collaboration. Après tout, elle nous permet de faire notre travail. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

83 Non, pas encore une fois! Vous savez que je n’aime pas ces injections.
Laissez moi me reposer. Hé! une piqure pour vous! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

84 Allez hop! C’est l’heure de l’exercice!
Pas encore! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

85 Jerry, ton injection et un petit pansement, ça t’irait?
Pas du tout!!! Jerry, ton injection et un petit pansement, ça t’irait? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

86 Je viens débrider votre plaie.
Ha non! Je ne savais pas que c’était aujourd’hui. Je ne sens pas prête. Vous auriez dû me le dire avant. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

87 Que pourriez-vous dire et faire afin de mieux préparer ces personnes
à leur traitement et de les informer adéquatement sur les soins à venir. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

88 La satisfaction des besoins
Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

89 La satisfaction des besoins
Le rôle de l’infirmière auprès du malade en est un de suppléance pour ce que la personne ne peut faire elle-même et qu’elle pourrait accomplir si elle en avait la force physique, la motivation et si elle possédait les connaissances voulues. Donc, l’infirmière doit aider la personne dans la satisfaction optimale de ses besoins. Elle respecte les capacités de la personne et lui permet de faire ce dont elle est capable, quitte à la soutenir un peu. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

90 La satisfaction des besoins
Ce travail au quotidien demande patience et compréhension, car les malades sont parfois un peu difficiles. L’infirmière doit toutefois le faire avec bonne humeur et dévouement. Elle doit s’occuper des besoins fondamentaux de la personne et doit s’intéresser à savoir dans quelle mesure ils sont satisfaits (nourriture, sommeil, élimination, etc.) Si certains besoins ne sont pas satisfaits, elle doit chercher à comprendre ce qui se passe et planifier des interventions appropriées. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

91 J’ai soif, pouvez-vous me donner à boire?
Vous ne savez pas qu’il ne faut pas boire avant une intervention? J’ai soif, pouvez-vous me donner à boire? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

92 Mange, sans cela nous allons te gaver! Je n’ai pas faim,
je ne veux pas manger! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

93 Qu’est-ce que vous avez à appeler comme ça toutes les cinq minutes?
Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

94 Mon voisin de chambre m’empêche de dormir! Faites quelque chose…!!!
Qu’est-ce que vous voulez que j’y fasse? Mon voisin de chambre m’empêche de dormir! Faites quelque chose…!!! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

95 J’avais besoin d’uriner, mais maintenant il est trop tard,
vous avez pris trop de temps! La prochaine, fois il faut appeler avant ! Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

96 Comment répondre à ces malades afin de
mieux satisfaire leurs besoins, tout en tenant compte de leur autonomie? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

97 Le congé du client Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

98 Le congé du client Le congé du client est l’étape finale des soins. Mais comme tout autre moment important, il doit être préparé. À ce moment, l’infirmière doit fournir au malade les informations nécessaires à la poursuite du traitement et même procéder à certains enseignements essentiels : injection, pansement, etc. Elle doit aussi l’informer, selon la situation, de la nécessité de revenir voir le médecin, et en préciser la date et l’endroit : cabinet médical, clinique externe, CLSC, etc. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

99 Le congé du client Il se peut que la personne présente des inquiétudes concernant son retour à la vie normale. L’infirmière doit s’informer de ce qui la tracasse, et voir si certaines interventions peuvent s’avérer nécessaires : information transmise au médecin pour une consultation avec le psychologue, une visite des infirmières à domicile, etc. Là encore, il faut lui apporter du soutien, rassurer la personne, mais sans minimiser ses appréhensions. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

100 Mais moi je ne sais pas quoi faire avec ça!!!
Voici vos ordonnances pour la poursuite du traitement. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

101 Je ne sais pas ce que je devrai faire,
dois-je poursuivre un traitement? Vous pouvez faire votre valise, vous avez votre congé. Je ne sais pas. Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

102 chose, on vous l’aurait dit…! Maintenant, est-ce que je peux partir?
S’il y avait quelque chose, on vous l’aurait dit…! Maintenant, est-ce que je peux partir? Et, est-ce que j’ai quelque chose à faire? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

103 Que dire et que faire afin de préparer ces personnes adéquatement pour
leur congé de l’hôpital? Margot Phaneuf, inf., Ph.D.

104 Fin Margot Phaneuf, inf., Ph.D.


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