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VIOLENCES, SOLIDARITE, FRATERNITE ?

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Présentation au sujet: "VIOLENCES, SOLIDARITE, FRATERNITE ?"— Transcription de la présentation:

1 VIOLENCES, SOLIDARITE, FRATERNITE ?
SOCIETES ET INDIVIDUS VIOLENCES, SOLIDARITE, FRATERNITE ? Pour illustrer ces sujets, je souhaite vous faire part de petites expressions ou des comportements du quotidien qui illustrent bien notre thème de la violence en général ; mais qui témoignent aussi d’une modification certaine dans les rapports entre les individus entre eux et avec leur environnement.

2 100 degrés MON DIEUUU CELA EST L’ENFER …. !
Tout au long du diaporama qui accompagnera mes propos, vous observerez des photos qui illustrent ce que l’on appelle « le syndrôme de la grenouille » ou comment distiller, insidieusement et très progressivement, de nouvelles informations dans la population afin que cette dernière les intègre naturellement. Les dessins sont de notre ami Jose-Santos Nalda Albiac qui n’a pu se déplacer à ce colloque et qui vous transmets le bonjour ! Sur cette première diapositive, vous constaterez qu’une grenouille trempée directement dans de l’eau bouillante réagira immédiatement en sautant du récipient… je vous laisse découvrir sur celles qui vont suivre, … Alors, comment pouvons nous comprendre l’apparition de nouveaux concepts et expressions, qualifiant les rapports humains dans notre société actuelle ? Quelles violences s’expriment à travers nos mots, à travers le langage de nos enfants ? Quels messages sont contenus dans les attitudes et les comportements actuels ? Nos principes de solidarité intergénérationnels, nos services publics, peuvent ils encore répondre à la réalité de notre organisation sociale actuelle ? En fait, quel rapport l’individu d’aujourd’hui entretient-il avec lui-même, avec les autres ; quels rapports entre les individus entre eux, avec les institutions et avec leur environnement ?

3 1/ Dans la vie familiale. Des parents investissent souvent leur enfant comme un capital qu’il convient de valoriser, appliquant la logique d’une gestion des ressources humaines à leur éducation. Les caractéristiques du modèle managérial seraient elles à l’œuvre dans la sphère familiale ? Dernièrement, un reportage télé faisait état du baby business avec notamment la découverte d’un site internet vendant des perruques pour des bébés de 1 à 9 mois. Alors, même la famille deviendrait elle, une petite entreprise chargée de produire des enfants employables et de les armer pour affronter la guerre économique ? Avez vous aussi observé les petites lolitas de 8 ans qui sont habillées comme leur Maman, … ou comme leur Maman souhaiterait s’habiller elle-même ?

4 2/ Chez des enfants et des adolescents des expressions nous renseignent bien sur leurs états d’âme aujourd’hui et là aussi, ça bouge « grave de chez grave » !. A une époque nous disions « comme c’est bien » ; Le quotidien des enfants serait il trop « fade » ? avez vous remarqué que dans leurs conversations d’aujourd’hui, ils utilisent de plus en plus de superlatifs ? (c’est trop bien, c’est trop bon, trop cool, ça m’éclate, …). Quel esprit produit l’utilisation du qualificatif « cassé » et que peut il engendrer chez la personne qui l’entend ? Et puis, lorsqu’ils en ont assez ils disent :  « ça me gave ». Alors, est-ce que c’est l’info produite qu’ils ne veulent pas ou ne peuvent pas digérer, est ce qu’ils ont trop d’infos et qu’ils en sont gavés ? Ont-ils la capacité d’intégrer les infos qu’ils reçoivent et ne peuvent-ils en absorber plus… ? « Ça le fait », « ça le fait pas » ou « ça va le faire » (indiquant que l’essentiel est dans le faire et non dans l’être) « On a fait un malheur » : pour dire que c’était une réussite « Vendu » pour exprimer un accord « Tu me saoules avec tes questions » « Mort de rire » Et puis, « ça me tue, ça m’éclate ».

5 UFFF . . . JE LA TROUVE UN PEU FRAÎCHE !
20 degrés UFFF JE LA TROUVE UN PEU FRAÎCHE ! Quelques qualificatifs de nos adolescents qui créent des mots ou en déforment d’autres pour marquer leur différence, revendiquer leur singularité : - une femme est devenue « une meuf ». - un garçon moche : « un steak » - une fille moche : « un cadavre » - une fille ou un garçon qui a de l’acné : « un cratère » - un flirt masculin : « une cale » - une fille pas formée : « un fax » - Ils emploient la métaphore des « airbags » pour désigner « des seins ». Et un problème est devenu un blême.

6 Construits comme de véritables spectacles par les jeunes et par les médias eux-mêmes, à quels besoins, répondent les combats de rues (fights) de bandes de supporters à l’issue de certaines rencontres sportives ?

7 Entendez vous ces formules devenues banales, chez les jeunes en rupture, comme :"j'ai la rage«  ou "j'ai la haine«  ? D’autres expriment leur état de contemplation face à une situation avec des expressions comme : ça déchire, c’est trash, j’hallucine… Par ailleurs, avez-vous constaté que l’on qualifie les personnes garantes de la Paix civile dans notre société : « Des forces du maintien de l’ordre » , alors qu’à une époque on les appelait des « gardiens de la Paix » ?

8 OHHH QUE JE SUIS BIEN ICI . . . !
35 degrés La température continue à monter ! L’expression « Il va devoir assumer les conséquences de ces actes » s’exprime aujourd’hui chez nos jeunes en termes : « il va payer cash » ! Pourquoi l’argent revient il toujours au centre des propos ?

9 Avez-vous vu ou entendu ces expressions dans des publicités récentes
Avez-vous vu ou entendu ces expressions dans des publicités récentes ? « c’est horrible, les enfants aimeront »  ou « t’inquiète pas Papa, je vais t’apprendre ! ». Avez-vous remarqué cette nouvelle expression apparue récemment chez nos adolescents et qui caractérise leurs pairs pris dans des jeux vidéos : « c’est no life », que l’on peut traduire en « il n’y a pas de vie » ! Après toutes ces heures passées devant des jeux virtuels, les enfants sont-ils dans la « vraie vie » (sociale, environnementale, relationnelle) . Comment comblent-ils leurs besoins d’expérimentation ? Vous souvenez vous qu’à une époque, un état de satisfaction s’exprimait avec : « C’est le paradis… » et qu’aujourd’hui le même état s’exprime en disant :  « c’est d’enfer » ! J’ai aussi constaté que la langue de nos « djeuns » se répandait dans toutes les couches de notre société et que même les parents se sentent obligés de les imiter. Etonnant n’est-ce pas ? Devrions-nous nous interroger sur la place des parents et sur celle des enfants ?

10 IL ME SEMBLE QUE J’ATTEINT LE SATORI
90 degrés 3/ Dans la sphère politique, L’idéologie gestionnaire transformerait elle chaque individu en capital humain ? Alors qu’à une époque un individu proposait ses services, aujourd’hui, il faut savoir « se vendre » pour trouver une place. Les verbes « optimiser » et « impacter » font partie du vocabulaire essentiel à tout bon manager. D’ailleurs, le manager en question, serait-il là pour faire du bon « ménage » ? Pouvons-nous nous interroger sur la notion de« faire le ménage » dans un quartier par un nettoyage au karcher ? Les militants associatifs ou politiques d’une époque sont désormais devenus des adhérents à une association, à un parti… alors, serions nous devenus des consommateurs associatifs… le quantitatif serait-il privilégié au qualitatif ? IL ME SEMBLE QUE J’ATTEINT LE SATORI

11 4/ Dans l’organisation de notre société
Plutôt que de débattre sur l’organisation de la cité, la démocratie, le bien-être de la population, les finalités de l’existence humaine ou le bien commun, avez-vous constaté que l’on débat sur les taux de croissance, sur celui des prélèvements obligatoires, sur le montant des déficits publics, sur le solde de la balance commerciale, etc… ? Les prélèvements sociaux étaient une « contribution » de chacun au service du fonctionnement de la communauté, cette solidarité sociale était en fait des « cotisations sociales », cela devient des « charges sociales » pour les citoyens et les entreprises chargés de s’en acquitter. Bien heureusement, les gens sans travail sont indemnisés par la société, ils peuvent encore bénéficier de l’accès aux soins par la CMU (Contribution maladie Universelle). Combien de gens oublient la solidarité nationale qui s’exprime à travers tous ces dispositifs qui vont du RSA (Revenu de Solidarité Active) à l’allocation logement, en passant par les prestations familiales, les aides à l’emploi… Quels effets, la mondialisation et la globalisation des échanges, produisent-elles sur les individus dans notre société ; en termes de sentiment d’isolement, de rupture de lien social ? Alors, on dit que la société entière est sous pression ! En prônant une compétition généralisée, on transmet l’idée que, pour être le meilleur, il faut être le premier. Mais se préoccupe t’on des conséquences de ce principe : on parle de la lutte pour rester dans la course, de la stigmatisation des perdants, de l’hyperactivisme, du stress, de la tension harcelante du « toujours mieux ». Que penser, que dire, des notions de « ghettoïsation de certains quartiers », de « ségrégation urbaine » des différentes classes sociales, qui font les titres de notre presse nationale ?

12 5/ Dans le monde de l’entreprise
Quelles conséquences, le management et la gestion des hommes et des femmes dans le monde de l’entreprise induisent-elles ? Le terme « gestion des ressources humaines » prendrait-il le pas sur celui d’une « gestion humaine des ressources » ? Aujourd’hui, dans le monde de l’entreprise, un salarié doit pouvoir "pénétrer ou bien attaquer le marché", il a des « cibles commerciales ». Il est Chargé de (de mission, de clientèle, etc.), Pourquoi ne peut-il plus simplement « participer à un projet, « y apporter son énergie », son intelligence, ses compétences, etc. ? ». « Faire passer le bébé » ou « transmettre le bébé » semble signifier « Transmettre un problème que l'on du mal à résoudre, ou que l'on a pas envie de traiter à quelqu'un d'autre ». Un bébé serait-il un problème ? Des problèmes d’organisation ou professionnels seraient-ils des Bébés ? Quels types d’implications symboliques sont en jeu ?

13 L’excellence renforce Les facteurs institutionnels De la performance L’intervention mobilise Les processus organisationnels Du dispositif L’objectif révèle Les paramètres Qualitatifs De l’entreprise Le diagnostic stimule Les changements analytiques Du groupe L’expérimentation modifie Les concepts caractéristiques Du projet La formation clarifie Les savoir-faire motivationnels Des bénéficiaires L’évaluation renouvelle Les problèmes pédagogiques De la hiérarchie La finalité identifie Les indicateurs représentatifs Des pratiques L’expression perfectionne Les résultats participatifs De la démarche Le management développe Les effets cumulatifs Des acteurs La méthode dynamise Les blocages stratégiques De la problématique Le vécu programme Les besoins neurolinguistiques Des structures Le recadrage ponctue Les paradoxes systémiques Du métacontexte Je vous invite à consulter le tableau ci-joint dont voici deux exemples. Le parler creux sans peine (selon la méthode du « formulateur électronique ») Chaque mot d’une colonne peut être combiné avec n’importe quel mot des autres colonnes. A utiliser sans modération pour briller à votre travail ou chez vos amis ! Je la tiens à votre disposition…  *Document anonyme circulant dans de grandes entreprises françaises depuis la fin des années quatre-vingt-dix.

14 100 degrés 6/ Grande tendance du moment : le vocabulaire lié à l’environnement traduirait il un besoin de reliance et la nécessité d’un certain mieux-être ? « Ecologie », « écovoiturage », « écopartage » nous inviteraient ils au respect de la « biodiversité » ou d’une certaine bioéthique ? Conclusion : Vous avouerez bien que tout ça a de quoi nous faire «  flipper » ! Tout ça serait-il alors au bout du supportable ? Une goutte va t’elle faire déborder le vase et plus, en conduisant à des comportements irrationnels ? Alors… au bout du compte… que devons nous penser à notre tour aujourd’hui : « c’est juste pas possible »…ou… « ce n’est que du bonheur » ?

15 Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants,
Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,  Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,  Lorsque finalement les jeunes gens méprisent les lois, parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne,  Alors c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse,  Le début de la tyrannie.  Monsieur Platon Pourrions-nous ajouter : Lorsque les Anciens ne produisent pas les actes correspondant à leurs paroles, quels repères leurs Enfants pourraient-ils avoir ? Sauf à souhaiter devenir cohérents Eux-mêmes pour inverser ainsi la dynamique des Anciens… et bâtir une autre humanité, qui sait ? Je vous laisse méditer quelques secondes sur le texte qui apparaît sur l’écran ; il a été écrit il y a fort longtemps, au 4e siècle avant notre ère, par Monsieur Platon, disciple de Monsieur Socrate, mais me semble toujours d’actualité… vous ne trouvez pas ? Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants,  lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,  lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,  lorsque finalement les jeunes gens méprisent les lois, parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne,  alors c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse,  le début de la tyrannie. Monsieur Platon Pourrions-nous ajouter : Lorsque les Anciens ne produisent pas les actes correspondant à leurs paroles, quels repères leurs Enfants pourraient-ils avoir ? Sauf à souhaiter devenir cohérents Eux-mêmes pour inverser ainsi la dynamique des Anciens… et bâtir une autre humanité, qui sait ?

16 MERCI POUR VOTRE ECOUTE, VIOLENCES, SOLIDARITE, FRATERNITE ?
Et… portez-vous bien !  SOCIETES ET INDIVIDUS VIOLENCES, SOLIDARITE, FRATERNITE ?


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