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Bank Runs, Deposit insurance, and liquidity

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1 Bank Runs, Deposit insurance, and liquidity
Douglas W. Diamond & Philip H. Dybvig Journal of Political Economy – June 1983, vol 91, no. 3 , pp DINH Thi Yen Ly Master 111

2 Introduction Exemple « D’un petit rien a une course a la banque»
Modèle de Diamond et Dybvig

3 Modèle de Diamond et Dybvig
Demande de la liquidité Rôle de la banque Bank runs Assurance pour des dépôts et suspension de convertibilite

4 Présentation générale du modèle
Temps: 3 moments T = 0 , T= 1 , T= 2 Agents : Investisseurs/ déposants = un continuum (0, 1) des agents, de 2 types: Impatients (type 1)- avec une fraction t 𝛜 (0,1) Patients ( type 2) – avec une fraction 1-t Une dotation initiale = 1, aversion de risque, maximiser leur utilité. Les producteurs Les banques

5 Présentation générale du modèle
Investissement et rendement : À partir de T=1 on a 2 options différentes : (0,R) le choix des agents patients ( type 2) ( 1,0) le choix des agents patients ( type 2)

6 Présentation générale du modèle
Fonction d’utilite de chaque option: U= ρ est facteur d'escompte 1 ≥ ρ > 1/R A T= 0, un agent qui estime leur rendement dans future ( a T= 2), peut se mettre devant ces 2 options. Esperance de l’utilite E(U) = t u(r1) + ρ(1-t) u(r2)

7 Idée 1/ En autarcie 2/ Avec l’existence d’un marche financier
Pour qu’un projet soit rentable au maximum, il faut les laisser aboutir, il doit dans ce cas exister une fraction fixe des agents voulant laisser leur argent dans les projets jusqu’à T=2, sans retirer en avance. On va considérer les 3 situations différentes des agents pour voir si cela est possible: 1/ En autarcie 2/ Avec l’existence d’un marche financier 3/ Avec l’existence d’une banque

8 En autarcie

9 Comportement des agents en autarcie – une situation inefficiente
Supposons qu’il existe initialement une fraction des agents qui veulent laisser leur argent dans les projets jusqu’à T=2, on va voir si ces agents vont attendre ou pas dans un modèle « en autarcie ». S’il existe 4 situations différentes: C11 ( les agents de type 1 qui reste toujours en type 1 jusqu’à la fin), C12 ( agents de type 1 qui se trouve en type 2 a la fin) , C22 , C21 ( raisonner de même façon) on va montrer C12 > 0 , C21 >0 Le but du jeu c’est de montrer que ces agents vont changer leur comportement facilement en autarcie car il y a plusieurs niveau de L ( la fraction des agents qui change de 1 a 2) qui donne un même niveau de U maximisée

10 Comportement des agents en autarcie – une situation inefficiente
( sans l'existence d'un marché financier, pas d'échange entre les agents) Si un agent investit I de sa dotation initiale et consomme le reste, alors: Une unité investit en 0 donne R > 1 à T = 2 et donne L < 1 si le projet est liquidé prématurément à T = 1. C1 = LI + 1 − I ( si le projet est « mort » à T=1) C2 = RI + 1 − I ( si le projet est « mort » à T=2) 0< I <1 π1 probabilité de consommer à T= 1 π2 probabilité de consommer à T= 2 (π1 + π2 = 1)

11  Max U = Max [ π1u (C1) + ρπ2u (C2)]
quand U' (I) =0 => (L-1) π1u' (C1) + (R-1)ρπ2u' (C2)=0 (1 − L) π1u' (C1) = ρπ2 (R − 1) u'(C2) En effet si, l’agent veut consommer en 2, la partie stockée constitue une perte. Si il veut consommer en 1 la partie investie dans le projet long est aussi une perte. Donc, il existent plusieurs I qui donnent le même niveau de U max si L satisfait la condition:(1 − L) π1u' (C1) = ρπ2 (R − 1) u'(C2) , et si au contraire, aucun point I qui donne un U max. c’est-à-dire, il existe toujours plusieurs points U qui donnent le même niveau d’utilite ( je dois pas rester en C22 ou C12 pour avoir U max) Les agents n’ont pas de raison de rester « fideles » avec son projet. Les projets ont besoin de l’argent qui ne « bougent » pas neanmoins en autarcie on ne peut pas en avoir.

12 Avec l’existence d’un marché à terme

13 Les consommateurs ne changent pas leur comportement
Supposons maintenant qu’il existe un marché financier où s’échangent des promesses de livraison d’une unité de bien en t = 2 contre p unités de bien en t = 1. Nécessairement, p ≤ 1 (sinon je vends de telles promesses et je stocke les biens). On va démontrer que dans ce cas une situation « souhaitant » (les agents de type 2 ne changent pas leur idée) pour les producteurs peut se réaliser. S’il existe 4 situations différentes: C11 ( les agents de type 1 qui reste toujours en type 1 jusqu’à la fin), C12 ( agents de type 1 qui se trouve en type 2 a la fin) , C22 , C21 ( raisonner de même façon) on va montrer que C12 = 0 , C21 =0 Le but du jeu c’est de montrer qu’une fraction des agents vont pas changer leur comportement Mais on démontrer de plus que dans ce cas, l’utilité des agents n’est pas encore maximisée. C’est la raison pour la quelle la banque participe sur le marché.

14 Les consommateurs ne changent pas leur comportement
Ainsi, un agent de type 1 va vendre une partie des projets qui n’aboutissent pas encore - une fraction I de sa dotation, à terme, et liquide le reste pour consommer à T= 1. (il aime consommer à T=1, accepte consommer moins) C1 = pRI + 1 − I L’agent 2 va acheter une quantité 1 − I de promesses pour consommer à la période 2. Sa consommation est ( il veut consommer à T=2, et consommer plus) C2 = RI + 1 − I/p

15 π1 probabilité de consommer à T= 1 π2 probabilité de consommer à T= 2 (π1 + π2 = 1) équilibre demande = offre des produits à terme : => π1RI = π2(1- I) /p Regardons au niveau du prix: • Si pR > 1, regarde fonction C1, pRI > I ( C1 est plus grand si l’on vend tous les projet a terme) => tout le monde veut vendre à terme, les agents. Le marché ne peut être en équilibre. ( vente infinie, sans demande). • Si pR < 1, C1 et C2 tout le monde veut consommer à I = 0 et le marché dans cette situation ne peut pas être équilibré. ( demande des produits à terme infinie, sans offre). Le seul prix d’équilibre possible est pR = 1. Dans ce cas, C1 = 1 et C2 = R. ( C11 =1, C22 = R et C12 =C21=0)

16 Allocation n’est pas optimale
Quand on regarde sur l’allocation optimale ( avec optimum pareto) , ce marché ne permet pas cet équilibre: On regarde sur 1 agent ( type 1ou 2 peu importe ) Π1C1 = 1− I (une fraction de dotation initiale, consommée à T=1) Π2 C2 = RI ( une fraction de dotation initiale, consommée à T=2) Combien investir pour maximiser d’utilité des agents ? Max U = Max [ π1u (C1) + ρπ2u (C2)] => U' (I) =0 que ca veut dire? Utilité marginale = productivité marginale ( maximiser le gain de l’utilité des déposants ) qui n'atteint que seulement si :

17 Illustration de l’allocation n’est pas optimale
Comparaison entre actif liquide et illiquide: Un continuum d’agent ¼ de type 1 ¾ de type 2 R= 2, dotation initiale =1, les actifs sont illiquide:

18 Suppose l’existence des actifs plus liquide, dont les revenus soit:
R1 = 1,28 > 1, R2= 1,813 plus liquide que actif a long terme. Esperance de l’utilite: Remarque : La supériorité se voit quand U’’(r) < 0.

19 Resumer: Sans l’existence d’une banque mais avec un marché à terme, les agents de type 2 qui veulent changer leur comportement vont sur ce marché pour trouver un acheteur de leur projet ( en autarcie, on va perdre l’argent), ainsi, les C12 =0 et C21 = 0. Le marché des promesses ( vente a terme) permet de déterminer un niveau d’investissement long terme efficiente. Néanmoins on n’atteint pas une allocation optimale ( ce que peut atteindre un actif plus liquide)

20 La banque vend la liquidité à prix intéressant et plus intéressant que marché à terme !
Elle vend r1 > 1 à des agents type 1 et vend la liquidité ( capacité à retirer à tout moment) à des agents type 2 . La banque fonctionne quand les agents raisonnent sur l’espérance de l’utilité de manière que : π1U(r1)+ π2U(r2) > π1U(1)+ π2U(R)

21 Demande de liquidité Les 3 conditions d’un optimum de la consommation que l’on veut atteindre: Aucun consommateur change leur comportement Pour maximiser le gain des projets Productivité marginale = utilité marginale Pour maximiser l’utilité des déposants Contrainte budgétaire

22 Avec l’existence d’une banque

23 Le rôle de la banque Créateur de la liquidité nécessaire pour maximiser l’utilité des déposants et pour collecter suffisamment d’argent pour que les projets à long terme soient abouti. Mécanisme: La banque permet des dépôts avec plus de liquidité, donc, moins de perte quand liquider avant l'échéance. Contrainte de la banque: elle sait qu’il existe une fraction des agents qui est dans le type 2 (nécessaire pour elle, mais elle ne sait pas qui est dans le type 2 ) => elle doit attirer tous les agents Son travail est de déterminer des niveau de rendements qui permettent de retirer les 2 types ( quand elle peut maximiser leur utilité) La banque propose r1 a des agents type 1, r2 a des agents type 2. => r1 > 1 et r2 < R

24 Travail de la banque Collecter l’argent ( retirer tous les déposants de type 1 et type 2) à T=0. Investir l’argent dans les projets. A T=1, payer une partie à des agents types 1. Le reste du montant initial est toujours resté dans les projets, son rendement va être utilisé pour payer à des agents de type 2 à T=2. Les banques sont trop fragiles: si la fraction des agents n’est pas comme ses jugements initiaux, le niveau de r1 et r2 qu’elle a promis a ses clients s’écartent trop a ce qu’elle peut payer en vrai, elle va connaitre des problèmes.

25 Démonstration La forme générale relie l’utilité et l’aversion de risque: Condition d’allocation optimale: U'(r1) = RU'(r2) r1 >1 pour attirer tous les agents à la banque

26 Démonstration r1 >1 pour que les agents qui aiment la liquidité achètent des produits liquides des banques au lieu d’investir et liquider leur projets avant l’échéance et gagnent = 1. r2 < R mais l’espérance de l’utilité = π1U1+ π2U2 peut atteindre un niveau supérieur que sur le marché à terme.

27 Le rôle de la banque Une fraction t des agents à T=1, avec rendement = r1 Une fraction de 1-t des investisseurs type 2 rendement r2 à T=2 Dotation initiale =1. A T=1, une fraction t qui liquide leurs actifs à T=1, le montant liquidé est: r1t Le montant non liquidé continue à être investi pour rembourser à T = 2 est: ( 1- tr1), qui permet un rendement de R à unité, divisé à 1-t agents patients

28 Le rôle de la banque Optimum du rendement des montants liquidés r1:

29 Bank runs Bank runs est la situation dans la quelle, un banque perd sa capacité de payer a ses clients le montant qu’elle a promis, quand il y a un grand nombre des agents retirent l’argent en même temps A chaque unité d’argent que la banque paie avant l’échéance => recette de la banque baisse car elle a moins d’argent pour investir)

30 Bank runs A T=1, les agents commence a se différencier en type 1 ou type 2 sur leur information privée et leur raisonnement. f est la fraction des agents qui décident de se trouver parmi les impatients ( type 1) Ainsi, le montant qui reste, permettant de payer a des « patients» a T= 2 dépend de cette fraction: La course a la banque se passe quand dans le raisonnement des patients ( type 2)

31 Remarque Quand t=f => « bonne équilibre » - car on voit en réalité f>t peut quand même exister, sans bank runs, pourvu que r2 (f) > r1 . Banks runs se passe avant que f =1, mais à partir du moment ou dans les raisonnements des patients on va gagne moins ( même perd tout) si on attend. Cette situation peut commence par des raisonnements, terminent par une panique réelle.

32 Des mesures de préventions
Suspension de convertibilité Assurance pour des dépôts

33 Suspension de convertibilité
Quand une banque proclame un seuil de retrait permis a ses agents. sous entendu: elle accepte pas que f > t Et assure que : a T=2 Il est nécessaire de savoir en ex ante le niveau t, ce qui n’est pas possible si t est distribuée d’une manière aléatoire

34 Assurance pour des dépôts
Sans suspension de convertibilité, la banque garantit de payer le montant promis a tout niveau de retrait. Ce montant paye est venu de: une taxe qui permet de financer ces paiements

35 Assurance pour des dépôts
Recette des agents de type 1 après impôt : Recette des agents de type 2 après impôt

36 Assurance pour des dépôts
Impôt fait que recette des agents de type 1 est toujours inférieure que celle des agents type 2 dans toute condition : Qui implique que aucun agent de type 2 pense à retire l’argent avant :

37 Conclusion Modèle qui fournit un autre point de vue des banques et leur rôle de créateur de liquidité Panique bancaire est « grave » pour l’ économie de type auto réalisateur Touche la production a travers des retraits des emprunts des banques. « des petits riens » peuvent arriver a une crise.

38 Bibliographie Bank Runs, Deposit insurrance, and liquidity Douglas W. Diamond & Philip H. Dybvig - Journal of Political Economy – June 1983, vol 91, no. 3 , pp Banks and Liquidity, Creation: A Simple Exposition of the Diamond-Dybvig Model - DouglasW. Diamond- Economic Quarterly—Volume 93, Number 2—Spring 2007—Pages 189–200 Les fondements micro-économiques du concept de panique bancaire, une introduction François Marini Revue économique. 1992, n°2. pp


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