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L’association Un mode de vie régulier et interspécifique ou intraspécifique, c'est à dire entre des individus appartenant à des (généralement deux) espèces.

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2 L’association Un mode de vie régulier et interspécifique ou intraspécifique, c'est à dire entre des individus appartenant à des (généralement deux) espèces différentes En fonction de l'effet de l'interaction sur chacun des deux partenaires, on distingue plusieurs types d'associations : le Mutualisme, la Carpose et le Parasitisme les sociétés animales qui n'intéressent qu'une espèce ( exemple banc de poissons ) sont des associations intraspécifiques

3 Le mutualisme Caractérisée par le fait que l'association est équilibrée, neutre ou à bénéfice réciproque La Symbiose Quand les deux partenaires tirent profit de l'association.       une association durable ou constante, nécessaire, et à bénéfice réciproque entre les deux organismes (dit alors "symbiotes")  C'est assez souvent un végétal et un animal…mais ce n'est pas obligatoire.   

4 Le corail et les zooxanthelles
Hébergées à l’intérieur des cellules (polype) 2 fonctions: Producteur de nourriture Aide à la formation du squelette Les pigments des zooxanthelles utilisés pour la photosynthèse (chlorophylle et caroténoïdes) donnent leurs couleurs aux coraux Elles transforment l’énergie de la lumière solaire par la photosynthèse en énergie chimique et produisent des substances nutritives telles que du sucre, des graisses et de l’oxygène pour les polypes des coraux. L’oxygène est nécessaire pour la respiration des animaux des coraux. Le gaz carbonique également nécessaire est fourni par l’eau de mer sous forme soluble. Néanmoins, pour que les algues puissent réaliser la photosynthèse, il leur faut de l’azote et du phosphate. Elles les obtiennent par les processus de métabolisme des polypes des coraux. Ainsi les deux organismes profitent de l’autre partenaire de la symbiose. L'absorption du CO2 par les zooxanthelles au cours de la photosynthèse déplace l'équilibre et conduit à la précipitation du calcaire. Grâce aux zooxanthelles des coraux constructeurs de récifs , les récifs coralliens font partie des producteurs de matière organique les plus performants de la planète : la production au m2 y est plus élevée que dans les forêts tropicales. La symbiose, alimentaire pour les deux participants, est obligatoire, les zooxanthelles ne pouvant pas survivre à l'état indépendant. L'alimentation des polypes ne repose pas exclusivement sur l'apport des zooxanthelles ; ils restent des prédateurs des particules organiques et micro-organismes présents dans le milieux. Néanmoins, leur association avec les zooxanthelles réduit leur besoin en ressource alimentaire extérieure, et leur permet de se développer dans des eaux claires, pauvres en particules organiques en suspension : l'association symbiotique leur offre la possibilité d'occuper une vaste niche écologique.

5 Le poisson clown et son anémone
Protection du poisson clown Nettoie et pourvoit en nourriture l’anémone Immunité acquise par frottements répétés dès le plus jeune âge Protection: poisson clown mauvais nageur et aux couleurs vives qui attirent les prédateurs Immunité: Un seul couple de poissons clowns adultes d'un genre déterminé vit généralement au sein d'une actinie mais il est possible de trouver plusieurs espèces sur le même animal.  La femelle dépose entre 200 a 300 œufs, mais c'est le mâle qui, après les avoir fertilisés, les soigne en faisant circuler l'eau autour d'eux et en les prenant de temps en temps dans la bouche pour les couvrir de mucus et les immuniser ainsi contre l'actinie. Après une semaine les oeufs éclosent et les larves restent deux semaines dans le plancton puis elles commencent à chercher une actinie pour les accueillir. Si l'actinie choisie se révèle déjà occupée par des clowns adultes, les jeunes s'en vont, sauf si elle est suffisamment grande pour les accueillir tous. Les derniers arrivés ne grandissent pas et restent de petite taille. En cas de mort de ces adultes, les petits individus recommencent à grandir de façon régulière: mécanisme de régularisation naturelle pour prévenir la surexploitation de l’anémone tout en assurant, en même temps, la survie de l'espèce symbiote.

6 La carpose Association dont un seul partenaire est bénéficiaire sans que l'autre soit pour autant spolié Commensalisme Phorésie Synécie Inquilisme

7 Le commensalisme Caractérisé par le fait que la vie de l'un  est indépendante de celle de l'autre qui vit avec lui. Une des parties retire plus de bénéfice sans pour autant porter préjudice ou dommage à l’autre Chacun peut croitre et se multiplier sans son partenaire Commensalisme : Vient de « Cum mensare » = manger avec, par exemple, quand un des hôtes profite des reliefs de repas de l'autre

8 Bernard l’hermite et son anémone
Protection urticante de l’anémone Mobilité du Bernard l’Hermite pour une plus grande ressource alimentaire Lorsque sa croissance l'oblige à déménager dans une coquille plus spacieuse, le pagure réimplante son actinie sur son nouveau logement. L'actinie ne se laisse normalement pas détacher de son substrat si facilement : le pagure, en frottant assez longtemps et avec soin l'anémone entre ses pattes, contraint celle-ci à relâcher le muscle qui la fixe sur son support ; il peut alors la transplanter précautionneusement sur sa nouvelle coquille.

9 Le gobie et la crevette aveugle
Un terrier creusé et entretenu par la crevette Un physio digne des meilleures boites de nuit Le partage des repas Une communication de chaque instant Ils communiquent grâce aux antennes de la crevette qui sont presque constamment en contact avec la caudale du gobie, lequel l'alerte ou la rassure par des mouvements spécifiques de ses nageoires. Cette protection mutuelle est obligatoire car la crevette ne peut pas survivre sans le gobie. On tend vers de la symbiose. La relation entre l'espèce de gobie et l'espèce de crevette n'est pas strictement biunivoque, néanmoins chaque espèce de gobie a son espèce de crevette préférée ; c’est d'ailleurs lui qui choisit sa partenaire en s'installant dans son terrier.

10 La phorésie Transport d'un organisme par un autre.
Généralement, l'organisme transporté se nourrit des reliefs alimentaires de son hôte. Phorésie L'exemple le plus connu concerne les rémoras qui se font transporter par des requins, des raies ou des tortues. La phorésie est généralement une carpose, mais peut parfois revêtir un caractère de parasitisme (blessures infligées par la ventouse des rémoras sur l'épiderme des raies).

11 La synécie La synécie: une espèce utilise les lieux d'habitation ou d'incubation d'une autre, souvent il s’agit d’un organisme recouvrant permettant le camouflage Équilibre fragile si croissance trop importante, compromet la capacité de l’hôte/support à s’alimenter, se déplacer voire survivre

12 Dromia & co Camouflage visuel et olfactif
Le crabe découpe avec ses pinces une éponge à la forme de sa carapace et la fixe sur son dos. Le crabe profite du camouflage du spongiaire mais également de sa protection olfactive. En effet, les crabes sont les proies de poulpes, seiches, et autres mollusques céphalopodes. La présence de l’éponge masque son odeur au prédateur. De son coté, le spongiaire profite de la diversification de la nourriture et d’une meilleure dispersion de ses gamètes. Camouflage visuel et olfactif Diversification de la nourriture et meilleure dispersion de la semence

13 Arche de Noé et crambe-crambe
Protection olfactive, visuelle et de contact Diversification des ressources alimentaires L’arche de Noé (Arca noae) est souvent couverte de l’éponge orange encroûtante (Crambe crambe). il s’agit d’une part d’un camouflage visuel et olfactif efficace, d’autre part, il empêche les étoiles de mer de s‘accrocher aux valves du mollusque pour s’en nourrir. En effet, les ventouses de l’échinoderme sont totalement inefficaces sur les tissus des éponges.

14 L’inquilisme la cohabitation est intérieure .  Il est sur que le partenaire « intérieur » y trouve son compte puisqu’il se trouve protégé  L’inquilisme: Un exemple spectaculaire : le concombre (mais lui demande t-on son avis ??) qui accueille de jour le poisson FIERASTER.

15 Le parasitisme Le parasite tire obligatoirement et directement d'un autre être vivant les matériaux et l'énergie indispensable à l'entretien et à l'édification de sa substance. L'hôte subit toujours un préjudice qui peut aller jusqu'à la mort On distingue les ectoparasites (fixés sur l'hôte) et les endoparasites (fixés dans l'hôte).   (l'intérêt du parasite est tout de même que l'hôte dure le plus longtemps possible pour subvenir à ses besoins …).

16 La baudroie abyssale Une femelle à croquer!
Une quasi fusion pour une fidélité à toute épreuve Les mâles sont très petits en regard de la femelle (3cm par rapport à 12cm). Lorsque ceux-ci se rencontrent, le petit mâle plante ses mâchoires très développées dans la peau de la femelle. Leurs tissus finissent par se mêler à tel point que le système circulatoire de la femelle est détourné pour alimenter le mâle. Il s’agit d’un parasitisme alimentaire indispensable, là encore, pour la pérennité de l’espèce.

17 La bonellie Sexe déterminé suivant la proximité d’une femelle
Le mâle Sexe déterminé suivant la proximité d’une femelle Un véritable harem (jusqu’à 85 mâles pour une femelle) Pour la reproduction, les gamètes mâles sont libérés dans la cavité générale où a lieu la fécondation. La proximité du mâle et de la femelle est donc absolument indispensable. Le mâle ne dispose d’aucun moyen de nutrition évolué lui permettant de survivre de manière autonome. la reproduction repose sur la configuration parasite mâle - femelle.

18 La sacculine Fréquente chez le crabe vert
Sac charnu jaunâtre attaché sous l’abdomen Un métabolisme altéré, une croissance ralentie et l’atrophie des glandes pour l’hôte Sa présence entraîne la modification du métabolisme, l'arrêt de croissance et la castration; elle se présente comme un sac charnu jaunâtre attaché sous le corps du crabe et soulevant son abdomen. Son mode de développement est remarquable: les œufs, incubés à l'intérieur du sac, éclosent sous la forme de larves qui sont libérées dans le plancton. Après une série de transformations, elles se fixent sur un crabe. Au point d'implantation, la larve émet un tube, véritable aiguille creuse à travers laquelle, sous la forme d'une masse cellulaire indifférenciée, elle s'injecte à l'intérieur de l'hôte; elle y vit pendant une vingtaine de mois avant de devenir le sac externe décrit plus haut. Le crabe infesté supporte la présence du parasite, mais non sans dommages. Son métabolisme est altéré, sa croissance ralentie et ses glandes génitales s'atrophient, ce qui provoque chez le mâle l'apparition de caractères sexuels femelles: élargissement de l'abdomen et acquisition des pléopodes, qui normalement manquent à ce sexe.

19 L’anilocre De puissants crochets pour se fixer, suceurs de sang
De bons nageurs Plusieurs individus sur un même hôte peuvent communiquer ou se reproduire via le circuit sanguin Les Anilocres sont des Isopodes qui parasitent les poissons en se fixant sur leur corps grâce aux puissants crochets qui terminent leurs pattes. Elles se nourrissent ainsi de leur sang tout en causant une nécrose locale de la peau plus ou moins importante. Ce sont d'excellentes nageuses, ce qui leur permet de rencontrer un hôte en pleine eau et d'en changer à leur guise. Elles peuvent atteindre 4 cm. Les proies visées peuvent être très diverses selon que l'on se trouve sur nos côtes -  en dehors des labres- sur les sars ou mendoles , dans les mers chaudes : demoiselles... écureuils... perroquets... soldats... Deux individus accrochés sur le même poisson peuvent communiquer et même se reproduire en utilisant le circuit sanguin de leur hôte. Quand plusieurs anilocres sont accrochés au même poisson, le plus gros de tous est la femelle. Sa présence contraint les autres anilocres à rester males. Quand elle meurt, l'inhibition cesse et le plus gros des males devient femelle à son tour

20 La maladie ou la dégradation
Les risques pour les hôtes La maladie ou la dégradation La mort Il semble que dans le processus évolutif, de nombreuses relations symbiotiques soient passées par une étape de parasitisme puis de carpose commensale. Au cours de l'étape parasitique, la pression de sélection favorise les parasites les moins pathogènes pour leur hôte pour 2 raisons : · d'une part, la survie de l'hôte est nécessaire à celle du parasite qui n'a aucun intérêt à la mort de celui-ci, · d'autre part, les hôtes développent des mécanismes de défense à l'égard des parasites, visant à éliminer ces derniers ; moins le parasite est pathogène, moins ces mécanismes d'élimination seront sélectionnés au cours de l'évolution de l'hôte. L'association évolue alors vers une carpose lorsque l'effet pathogène des parasites a tellement diminué qu'il est devenu neutre, puis selon le même principe vers une symbiose dans laquelle l'avantage mutuel pérennise les espèces partenaires. Ceci explique qu'il subsiste, pour certaines associations, une certaine ambiguïté entre ces trois formes de relation.

21 Synthèse Le Mutualisme + + La carpose + 0 Le parasitisme + -
Le commensalisme Alimentaire La phorésie Transport La synécie Habitation L’inquilisme Squat intérieur Le parasitisme + - Intro crabe boxeur

22 Quizz On peut le rencontrer avec des habitants des récifs coralliens. Plutôt petit, il est quand même classé parmi les plus beaux des Crustacés. Il a une méthode pour le moins originale (et bien spécifique) pour piéger son alimentation: sur sa première paires de pinces il assure le transport de deux actinies (une par pince !) Et il les agite en permanence lorsqu'il évolue sur les fonds marins. Déchets et micro-organismes s'accumulent ! Le Crabe n'a plus qu'à se servir....et les actinies font la part belle aux reliefs. Essayez de le contrarier et vous le verrez se mettre en garde devant vous, "gants de boxe" agités ostensiblement pour vous impressionner. C'est vraiment alors le "CRABE-BOXEUR"

23 Alcyonium coralloides
Il y a un développement parasite de cet animal au détriment de l’animal support (les gorgones). Le départ de la colonie se fait sur une partie morte ou nécrosée, celle-ci gagne du terrain et recouvre les polypes urticants des gorgones par un mécanisme que l’on ignore actuellement. Les tissus de la gorgone sont repoussés et son squelette utilisé comme support par la colonie envahissante de Alcyonium coralloides. Alcyonium coralloides sur Eunicella cavolinii en vue d'ensemble sur un tombant de la rade de Marseille. Sur gorgone pourpre  Cet Alcyon a parasité et tué une partie des ramifications d’une gorgone pourpre (Paramuricea clavata). La couleur de l’Alcyon est ici rose foncé et les polypes blancs présentent comme souvent, une base jaune bien visible sur les polypes rétractés.

24 La station de nettoyage
Station de nettoyage  Le poisson-lune à besoin de se faire régulièrement déparasiter. Sa position verticale indique qu'il est arrêté à une station de nettoyage où, ici, ce sont des crénilabres à queue noire, Symphodus melanocercus (non visibles sur cette photo), qui se chargent de débarrasser le mastodonte de ses nombreux parasites. L’épais derme de Mola mola est recouvert d’un mucus abondant et abrite une quantité importante de parasites. Aussi bien internes qu’externes, un seul poisson peut abriter une quarantaine d’espèces de parasites. Il semblerait que les plongées à grandes profondeurs (jusqu'à plus de 400 m) qu’il effectue lui permettent de se débarrasser d’une partie de ses hôtes ; il est aussi aidé en cela par de petits poissons (crénilabres à queue noire, sars) qui lui « grignotent » l’extérieur. Pour accéder à ces stations de nettoyage, ce poisson du grand large vient donc occasionnellement à la côte.   Son approche en plongée n'est pas facile, il s'éloigne dès que l'on s'en approche, sauf dans de rares cas, en phase de déparasitage, il se laisse accompagner quelques minutes.

25 Le ver arbre de Noël association obligatoire avec une trentaine d’espèces de coraux durs. Le ver arbre de Noël ne perfore pas le squelette du corail dans lequel il vit. Les larves se fixent à la surface du corail puis, après métamorphose, les juvéniles vont construire leur tube calcaire. Ils seront dès lors enfouis dans le squelette du corail au cours de la croissance de ce dernier. L’association à bénéfices réciproques, le corail procurant un support et un abri au ver qui, en contrepartie,grâce à son activité de filtration, augmente la circulation d’eau au niveau des polypes et facilite leur nutrition et procure un abri pour les polypes adjacents au tube. De plus, il a été montré, au niveau de la Grande Barrière de Corail, en Australie, que le ver arbre de Noël a la faculté de réduire l’impact de la prédation par l’étoile de mer couronne du Christ (Acanthaster planci) lors d’épisodes de prolifération. En effet, lorsqu’il déploie son panache branchial, S. giganteus irrite suffisamment l’étoile de mer pour la faire fuir. Même si l’action du ver se limite aux quelques polypes adjacents au tube, ce mécanisme est important dans la mesure ou il assure la récupération ensuite de la colonie à partir des polypes vivants demeurés en place. Cependant, le ver-arbre de Noël peut également exercer des effets néfastes sur son hôte corallien. Il peut notamment fragiliser le squelette de ce dernier étant donné qu’à la mort des vers les tubes calcaires creux demeureront en place à l’intérieur du squelette ; de plus, ils pourront servir de refuge à d’autres organismes qui pourront d’autant plus fragiliser le squelette.

26 Le bois de cerf Smittina cervicornis est très souvent associé à une éponge translucide revêtante Halisarca qui gaine d'un voile flou tout ou partie des rameaux et rend les lophophores moins visibles. Le bryozoaire ne semble pas du tout souffrir de cette association. Il s'agit d'une véritable symbiose bénéfique aux 2 espèces car l'éponge qui est une pompe va générer un courant plus puissant que celui des cils des tentacules des lophophores et en échange le bryozoaire arbustif va offrir un support à l'éponge très fragile.

27 La lamproie Quand elle atteint une taille avoisinant les 14 cm, elle se métamorphose et dévale dès l'automne et de nuit vers la mer qu'elle atteint en hiver. Son mode d'alimentation devient parasitaire, même si elle ne dédaigne pas les cadavres. Sa croissance est rapide. Elle s'accroche aux poissons avec sa bouche et arrache leur chair avec sa langue garnie de dents. Le sang de l'hôte reste fluide grâce à un anticoagulant contenu dans sa salive. En collant sa ventouse buccale sur le corps de l'hôte, elle se nourrit du sang, des chairs et des fluides corporels de ce dernier. Ses proies sont diverses : essentiellement le mulet, mais aussi aloses Alosa sp., harengs Clupea harengus, lieus jaunes Pollachius pollachius, saumons Salmo sp., morues Gadus morhua, soles, maquereaux. La lamproie ne provoque pas la mort de l'hôte, elle le quitte pour un autre au bout de quelques jours.

28 Bioluminescence les photophores sous-oculaires des Anomalopidés (poissons-lanternes) comme le Photoblepharon de l'Indo-Pacifique, ou le calamar Euprymna scolopes. le filament pêcheur (l’escha) des Ceratidés, poissons téléostéens de l'ordre des Lophiiformes auquel appartient également la baudroie, bathypélagiques (nageant dans la zone de 1000 à 2000m) et dont les mâles nains vivent en parasites sur les femelles, L'émission lumineuse est produite par une réaction d'oxydation qui implique 2 composés chimiques particuliers présents dans des bactéries: la luciférine et la luciférase. Les bactéries symbiotiques prolifèrent dans des tubes glandulaires de l'hôte qui sécrètent le milieu de culture nécessaire à leur développement : la symbiose est obligatoire car les bactéries ne peuvent pas survivre hors de ce milieu. Une abondante irrigation assure l’oxygénation nécessaire à l'oxydation de la luciférine. Les bactéries luisent constamment, mais l'hôte peut faire fluctuer l'intensité lumineuse en modifiant le milieu de culture ou l'apport d'oxygène, ou à l'aide d'une paupière mobile qui couvre plus ou moins la poche lumineuse. Pour l'hôte, l'avantage procuré par l'association peut recouvrir plusieurs formes : · alimentaire : attraction des proies (escha, anneau péri-oesophagien) · protection : éblouissement des prédateurs, camouflage du contre-jour (c'est le cas du calmar, chasseur nocturne évoluant près de la surface, dont la luminescence vue d'en bas ressemble pour les prédateurs éventuels à des reflets de lune), · reproduction : signaux de reconnaissance entre partenaires sexuels L'exemple de Photoblepharon steinitzi peut être observé la nuit en Mer Rouge entre 10 et 20 mètres sur les versants extérieurs des récifs où il se déplace en petits groupes à proximité d'anfractuosités dans lesquelles il se réfugie. Un genre de paupière permet de masquer la luminescence en cas de besoin (pour passer inaperçu,…).

29 Axinelle et anémone encroûtante
Il semble que si les anémones trouvent ici un excellent terrain d'implantation pour des filtreurs, bien exposé aux courants, bien drainé par les flux -y compris par le courant généré par leur hôte-, leur présence n'amène rien à l'éponge. Néanmoins, les parazoanthus ne semblent occasionner aucun préjudice pour l'axinelle. une éponge de 12 cm de long et 4 cm de diamètre peut filtrer 80 litres d'eau en 24 heures

30 Méduse œuf au plat Association mutualiste:
L’alevin (des chinchards, des sérioles juvéniles ou des bogues… ) trouve dans l’ombrelle de la méduse, une protection efficace contre de nombreux prédateurs. La méduse profite de son coté du nettoyage prodigué par les alevins qu’elle abrite.

31 Limace à bigoudis Ile aux Oiseaux, bassin d'Arcachon (33), 1 m
Solar-powered seaslug en Novembre     En Novembre les Zooxanthelles sont beaucoup plus pâles qu'en plein été, du fait de la baisse de la luminosité. Etang de Thau (34), 2 m     "Solar-powered seaslug" en Méditerranée     Dans 2 mètres d'eau, les Zooxanthelles fonctionnent à plein régime pour alimenter en sucres cette limace. Le réseau de canaux spécialisés est bien visible en arrière des rhinophores. un réseau de canaux spécialisés, ramifications de la glande digestive, dans lequel se développent des Zooxanthelles, qui fournissent du sucre à l’animal par photosynthèse*. Bill Rudman, du Muséum de Sydney, parle de Solar-powered sea-slugs, limaces à énergie solaire. Cette symbiose, fréquente en milieu tropical, a été démontrée pour la limace à bigoudis sur des spécimens de Banyuls. Il semble que ces Zooxanthelles soient, en premier, symbiotiques des anémones que mangent les Spurilla. Celles-ci réussissent à se les incorporer vivantes ; on parle alors de symbiose secondaire. Ces marbrures brunes deviennent plus claires en Novembre qu’en Juillet-Août, témoignant de la moindre activité des Zooxanthelles liée à la baisse de la luminosité

32 Le rouget En Méditerranée     Sur fond meuble, la livrée est plus claire avec une bande latérale sombre. Ce rouget est ici en train de fouiller le sable. Il est accompagné d'une girelle, Coris julis et d'un sar à tête noire, Diplodus vulgaris, qui cherchent à glaner quelques petits invertébrés qu'il aura soulevés.

33 Les anémones & co En Méditerranée, le gobie moucheté (Gobius bucchichii), brun clair, moucheté de taches plus foncées, que l'on trouve généralement jusqu'à une dizaine de mètres, est immunisé contre les cellules urticantes de l'anémone verte (Anemonia sulcata ou viridis) dans laquelle il trouve refuge en cas de danger. L'association est facultative et l'avantage pour l'anémone n'étant pas prouvé, on parlera plutôt de carpose. D'autres hôtes peuvent être rencontrés dans l'anémone verte, notamment une petite étoile de mer, des petites crevettes de la famille des Mysidés, ou la crevette améthyste nettoyeuse (Periclemenes amethysteus). Pour cette dernière, on peut noter qu'elle perd son immunité contre les cnidocystes à l'occasion de ses mues et qu'elle doit donc reconstituer cette immunité en prélevant le mucus protecteur de l'anémone à l'aide de ses pinces afin de s'en enduire le corps. D'autres exemples d'associations de crevettes du genre Periclemenes avec des anémones se rencontrent dans les récifs coralliens des mers tropicales. INACHUS : Petit crabe (encore parfois appelé "Araignée des Anémones" à cause de ses longues pattes) Il fonctionne de façon assez particulière : pinçant les tentacules de l'Anémonia  viridis (qui l'abrite...) en cas de danger. Qu'arrive t-il alors ? L'Anémone se rétracte et entraîne l'Inachus vers des zones plus profondes et hyper-protégées. L'Inachus n'est pas facile à voir : il se "mérite". Comme il vit rarement seul, ce n'est pas rare d'en rencontrer plusieurs par Anémone.

34 La murène et ses associés
Le LABRE  nettoyeur : s'est spécialisé dans le nettoyage en gros et tous azimuts. Pour se faire reconnaître des "clients », il bénéficie d'une livrée éclatante dont le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il attire l'oeil ! Il a développé une attitude caractéristique pour annoncer qu'il a des offres de services : déplacement par série de flexions de la partie postérieure du corps tout en gardant la nageoire caudale déployée. Et ça marche !  Un seul labre peut "nettoyer" plus de 300 clients en 6 heures dans sa station service. MURENE  et  Crevette nettoyeuse : la Murène a besoin de recourir au "nettoyage" et; pour se faire, elle ouvre complaisamment la gueule. On pourrait croire cette petite crevette bien téméraire devant cette énorme gueule largement offerte ? Et bien, elle sait qu'elle n’a absolument rien à craindre. La Murène ne lui fera pas de mal. Elle ira même jusqu'à faire le guet pour donner l'alerte si nécessaire !

35 La pagure Le pagure Pagurus prideauxi, appelé «gonfaron» vit avec «l’anémone manteau» Adamsia palliata. Les deux animaux grandissent ensemble et lorsque la coquille devient trop étroite pour le bernard-l’ermite, l’anémone manteau étale son disque adhésif pour recouvrir et prolonger la coquille du pagure. Dans ce cas, le disque adhésif sécrète une matière cornée destinée à assurer la prolongation de la coquille. Le crustacé ne change pas ou peu de coquille au cours de sa croissance. Il arrive de rencontrer des couples gonfaron / Adamsia pour lesquels la coquille représente 20 ou 30% du logis et l’Adamsia les 80 ou 70% restant. Il est également mentionné dans la littérature que l’Adamsia peut dissoudre la coquille et former à elle seule le refuge du crustacé. Les anémones du genre Adamsia ne se rencontrent presque pas fixées aux rochers. Il semble que le couple gonfaron / Adamsia forme une association plus étroite et plus réciproque qu’un simple commensalisme*.  Divers biologie Lorsque Adamsia palliata est inquiétée, elle émet des filaments de défense appelés aconties*. Ces filaments sont de couleur blanche ou mauve suivant les individus. Lorsque cette espèce est rencontrée en plongée, il est souhaitable de ne pas la manipuler pour éviter de déclencher l’émission des aconties.  Informations complémentaires L’émission des aconties* est certainement le moyen de défense le plus efficace du couple anémone manteau / gonfaron. Lors de la manipulation de ces animaux théoriquement inséparables deux cas de figure peuvent se présenter : 1) Le pagure défend son habitat et pince de toutes ses forces le plongeur (expérience personnelle). 2) Le pagure abandonne son anémone. Cette option semble avoir été observée à plusieurs reprises par des plongeurs : stress dû à un coup de palme, manipulation des organismes. Le bernard-l’ermite se retrouve alors sans aucune défense. L’émission des aconties* est inévitable et on pourrait se demander s’il y a communication du stress entre les deux partenaires. Dans le cas d’une manipulation ou d’un stress engendré par le plongeur, le système de défense de l’anémone risque de ne plus être efficace, pendant un certain temps, face à un prédateur comme un poulpe ou un poisson. De la même manière, le crustacé Pagure poilu et le spongiaire Suberites domunculata s’associent en une symbiose vraie et facultative. Le spongiaire profite d’un accroissement des ressources alimentaires et d’une diffusion des cellules sexuelles. Le crustacé dispose d’un habitat évoluant avec sa croissance. De plus, les sécrétions répulsives du spongiaire agissent comme une protection contre les prédateurs. Pagurus cuanensis peut s’associer avec une éponge subérite (Suberites ficus ou S. domuncula). Celle-ci recouvre entièrement la coquille occupée par le pagure et peut aller jusqu’à la dissoudre. Le pagure vit alors dans un repli de l’éponge et les deux organismes peuvent croître ensemble. Ces éponges peuvent prendre une taille de 10 cm. Le pagure est alors minuscule (1.5cm) comparé à la charge qu’il transporte.

36 La raie manta et le rémora
           Parasitisme  par suite des dégats occasionnés par la ventouse sur la peau de la raie            Phorésie car le rémora utilise la raie pour voyager à moindres frais            Symbiose  : le rémora intervient à bon escient pour déparasiter, sectionner le cordon ombilical à la venue au monde des jeunes MANTAS Pour se fixer à son support vivant, le rémora bénéficie d’un organe étonnant, issu de la transformation radicale de sa première nageoire dorsale. En effet, ses épines se sont muées en lamelles transversales, entourées d’une sorte de bourrelet ovale. Ces lamelles mobiles créent une dépression permettant à l’animal de se maintenir sans effort à son hôte.

37 La moule Un bel exemple de symbiose entre un mollusque bivalve et une plante supérieure. On ne sait pas encore si c'est la plante supérieure, d'origine terrestre, qui est retournée à la mer ou si, au contraire, le bivalve a conquis progressivement des espaces terrestres qui lui étaient auparavant inaccessibles. La symbiose reste fugace, ne durant guère plus que la durée d'un repas.

38 La comatule et les crevettes
De nombreux parasites cohabitent sur les antédons (vers, crustacés). Ici deux petites crevettes Hippolyte prideauxiana (sans doute des mâles de 1 an) vivent sur les bras des comatules, elles arborent une couleur identique à leur hôte, ce qui les rend difficilement visibles pour le plongeur (mimétisme).  


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