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La compréhension en lecture

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Présentation au sujet: "La compréhension en lecture"— Transcription de la présentation:

1 La compréhension en lecture
De Boeck, 1996 et 2008. Par Jocelyne GIASSON Ch. 3 : Les microprocessus.

2 Permettent de comprendre l’information contenue dans une phrase.
Découpage du texte en unités 2 paradoxes !! Lecture répétée

3 La reconnaissance de mots
Un constat Processus de reconnaissance de mots : - automatisé chez les bons lecteurs - utile car libère de l’énergie pour d’autres processus plus difficiles Traditionnellement 3 catégories de mots en lecture : 1. mots connus à l’oral , mais non à l’écrit (situation du lecteur débutant) 2. mots connus à l’oral et à l’écrit (grande majorité des mots rencontrés dans un texte par un lecteur) 3. mots inconnus à l’oral et à l’écrit (vocabulaire nouveau)

4 La reconnaissance de mots
Précision sur les rôles - du décodage - de la reconnaissance de mots DECODAGE = utilisation des correspondances lettres-sons et des syllabes pour trouver la prononciation d’un mot. Les recherches montrent que : - Un enseignement explicite du décodage en 1ère année favorise à long terme l’habileté à reconnaître les mots. - Un lecteur habile ne décode pas chaque mot , mais reconnaît instantanément les mots rencontrés. 1er paradoxe : Il est utile d’enseigner aux lecteurs débutants une habileté dont ils n’auront à peu près pas besoin comme lecteurs compétents.

5 La reconnaissance de mots
Explication : Distinction entre décoder (ou identifier) les mots et reconnaître les mots ! Identifier un mot = utiliser un moyen quelconque pour trouver la prononciation d’un mot (amène à la connaissance du mot) Reconnaître un mot = donner une réponse instantanée à un mot qui a déjà été identifié dans d’autres lectures. Exercice + schéma . Le but = reconnaître automatiquement les mots Comment y parvenir ? (moyens) (pratiqué par le lecteur compétent pour la très grande majorité des mots qu’il rencontre dans sa lecture). - Par le décodage (ou identification). - Par le recours au contexte (s’appuyer sur les indices fournis par la syntaxe, le sens, les illustrations). « Il faut enseigner à utiliser le contexte et le décodage » (p.39). Exemple.

6 La reconnaissance de mots
Par l’enseignement global du vocabulaire : amène les enfants à reconnaître certains mots sans passer par la phase d’identification. Mais limite de cet apprentissage : premiers mots : OK – puis ralentissement, puis saturation : confusion avec les mots appris précédemment car indices de forme seuls. Décodage - Syllabes - Correspondances lettres – sons Syntaxe Sens Illustrations Vocabulaire global Identifier Reconnaître Le lecteur débutant doit utiliser de manière combinée toutes ces stratégies

7 La reconnaissance de mots
Paradoxe de l’efficacité de l’enseignement du décodage : contrairement à la croyance bien établie, les lecteurs n’utilisent pas pour décoder les règles de correspondance lettres-sons (trop complexes pour être utilisées telles quelles). 2e paradoxe : on peut enseigner efficacement des stratégies de décodage qui n’ont que peu de liens avec la façon dont le décodage sera utilisé en pratique par les élèves. Exercice : Daniel – André - Annie Explication L’enseignement du décodage fait comprendre au jeune lecteur la nature du processus : le principe de base d’une relation régulière entre l’oral et l’écrit. Puis, il a à trouver les stratégies efficaces pour lui : les règles de correspondance donnent une approximation; à partir de là, il doit trouver une prononciation qui correspond à un mot connu.

8 La reconnaissance de mots
Pour certains enfants qui n’ont pas compris ce passage de règles « artificielles » à des règles fonctionnelles, il ne faut pas un enseignement supplémentaire de décodage, mais des occasions pour appliquer leurs connaissances et découvrir une approche efficace pour eux.

9 Permettent de comprendre l’information contenue dans une phrase.
Découpage du texte en unités 2 paradoxes !! Lecture répétée

10 La lecture par groupes de mots
Définition : « consiste à utiliser les indices syntaxiques pour identifier dans la phrase les éléments qui sont reliés par le sens et qui forment une sous-unité. » Exemple : Un petit chat noir miaule à la porte d’entrée de la maison. Rôle : permet une lecture fluide sans effort (= processus de base des bons lecteurs) Explication : mémoire à court terme et à long terme. Exercice 1 – Exercice 2

11 La lecture par groupes de mots
Pourquoi est-ce difficile ? À cause de l’absence à l’écrit d’indices permettant de séparer (et de regrouper ) les unités signifiantes ≠ l’oral, où il y a l’intonation, les pauses, … L’enfant doit apprendre à compenser en utilisant des indices graphiques (peu nombreux !) comme la ponctuation. Les stratégies pédagogiques. Enseignement par groupes de mots pas nécessaire pour tous !!! Pour lecteurs « mot à mot » le mieux = enseignement indirect par exposition fréquente à un matériel varié de niveau de difficulté approprié. Dans certains cas, nécessité de techniques plus spécifiques : deux catégories d’interventions possibles

12 La lecture par groupes de mots
1. La lecture répétée : reconnue depuis longtemps comme très utile aux lecteurs « mot à mot » a. Ses effets constatés. * améliore vitesse et reconnaissance de mots * transfert de cette fluidité acquise à la lecture de textes nouveaux * progrès significatifs en compréhension b. Deux variantes: * la lecture répétée supervisée par un moniteur : donner un texte à lire à l’enfant, lui demander de le lire plusieurs fois jusqu’à obtention d’un certain seuil de rapidité (par ex. 100 mots/minute), supervision du moniteur qui calcule les résultat, encourage, aide s’il y a difficulté sur un mot. * la lecture effectuée en écoutant un texte enregistré : enregistrer un texte, demander à l’élève de le lire en même temps que l’enregistrement, possibilité de recommencer autant de fois que nécessaire, pas de « surveillance » de l’enfant; seule contrainte : lire le texte à l’enseignant quand il se sent prêt et sans l’aide de l’enregistrement. Avantage : moins de supervision.

13 La lecture par groupes de mots
c. Quelle variante choisir ? * Bons résultats avec les deux, mais prosodie meilleure avec lecture enregistrée. Lecture avec intonation, respectant les groupes de mots signifiants. * Pour lecteurs en dessous de 45 mots/min, préférence pour lecture avec enregistrement, puis quand atteinte de 65mots/min, préférence pour l’autre technique. d. Suggestions concrètes : p

14 La lecture par groupes de mots
2. Le découpage du texte en unités : facilite la compréhension des lecteurs moins habiles. a. Les types de découpage : * soit segmentation syntaxique : découper les phrases à partir des unités grammaticales (groupes nominaux, propositions, …) * soit segmentation par les pauses : identifier les endroits ou la majorité des adultes effectueraient une pause à la lecture. b. Comment présenter visuellement ces unités ? - ménager des espaces très marqués entre les groupes de mots - intégrer des barres obliques dans le texte - présenter une unité par ligne Exemples

15 La lecture par groupes de mots
c. Les étapes de l’enseignement. * expliquer aux élèves le pourquoi de ce découpage et donner des exemples * retirer les indices petit à petit : « pour faciliter le retrait des indices, on suggère de commencer par présenter une unité par ligne, puis de découper le texte avec des barres obliques, et finalement de ne découper que le début du texte et demander à l’élève de continuer à lire par groupes de mots. » (p.49) Composantes de la fluidité (p. 193)

16 Permettent de comprendre l’information contenue dans une phrase.
Découpage du texte en unités 2 paradoxes !! Lecture répétée

17 La microsélection Définition : processus amenant le lecteur à décider quelle est l’information principale d’une phrase. Pourquoi ? Impossibilité pour la mémoire à court terme de tout retenir lors de la lecture . D’où : obligation de choisir les éléments importants qui devront être reliés aux suivants. Remarque : processus dépendant de l’habileté à reconnaître les mots et reliés aux macroprocessus (une info est jugée importante par rapport à tout un texte et pas seulement une phrase).

18 Images : clipart sur http://office.microsoft.com
La microsélection Comment procéder ? - expliquer aux enfants le processus et le pourquoi - illustrer par un exemple (p.50) - inviter les enfants à poser une question sur ce qui est important dans la phrase et puis les inviter à comparer les questions et à repérer celles qui ciblent la notion importante. - la microsélection peut être travaillée dès le début du primaire (amène le jeune lecteur à la notion d’idée importante et à comprendre l’essentiel du texte). Images : clipart sur

19 Identifier et reconnaître un mot.
Lire ce texte sur l’astronomie et mesurer la différence entre identifier et reconnaître les mots . L'astronomie. L'astronomie est née le jour où l'on sut allier la précision des observations à la rigueur du raisonnement mathématique. C'est ce qu'ont fait les Grecs du 3e siècle avant JC. Sous l'initiative des Ptolémées, un observateur astranlotique fut installé à Alexandrie. Doté d'un matériel important, il permit aux savants de prirfer de nombreuses védricordes. Depuis longtemps on sait en Grèce que la terre a la forme iffirtamive d'une sphrytre. Pour Aristarque de Samos ( av. J.C.), la terre n'est plus le centre du monde, mais une planète qui tourne autour du soleil, qui est lui-même le centre de notre univers. Par le calcul, il détermina la distance réelle du soleil à la terre et de la terre à la lune. Les chiffres qu'il donne sont à peu près ceux que nous tanquisalvrons aujourd'hui comme ixstases. Eratosthène , qui vécut à Alexandrie de 284 à 192 av. JC, fit faire également de grands progrès à l'astronomie. C'est lui qui modermina, par une observation précise et un raisonnement grambogieux, la longueur exacte de la circonférence de la terre. Le Cheval de Troie, Belin, p. 98.

20 Identifier et reconnaître un mot.
Dans la lecture de ce texte facile, vous avez certainement reconnu tous les mots sauf sans doute les quelques mots suivants qui n’existent pas et que vous avez dû identifier : astranlotique prirfer védricordes iffirtamive sphrytre tanquisalvrons ixstases modermina grambogieux

21 Schéma Signifié reconnaissance Chemin du lecteur débutant
Chemin du lecteur habitué Signifiant oral Signifiant écrit identification

22 Utilisation du contexte
Comprendre le texte par l’image et l’image par le texte J’ai huit pattes, dit l’araignée au moustique. Toi, tu n’en as que six … L’araignée regardait le moustique du haut de ses huit pattes. (…) Extrait de Geert De Kockere et Klaas Verplancke, Tête-à-tête, 15 petites histoires pas comme les autres, Milan Jeunesse, 1999, p. 38. Activité où il faut grâce à l’image retrouver un mot supprimé : Papa a décoré le sapin de …. (J. Giasson, La lecture, De la théorie à la pratique, p.170-1)

23 Exercice Imaginez que vous devez enseigner à un ordinateur à décoder les mots : Daniel - André - Annie. Quelles règles allez-vous dégager et comment allez-vous les formuler : pensez à tout dire , c-à-d à inclure - des règles de correspondances lettres-sons - des règles de fusion syllabique - des règles de séparation des syllabes Réponses p.42.

24 La lecture par groupes de mots
Lisez la liste de mots qui suit (une fois seulement), puis écrivez sur une feuille les mots que vous avez retenus. comme se dans s’il ronronner Poussy la alors petit caresser un à moteur aime met faire avait se gorge il Lisez maintenant les mots suivants et essayez de redire la phrase : Poussy aime se faire caresser. Il se met alors à ronronner comme s’il avait un petit moteur dans la gorge.

25 La lecture par groupes de mots
Lisez ce texte composés de mots inversés (lisez successivement les mots mais de droite à gauche) : seL secnassiannoc ud leér seriassecén à al erutcel tnerèiuqca’s rap sel secneirépxe selpitlum ed tnafne’l à elocé’l te sruellia. aL étilauq te al étitnauq ed sec secnassiannoc tnos seéil à elbmesne’l sed serèitam serialocs te ua ueilim lailimaf-oicos ùo li eulové. sellE en tnos sap nu fitcejbo euqificéps à egassitnerppa’l ed al erutcel, siam neib nu fitcejbo larénég ed elocé’l. Qu’avez-vous compris ? Retenu ?

26 La lecture par groupes de mots
Espaces entre les groupes de mots. Le poisson rouge avait décidé de faire un grand voyage. Il prit congé de son bocal et de toutes les choses qui s’y trouvaient : des petits cailloux de couleur qui en tapissaient le fond, des petites plantes qui se hissaient jusqu’à la surface, des petites miettes de pain qui s’étaient déposées entre les cailloux.. Barres obliques Le poisson rouge / avait décidé / de faire un grand voyage. / Il prit congé de son bocal / et de toutes les choses / qui s’y trouvaient : / des petits cailloux de couleur / qui en tapissaient le fond, /des petites plantes / qui se hissaient / jusqu’à la surface, / des petites miettes de pain / qui s’étaient déposées / entre les cailloux…

27 La lecture par groupes de mots
Une unité par ligne Le poisson rouge avait décidé de faire un grand voyage. Il prit congé de son bocal et de toutes les choses qui s’y trouvaient : des petits cailloux de couleur qui en tapissaient le fond, des petites plantes qui se hissaient jusqu’à la surface, des petites miettes de pain qui s’étaient déposées entre les cailloux.. Extrait de Geert de Kockere et Johan Devrome, Jamais content ! 15 nouvelles histoires pas comme les autres, Milan Jeunesse, 2004, p. 58.

28 Les composantes de la fluidité.
Habileté à reconnaître instantanément les mots Habileté à lire par groupes de mots Deux conditions essentielles au développement de la fluidité : le jeune lecteur doit - lire souvent - lire des textes faciles (= textes qui ne posent pas de problème d’identification des mots ni de compréhension) « La lecture facile est considérée comme un moyen primordial par lequel les enfants peuvent arriver à orchestrer les différentes stratégies de lecture ». ( J.Giasson, La lecture, De la théorie à la pratique, p. 196)


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