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Devenir élève en maternelle : un processus à organiser 23 novembre 2009 au 11 décembre 2009.

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1 Devenir élève en maternelle : un processus à organiser 23 novembre 2009 au 11 décembre 2009

2 Déclaration dintolérance aux inégalités et à leur reproduction Ce que PISA nous apprend : en ce début de 21 ème siècle : la justice et lefficacité doivent marcher main dans la main ou décroître de concert.

3 Lécole française est lune des meilleures au monde pour une petite moitié de ses élèves. ….et lune des moins performantes pour lautre moitié. Et si lélite est bonne cest que la masse est bien formée. Moins il ya délèves médiocres, plus il y a dexcellents élèves.

4 Le Socle Commun et lambition de lécole obligatoire pour tous. Le niveau monte mais les écarts se creusent Lexemple des travaux dAlain Mingat : Un petit nombre de maîtres de CP font augmenter la moyenne de leur classe tout en diminuant les écarts entre les plus faibles et les plus forts. Beaucoup de maîtres ne parviennent à faire progresser personne et accroissent les écarts entre les plus faibles et les plus forts. Cette étude réalisée au niveau de classes est aujourdhui transposable au niveau de pays entiers. 2 exemples : le redoublement et lorigine sociale des élèves.

5 La question du redoublement…… Cest en France que la pratique du redoublement est la plus répandue : 2003/2006, des chiffres inchangés : -59% des français sont à lheure à 15 ans - 2% sont en avance - 40% sont en retard dont 6% de plus dun an Plus de 2/3 des pays de lOCDE (22 pays sur 30) ont un taux de retard inférieur à 20% pour les élèves de 15 ans. 4 pays ne comptent aucun élève en retard Les élèves en retard obtiennent toujours des résultats inférieurs à ceux des élèves à lheure

6 Létude faite par le MEN en mai 2005 par O. Cosnefoy et T. Rocher montre que : - Le redoublement est inefficace - Quil amplifie les inégalités sans améliorer les résultats - Quil affecte la motivation - La décision du redoublement est souvent arbitraire - Il y a absence de repères extérieurs à la classe Le redoublement à la française est un cas particulier dune différenciation instaurée entre les élèves qui se trouvaient au début de leur scolarité sur la même ligne de départ.

7 Légalité sociale et la réussite scolaire…. La situation sociale et culturelle des parents joue un rôle considérable dans les écarts de réussite entre les enfants. Dans tous les pays, la constante est là : lorigine des élèves a un effet sur leurs résultats scolaires….. Les enfants de parents cadres ou exerçant des professions intellectuelles réussissent mieux que les élèves dont les parents sont ouvriers ou sans diplôme. Le milieu social explique 14,4% de la variation des performances en sciences dans les pays de lOCDE

8 Mais PISA met en lumière un élément de taille : Lintensité de cet effet nest pas le même selon les pays…. La différence est très forte….. Il y a moins décart de réussite scolaire entre un fils de cadre japonais, suédois ou coréen, quen France entre un enfant de cadre intellectuel et un enfant douvrier. …les enfants dorigine populaire sont davantage pénalisés à lécole en France que dans dautres pays.

9 Eliminer les idées reçues : - Le niveau de revenus ne pèse pas directement sur ce type de résultats - La surveillance du travail scolaire à la maison non plus Comment la famille favorise-t-elle la réussite scolaire des enfants ? En leur transmettant, sur un mode osmotique, tout un ensemble de valeurs, de comportements, de savoirs et de savoir-être, qui dotent très tôt lélève de prédispositions à lapprentissage scolaire.

10 La pédagogie la plus efficace relève dans ce domaine dune pédagogie invisible au sens que lui donne B. Bernstein. P.Bourdieu et J.C. Passeron proposent eux le concept de capital culturel pour désigner cet ensemble de savoirs et de dispositions héritées du milieu familial. Laction du milieu familial sur la réussite scolaire est donc presque exclusivement culturelle. On reste dans lunivers des connivences implicites entre ce milieu et la culture scolaire.

11 Les mieux lotis sont …..les indigènes du système …les enfants denseignants, qui font lobjet dune catégorisation particulière… Immergés dès leur naissance dans un bain culturel très proche de celui de lécole, ils sy sentent très tôt chez eux.

12 Constat : Si les codes nécessaires au succès scolaire ne sont pas transmis dans le milieu familial : dans un très grand nombre de cas, on se trouve face à une situation déchec. Ce qui signifie que : Lécole ne dispense quune partie des savoirs et des savoir-faire requis pour réussir. Ces savoirs et savoir-faire sont acquis et valorisés dans une espèce formation initiale délivrée par les familles culturellement proches de lunivers scolaire. Cette action, ce soutien, sont également dispensés massivement dans la famille intellectuelle tout au long de la scolarité.

13 PISA encore….. ….montre qu il existe des systèmes éducatifs qui parviennent à diminuer le degré de nécessite de ce soutien extérieur et qui réussissent par eux- mêmes sinon à combler du moins à réduire fortement les écarts préexistants entre les capitaux culturels des mieux fournis et des plus démunis. Cest à lécole maternelle, première école, que revient une part importante de cette responsabilité de faire acquérir les codes, les savoirs et les savoir-faire pour réussir à lécole.

14 Quelles pratiques scolaire en maternelle ? Langage, objectifs dapprentissage, situations de travail proposées : quest-ce qui permet den tirer parti sur le registre des apprentissages ? Pourquoi les élèves ne construisent-ils pas toujours les savoirs quon projette de leur faire réaliser ?

15 Très souvent : La situation de travail proposée nest pas appréhendée par lélève sur le registre des apprentissages. Et aussi : Les habitudes langagières et cognitives sont supposées être évidentes, partagées par tous les élèves. Cest à cause de ces fausses évidences que lécole maternelle participe au contraire de linstauration de légalité des chances.

16 La construction la plus socialement différenciée est celle qui se trouve entre les modes scolaires proposés et la socialisation intellectuelle initiale des élèves. Devenir élève à lécole maternelle ….. être capable de dire ce quon apprend…..

17 Les élèves des milieux populaires ont des difficultés avec les situations construites par les enseignants dès lécole maternelle. Ces difficultés, lEcole et la suite de la scolarité ne les effacent pas et même les accroissent jusquau décrochage cognitif. Dès lécole maternelle, les pratiques scolaires non seulement nidentifient pas ce qui peut entraîner les mécompréhensions des élèves mais peuvent les construire et les entretenir.

18 Les causes de ces difficultés sont au nombre de deux, à lécole maternelle elles sont distinctes puis elles se mêlent dans la suite de la scolarité. 1. La confrontation pour les élèves entre leur mode de socialisation scolaire et non scolaire. 2. Lidentification des objets dapprentissage et des enjeux cognitifs des tâches et situations

19 Du côté de lenseignant : - Les tâches proposées - Les situations mises en place correspondent à un apprentissage spécifique, à une visée cognitive Mais tous les élèves nattribuent pas à la tâche proposée la même visée que lenseignant. Cest ainsi que commencent et continuent à se creuser les écarts dapprentissages entre les enfants avec et sans aides.

20 Si lenseignant ny prend pas garde, nexplicite pas les enjeux ou ne les rend pas visibles : La plupart des tâches scolaires peuvent être effectuées à plusieurs niveaux, certains nayant rien à voir avec les objectifs de lenseignant.

21 Le registre dactivité cognitive et langagière investi par lélève. Les élèves qui nidentifient pas les enjeux cognitifs et les objets du savoir sont sur des registres de travail immédiat. Leffectuation des tâches ne transforme pas, ne déplace pas, ne reconfigure pas (même inconsciemment) les objets pour permettre les apprentissages. Ces élèves nadopte jamais ce quon qualifie de posture cognitive « seconde » qui permet de dépasser la perception dun objet dans limmédiateté pour en faire un objet de réflexion.

22 Le recours à des objets familiers, proches, connus des enfants, ou ayant fait lobjet dune expérience commune nest pas, en soi, suffisant pour en faire des objets de réflexion ou de travail. Encore faut-il les « scolariser ». Permettre que les élèves changent leur regard sur eux pour quils deviennent objets dapprentissages et de savoirs et pas seulement objets déchange.

23 Quelle que soit la composition sociale des classes : aujourdhui les pratiques enseignantes relèvent dune pédagogie invisible. Cest cette pédagogie sur laquelle il convient de sinterroger afin de permettre à chaque enfant entrant à lécole maternelle de devenir élève…. …tout un processus à organiser


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