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Troisième Partie La pensée économique à lheure de lavènement du capitalisme Le stade industrieux.

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1 Troisième Partie La pensée économique à lheure de lavènement du capitalisme Le stade industrieux

2 Introduction Les caractères du stade industrieux 1.Laffirmation dune transformation des mentalités 2.Une révolution des techniques de production et une extension des échanges

3 Chapitre Premier La révolution dAdam Smith

4 Introduction: Adam Smith en son temps

5 I. Une conception de lUnivers et de la science 1.Une conception théiste de lUnivers 2.Les ambitions de la science: révéler les déterminations de lUnivers 3.La volonté de transposer lanalyse newtonienne à la philosophie morale

6 II. Les caractères de lhomme Les présupposés - Légalité parmi les hommes: « Par nature, la différence de génie et daptitude entre un philosophe et un portefaix est loin dêtre aussi grande que celle qui sépare un dogue dun lévrier, un lévrier dun épagneul ou ce dernier dun chien de berger. » Smith (1776, p. 84, WN, I, ii, 5). - L homme comme rouage de la m é canique divine ou naturelle: une Divinit é cr é atrice, bienveillante et sage - Implicitement : une Divinit é de la justice

7 Lhomme a été conçu pour le Système « Lhomme sage et vertueux veut toujours que son propre intérêt privé soit sacrifié à lintérêt public de son ordre ou de sa société particulière. Il veut aussi toujours que lintérêt public de son ordre ou de cette société soit sacrifié à lintérêt supérieur de lEtat ou de cette société dont il nest quune partie subordonnée. De la même façon, il doit également vouloir que tous ces intérêts inférieurs soient sacrifiés à lintérêt supérieur de lunivers, à lintérêt de cette grande société de tous les êtres intelligents dont Dieu lui-même est le directeur et ladministrateur immédiat. », TSM, p. 327, TMS, VI, ii, 3, 3.

8 1. Lhomme et ses passions entre intérêt et la bienveillance : Les passions ayant le corps pour origine Les passions égoïstes de lamour de soi (lintérêt) Les passions de la vengeance (retaliation) Les passions sociales et bienveillantes

9 2. Les facultés de lesprit Limagination : une capacité à faire des liens La raison un principe établissant de la cohérence La mémoire

10 3. La sympathie Une modalité de limagination Une capacité de se mettre à la place dautrui et de simaginer à sa place « Ce nest que par limagination que nous pouvons former une conception de ce que sont ses sensations [celles dautrui]. Et cette faculté ne peut nous y aider daucune autre façon quen nous représentant ce que pourraient être nos propres sensations si nous étions à sa place. Ce sont les impressions de nos sens seulement, et non celles des siens, que nos imaginations copient. Par limagination nous nous plaçons dans sa situation, nous nous concevons comme endurant les mêmes tourments, nous entrons pour ainsi dire à lintérieur de son corps et devenons, dans une certaine mesure, la même personne. » Smith (1759, p. 24, TMS, I, i, 1, 2).

11 4. Le spectateur impartial La conscience morale jugeant du m é rite et du d é m é rite d une action « Le très sage Auteur de la Nature a enseigné à lhomme à respecter les sentiments et les jugements de ses frères, à être plus ou moins content quils approuvent sa conduite, et plus ou moins blessé quand ils la désapprouvent. Il a fait lhomme, si je peux dire, le juge immédiat du genre humain ; il la, en cela, comme à bien dautres égards, créé à son image, et il la désigné comme son vice-représentant sur terre pour surveiller le comportement de ses frères. » Smith (1759, p. 191, TMS, III, 2, 3)

12 5. Lhomme et les motifs de laction a.Lhomme comme être de souffrances polymorphes b.Lapaisement des souffrances comme motif premier des actions humaines c.Le besoin dautrui pour soulager ses souffrances : la recherche de la sympathie

13 Bilan Un individu tiraillé entre deux forces (égoïstes et sociales) et libre de choisir. La conscience morale: un principe fort La raison : un principe faible et second Un individu nécessairement social: Contrairement à lanimal, « l'homme a presque continuellement besoin du secours de ses semblables » (Smith 1776, WN, I, ii, 2).

14 II. La philosophie morale dAdam Smith 1. Le jugement dune action: a. La convenance ou linconvenance dune action b. Le mérite ou le démérite dune action « Il faut que nous changions de position, pour comparer les intérêts opposés : nous ne devons les voir, ni de notre place, ni avec nos yeux, ni de la place ni avec les yeux de la personne en opposition avec nous, mais de la place et avec les yeux dun tiers impartial et désintéressé. » Smith (1759, III, iii, 2). c. La confrontation des jugements comme moyen de faire apparaître le jugement juste.

15 2. La justice au fondement des sociétés « La société peut se maintenir entre différents hommes comme entre différents marchands, à partir du sens de son utilité, sans aucun lien réciproque damour ou daffection. Et quoique lhomme qui en est membre nest lié par aucune obligation, ni par aucune forme de gratitude vis-à- vis dautrui, la société peut toujours être soutenue par léchange mercenaire de bons offices selon des valeurs convenues. La société, toutefois, ne peut subsister entre ceux qui sont toujours prêts à se nuire et à se causer du tort. (…) La société peut se maintenir sans bienfaisance, quoique dans un état qui ne soit pas le plus confortable ; mais la prédominance de linjustice la détruira absolument. », TSM, p. 140-141, TMS, II, ii, 3, 1-3.

16 III. Les conceptions économiques dAdam Smith 1.Les richesses et lenrichissement des Nations: a.Ce que sont les richesses Introduction et plan de l'ouvrage de La Recherche sur la Nature et les Causes de la Richesse des Nations « Le Travail annuel d'une nation est le fonds primitif qui fournit à sa consommation annuelle toutes les choses nécessaires et commodes à la vie; et ces choses sont toujours ou le produit immédiat de ce travail, ou achetées des autres nations avec ce produit. Ainsi, selon que ce produit, ou ce qui est acheté avec ce produit, se trouvera être dans une proportion plus ou moins grande avec le nombre des consommateurs, la nation sera plus ou moins bien pourvue de toutes les choses nécessaires ou commodes dont elle éprouvera le besoin. Or, dans toute nation, deux circonstances différentes déterminent cette proportion. Premièrement, l'habileté, la dextérité et l'intelligence qu'on y apporte généralement dans l'application du travail; deuxièmement, la proportion qui s'y trouve entre le nombre de ceux qui sont occupés à un travail utile et le nombre de ceux qui ne le sont pas. Ainsi, quels que puissent être le sol, le climat et l'étendue du territoire d'une na­tion, nécessairement l'abondance ou la disette de son approvisionnement annuel, relati­ve­ment à sa situation particulière, dépendra de ces deux circonstances. L'abondance ou l'insuffisance de cet approvisionnement dépend plus de la pre­ mière de ces deux circonstances que de la seconde. »

17 . Les déterminants de la richesse des Nations. Les limites: la conception du travail improductif Le travail improductif: « Il y a une sorte de travail qui ajoute à la valeur de l'objet sur lequel il s'exerce ; il y en a un autre qui n'a pas le même effet. Le premier, produisant une valeur, peut être appelé travail productif ; le dernier, travail non productif. Ainsi, le travail d'un ouvrier de manufacture ajoute, en général, à la valeur de la matière sur laquelle travaille cet ouvrier, la valeur de sa subsistance et du profit de son maître. Le travail d'un domestique, au contraire, n'ajoute à la valeur de rien », RDN, t.I, p. 417, WN, II, iii, 1

18 b. Comment accroître les richesses des Nations?. Favoriser la division du travail. Favoriser la proportion de travailleurs utiles. Favoriser laccroissement du stock de capital

19 c. Une critique de léconomie politique de lépoque. Critique des mercantilistes. Critique des physiocrates

20 2. Valeur, prix et gravitation a.Les déterminants de la valeur déchange « Dans son état habituel de santé, de force et d'activité, et d'après le degré ordinaire d'habileté ou de dextérité qu'il peut avoir, il faut toujours qu'il sacrifie la même portion de son repos, de sa liberté, de son bonheur. Quelle que soit la quantité de denrées qu'il reçoive en récompense de son travail, le prix qu'il paye est toujours le même. » RDN, t.I, p. 102, WN, I, v, 7. « Le prix réel de chaque chose, ce que chaque chose coûte réellement à celui qui veut se la procurer, c'est le travail et la peine qu'il doit s'imposer pour l'obtenir. Ce que chaque chose vaut réellement pour celui qui l'a acquise et qui cherche à en disposer ou à l'échanger pour quelque autre objet, c'est la peine et l'embarras que la possession de cette chose peut lui épargner et qu'elle lui permet d'imposer à d'autres personnes. Ce qu'on achète avec de l'argent ou des marchandises est acheté par du travail, aussi bien que ce que nous acquérons à la sueur de notre front. »RDN, t. I, p. 99, WN, I, v, 2. Une marchandise représente « un pouvoir dacheter, un certain commandement sur tout le travail, ou sur tout le produit du travail qui est alors sur le marché. Sa fortune est plus ou moins grande précisément à proportion de létendue de ce pouvoir, ou de la quantité du travail dautres hommes, ou ce qui revient au même, du produit du travail dautres hommes, quelle le met en état dacheter ou de commander. La valeur échangeable de toute chose doit être exactement égale à létendue de ce pouvoir quelle transmet. », WN, I, v, 3.

21 b. Le prix comme estimation de la valeur Le prix comme compensation des peines au travail: « Il n'est pas aisé de trouver une mesure exacte applicable au travail ou au talent. Dans le fait, on tient pourtant compte de l'une et de l'autre quand on échange ensemble les productions de deux différents genres de travail. Toutefois, ce compte-là n'est réglé sur aucune balance exacte ; c'est en marchandant et en débattant les prix de marché qu'il s'établit, d'après cette grosse équité qui, sans être fort exacte, l'est bien assez pour le train des affaires communes de la vie. », RDN, t. I, p. 100-101, WN, I, v, 4.

22 c. La gravitation des prix de marché autour des prix naturels « Lorsque le prix d'une marchandise n'est ni plus ni moins que ce qu'il faut pour payer, suivant leurs taux naturels, et le fermage de la terre, et les salaires du travail, et les profits du capital employé à produire cette denrée, la préparer et la conduire au marché, alors cette marchandise est vendue ce qu'on peut appeler son prix naturel. La marchandise est alors vendue précisément ce qu'elle vaut ou ce qu'elle coûte réellement à celui qui la porte au marché. », RDN, t.I, p. 125, WN, I, vii, 4-5. Définition de la « demande effective », composée des « Demandes de ceux qui sont disposés à payer le prix naturel [de la marchandise] ou la valeur entière des fermages, profits et salaires qu'il faut payer pour l'attirer au marché. On peut les appeler demandeurs effectifs, et leur demande, demande effective, puisqu'elle suffit pour attirer effectivement la marchandise au marché. Elle diffère de la demande absolue. Un homme pauvre peut bien, dans un certain sens, faire la demande d'un carrosse à six chevaux, c'est-à-dire qu'il voudrait l'avoir ; mais sa demande n'est pas une de­man­de effective, capable de faire jamais arriver cette marchandise au marché pour le satisfaire. », RDN, p. 126, WN, I, vii, 8

23 « Le prix de marché de chaque marchandise particulière est déterminé par la proportion entre la quantité de cette marchandise existant actuellement au marché, et les demandes de ceux qui sont disposés à en payer le prix naturel ou la valeur entière des fermages, profits et salaires qu'il faut payer pour l'attirer au marché. »,RDN, t.I, p. 126, WN, I, vii, 8 « Le prix naturel est, pour ainsi dire, le point central vers lequel gravitent conti­nuellement les prix de toutes les marchandises. Différentes circonstances acci­den­telles peuvent quelquefois les tenir un certain temps élevés au-dessus, et quel­quefois les forcer à descendre un peu au-dessous de ce prix. Mais, quels que soient les obstacles qui les empêchent de se fixer dans ce centre de repos et de perma­nence, ils ne tendent pas moins constamment vers lui. », RDN, t. I, p. 128, WN, I, vii, 15.

24 IV. Le devenir des sociétés 1.La théorie des quatre stades « Au cours du temps la société progressait naturellement ou normalement par quatre stades plus ou moins distincts et consécutifs, chacun correspondant à un mode de subsistance différent, ces stades étant définis comme ceux de la chasse, du pastoralisme, de lagriculture, et du commerce. A chacun de ces modes de subsistance étaient associé différentes structures de pensée et différentes institutions relatives à la loi, à la propriété et au gouvernement mais également différents ensembles de coutumes, de mœurs et de normes ». Meek Ronald L. (1977), Smith, Marx, and After, Ten Essays in the Development of Economic Thought, Chapman & Hall, p. 22.

25 2. Laffirmation de lEtat et la nécessaire intervention de lEtat a.Ce quest lEtat : une institution de justice b. Son affirmation au cours de lhistoire c. Les trois devoirs du souverain « Le premier des devoirs du Souverain, celui de protéger la société contre la violence et l'invasion d'autres sociétés indépendantes, ne peut se remplir qu'à l'aide d'une force militaire. », RDN, t.II, p. 313, WN, V, i, 1, 1 « Le second devoir du souverain, celui de protéger, autant qu'il est possible, chacun des membres de la société contre l'injustice ou l'oppression de tout autre membre de cette société, c'est-à-dire le devoir d'établir une administration de la justice. » RDN, t.II, p. 331, WN, V, i, 2, 1 « Le troisième et dernier des devoirs du souverain ou de la république est celui d'élever et d'entretenir ces ouvrages et ces établissements publics dont une grande société retire d'immenses avantages, mais qui sont néanmoins de nature à ne pouvoir être entrepris ou entretenus par un ou par quelques particuliers, attendu que, pour ceux-ci, le profit ne saurait jamais leur en rembourser la dépense (…). Les travaux et établissements de ce genre sont principalement ceux propres à faciliter le commerce de la société, et ceux destinés à étendre l'instruction parmi le peuple. », RDN, t.II, p. 345, WN, V, I, 3, 1, 1-2 d. La nécessité dun Etat impartial

26 Conclusion: Un libéralisme de la liberté et de la justice

27 Chapitre Second Les disciples dAdam Smith ou lEcole Classique

28 1. Thomas Robert Malthus (1766- 1834) a.Les lois naturelles présentes dans lEssai sur le Principe de Population (1799): « Nous pouvons tenir pour certain, que lorsque la population nest arrêtée par aucun obstacle, elle va doublant tous les vingt-cinq ans, et croît de période en période selon un progression géométrique » « Les moyens de subsistance, dans les circonstances les plus favorables à lindustrie, ne peuvent jamais augmenter plus rapidement que selon une progression arithmétique »

29 b. Conséquences Les obstacles destructifs Les deux obstacles privatifs : entre vice et maîtrise de soi Le maltusianisme

30 2. Jérémy Bentham (1748-1832) ou laffirmation de lutilitarisme a.Le calcul des plaisirs et des peines b.La recherche du plus grand bonheur du plus grand nombre

31 3. Jean-Baptiste Say (1767-1832) ou le vulgarisateur et le déformateur des principes smithiens à partir des principes de Bentham (Mon ami, ou plutôt mon maître, le célèbre Jérémie Bentham, Cours à lAthénée, 1ère séance, p. 94 ») a.Une nouvelle conception de la valeur : lutilité « Quelles sont les causes qui font quune chose a de la valeur ? …Nest- ce pas à cause de lusage que vous prétendez faire de cet objet? Donnons-lui un nom à cette qualité, un nom qui ne sera pas bien savant, ni bien difficile à retenir; nommons-la utilité. Seulement convenons que nous appellerons toujours du même nom, utilité, la qualité qui fait désirer un objet, qui fait quil trouve des acquéreurs, des personnes qui veuillent en user, et qui consentent à donner quelque chose pour lavoir » Cours dEconomie Politique, Cours à lAthénée, 1819, Première séance, p. 101-102 b. Les trois façons de produire de la valeur et donc des richesses « Les richesses sont lensemble des choses que lon possède et qui ont une valeur reconnue » Catéchisme déconomie politique ou introduction familière Chapitre 2 et 3

32 c. La loi des débouchés et limpossible surproduction de long terme « Cest la production qui ouvre des découchés aux produits » « Un produit terminé offre dès cet instant un découché à dautres produits pour tout le montant de sa valeur » Traité dEconomie Politique, 1803 t2, p. 175 d. La monnaie voile:

33 4. David Ricardo (1776-1823) ou lautonomisation de lEconomie Politique Présentation Les Principes de lEconomie Politique et de lImpôt (1817) a.Une reformulation de la valeur travail b.La reprise et la spécification de certains concepts – loi de population, rente frontière et débouchés c.Le schéma densemble du fonctionnement de léconomie d.Les avantages comparatifs et la justification de lextension du libre-échange

34 Exemple

35 La justification de léchange international

36 La critique liée aux prix relatifs

37 Conclusion. Apports et limites de la théorie ricardienne. Laffirmation dun monde nouveau industriel et libéral


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