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« Les phases militaires de la seconde guerre mondiale »

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Présentation au sujet: "« Les phases militaires de la seconde guerre mondiale »"— Transcription de la présentation:

1 « Les phases militaires de la seconde guerre mondiale »
HISTOIRE Classe de 3ème « Les phases militaires de la seconde guerre mondiale » Le débarquement en Normandie vu par deux films : « le jour le plus long » et « il faut sauver le soldat Ryan » Grégory BESSET, Collège Marcel Aymé (Dagneux)

2 Objectifs : Comprendre le contexte et le déroulement du débarquement
Savoir analyser un film sur la forme (plans, musique…) et sur le fond (volonté du réalisateur, contexte historique de sa réalisation…)

3 CONTEXTE HISTORIQUE DU DEBARQUEMENT
Le débarquement a lieu le 6 juin 1944 sur les plages de Normandie par les troupes anglo américaines (aidées par les Canadiens, Australiens et FFL) Après l’échec d’un premier débarquement à Dieppe en 1942, le choix de la Normandie s’est fait progressivement Les semaines précédents le D Day, les Alliés préparent l’offensive en bombardant les lignes de défenses nazies (le mur de l’Atlantique), en anéantissant la flotte sous marine allemande (les U Boot) et en organisant des opérations de désinformation (faux messages codés pour tromper l’ennemi sur la date et le lieu du débarquement) Un message radio au début du mois de juin (vers d’un poème de Verlaine) annonce à la Résistance le moment de passer à l’action. Par ses sabotages, celle-ci joue un rôle essentiel dans la réussite de l’Opération Overlord Le débarquement est retardé d’un jour en raison du mauvais temps, mais des parachutistes sont finalement envoyés au-delà des lignes ennemies pour préparer l’avancée future 5000 navires sont envoyés par les Alliés, la plupart des plages sont prises en quelques heures (sauf Omaha Beach) soldats sont tués lors du débarquement (dont 2500 à Omaha) La journée est connue comme décisive pour l’issue de la guerre, elle permet l’ouverture d’une tête de pont. Le débarquement est célébré comme un moment glorieux et héroïque par les Américains

4 PRESENTATION DES DEUX FILMS
Le jour le plus long réalisé en 1962 par Darryl Zanuck présente le débarquement dans sa globalité, des préparatifs aux conséquences. Il réunit les plus grandes stars hollywoodiennes de l’époque, John Wayne, Robert Mitchum, Henry Fonda ou Sean Connery. Réalisé dans un contexte de guerre froide avec l’URSS, l’objectif du film n’est pas de présenter la réalité historique mais de glorifier la puissance américaine - Il faut sauver le soldat Ryan réalisé en 1998 par Steven Spielberg. L’histoire qui s’inspire d’un fait réel, relate la mission donnée à un bataillon de rechercher un soldat dont les trois frères ont été tués au combat. Le film s’ouvre sur le débarquement et le présente de manière très réaliste en plaçant le spectateur au cœur des combats, et en refusant la « starisation » des acteurs (le seul connu étant Tom Hanks)

5 1ère séquence de film : le jour le plus long
Nous allons regarder un passage de 10 minutes du film puis analyser certaines scènes

6 C’est le début du débarquement, les lignes allemandes sont bombardées, les soldats tentent de joindre leur Etat major qui ne les croit pas, ils sont paniqués et paraissent totalement désorganisés. La scène est rythmée par le bruit des bombes

7 Les Américains débarquent. Ils paraissent sûr d’eux
Les Américains débarquent. Ils paraissent sûr d’eux. Le personnage de Robert Mitchum a ici une attitude de « cowboy » (debout sur le bateau, ce qui est absurde), la musique renforce le côté glorieux de la scène

8 Les Américains ont atteint sans problème les plages, le capitaine joué par Robert Mitchum a encore une attitude sans peur et sans reproche, il exhorte ses troupes à avancer. Ce qu’elles font sans rechigner

9 Toujours le même personnage, avec un jeune soldat qui a perdu son arme
Toujours le même personnage, avec un jeune soldat qui a perdu son arme. Robert Mitchum prend alors un ton très paternaliste pour motiver le soldat et lui faire rebrousser chemin pour retrouver son arme. Encore une scène irréaliste : le bruit des bombes parait très lointain, les personnages prennent le temps de se parler, calmement…

10 Le personnage d’Henry Fonda, qui joue un général (qui a débarqué avec une canne et sans arme!!!) prend le temps de réunir son bataillon (alors que les combats font rage derrière) pour leur expliquer la stratégie : il est à la fois capable de donner avec précision l’endroit où il se trouve et le point de rendez vous futur…

11 Cette scène d’un plan large vu d’avion donne l’impression de vagues de soldats américains allant tous dans la même direction

12 Autres plage : débarquement de soldats écossais au son des cornemuses, ils paraissent heureux d’être là. Le personnage de Sean Connery se permet quelques plaisanteries et est tellement pressé d’en découdre qu’il tombe à l’eau

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14 2ème séquence de film : Il faut sauver le soldat Ryan
Nous allons regarder un passage de 10 minutes du film puis analyser certaines scènes

15 Début du débarquement, les soldats sont dans le bateau, la peur se lit dans leurs yeux, certains vomissent, d’autres tremblent

16 L’ouverture des portes donne lieu à un carnage, les soldats se font descendre par les tirs allemands, ils sautent par-dessus le bateau, certains se noient.

17 Le spectateur est placé dans la peau d’un soldat, les images sautent, sont floues, ici on passe de sur à sous l’eau comme les soldats. On aperçoit vaguement les lignes allemandes au fond

18 Le réalisme est poussé à son maximum
Le réalisme est poussé à son maximum. Un obus a assourdi le capitaine quelques instants. Il parait déboussolé, comme lui nous n’entendons plus rien. Contrairement au jour le plus long, le chef n’est pas un héros, il a les mêmes peurs que les soldats (il tremble)

19 Les soldats ont peur, se cachent, n’osent pas prendre leurs armes ni avancer. On est loin de la vision idyllique du jour le plus long

20 Les soldats sont perdus, ne savent pas où ils sont
Les soldats sont perdus, ne savent pas où ils sont. Les bataillons sont éparpillés, les hommes ne se connaissent pas. Cette scène répond à celle du jour le plus long où Henry Fonda paraissait sûr de lui en donnant le lieu exact où il se trouvait et le point de rendez vous. Ici lorsqu’un soldat demande où se situe le point de rendez vous, Tom Hanks lui répond : « n’importe où sauf ici ». Par ailleurs, le bruit des bombes empêche pratiquement les soldats de s’entendre (à comparer avec le jour le plus long)

21 L’horreur est ici montrée de manière très crue, Spielberg n’idéalise pas la guerre et en montre les aspects les plus monstrueux: un soldat est littéralement éviscéré, d’autres brûlent vifs, un autre recherche son bras arraché…

22 Cette scène montre la confusion totale, comme les soldats nous sommes perdus au milieu des cris, des bruits d’obus, de la fumée, etc. Il n’y a aucun plan large nous permettant d’envisager une vision globale de la situation. Les soldats avancent comme ils peuvent en essayant de ne pas être tués (contrairement au « jour le plus long » qui donnait l’impression de vagues organisées en direction des Allemands)

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24 Utilisation de la caméra
Le jour le plus long Le soldat Ryan Utilisation de la caméra Beaucoup de scènes sont filmées en plan large ce qui renforce le côté triomphal (on aperçoit les « vagues » des soldats qui débarquent) Les scènes au sein des combats sont surtout l’occasion de dialogue entre personnages Spielberg choisit de filmer la plupart des scènes caméra à l’épaule, comme un soldat au milieu des combats, ce qui renforce l’horreur et la perdition des soldats (il met le spectateur à la place du soldat, au milieu des combats) Son Une musique triomphale au début de la scène, des chants (comme une équipe de foot), les cornemuses écossaises), le bruit des bombes est lointain, les personnages peuvent se parler tranquillement) Des cris, pas de musique, le bruit des bombes, des armes est assourdissant (personnage du capitaine qui devient sourd un instant, les personnages qui ne s’entendent pas ) Attitude des Allemands Les Allemands sont montrés comme des idiots, peureux et mal préparés. Les alliés leur marchent dessus en quelques minutes, c’est une boucherie. On nous les présente surpris par l’attaque Les Allemands sont peu montrés (le film prend le parti de nous mettre à la place d’un soldat US), lors du débarquement ils sont montrés de loin du point de vue US (sauf une scène où l’on aperçoit le débarquement du point de vue allemand). Le film montre la supériorité allemande au départ, les allemands sont bien équipés et attendent les alliés, leur position est stratégique, en hauteur, cachés (bunker)

25 Attitude des Alliés Les soldats sont sûrs d’eux,calmes, aucune peur chez eux, les chefs sont des héros courageux : ce sont des stars hollywoodiennes sans faille (ils n’ont même pas d’armes !!) qui mènent leur troupes, les cadrent, les dirigent (scène avec robert mitchum). Les soldats savent où ils vont et ce qu’ils doivent faire, ils avancent tous dans le même sens. Ils ont même le temps de se faire des blagues, de discuter calmement(personnage de S. connery).Ils savent précisément où ils sont (à deux km trop loin) et où ils vont (rendez vous la bas, je vous y attends !!!) Les soldats ont peur, ils vomissent avant de débarquer, pleurent sur la plage, tremblent (même le « héros du film »), ils sont perdus, éparpillés (qui etes vous, ou sommes nous)ne savent pas ce qu’ils doivent faire (certains restent sur place dans l’eau, on doit les forcer à avancer), ni où ils doivent aller (rendez vous n’importe où ailleurs qu’ici), même le héros est désemparé pendant un instant Ambiance générale de la scène L’ambiance est à la gloire américaine, c’est une avancée triomphale et inéluctable. Peu de morts et de sang. On observe de loin ce triomphe (comme les personnages des Français un peu idiots qui accueillent les libérateurs) L’ambiance générale est à la terreur, certaines scènes sont insoutenables (les soldats fusillés avant même de descendre des bateaux, les bras sont arrachés, les soldats prennent feu, on voit beaucoup de sang…)on est plongé au sein des combats, perdus, horrifiés

26 Objectif du rélisateur
Le cinéaste veut célébrer la gloire de l’Amérique (c’est un film de commande), il nie les horreurs des combats, les soldats américains sont tous des héros qui accomplissent leur mission Le film date de 1962, il est marqué historiquement, c’est une période de guerre froide entre USA et URSS, où les EU veulent exprimer par tous les moyens leur supériorité. Tous les éléments négatifs du débarquement sont niés pour ne garder que ce qui glorifie les EU : le film fait fi plus ou moins volontairement de la réalité historique (la maison des français bombardés, la mer calme alors qu’elle était démontée ce jour là…). Avec le recul certaines scènes sont même aujourd’hui tellement exagérées qu’elles sont involontairement drôles (henry fonda) Le cinéaste a voulu insister sur le débarquement vécu de l’intérieur par les soldats, il rejette tout triomphe et gloire pour insister sur la peur et l’horreur Le film date de 1998, c’est une période de réflexion sur la réalité de la guerre plus de 50ans après le débarquement, de la part d’un réalisateur qui a connu de nombreux succès et a fait de nombreux films sur la 2nde guerre. Il s’est inspiré de docu et photo du débarquement pour faire vivre au mieux le débarquement comme il a eu vraiment lieu (ce qui a été salué par d’anciens combattants)


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