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Echos et bégaiements de l’Histoire

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Présentation au sujet: "Echos et bégaiements de l’Histoire"— Transcription de la présentation:

1 Echos et bégaiements de l’Histoire
Echos et bégaiements de l’Histoire ! La prise en compte du passé permet-elle de mieux comprendre le présent ? La crise économique et financière de 2008 est-elle de même nature que celle de 1929? (aux USA) CONCOURS DEFIS D’HISTOIRE2013 Réseau AEFE Madagascar-Comores ARTHUR MAZY – 1ES3 LYCEE Français DE TANANARIVE « L’Histoire ne se répète pas elle bégaie » Citation prêtée à Karl Marx.

2 Cycles et crises du système capitaliste du XX et XXIème siècle
Crise de 1929 Crise de 1970 Crise de 2008 40 ans 40 ans Durée : + ou – 10 ans Déjà 5 ans en Europe !

3 Deux crises de natures différentes…
La crise de 1929 La crise de 2008 Crise boursière Crise bancaire Crise économique Crise bancaire Crise boursière Crise économique

4 Deux crises de natures différentes…
Crise de 1929 : bulle financière Crise de 2008 : bulle immobilière Crise boursière -30 % (dow Jones)en trois semaines Soit 30 milliards ou 10 fois le budget fédéral US Crise bancaire) 6/3/1933 : Fermeture générale des banques 6/3/1933 : Convertibilité $/or suspendue Crise économique Production industrielle divisée par 2 Baisse des investissements de 89 % Crise bancaire Crise des « subprimes » 15/09/2008 : faillite de Lehman Brothers Crise boursière Dow-Jones : baisse de 37 % en 9 mois. Cac 40 : - 43 % en 9 mois Crise économique Récession US Contamination à l’Europe (Récession)

5 …Mais aux facteurs déclencheurs communs
Période d’innovation industrielle, financière ou technologique Le surendettement identifié par Irving Fischer ( ) Un optimisme irraisonné mis en exergue par J.M Keynes Un comportement moutonnier décrit par Keynes ( ) La dynamique du crédit bancaire (vue par Minsky)

6 Innovation, optimisme et surendettement liés
Innovation qui ouvre des perspectives nouvelles et importantes de profits La rentabilité espérée incite les investisseurs à s’engager et à s’endetter Les pionniers dégagent des bénéfices qui nourrissent convoitise et optimisme Cet optimisme amène de nouveaux investisseurs et le niveau global d’endettement s’accroît Tant que les résultats sont au rendez-vous, les acteurs s’endettent davantage.

7 Participation de Keynes au débat
Keynes part du constat que l’environnement économique est souvent fondamentalement incertain Il me faut expliquer que par l’expression de connaissance “incertaine”, mon intention n’est pas simplement de distinguer ce qui est su avec certitude de ce qui est seulement probable. […] J’utilise le terme dans le sens où […] il n’y a pas de fondement scientifique sur lequel on puisse formuler quelque calcul de probabilité que ce soit» Keynes établit les bases de l’analyse du processus décisionnel avec les fameux « esprits animaux » On comprend ainsi que les agents cherchent à améliorer leurs performances en se référant à l’opinion commune et en adoptant un comportement mimétique. Le comportement moutonnier des investisseurs entretient un mouvement haussier.

8 Contribution de Fischer au débat « L’argent facile est la cause majeure du surendettement »
Forte demande des actifs Hausse des prix des actifs Anticipation des profits le surendettement remplace l’endettement Optimisme excessif et

9 Contribution de Minsky au débat
Minsky (1992) décrit une dynamique endogène aux systèmes financiers capitalistes L’innovation et la recherche de profit conduisent inexorablement au déclenchement d’une crise financière et au développement d’une dépression cumulative Pour les agents« prudents », les revenus issus de l’investissement permettent de couvrir la totalité des engagements financiers. Les entreprises financées principalement par fonds propres sont considérées comme prudentes. Les structures financières « spéculatives» sont celles dont les profits permettent de couvrir les intérêts mais sont insuffisants pour rembourser le principal. Les entités spéculatives doivent donc continuellement reproduire leur dette. L’accroissement de la fragilité financière est donc un résultat endogène, qui naît au sein des cycles financiers ascendants. Les « dynamiques internes des économies capitalistes » et « le système d’intervention et de régulation mis en place pour maintenir l’économie dans des barrières raisonnables » doivent éviter cela !

10 Contribution commune au débat
Les trois économistes partagent la vision selon laquelle le système capitaliste ne se régule pas de manière intrinsèque. La métaphore maritime de Fisher résume bien ce point de vue : « un tel désastre est analogue au chavirement d’un bateau qui, dans des conditions ordinaires, est toujours près de l’équilibre stable mais qui, après avoir été incliné au-delà d’un certain angle, n’a plus tendance à retourner à l’équilibre mais, au contraire, à s’en éloigner de plus en plus »

11 Illustration de nos contributions au débat
Crise des « subprimes » 2007 Crise bancaire et boursière 2008 Crise économique 2008

12 De l’endettement au surendettement des ménages Américains
Politique de l’accès à la propriété pour tous sous le gouvernement Bush Les ménages les plus modestes peuvent accéder aux crédits grâce à des courtiers en assurances Proposition d’endettement sur des dizaines d’années avec des taux d’intérêts importants (+20%), hypothèque du bien immobilier pour garantie Les ménages sont asphyxiés par les mensualités de remboursement et ne peuvent plus rembourser. (emprunt à taux variable avec prise de risque importante dit subprime)

13 La réaction du système bancaire envers les particuliers
Les banques et courtiers procèdent aux expulsions et mettent ainsi des milliers d’Américains à la rue. Ecroulement du secteur immobilier, les prix s’effondrent. Les hypothèques ne sont plus couvertes par le prix de l’actif. Aucune rentrée d’argent chez les banques qui ne peuvent assurer leurs autres activités (paiement des épargnes), elles craignent le manque de liquidité. Début du « crédit crunch »

14 La mobilisation de la BCE et de la FED
Afin de garantir les épargnes des personnes mais aussi afin d’éviter une transmission de la crise du secteur bancaire au secteur boursier, la BCE et la FED débloquent les fonds nécessaires. La BCE accordent des prêts aux banques à un taux de 4% permettant ainsi de les renflouer. Les aides de la BCE et de la FED en cet état ne peuvent suffire au problème : l’intervention de l’état devient inévitable, les cours boursiers des banques d’investissement et commerciales commencent à s’effondrer.

15 L’intervention de l’Etat pour palier à la chute des cours boursiers.
Afin d’éviter une forte dépréciation des titres boursiers, l’état s’occupe des banques au cas par cas en étudiant leur situation et leurs partenariats. La première solution: l’état prête à des taux de 0% afin de redonner de la liquidité aux banques afin de palier aux importants retraits des épargnants. La seconde solution: elle est contraire aux « valeurs capitalistes » et se nomme la nationalisation, c’est la pire situation où l’état s’engage pour de nombreuses années. Il est le cas de la Northern Rock en Angleterre.

16 La confiance provisoire auprès des marchés financiers
Les garanties apportées par les pays permettent de redonner confiance aux marchés financiers. Les investisseurs étrangers retournent sur les marchés Européens et Américains et investissent prudemment. Provisoirement, la France ainsi que l’Angleterre termine le trimestre avec une petite hausse de la croissance.

17 Endettement des pays Les échéances concernant le remboursement commencent à courir et les états doivent préparer leurs économies à des efforts budgétaires. Les états coupent dans les dépenses budgétaires des ministères et mettent à contribution les particuliers (hausse des impôts, baisse du pouvoir d’achat). Les populations souffrent toujours de la crise économique de 2008 notamment du fait des politiques de rigueur imposées par la crise des dettes souveraines

18 Traitement de la crise de 1929
1) Le marché auto-régulateur (théorie libérale d’Adam Smith) ***** 2) Le new-DEAL DE ROOSEVELT (interventionnisme étatique : théorie Keynésienne)

19 Traitement de la crise de 1929
Suivre l’orthodoxie : le laisser-faire jusqu’en 1933 et une politique protectionniste (Président Hoover) Résultats : Spirale déflationniste (dépression à partir de 1930). Chômage de masse (25 % de la population active) Production industrielle divisée par deux Fermeture de plus de 4000 banques Tentative à partir de 1933 de reconfiguration institutionnelle (New Deal du Président Roosevelt inspiré des thèses Keynésiennes). Relance de la production par les grands travaux Répartition des richesses Baisse du chômage Fin du New Deal avec l’entrée d’une économie de guerre en 1940.

20 Apprendre de ses erreurs et prise en compte du passé

21 Apprendre de ses erreurs pour traiter la crise de 2008
Au lieu de laisser se développer en chaîne les faillites des intervenants du marché financier, Ben Bernanke, dès 2007, alimente abondamment en liquidités le circuit financier.  Pour Bernanke, c'est bien la crise du système financier dans les années 1930 qui a entraîné un recul significatif de la production et non l'inverse.

22 Apprendre de ses erreurs pour traiter la crise de 2008
Sortir d’une crise systémique : Rapide baisse des taux d’intérêt (au contraire de 1929 où l’on veut sauver la convertibilité à l’or) L’Etat prêteur en dernier ressort, même pour les banques d’investissements. Politique de Relance budgétaire. (La France n’a pas choisi une politique de relance par la consommation mais par l’offre) Prise de contrôle ou nationalisation de multiples institutions financières (ex : AIG pour les USA) Création d’une institution de défaisance (Bad Bank aux USA) projet de nouvelles réglementations

23 Conclusion La crise économique et financière de 2008 est-elle de même nature que celle de 1929?

24 La crise économique et financière de 2008 n’est pas de même nature que celle de 1929…
Non, la crise économique de 2008 n’est pas de même nature que celle de 1929 : La spéculation boursière, présente dès 1920, ne fait qu’amplifier un déséquilibre du régime d’accumulation (voir théorie marxiste), ce qui explique l’ampleur des coûts économiques et sociaux des années trente aux États-Unis. La crise immobilière de 2007 entraîne une crise bancaire qui contamine la crise boursière. La crise de 2008 débouche sur une récession sans déflation. La crise de 2008 est une crise financière systémique et structurelle avec une résilience des banques commerciales et un effondrement des banques d’investissement. L’épicentre de la crise de 2008 est américain alors qu’en 1929 on assiste à une triple ellipse (USA-Europe-USA)

25 …Des points communs cependant
Des innovations financières majeures : Crise de 1929 : la possibilité d’acheter des titres sans couverture financière et ouvrant la voie à la spéculation financière (nouveau système d’achat d’actions à crédit) Crise de 2008 : Crédit hypothécaire et titrisation de ces mêmes crédits hypothécaires. Contamination par transfert de ces actifs toxiques. Création de produits dérivés sur des actifs toxiques sous-jacent (ex : Crédit défault swap) Une crise de suraccumulation du capital et une baisse tendancielle des profits (Voir Marx) Une crise de confiance

26 Ce que retiendra l’histoire…
Les innovations financières et la globalisation de la finance ont été sources de spéculations financières et de surendettement des ménages et des entreprises. Si en période de prospérité, les acteurs économiques se revendiquent d’un courant néolibéral, ils aspirent à l’interventionnisme étatique en cas de crise. Les crises financières du XXème et XXIème siècle ont été disséquées et analysées. Toutes ont connu un constat unanime : plus de régulation et de supervision sont nécessaires dans les institutions financières afin de ne pas renouveler les erreurs. Constat : Les institutions financières, économiques et politiques mondiales n’ont toujours pas introduit de régulation dans les systèmes financiers internationaux. Pourquoi ? La finance serait-elle plus forte que tout ?

27 Ce que retiendra peut être l’histoire !
Certains prétendent que les crises de 1929 et 2008 sont avant toutes des crises d’organisation d’un nouveau monde. Quelques années supplémentaires seront nécessaires pour valider cette théorie. Les traitements appliqués à la crise de 2008, notamment le sauvetage de la finance internationale et de la monnaie unique, ont débouché sur une crise des dettes souveraines, synonyme de politique d’austérité et de rigueur… Pour combien de temps ?

28 Sources de travail La Crise de 1929 par Eric Julliot aux Editions Désir d’Histoire Ebook en poche Le blog de Marcel Gauchet Le Monde, les dossiers de l’actu Wikipédia Arte, la page de 1929 Le Monde, Hors Série, Comprendre un monde qui change de Roosevelt à Obama Observatoire Français des Conjonctures économiques – Jean Paul Fitoussi


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