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Groupe de recherche époké

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Présentation au sujet: "Groupe de recherche époké"— Transcription de la présentation:

0 La confluence dans les groupes de travail
Groupe de recherche Document de travail Pierre-Jacques Barthe Elisabetta Caldera Bernard Elyn Claudia Gaulé Jean-François Gravouil Anne-Lise Seltzer Lille, le dimanche 17 mars 2013 « Au cœur des groupes » 2

1 Groupe de recherche époké
Sommaire Introduction Les différents types de groupe de travail dans l’entreprise Choix d’une problématique Définitions et repérage de la confluence Quelques levier à mobiliser Enjeux identifiés dans les groupes de travail Biographies Dimanche 17 mars 2013 Groupe de recherche époké 2

2 Les types de groupes dans l’entreprise (1/2)
Définition / spécificités But Equipe : Groupe hiérarchique Gouvernance de l’entreprise A chaque niveau d’organisation (Codir., établissement, usines, Directions, BE….) Fréquence : régulière rapprochée et pérenne Organiser l’activité, prise de décision, pilotage et mise en œuvre d’activité Groupe de travail / transverse / projet Inter-services, Inter-Directions, Groupes de Pairs Fréquence et modalités adaptables, temporaire Résoudre un problème, une crise (urgence), faire évoluer une situation, transformer une organisation Création d’un nouveau produit, innovation Groupe professionnel Pairs, experts, communauté métier, communauté managériale, filière professionnelle Fréquence : régulière, pérenne Montée en compétences, apprentissage, échanges bonnes pratiques, conférence, codéveloppement, mentoring,… Dimanche 17 mars 2013 Groupe de recherche époké

3 Les types de groupes dans l’entreprise (2/2)
Définition / spécificités But Groupe institutionnel RH Dans le cadre de la gestion des RH : formation, recrutement, intégration, promotion, gestion des potentiels, … Favoriser l’adhésion à l’entreprise, fidélisation, développer les compétences stratégiques Groupe institutionnel « hors métier » Reconnus par l’institution hors métier sur des thèmes divers : genre, défense des intérêts personnels, inter-culturels,… Reconnaissance Adhésion entreprise Lutte discrimination Entreprise « Responsable » RPS Groupe informel (réseau informel) Réunis en dehors de l’institution et à l’initiative propre des personnes partageant un intérêt commun sans lien direct avec le métier exercé : sport, culture, religion, hobbies, … Développer l’appartenance Répondre à un besoin identitaire Echange, partage Dimanche 17 mars 2013 Groupe de recherche époké

4 Le groupe de recherche époké
Constitution du groupe : hétérogénéité des métiers (psy, consultants, acteurs internes de l’entreprise) et cadres de référence multiples (sociologie des organisations, intervention systémique et gestalt) 6 réunions d’une demi-journée dans l’année au service d’époké, du groupe de recherche et de ses membres la ligne qui a émergée lors de la première réunion : « qu’est-ce que c’est un groupe de travail qui marche » ? Émergence de la problématique traitée par le groupe de recherche Notre groupe, aux vues des enjeux identifiés dans les groupes de différentes natures (groupes de travail, groupes de thérapie, groupes de résolution de problèmes, etc.) a privilégié les thèmes suivants : la confluence (au sens de la fusion des personnes) qui fait l’objet de cette présentation l’interculturel, dont nous n’avons pas prévu de parler aujourd’hui. Ces deux thèmes faisaient écho à nos intérêts à tous car ils étaient perçus comme au cœur des problématiques opérationnelles des organisations : la thématique de la reproduction vs l’innovation, celle de l’interculturel - dans toutes ses acceptions : âges, nationalités, cultures professionnelles, genre, diversité.... Deux thèmes qui sont également reliés directement à un questionnement sur l’efficacité d’un groupe : qu’est ce qui va favoriser ou non sa production, la création d’une production, etc. Explicitation de la problématique retenue : Toute situation groupale est productrice d’angoisse et d’excitation chez les individus, liées à des enjeux narcissiques et des pressions existentielles. Ce fonctionnement psychosociologique en groupe ne peut être ignoré si l’on veut que celui-ci soit constructif pour les personnes et pour la production elle-même. Ces angoisses peuvent conduire aux modes de régulation que sont la confluence et l’égotisme, disparition ou rigidification de la frontière contact, et donc altérer la créativité du groupe. L’entreprise est légitime à s’occuper de ces enjeux psycho-sociologiques ; c’est à dire à chercher comment recréer des conditions de confluence saine, condition de la créativité en groupe. Dimanche 17 mars 2013 Groupe de recherche époké

5 Définitions de la confluence (1/2)
« La confluence, c’est l’état de non-contact (absence de frontière du self), bien que d’autres interactions importantes continuent à se produire : par exemple, le fonctionnement physiologique, la stimulation environnementale, etc. Nous avons vu que la séquelle du contact, l’assimilation, se faisait avec une diminution de la présence du self et que toutes les habitudes et connaissances étaient confluentes. La distinction entre la  confluence saine et la confluence névrotique, c’est que la première est potentiellement sujette à contact (souvenir accessible), tandis que la seconde n’est plus susceptible d’être contactée à cause du refoulement. Il est évident, pourtant, que d’immenses aires  de confluence relativement permanente sont indispensables pour servir de fond inconscient aux fonds conscients de l’expérience. Nous sommes confluents avec tout ce dont nous dépendons fondamentalement, irrémédiablement, et sans problème : lorsqu’il n’y a pas de besoin ou de possibilité de changement. L’enfant est en confluence avec sa famille, un adulte avec sa communauté, un homme avec l’univers. Si l’on est forcé de prendre conscience de ces bases ultimes de sécurité, tout s’écroule et l’angoisse ressentie est métaphysique. » (PERLS, HEFFERLINE, GOODMAN, Gestalt thérapie, Vers une théorie du Self: nouveauté, excitation, croissance, 1951). Perls et Goodman, insistent sur la présence d’immenses aires de confluences indispensables : L’enfant avec sa famille, l’adulte avec sa communauté, l’homme avec l’univers… Il est important de mettre l’accent sur la nécessité de ces aires de confluence qui sont présentes dans tout processus de contact, car elle sont les arrières plans indispensables de la construction d’une figure de contact. Ces arrières plans sont essentiels, car ces aires de confluence sont en quelque sorte la base contenante de l’identité du sujet. Perls et Goodman énoncent d’ailleurs que se sont des bases ultimes de sécurité. Dimanche 17 mars 2013 Groupe de recherche époké

6 Définitions de la confluence (2/2)
Noël Salathé défini trois types de confluence qui entravent le bon déploiement du self : Confluence 1 : Celle qui consiste à refuser de sortir du retrait, de rester dans un état indifférencié où la frontière contact est peu perçue, où il n’y a pas de représentation nette de ce qui est moi et non-moi. Confluence 2 : Celle qui consiste à la mise en conformité de son désir avec celui de l’autre, il y a confusion des désirs. Confluence 3 : Celle qui amène à refuser la séparation, à refuser de lâcher prise, et à de clore après l’accomplissement. (SALATHE N.K., Psychothérapie existentielle, IPGE, Genève, 1995) Pour Gilles Delisle, la confluence est un processus par lequel la frontière-contact est niée et qui se répercute sur le processus d’intériorisation. L’expérience de contact étant absente ou très affaiblie, la personne se trouve incapable de différencier le Self et l’environnement. En outre, dans la fonction personnalité, la MRC est telle que les représentations de Soi et les représentations de l’Autre se confondent. La fonction Je est d’autant moins capable de bien jouer son rôle. (G. Delisle, La relation d’objet en Gestalt thérapie, Ottawa, 1998) Francis Vanoye évoque quant à lui la confluence comme une résistance au contact, faisant disparaître provisoirement la frontière-contact par un phénomène de fusion et empêche ainsi qu’il y ait rapprochement de deux éléments séparés. La confluence, selon lui est un état où je ne perçois plus la limite entre ce qui est moi et ce qui n’est pas moi. Je suis en confluence avec mes introjects, puisque je n’éprouve pas de limite, en ce qui les concerne, entre ce qui m’appartient et ce qui ne m’appartient pas. Je suis en confluence avec ma langue, je parle le français avec fluidité dans la vie quotidienne, j’oublie que la langue est un acquis (…) La confluence est une étape, un moment, mais si j’y demeure, si je m’y accroche, je perds mon identité et je ne vois plus l’autre. Les grands phénomènes de foule sont des phénomènes de confluence, de transe collective (…) Les sectes cultivent la confluence (…) L’expérience esthétique, lorsqu’elle est intense, est une expérience de confluence. Sthendal a si bien parlé de ces instants de vertige qui pouvaient le saisir devant un tableau… La confluence manifeste une résistance à se (re) différencier (de l’autre, d’un milieu), à revenir à soi, séparé, à retrouver sa solitude. (Vanoye F, La gestalt, thérapie du mouvement, Paris, 2005) Dimanche 17 mars 2013 Groupe de recherche époké

7 Leviers à mobiliser (1/2)
S’occuper de l’émergence du sujet dans le groupe Prendre le temps de faire connaissance « différemment» Résister à la pression de l’opérationnel et ralentir des éventuels précipitations , « savoir perdre du temps » ( L’Emile, J. J. Rousseau) Donner à voir de l’être, par des exercices d’inclusion, des changements de lieu, pas tant pour le changement que pour échanger de l’intime (c’est mon lieu, etc. ) Progresser en crescendo dans la construction de l’intimité (progression des propositions de dévoilement) directement proportionnel à la consolidation de la sécurité dans le groupe Créer des moments ludiques afin de permettre des échanges créatifs, avec l’objectif de mettre en lumière le potentiel créatif des sujets et par conséquent du groupe Proposer des expériences qui associent sécurité ET prise de risque Proposer des temps de régulation au groupe et expliquer l’intérêt de tels dispositifs Dimanche 17 mars 2013 Groupe de recherche époké

8 Leviers à mobiliser (2/2)
S’occuper de l’émergence du groupe comme organisme dans son environnement institutionnel Renforcer la légitimité du groupe par son inscription dans un cadre institutionnel Inscrire le groupe dans un temps institutionnel et qui a un terme Trouver une production attendue par l’institution, qui permette de tenir le groupe S’occuper des enjeux de reconnaissance institutionnelle Identifier les frontières contact actives entre le groupe et l’institution, notamment les enjeux de loyauté et de subversion à celle-ci, l’œuvre dans le fonctionnement du groupe L’émergence du groupe en tant que tel dans l’environnement organisationnel n’est pas évident. La résolution des problèmes par le groupe remet naturellement en cause le fonctionnement de l’institution qui va produire des effets de confluence dans le fonctionnement de ce dernier (via des rappels vigoureux des règles de reporting, des objectifs fixés, des attentes en matière de performance d’équipe, etc.) Deux stratégies de renoncement apparaissent au sein du groupe : excès de loyauté à l’institution, ou transgression des objectifs et subversion. Proposer des dispositifs de régulation des tensions au sein du groupe et entre le groupe et l’institution Par l’invitation des responsables institutionnels au sein du groupe Par l’explicitation des phénomènes à l’œuvre et l’engagement dans un positionnement explicite Dimanche 17 mars 2013 Groupe de recherche époké

9 Affect, intimité et corps
Cadre - Construire la sécurité - Mode de fonctionnement et moyens de fonctionnement - Partager la commande et/ou la finalité - Temporalité d’un travail de groupe - Sens et objectif, clarté de la commande Produire du groupe - S’occuper de l’interne ou s’occuper de l’externe - Consience du groupe d’être groupe - Cohésion du groupe - Oser se nommer groupe sans attendre la décision institutionnelle - Quel plaisir de produire en groupe ou de faire groupe Affect, intimité et corps - Quel dévoilement de soi-même Place - Place de l’animateur - inclusion ou exclusion du groupe - Place du commanditaire - Légitimité des participants : comment la traiter - La fixité des places dans la groupe, combats de place - Contour du groupe, qui est dedans, dehors Confluence Multiculturel - Le mélange des nationalités - La question des cultures d’entreprise Créativité - Comment rendre un groupe créatif - Comment soutenir la créativité sans destructurer le groupe Pouvoir - Un leader qui prend les décisions - Une véritable co-construction à partir de désirs individuels - Faire ensemble ou n’avoir que des héros Langage - Partager un langage commun - Communication - Construire un langage commun Dimanche 17 mars 2013 Groupe de recherche époké

10 Groupe de recherche époké
Biographies Pierre-Jacques Barthe : Développement RH et Coach Pierre-Jacques est en charge du développement RH d’une entité du Groupe PSA Peugeot-Citroën et coach interne. Il accompagne des cadres confrontés à des phases critiques de leur carrière et des équipes, notamment dans des projets multi-culturels (Joint venture, coopération), en s’appuyant sur une approche systémique. En 2010, il créé en parallèle sa propre activité Frames-Ressources. Membre titulaire de l’EMCC-France, il contribue activement à des projets de coaching solidaire. Elisabetta Caldera : co-animatrice du groupe de recherche époké Elisabetta s’est spécialisée dans les domaines du conseil, de l'accompagnement du changement et du coaching. Depuis 2004 à Paris, elle développe également une activité de psychothérapie. Elisabetta a suivi un 3e cycle en psychothérapie (E. P. G.) et coaching (Centro Studi Terapia della Gestalt, Milan). Elle a un master en Analyse de Transformations Institutionnelles IFSI et University of Hull (UK) et en Formation au conseil. Comédienne, elle a collaboré avec le Centre de Recherche théâtrale à Milan de 1989 au Bernard Elyn : co-animateur du groupe de recherche et vice-président d’époké Bernard est consultant et gestalt-thérapeute. Il a créé un cabinet de conseil spécialisé dans le coaching d’équipe et la dynamisation de communautés managériales. Il est également membre de l’équipe de l’EPG, du comité de lecture de la revue Gestalt et enseigne la conduite du changement en master 2 à l’université Paris Descartes. Claudia Gaulé : membre fondateur d’époké Claudia est Gestalt-thérapeute titulaire du CEP, membre titulaire du SNPPsy, superviseure agréé, Claudia s ’est formée à plusieurs techniques psychocorporelles. Elle enseigne depuis plusieurs années à des thérapeutes, superviseurs et à des coach la posture gestaltiste, la psychopathologie et l’approche corporelle. Jean-François Gravouil : Psychothérapeute, formateur et superviseur de psychothérapeutes. Exerce aussi comme consultant, coach et formateur dans le domaine du management et des ressources humaines. Il est membre titulaire de la Société Française de Gestalt. Formé à la Gestalt à l’Ecole Parisienne de Gestalt puis à la psychothérapie du lien au CIG de Montréal. Anne-Lise Seltzer : Anne-Lise est consultante en accompagnement du changement et s’appuie notamment sur la sociologie de l’entreprise pour concevoir ses interventions. Elle a auparavant travaillé pendant 18 ans à La Poste où elle a conduit des projets dans le domaine de la communication, des Ressources Humaines et de l’évolution du management. Dimanche 17 mars 2013 Groupe de recherche époké

11 Le groupe de recherche époké 2013/2014 aura pour thème
La confrontation Pour toute information, prendre contact avec Daniel Cortesi Dimanche 17 mars 2013 Groupe de recherche époké 2


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