La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

LA COOPERATION INTER-ENTREPRISE

Présentations similaires


Présentation au sujet: "LA COOPERATION INTER-ENTREPRISE"— Transcription de la présentation:

1 LA COOPERATION INTER-ENTREPRISE
L’accompagnement de l’entreprise africaine par des entrepreneurs européens : renforcement des compétences techniques, entrepreneuriales et commerciales Pour son développement et un meilleur accès aux marchés porteurs Enjeux Valoriser les réseaux, les méthodes et les impacts des actions développées par l’APCM au travers de son programme Cosame et avec l’apppui financier du MAE, depuis 2004, au profit du renforcement des compétences techniques et institutionnelles du secteur de l’artisanat et la petite entreprises en Afrique 2) Construire une stratégie de financement pluriannuelle permettant de développer le secteur de la petite entreprise en Afrique autour de 3 axes principaux: i) le renforcement des compétences techniques et entrepreneuriales des chefs d’entreprise et leurs collaborateurs et apprentis, ii) le dévelopement de la petite entreprise en lui permettant d’ accéder aux services d’appui les plus adaptés, iii) l’appui aux corps intermédiaires pour améliorer leur capacité de service et de construction de partenariats CDE et réseau institutionnel européen Bruxelles, les 14 et 15 octobre 2008 /

2 Le programme Cosame Transfert de compétences entre entrepreneurs Nord / Sud
Deux types de missions : Missions de « conseil et assistance technique » Missions de « compagnonnage petits entrepreneurs» Un programme en expansion, ciblé sur l’Afrique et le compagnonnage petits entrepreneurs, couvrant tous les métiers En 2004, un partenariat est initié avec la CCIMA du Cameroun, permettant de lancer les premières missions de compagnonnage artisanal. Ce partenariat s’est poursuivi en 2005 dans le cadre d’un programme structuré au Cameroun, le programme 5/5 : 5 métiers 5 régions. En 2006, l’APCM et le MAE ont pris la décision conjointe de mobiliser intensivement le dispositif Cosame afin de développer et multiplier les missions de compagnonnage artisanal et, ainsi, d’augmenter l’impact de ces missions. C’est ainsi que le COSAME a, non seulement, poursuivi son partenariat étroit avec la chambre consulaire camerounaise (CCIMA) mais a initié trois nouveaux partenariats avec l’Union nationale des chambres de métiers du Sénégal, la Direction malgache de l’artisanat et le Ministère des Petites et Moyennes entreprises en charge de l’artisanat du Congo.

3 La petite entreprise, un vecteur puissant de développement économique
Une conviction, un diagnostic, une stratégie pour le développement du secteur privé africain La petite entreprise, un vecteur puissant de développement économique Omniprésence en Afrique, mais durée de vie trop courte par manque d’accompagnement Renforcer les compétences des entrepreneurs et celles des corps intermédiaires représentatifs de la petite entreprise en Afrique Participer au processus d’organisation de la profession au sein de la filière Susciter un processus de changement durable par l’amélioration de l’environnement global de l’entreprise La petite entreprise représente 75% du tissu économique africain et la majorité d’entre elles ne survivent pas + de 3ans par manque d’accompagement.

4 Une méthode innovante Le compagnonnage petits entrepreneurs Faire émerger une offre de services d’appui avec l’intervention d’un entrepreneur français Un diagnostic et un accompagnement individualisés au sein des entreprises Une action tout au long du cycle de vie du produit Des échanges au sein de la profession et émergence d’actions collectives Matières premières, équipements, compétences techniques, organisation, marchés Renforcement des compétences techniques, organisationnelles, entrepreneuriales et stratégies commerciales Valorisation du rôle des corps intermédiaires comme fournisseurs de services d’appui Enrichissement de l’offre de services des corps intermédiaires africains (chambres consulaires, agences d’appui, organisations professionnelles) et continuité dans les actions d’appui consécutives aux missions de compagnonnage Trois objectifs : développer les compétences des corps intermédiaires représentatifs de la petite entreprise et de l’artisanat en Afrique participer aux processus d’organisation de la profession quand celle-ci fait défaut au sein de la filière susciter un processus de changement durable grâce à une approche partenariale, de mutualisation des ressources et services, et d’amélioration de l’environnement économique,institutionnel et social de la petite entreprise en Afrique

5 Panorama des pays/régions et filières cibles
SENEGAL Couture/Dakar Menuiserie /Ziguinchor Mécanique auto/Kaolack Maçonnerie/Fatick Menuiserie alu/Thiès BURKINA FASO Créativité et design MAURITANIE Bijouterie/Nouakchott Cuir/Nouakchott Bois/Nouakchott CAMEROUN Alimentaire/Bafoussam Couture et Photo/Douala Cuir/Maroua Bois/Yaoundé CONGO Vannerie/Brazzaville Menuiserie bois/Ouesso, Owando, Dolisie Pâtisserie/Pointe Noire Couture/Pointe noire Céramique/Bouenza MADAGASCAR Corne,Sculpture /Diego Suarez Soudure/Antsirabe Partenaires de référence : CCA, des Directions en charge de l’artisanat Choix pas au hasard : Identification par les structures d’appui locale des métiers d’un métier ou une filière représentative, porteuse et stratégique en matière de création d’emplois et de richesses et méritant, à ce titre, d’être appuyée dans ses efforts de perfectionnement technique et de structuration. L’efficacité et l’impact du dispositif dépendra largement des choix stratégiques initiaux fait par partenaires de référence sur les métiers, les villes et les ateliers choisis. Depuis 2004, plus de 150 entreprises et 900 artisans, collaborateurs et apprentis ont bénéficié du compagnonnage

6 Un dispositif de suivi, évaluation et capitalisation des missions de compagnonnage Dispositif SEC, 2007/2008 3 pays d’intervention 13 binômes ville - métier Implication des équipes nationales et de 12 entrepreneurs français Actions collectives, suivi et évaluation d’impact Renforcement de 4 filières dans 4 ou 5 régions par pays Formation d’équipes locales composées de représentants des chambres consulaires, OP et prestataires de services d’appui Globalisation et restitution des résultats Animation des dynamiques de changement Cameroun, Congo, Sénégal : échanges et partage d’expériences en Afrique Renforcement de 4 filières dans 4 ou 5 régions par pays : binômes territoriaux sur des métiers porteurs Sensibilisation des acteurs, diagnostics des besoins, action collective, suivi, évaluation d’impact Implication des équipes nationales de 13 personnes + une soixantaine d’ateliers et entreprises artisanales + 12 compagnons Emergence d’une offre de services d’appui adaptés à la petite entreprise pour un meilleur accès aux marchés porteurs

7 Organigramme des équipes SEC Exemple du Congo
« L’Organigramme » par pays permettant d’identifier de manière précise l’ensemble des acteurs locaux impliqués dans le dispositif et le rôle attendu de chacun d’eux Un coordinateur national : partenaire de référence, il sera le point focal au niveau national et aura en charge d’impulser, coordonner et articuler les actions du programme au niveau national. Un référent local : interlocuteur local privilégié pour la préparation et l’organisation de la mission sur le terrain : recueil d’informations sur les ateliers bénéficiaires, les types d’appui sollicités par eux, les axes d’intervention et modalités pratiques de déroulement de la mission. Il sera, également, le référent du compagnon et de l’expert métier pendant le déroulement de la mission et lors de son suivi. Un expert métier : en charge du suivi et de l’évaluation d’impact de la mission (entretien, observation, rapport) ainsi que de la capitalisation des résultats en concertation étroite avec le partenaire de référence et l’équipe du Cosame (plan d’action, définition d’une offre de services). Un représentant de l’organisation professionnelle : la constitution, mobilisation et sensibilisation du groupe d’artisans aux enjeux du dispositif de suivi-évaluation des missions de compagnonnage artisanal. légitimité auprès du public concerné = relais d’information vers les ateliers bénéficiaires afin de les sensibiliser à la méthode du compagnonnage artisanal et d’en assurer la disponibilité des artisans retenus pendant la durée de la mission de compagnonnage et leur volonté d’y participer sans aucune autre contrepartie que l’appui technique reçu.

8 Diagnostics et impacts des missions de compagnonnage dans le cadre du dispositif SEC
Matières premières et équipements Vétusté des équipements et accès difficile à une matière première de qualité sont un handicap (Augmente la pénibilité du travail et nuit à la qualité de finition des produits) Approvisionnement en petit outillage et pièces de rechange de qualité problématique, entraînant parfois l’arrêt de la production Traitement de la matière première Emergence de propositions d’action pour améliorer les conditions de négociations et l’accès à des équipements coûteux Compétences techniques et qualité des produits Lacunes dans la maîtrise des techniques de base Méconnaissance des évolutions technologiques Manque d’innovation, de design et de valorisation de l’identité culturelle => qualité des finitions peu satisfaisante & faible diversification de l’offre de produits Transmission de techniques de fabrication et de finition pour augmenter les performances de l’atelier et réduire la durée et de la pénibilité du travail Redéfinition du rôle des apprentis Développement et nouveaux produits : amélioration de la qualité, stimulation de la créativité des artisans, valorisation de l’identité culturelle Organisation de la production et gestion Aménagement, organisation Utilisation non rationnelle de l’espace de travail Perte d’efficacité Comptabilité, gestion Absence de séparation des comptes famille – entreprise Mauvaises méthodes de fixation de prix Vente à perte (également la conséquence de positionnement sur des marchés à faible valeur ajoutée) Organisation des espaces de production en fonction des flux de production Développement d’outils pour optimiser la gestion des ressources humaines Techniques de fixation de prix Les artisans prennent conscience que l’organisation valorise les compétences techniques et les ressources humaines Elle rassure aussi une clientèle plus exigeante

9 Diagnostics, impacts et actions collectives des missions de compagnonnage dans le cadre du dispositif SEC Diagnostics Impacts des missions de compagnonnage Accès aux marchés Souvent limités aux marchés de proximité Absence de stratégie commerciale et de valorisation des produits La nature des marchés est déterminante - Positionnement sur des marchés plus porteurs : mise en place d’une stratégie commerciale et valorisation des produits Prise de conscience des chefs d’entreprise D’adopter une attitude proactive face à des marchés potentiels De chercher des opportunités de marché Environnement économique et institutionnel des entreprises Critère décisif pour amorcer un processus de changement et conditions préalables pour le développement économique des entreprises : Degré de cohésion sociale du groupe cible Expériences préalables d’organisation et de mutualisation Existence d’une politique d’accompagnement et de partenariat développée par les corps intermédiaires Accès plus ou moins généralisé aux différents services d’appui Enclenchement d’une dynamique collective Lancement d’un dialogue entre les différents acteurs Sensibilisation à l’intérêt de se fédérer et de mutualiser Structuration du secteur par la mise en place, notamment, de coopératives ou GIE. Début d’une politique de partenariats Emergence de nouveaux besoins d’appui ciblés sur le renforcement des compétences des responsables des organisations professionnelles. Actions collectives et dynamiques de changement Des tendances récurrentes sont observées au niveau national dans l’élaboration des actions collectives : Cameroun : des actions tournées autour de stratégies commerciales pour atteindre des marchés à forte valeur ajoutée Congo : émergence d’un processus d’organisation de la profession et de dialogue avec les autorités Sénégal : des projets orientés vers la facilitation d’accès aux matières premières et équipements

10 Illustration La filière cuir à Maroua
Entre 2005 et 2007 : 3 missions de compagnonnage auprès des tanneurs, maroquiniers et cordonniers de Maroua, dans l’extrême nord du Cameroun : plus de 200 bénéficiaires. 2006 : Création de l’association ADAIMA (Association Des Artisans Intègres de Maroua), puis de l’appellation KALKAL, label de qualité pour le cuir. 2007 : Revalorisation d’une méthode ancestrale de tannage avec du lait, valorisant ainsi l’identité culturelle : c’est la naissance d’un deuxième label : « Etoile de Sampera ». 2008 : Concrétisation d’un partenariat commercial avec Up&UP, structure qui commercialise des produits issus du commerce équitable en France. : Projet de création d’un centre de ressources professionnelles (CRP) pour la filière cuir de la province de l’extrême nord du Cameroun, appuyé par l’AFD.


Télécharger ppt "LA COOPERATION INTER-ENTREPRISE"

Présentations similaires


Annonces Google