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III. Les arts dans l’Europe moderne :

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1 III. Les arts dans l’Europe moderne :
Baroque, classicisme et école hollandaise (Rembrandt) Documents p

2 Londres PAYS-BAS ESPAGNE Rome
Zone de forte diffusion de l ’art baroque Foyer de l ’art baroque et diffusion Londres Foyer de l ’art classique PAYS-BAS Versailles BAVIERE École hollandaise Paris AUTRICHE ESPAGNE Rome

3 L’art baroque en Italie Le Triomphe de saint Ignace, 1668-1685
par Le Pozzo Fresque du plafond de l’église Saint-Ignace, Rome

4 L’Amérique L’Afrique Dieu Saint Ignace L’Asie L’Europe
La fresque est comme une bande dessinée, avec des personnages : L’Amérique L’Afrique Dieu Saint Ignace L’Asie L’Europe

5 D. Fernandez, Le Banquet des anges, Plon, 1984.
Quel est le genre de cette fresque : scène historique, scène de la vie quotidienne, paysage, scène religieuse, portrait… ? C’est une scène religieuse. La fresque est à la gloire d’Ignace de Loyola, le fondateur de l’ordre religieux des Jésuites, chargé de répandre la foi catholique (contre les protestants). C’est une commande de l’Église catholique, qui a payé l artiste. Quelle est la signification de la fresque ? La fresque représente l’évangélisation (la conversion au christianisme) du monde par les Jésuites (des rayons lumineux, partant de Dieu, au centre, frappent Ignace, puis vont toucher les quatre continents). « Les protestants jouaient sur la simplicité du culte, sur le refus des images, sur le retour à la rigueur des Évangiles. Eh bien ! l’Église catholique réagirait par la surabondance des images, la puissance émotive des statues, le vertige des plafonds peints, l’émerveillement que cause une nef surchargée d ’ornements, par le chatoiement des marbres, par le prestige de l ’or. » D. Fernandez, Le Banquet des anges, Plon, 1984. Quels extraits du texte peuvent s’appliquer à la fresque ? - « surabondance des images » - « vertige des plafonds peints » car perspective et peinture en trompe-l'œil - « nef surchargée d ’ornements » On peut ajouter qu’ il y a : - beaucoup de mouvement et de lignes courbes - des couleurs vives - une impression de richesse, de fantaisie, de sensibilité

6 Pour qui n’aurait pas remarqué les rayons :

7 L’art classique, maintenant :
La Sainte Famille avec saint Jean et sainte Elisabeth, par Nicolas Poussin, XVIIe, 0,940 x 1,22 m, Paris, musée du Louvre. P 27 (manuel)

8 Sauf Jésus et Marie, éclairés, de tons très clairs
Le tableau illustre un sujet inspiré de la Bible. Marie, Jésus et Joseph sont représentés aux cotés de la cousine de Marie, Elisabeth, sans enfant jusqu’à ce que l'archange Gabriel annonce à son mari la naissance d'un fils, le futur Jean le Baptiste. C’est donc une scène religieuse. Mais le sujet est tiré de l’Antiquité (la Bible), avec des allusions à l ’Antiquité grecque et romaine, et à la Renaissance italienne : les vêtements grecs, et le paysage méridional plutôt italien. Les couleurs sont froides et chaudes, le tableau assez sombre (la lumière du soleil vient de la gauche : voir les ombres des visages) malgré l’arrière plan. Il y a peu de personnages, ils sont tous alignés sur le même plan, Sauf Jésus et Marie, éclairés, de tons très clairs

9 Au centre, l’arbre et saint Jean qui désigne Jésus et Marie, ce qui porte le regard sur ce groupe
Ce n’est pas un hasard : l’art classique est un art d’ordre, de lignes droites et de symétrie, de mesure et de sagesse. La preuve… par le groupe, les arbres, les constructions, les différents plans… et les pieds.

10 Le projet du Français Claude Perrault :
Ce sont les mêmes principes en architecture : par exemple la façade du Louvre, palais du roi à Paris Le projet du Français Claude Perrault : classique Le projet de l ’Italien Le Bernin : baroque Le 3e projet de Le Bernin : classique Trop tard ! Louis XIV préféra...

11 Claude Perrault, qui construisit la façade de 1666 à 1688 : un modèle d ’architecture classique inspirée de l ’Antiquité gréco-romaine: Le fronton Les colonnes La corniche Le pilastre

12 Le Bernin avait déjà construit, de 1657 à 1667, une colonnade (284 colonnes, 88 piliers, 140 statues de saints en marbre) devant la basilique Saint-Pierre de Rome, encerclant la place Saint-Pierre de ses deux bras ouverts, comme pour accueillir les catholiques du monde entier. La place Saint-Pierre et la colonnade du Bernin vues de la basilique : mouvement, richesse, lignes courbes, perspective, c’est de l ’architecture baroque. La basilique Saint-Pierre derrière la colonnade du Bernin.

13 VOYONS SI VOUS AVEZ COMPRIS !
Baroque ou classique ? Baroque, bien sûr ! Sculpture réalisée par Le Bernin en 1598 et baptisée "Transverbération de sainte Thérèse" connue aussi comme Extase de Sainte Thérèse, exposée à Santa Maria della Vittoria de Rome. Mais pourquoi baroque ? - un sujet religieux contemporain : la vie de la mystique espagnole Thérèse d ’Avila; - une œuvre italienne d’un des maîtres du baroque, Le Bernin; - de la sensibilité, de l ’expression dans les visages; - beaucoup de mouvement dans les attitudes des personnages et dans leurs vêtements.

14 Et là ? François Girardon ( ) réalisa vers 1657, pour les jardins de Versailles, Apollon servi par les nymphes ( ) pour la grotte de Thétis. Classique ! Pourquoi ? - une œuvre française pour Louis XIV (Apollon a le visage de Louis XIV); - une œuvre inspirée de l ’Antiquité grecque : Apollon était le dieu du soleil, la sculpture imite les sculptures grecques antiques, les tuniques (peplos) sont grecques; - une œuvre symétrique, ordonnée, avec des personnages figés.

15 Allez, une dernière pour la route !
Baroque ! le baroque rococo de l ’église de Wies ( ) en Bavière. - impression de richesse; - nef surchargée d’ornements peints ou sculptés; - fresque en trompe-l ’œil au plafond.

16 Rembrandt : l’école hollandaise
La leçon d’anatomie du docteur Tulp, Rembrandt, 1632, 1,69 x 2,16 m , Mauritshuis, La Haye. Un portrait de groupe

17 Les chirurgiens Le docteur Tulp mis en valeur par son chapeau et sa position (seul à droite et sur la diagonale avec la tête du cadavre) Le tableau montre une leçon d’anatomie avec un groupe de chirurgiens auprès du Professeur Nicolaes Tulp. C'est le premier portrait de groupe par Rembrandt. La leçon eut lieu le 16 janvier La corporation des chirurgiens d'Amsterdam n'autorisait qu'une dissection publique par an ; le corps utilisé devait être celui d'un criminel exécuté. Il s'agit d'Aris Kindt (pendu pour vol à main armée). Outre Nicolaes Tulp sont représentés également Jacob Blok, Hartman Hartmanszoon, Adraen Slabran, Jacob de Witt, Mathijs Kalkoen, Jacob Koolvelt et Frans van Loenen.

18 Rembrandt maîtrise la technique du clair-obscur : le contraste
Les chirurgiens éclairés et… Le cadavre d’où semble jaillir la lumière Le reste de la composition est plongée dans le noir (vêtements…) Rembrandt maîtrise la technique du clair-obscur : le contraste violent entre la lumière et les ombres.

19 L’école hollandaise peint la bourgeoisie
Chirurgien , ses travaux sur les monstres sont célèbres. Mais, surtout, Tulp est un homme politique : il est huit fois trésorier de la ville et quatre fois son bourgmestre (maire) Les sept assistants sont en majorité de grands bourgeois de la ville. Deux sont médecins. Ces portraits de groupe sont des commandes de riches commerçants, marchands et notables (responsables) des villes.

20 Attention, on peut trouver n’importe quel sens à une œuvre, alors « cultivons notre jardin » (Voltaire)


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