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Evaluation psychodiagnostique standardisée: Programme

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Présentation au sujet: "Evaluation psychodiagnostique standardisée: Programme"— Transcription de la présentation:

1 Evaluation psychodiagnostique standardisée: Programme
1 Introduction 2 Définition 3 Entretiens libres et semi structurés 4.DSM-IV -Exemple de la personnalité sadique `5.Questionnaire de personnalité -MMPI -MCMI, MACI (Millon) 6. Questionnaires mesurant dimension de la personnalité -Agression -Alexithymie Impulsivité NEOPI-R et les 5 grands facteurs 7. Stress traumatique 8. Mesure du quotient intellectuel 1

2

3 1. Introduction 3

4 L’approche standardisée dé-stigmatise
4

5 Pham, 2004 5

6 Surenchère de l’expertise/avis
Complexité Hétérogénéité clinique Co-morbidité Erreur fondamentale code pénal Surenchère de l’expertise/avis Société du risque Code pénal Expérience clinique Nécessité de la recherche Formation permanente Travail en équipe 6

7 Décrire et situer dans le contexte Classifier Expliquer
recherche Expliquer Instrument Prise de décision/mise en place de l’action/pronostic Nécessité approche globale 7

8 Nécessité de la preuve « L ’absence de preuve n ’est pas la preuve d ’une absence...Ne pas avoir la preuve que quelque chose existe ne veut pas dire qu ’on a la preuve qu ’elle n ’existe pas. » Donald Rumsfeld (conférence des ministres de l ’ OTAN, Bruxelles, 2004). « immortel sophisme » (Howard Zinn, le monde diplomatique, aout 2005). 8

9 2. Définition de l’examen psycho-diagnostic
9

10 Démarche de l ’examen (A) la demande
Le sujet demande l’examen moins fréquent Autonomie psychologique/financière Un tiers demande l ’examen plus fréquent Expertise Communication Éthique : l’érosion de la confidentialité 10

11 Cadre culturel et social
(B) anamnèse Cadre culturel et social Trouble de comportement enfance (PCL-R) Relativisme culturel en psychologie clinique Anamnèse familiale Composition et structure familiale Formation et occupations père/mère/figures substitutives Ambiance foyer Événements importants: décès, départ. Maladie(s) transmissible(s) 11

12 d) L’évolution affective et sexuelle
c) Médical Naissance Maladie grave Hospitalisation(s), motifs d) L’évolution affective et sexuelle Statut conjugal actuel Partenaire(s) significatif(s) Qualité et durée des relations Éventuelles difficultés sexuelles ? e) Antécédents psychologiques Préoccupations actuelles Périodes de la vie les plus névralgiques Consultations antérieures: motifs Prise en charge 12

13 Anamnèse personnelle a) Scolaire: niveau atteint
Assiduité-préférences scolaires Résultats N types écoles fréquentées Interventions professionnelles b) Sphère professionnelle activités actuelles et passées Période d’inactivité Difficulté professionnelles: absentéisme, relationnelle Degré de satisfaction 13

14 Informations Densité Fiabilité Sources collatérales Effet de Halo
Manque d’harmonisation Manque de communication Court terme et long terme 14

15 Clarifications -L’ensemble d’un diagnostic pas une de ses parties
-Le concept diagnostique n’est pas une de ses mesures Exemples: -l’intelligence # la mesure du QI à la WAIS -le diagnostic de psychopathie # score total à l’échelles de la psychopathie de Hare. 15

16 Psychological Assessment, 2010, 22 (2) 455-459
One measure does not a construct make: Directions toward reinvigorating psychopathy research – Reply to Hare and Neumann (2010) Skeem, J.L. & Cooke, D.J. Psychological Assessment, 2010, 22 (2)

17 3.1. L’entretien libre 17

18 Facettes de l’entretien libre
Apparence générale et comportement Activité psychomotrice Affect et humeur Discours et pensée Troubles perceptifs Orientation, attention et concentration Mémoire Intelligence Insight, fiabilité 18

19 Règles à observer Cadre de l’entretien (temps, intervention)
Attitude d’écoute vs interrogatoire Comprendre les états affectifs Langage du patient vs technicité du discours « psy » Aspects positifs de son fonctionnement Exploration vs confirmation d’hypothèse Questions doivent s’agencer selon un cadre théorique Attitude tolérante face aux silences 19

20 3.2. L ’entretien semi-structuré (L’exemple de l ’échelle de psychopathie de Hare)
20

21 Points à envisager Du factuel vers l’impliquant
Annoncer les contenus à l’avance Questions ouvertes Encourager l’extériorisation Nombre 2-3

22 scolarité Type et nombre d ’écoles fréquentées Résultats scolaires
Intérêt pour l’école Trouble de comportements (vol, fugue bagarre, drogue) Relations condisciples Relations enseignants 22

23 Vie professionnelle/subsistance financière
Age lors du premier emploi Nature des 5 éventuels derniers emplois Durée minimale/maximale Intérêt lassitude Bénéfice abusif CPAS/mutuelle/chômage 23

24 Antécédents médicaux psychologiques
Problème de santé sérieux : enfance/adolescence/adulte ex: Troubles neurologiques, pédiatriques Consultation d ’un « psy » Type de médicaments consommés (antidépresseur, neuroleptique, ritaline) 24

25 Antécédents familiaux
Parents naturels Rang familial Changement de domicile Occupation professionnelle Parents Relations entre parents Relations avec la fratrie Problèmes de comportements durant enfance Ambiance familiale Chaleur affective Violence émotionnelle et ou physique Présence d ’alcoolisme parental Règles familiales disciplines Age du départ de la famille Raison du départ 25

26 Relations affectives, maritales et sexuelles
Orientation sexuelle (masculin vs féminin) Nombre de ménages effectifs Durée Age lors de première relation sexuelle Nombre et nature des relations sexuelles Qualifier la nature des relations avec les partenaires Présence de violence émotionnelle/physique Infidélités Nombre d’enfants Fréquence des contacts maintenus avec ces derniers Envoi, d ’argent, pension alimentaire, soutien financier avec la famille Projet vs partenaire et enfants après la prison 26

27 Relations affectives, maritales et sexuelles (suite)
Liaison la plus significative aux yeux du sujet Relation au cours de laquelle il s’est senti le plus heureux 27

28 Comportements antisociaux
Délit actuel, motif de l ’arrestation Décrire les délits antérieurs Age premier délit Délit le plus grave, le moins grave Délit « planifié » vs « coup de tête » Motivation délits commis Peine(s) proportionnelle(s) au(x) délits(s) Personne à blâmer Introductions de procédure(s) d ’appel ? 28

29 Usage de drogue/alcool
Age de la première prise de drogue Consommation d’alcool lors des délits Consommation de drogue lors des faits Trafic de drogue 29

30 Généralités sur l ’état d ’esprit actuel
Regrets par rapport au passé non délictueux Regrets par rapport au passé délictueux Impact psychologique, bouleversement délits sur victimes Mettre les gens en boîte est-il facile ? Comment qualifier l’état d’esprit actuel ? Incidents disciplinaires en détention ? Ressenti les visites des membres de la famille Décès d ’un proche durant la détention ? Perspectives dans 10 ou 15 ans ? 30

31 Critères diagnostiques du trouble de personnalité antisociale (DSM-IV)
A. Présence d'un mode généralisé de fonctionnement où le sujet ne manifeste pas de préoccupations pour les droits d'autrui, allant même jusqu'à les transgresser, et ce, depuis l'âge de 15 ans. Ce mode généralisé de fonctionnement est perceptible à travers trois (ou plus) des critères suivants: (1) comportements qui traduisent un manquement aux normes sociales, comportements répétés susceptibles de conduire à une arrestation (2) duplicité, perceptible par le biais de mensonges répétés, l'utilisation d'alias, ou le fait de duper autrui à son propre profit ou son propre plaisir (3) impulsivité ou incapacité de planifier à long terme (4) irritabilité et agressivité, perceptibles par le biais de batailles physiques ou de voies de fait (5) absence de préoccupations pour sa propre sécurité ou celle d'autrui (6) irresponsabilité soutenue, tel qu'indiqués par des comportements répétés traduisant son incapacité à maintenir un emploi ou à honorer ses obligations financières 31

32 4. Cadre conceptuel : Le DSM
Manuel diagnostique et statistique de troubles mentaux 32

33 Diagnostic provisoire
DSM IV Diagnostic principal Motif premier de la consultation / évaluation Souvent mais pas toujours issu de l’Axe I (ex: trouble psychotique, dépression, anxiété etc..) Combinaison fréquente entre l ’Axe I et II Diagnostic provisoire Manque d ’informations pour le considérer comme étant définitif 33

34 DSM IV Description axiale 1*. Syndromes cliniques
2*. Troubles de la personnalité et retard mental 3*. Affections médicales générales (AMG) 4. Problèmes psychosociaux/environnement 5. Evaluation globale du fonctionnement * diagnostic 34

35 DSM IV Axes I et II 1. Syndromes cliniques
Ensemble des troubles à l ’exception de l’Axe II (ex: Anxiété généralisée, trouble psychotique, dépression, abus de substances, maniaco-dépression, trouble phobique etc..) 2. Troubles de la personnalité et retard mental 35

36 Axe II: Troubles de la personnalité
Cluster A Paranoïaque Méfiance soupçonneuse envahissante Schizoïde Détachement social, restriction émotionnelle Schizotypique Déficit social-interpersonnel, distorsions cognitives perceptuelles 36

37 Axe II : Troubles de la personnalité (suite)
Cluster B Antisociale Transgressions sociales fréquentes et persistantes Borderline Instabilité des relations interpersonnelles, des affects et de l ’image de soi Histrionique Réponses émotionnelles excessives, besoin d’attention Narcissique Besoin de pouvoir, d’admiration, image excessivement positive de soi, manque d ’empathie 37

38 Axe II: Trouble de la personnalité (suite)
Cluster C Evitante Inhibition sociale, hypersensibilité au jugement négatif Dépendante Besoin excessif d’être pris en charge Obsessionnelle-compulsive Ordre, perfectionnisme, contrôle mental/social Personnalité non spécifique 38

39 39

40 Co-morbidité (%) du trouble de la personnalité antisociale (Widiger & Corbitt, 1998)
52 37 21 13 40

41 Axe I Anxiété généralisée Dépression majeure Trouble bipolaire
Troubles psychotiques: ex: schizophrénie Alcoolisme Drogue Stress aigu / Stress post traumatique Somatisation 41

42 Co-occurrence Cluster A et les troubles psychotiques
Paranoïaque Méfiance soupçonneuse envahissante Schizoïde Détachement social, restriction émotionnelle Schizotypique Déficit social-interpersonnel, distorsions cognitives perceptuelles 42

43 Co-occurence Cluster B et Axe I dépendance alcool et substance
Antisociale Transgressions sociales fréquentes et persistantes Borderline Instabilité des relations interpersonnelles, des affects et de l ’image de soi Histrionique Réponses émotionnelles excessives, besoin d’attention Narcissique Besoin de pouvoir, d’admiration, image excessivement positive de soi, manque d ’empathie 43

44 Obsessionnelle-compulsive Personnalité non spécifique
Co-occurrence Cluster C et les troubles anxieux, humeur, alimentaires, somatiques Evitante Inhibition sociale, hypersensibilité au jugement négatif Dépendante Besoin excessif d’être pris en charge Obsessionnelle-compulsive Ordre, perfectionnisme, contrôle mental/social Personnalité non spécifique 44

45 Modèles de relations entre les Axes I et II
Indépendance Chance, hasard Cause commune/ spectre Variabilité de la présentation symptomatologique alors que l ’étiologie et les mécanismes d’actions sont communs (schizotypique/schizophrénie) 45

46 Modèles de relations entre les Axes I et II (suite)
Prédisposition/complication Un trouble spécifique précède et renforce un autre trouble (obsessive/anxiété) Exacerbation Effet additif et synergique 46

47 Distinction axiale I et II
Temporalité: bref vs durable ex: alcoolisme, dépression, anxiété Étiologie différente: Axe I : biologique Axe II : psychosociale Efficacité de l’intervention médicamenteuse vs non médicamenteuse (psy) 47

48 DSM IV commentaires + Athéorique +/-Behaviorale (cf. Lee Robins)
-Catégoriel et dichotomique vs dimensionnel (Widiger, 1994) 48

49 Temporalité: bref vs durable Etiologie différente
DSM IV commentaires : Les critiques de John Livesley (Canada, 1994) Temporalité: bref vs durable Etiologie différente Efficacité de l’intervention médicamenteuse vs non médicamenteuse (psy) 49

50 DSM IV: commentaires +/-Recouvrement et co-morbidité (cf cluster B)
+/-Classificatoire, atomiste versus compréhension psychopathologique -Enjeux éthiques/légaux: le cas de la personnalité sadique (DSM3-R) La spécificité des diagnostics: la personnalité antisociale 50

51 Questionnaire auto-rapporté
Evaluation Informelle fiabilité / validité réduite / fréquemment réalisée Questionnaire auto-rapporté Ex : Version originale du SCID-II, First et al., 1997; (version francaise: Cottraux et al., 1998). N items= 119 Critère: oui /non Seuils diagnostic: 1) absent, 2) en dessous du seuil, 3) présent Sensibilité réduite, spécificité plus élevée 51

52 Evaluation DSM suite Interview structuré (Cottraux et al, 1998)
Critères auto-rapportés positifs Mini DSM-IV Masson 52

53 M.I.N.I. Mini International Neuropsychiatric Interview
Version française:Y. Lecrubier, E. Weiller, T. Hergueta, P. Amorim, L.I. Bonora, J.P. Lépine Hôpital de la Salpétrière - Paris - France 1998 53

54 M.I.N.I. Mini International Neuropsychiatric Interview
Version anglaise: D. Sheehan, J. Janavs, R. Baker, K.H. Sheehan, E. Knapp, M.. Sheehan (University of south Florida, tampa, USA) Objectif : Entretien structuré qui permet d ’identifier les troubles psychiatriques de l ’axe I du DSM IV 54

55 Caractéristiques Troubles psychiatriques évalués par modules:
A. Episode dépressif majeur: « Au cours de ces deux dernières semaines, vous-êtes vous senti(e) particulièrement triste, cafardeux(se), déprimé(e), la plupart du temps au cours de la journée, et ce presque tous les jours? » B. Dysthymie: « Au cours des deux dernières années, vous-êtes vous senti(e) triste, cafardeux(se), déprimé(e), la plupart du temps? » C. Risque suicidaire « Au cours du mois écoulé, avez-vous pensé qu ’il vaudrait mieux que vous soyez mort(e), ou souhaité être mort? » 55

56 Caractéristiques : suite
D. Episode (hypo-)maniaque « Avez-vous déjà eu une période où vous vous sentiez tellement exalté(e) ou plein d ’énergie que cela vous a posé des problèmes, ou que des personnes de votre entourage ont pensé que vous n ’étiez pas dans votre état habituel? » E. Trouble panique « Avez-vous déjà eu à plusieurs reprises des crises ou des attaques durant lesquelles vous vous êtes senti(e) subitement très anxieux(se), très mal à l ’aise ou effrayé(e) même dans des situations où la plupart des gens ne le seraient pas? » F. Agoraphobie - « Êtes-vous anxieux(se) ou particulièrement mal à l ’aise dans des situations dont il est difficile ou gênant de s ’échapper ou bien où il serait difficile d ’avoir une aide si vous paniquiez, comme être dans une foule, dans une file d ’attente, être loin de votre domicile ou seul à la maison, être sur un pont, dans les transports en commun ou en voiture? » 56

57 Caractéristiques (suite)
G. Phobie sociale « Au cours du mois écoulé, avez-vous redouté ou avez-vous été gêné d ’être le centre de l ’attention ou avez-vous peur d ’être humilié(e) dans certaines situations sociales comme par exemple lorsque vous deviez prendre la parole devant un groupe de gens, manger avec des gens ou manger en public, ou bien encore écrire lorsque l ’on vous regardait? » H. Trouble obsessionnel compulsif « Au cours du mois écoulé, avez vous souvent eu des pensées ou des pulsions déplaisantes, inappropriées ou angoissantes qui revenaient sans cesse alors que vous ne le souhaitez pas, comme par exemple penser que vous étiez sale ou que vous aviez des microbes, ou encore que vous alliez frapper quelqu’un malgré vous, …? » I. Etat de stress post-traumatique (option) « Avez-vous déjà vécu, ou été le témoin ou eu à faire face à un événement extrêmement traumatique, au cours duquel des personnes sont mortes ou vous-même et/ou d ’autres personnes ont été menacées de mort ou ont été grièvement blessées ou ont été atteintes dans leur intégrité physique? » 57

58 Caractéristiques (suite)
J. Dépendance alcoolique/Abus d ’alcool « Au cours des 12 derniers mois, vous est-il arrivé à plus de trois reprises de boire, en moins de trois heures, plus que l ’équivalent d ’une bouteille de vin (ou de trois verres d ’alcool fort? » K. Troubles liés à une substance (non alcoolique) « Maintenant je vais vous montrer/vous lire une liste de drogues et de médicaments et vous allez me dire si au cours des 12 derniers mois, il vous est arrivé à plusieurs reprises de prendre l ’un de ces produits dans le but de planer, de changer votre humeur ou de vous défoncer? » L. Troubles psychotiques « Avez-vous déjà eu l ’impression que quelqu’un vous espionnait, ou complotait contre vous, ou bien encore que l ’on essayait de vous faire du mal? » M. Anorexie mentale «  Combien mesurez-vous? Au cours du dernier mois, quel a été votre poids le plus faible? 58

59 Caractéristiques (suite)
N. Boulimie « Au cours de ces trois derniers mois, vous est-il arrivé d ’avoir des crises de boulimie durant lesquelles vous mangiez de grandes quantités de nourriture dans une période de temps limitée, c ’est à dire en moins de deux heures? » O. Anxiété généralisée « Au cours des six derniers mois, vous êtes-vous senti(e), excessivement préoccupé(e), inquiet(e), anxieux(se), pour des problèmes de la vie de tous les jours, au travail/à l ’école, à la maison, ou à propos de votre entourage, ou avez-vous eu l ’impression de vous faire trop de souci à propos de tout et de rien? » P. Trouble de la personnalité antisociale (option) « Avant l ’âge de 15 ans, avez-vous fréquemment fait l ’école buissonnière ou passé la nuit en dehors de chez vous? » « Depuis l ’âge de 15 ans, avez-vous fait des choses illégales (même si vous n ’avez pas été pris) comme détruire le bien d ’autrui, voler, vendre de la drogue ou commettre un crime? » 59

60 Caractéristiques (suite)
Chaque module peut-être administré séparément 120 questions Catégorie de réponses: Dichotomiques (oui - non) Passation: Pour chaque trouble psychiatrique, il y a une ou plusieurs questions filtres permettant le dépistage des symptômes. Des questions supplémentaires sont posées si les réponses à ces quelques questions s ’avèrent positives, permettant ainsi de valider ou d ’invalider le diagnostic concerné. Durée de passation: +/- 15 minutes Mode de passation: en face à face 60

61 Caractéristiques (suite)
Cotation: Toutes les réponses doivent être cotées. Le clinicien entoure, à droite de chacune des questions, soit oui, soit non, en fonction de la réponse du patient A la fin de chaque module, une ou plusieurs boîte(s) diagnostique(s) permet(tent) au clinicien d ’indiquer si les critères diagnostiques sont atteints 61

62 Limites et intérêts - Ne permet pas de diagnostiquer les ATCD des troubles - Les réponses dichotomiques ne permettent pas d ’évaluer la sévérité des symptômes +/- Peu adapté pour une passation en autoquestionnaire + Entretien d ’une durée de passation brève + Peut être utilisé par les cliniciens après une courte formation 62

63 Mini et troubles psychiatriques actuels dans les prisons françaises
Rouillon, Durburcq, Fagnani & Falissard (2007) N=799 39,2 %: syndrome Dépressif 31,2 % anxiété généralisée 23,9 %: toute psychose 18,4 %: abus/dépendance alcool 26,5 %: abus/dépendance drogue 63

64 Exemple de la personnalité sadique (proposition DSM3-R)
64

65 Spitzer and al., 1991 18 % aucune utilité particulière
74 % description du pattern comportemental du sujet 63 % prédiction du pattern comportemental ultérieur du sujet 59 % à titre d’information lors de prise de décision de justice 54 % utilité en matière de décisions thérapeutiques 54 % évaluation des compétences parentales 12 % utilisation par la Défense afin de nuancer la responsabilité délictueuse du sujet 65

66 Taux de base Sensibilité Spécificité
Spécificité et sensibilité des critères diagnostiques de la personnalité sadique au DSM-III-R. Taux de base Sensibilité Spécificité 1. A recouru à la cruauté ou à la violence physique dans l’intention de dominer quelqu’un ,3 (39) , ,92 2. Humilie et dégrade les gens en présence d’autrui  19,7 (15) , ,82 3. A maltraité ou puni de façon particulièrement dure quelqu’un qui était sous ses ordres ,4 (36) 0, ,00 4. S’amuse ou prend plaisir aux souffrances physiques ou psychologiques d’autrui ,9 (22) , ,94 5. A menti pour blesser ou faire souffrir autrui 13,2 (10) 0, ,79 6. Contraint les autres à faire ce qu’il veut en les effrayant 64,5 (49) , ,92 7. Restreint l’autonomie de ses proches 9,2 (7) 1, ,83 8. Est fasciné par la violence, les armes, les arts martiaux, les blessures ou la torture ,2 (7) 1, ,73 66

67 67

68 Personnalité sadique en défense sociale
Delescluse& Pham (2005) Encéphale 68

69 5. Les questionnaires de la personnalité - Le Minnesota Multiphasic Personality Inventory  
69

70 Le MMPI-2 Créé en 1943 par Hathaway McKinley Révisé en 1989
MMPI-2 Publié en France en 1996 Inventaire le plus utilisé en psychologie clinique Auto-questionnaire Etalonnage français N= 1102 (472 hommes et 630 femmes « normaux ») Age: 18 à 86 ans moyenne: 33, 71 ans 70

71 Le MMPI-2 « Oui » , «Non », « Je sais pas » (minimum). 565 items
Consistance interne varie de .87 (Pt) à .50 (M/F): hommes .88 (Pt) à .33 (M/F): femmes Fidèlité test-retest (3/4 semaines) .90 (Si) à .60 (Pa) : hommes .90 (Si) à .65 (Pa): femmes 71

72 Le MMPI-2: Les échelles cliniques
1. Hypocondrie: HS, 32 items Préoccupation excessive pour sa santé et son corps. Associé à HY 2. Dépression: D, 57 items Humeur basse, inhibition psychomotrice, pessimisme, tendance suicidaire. Associé à Pt. Score plus élevé chez sujets âgé 3. Hystérie: HY, 60 items. Utilisation symptômes physiques lors difficultés. Immaturité affective, suggestibilité, égocentricité. Plus élevé chez les femmes. 72

73 Le MMPI-2: Les échelles cliniques
4. Déviation psychopathique, PD, 50 items. Propension à l’amoralité, l’asocialité, tendance délictueuse. 5. Masculinité, féminité MF, 56 items. Intérêts de type féminin (hommes) et masculin (femmes). Au départ échelle construite pour évaluer les tendances homosexuelles. 73

74 Le MMPI-2 : les échelles cliniques suite
6. Psychasthénie, PT, 48 items. Syndrome obsessionnel, ruminations, peurs, sentiments de culpabilité. Associé aux tendances névrotiques et à l‘ anxiété généralisée. 7. Schizophrénie, SC, 78 items. Trouble psychotique, hallucination, délire, désorganisation comportementale. 74

75 Le MMPI-2 (les échelles cliniques suite)
8. Paranoia, Pa, 40 items Processus psychotiques mis en œuvre dans l’organisation paranoiaque: Idées de persécution, croyances illusoires, idées de grandeur, suspicion, interprétation, rigidité. 9. Hypomanie, MA, 46 items Accélération psychomotrice, extraversion, impulsivité. Pas nécessairement manie aiguë. 10. Introversion sociale, SI (pas connotation psychiatrique), 69 items. Timidité, isolement, travail solitaire, manque d’assertivité 75

76 Le MMPI-2 (les échelles cliniques complémentaires )
Anxiété, A (Welsh) Inhibition, hésitation, conformisme Force du moi, ES, (Baron) Ressources personnelles, adaptabilité. Alcoolisme, MAC, (MacAndrew) Dépendance en général et notamment alcoolique. 76

77 Le MMPI-2 : Echelles de validité
Echelle L: 15 items. Mensonge (ex: j’ai parfois envie de jurer) Echelle F: 60 items (banalités, 90% gens répondent dans le même sens). Mesurer la tendance à répondre de manière inhabituelle/atypique (réponse aléatoire, opposition, incompréhension). Echelle K: 30 items. Mesure l’apparence d’adaptation, la tendance à la normalisation, tendance défensive. Echelle VRIN: Oui/non, échelle d ’incohérence. Paires d ’items similaires Echelle TRIN: oui. échelle d ’acquiescement. Paires d ’items opposés . 77

78 Avantages/inconvénients du MMPI
+ littérature abondante + interprétation type « profil » est aisée - Longueur passation - Double négation (ex: il ne m’arrive jamais de ne pas jurer) - Faible validité discriminante entre groupes psychopa thologiques - ’’j’entends des voix, on influence mon esprit  » -Echelles classiques de validité filtrent mal les protocoles invalides (prison) -Pas compatible avec nosographie internationale (ICD10;DSM-IV). Adaptation de Ben-Porath (Sloore, Rossi & Pham, 2004) 78

79

80 Données échelle pd et psychologie légale
Lynn Richard Racial and ethnic differences in psychopathic personality. Personality and Individual Differences, 2002. Hall GC WAIS-R and MMPI profiles of men who have sexually assaulted children: evidence of limited utility. J Personality Assessment. Campanella et al Neuroscience Letters. 80

81 Deux questionnaires de Théodore Millon
The Millon Clinical Multiphasic Inventory (MCMI-III): adultes (adaptation francophone québecoise) The Millon Adolescent Clinical Inventory (MACI): adolescents (en cours en Belgique ) 81

82 MCMI-III et MACI + Couvrent les syndromes cliniques et les troubles de la personnalité + Compatibilité des définitions des axes 1 et 2 du DSM. + Passation aisée et rapide (30-50 ’) + Bons critères de validité 82

83 6. Les questionnaires mesurant une dimension de la personnalité
6.1. Le questionnaire d’agression de Buss et Perry 83

84 Population 1253 étudiants (usa) âgés de 18 à 20 ans
612 garçons, 641 filles 84

85 Présentation de l ’échelle
Comporte 29 items Cotés sur une échelle en 5 points de 1 (pas du tout) à 5 (tout à fait) Répartis en 4 facteurs * Agression physique * Agression verbale * Colère * Hostilité 85

86 2. Je peux en venir à frapper si on me provoque suffisamment
1. Agression physique 1. Il m ’arrive de ne pas pouvoir contrôler l ’envie de frapper quelqu ’un 2. Je peux en venir à frapper si on me provoque suffisamment 3. Si on me frappe, je riposte 4. J ’en viens plus vite à la bagarre que la plupart des gens 5. Si je dois être violent pour défendre mes droits, je le ferai 6. Des gens m ’ont tellement mis à bout que j ’ai été amené à me bagarrer 7. Il y a parfois des bonnes raisons qui poussent à frapper 8. J ’ai déjà menacé des gens que je connais 9. J ’ai parfois tant « perdu la boule », que j ’ai cassé des objets 86

87 1. Quand je ne suis pas d ’accord avec mes amis, je le dis ouvertement
2. Agression verbale 1. Quand je ne suis pas d ’accord avec mes amis, je le dis ouvertement 2. Je réalise souvent que je suis en désaccord avec les gens 3. Quand les gens m ’embêtent, je peux leur dire ce que je pense d ’eux 4. Je ne peux pas m ’empêcher de polémiquer quand les gens ne sont pas d ’accord avec moi 5. Mes amis disent que je suis de nature polémique 87

88 1. Je me calme aussi vite que je m ’énerve
3. Colère 1. Je me calme aussi vite que je m ’énerve 2. Quand je suis frustré, mon irritation transparaît 3. Parfois, je me sens comme un baril de poudre prêt à exploser 4. Je suis souvent d ’humeur inégale 5. Certains amis pensent que je suis une « tête brûlée » 6. Je « pète les plombs » parfois sans raison valable 7. J ’ai du mal à me dominer 88

89 1. Je suis parfois rongé de jalousie 2. J ’ai parfois un côté « ours »
4. Hostilité 1. Je suis parfois rongé de jalousie 2. J ’ai parfois un côté « ours » 3. Les gens veulent parfois me mettre des barrières 4. Je me demande pourquoi je suis si amer 5. Des « amis » parlent sur mon dos 6. Je me méfie des gens que je ne connais pas et qui se montrent trop amicaux 7. Je sens qu ’on rit parfois derrière mon dos 8. Je me demande ce que les gens veulent quand ils sont trop gentils 89

90 Qualités psychométriques (1/2)
Consistance interne * Agression physique * Agression verbale * Colère * Hostilité * Score Total 90

91 Qualités psychométriques (2/2)
Fidélité : corrélations test / re-test (372 sujets) * Agression physique * Agression verbale * Colère * Hostilité * Score Total 91

92 Corrélations avec les délits (Pham, N=210)
92

93 6.2. L’alexithimie: Définition
(sans) lexis (mot) thymos (émotion) Nemiah & Sifneos (1970): 4 facteurs renvoient à la difficulté: -identifier et décrire les émotions -impressions liées aux sensations corporelles -pensée symbolique/imagination -style cognitif externe: pensée opératoire et concrète vs émotions 93

94 Populations “alexithymiques”
Patients psychosomatique (Sifneos, 1967) Bonne santé (Parker et al., 1989) Abus de substance (Taylor et al, 1990) (mécanisme de compensation) Stress post traumatique Troubles alimentaires (Jimerson, 1994) 94

95 Etiologie Neurobiologique (Nemiah, 1975)
Blocage influx nerveux aux aires “activation somatique ” et celles “activation émotions” (amygdale, Ledoux) Blocage transfert inter hémisphérique (Parker, 1999) Traumatisme infantile affectant développement émotionnel (Krystal, 1988) Milieu familial: expressions libre des émotions (Barenbaum & James, 1994) 95

96 Questionnaire d’Alexithymie de Bermond-Vorst
Difficulté à distinguer les états émotionnels (Idf) Exprimer à autrui ces états (exp) Appauvrissement de la vie imaginative (imag) Style de pensée concret et opératoire (oper) Faible réactivité émotionnelle (réac) 96

97 Questionnaire d’Alexithymie de Bermond-Vorst
Il m’est difficile de trouver les mots pour exprimer ce que je ressens. (idf) Souvent, avant de m’endormir, j’imagine des scénarios, des rencontres, des dialogues (imag). Quand je suis troublé, je sais si je suis anxieux, ou bien triste, ou bien fâché (idf). Quand il se produit quelque chose de tout à fait imprévu, je reste calme et imperturbable (reac). Je me préoccupe peu de mes émotions.(ope) J’aime parler à autrui de mes émotions. (exp) 97

98 Il faut s ’efforcer de comprendre ses émotions.
Je passe peu de temps à rêvasser et à me laisser emporter par mon imagination. Quand je suis tendu, je n’arrive pas à savoir quel sentiment est en moi. Quand je vois quelqu’un pleurer à chaudes larmes, cela ne me touche pas. Il faut s ’efforcer de comprendre ses émotions. Même à un ami, ou à une amie, je trouve difficile de parler de mes sentiments. Je me sers souvent de mon imagination. Quand je me sens découragé, je comprends en général d’où ça provient. Quand, autour de moi, des ami(e)s se disputent violemment, cela me bouleverse. Quand j ’ai le cafard, je n ’ai pas envie d ’en rajouter en cherchant à savoir pourquoi. 98

99 J’ai peu d’intérêt pour les histoires fantastiques et magiques.
Quand il s’agit de dire à quel point je me sens cafardeux, j’arrive sans problème à trouver les mots qu ’il faut pour cela. J’ai peu d’intérêt pour les histoires fantastiques et magiques. Quand je me sens bien, je n’arrive pas à savoir si je suis de bonne humeur, ou bien au comble de joie, ou bien heureux. Souvent, je sens des émotions en moi sans raison. Quand je ne me sens pas bien dans ma peau, j’essaie de comprendre pourquoi je me sens comme ça. On me dit souvent que je dois parler davantage de mes sentiments. Il m’arrive rarement de me laisser aller à mon imagination. Je ne sais pas ce qui se passe au fond de moi-même. Même lorsque les autres se passionnent pour quelque chose, je demeure indifférent. 99

100 Il n’y a pas grand chose à comprendre aux émotions.
Quand je suis bouleversé par quelque chose, je parle aux autre de ce que je ressens. J’aime imaginer des histoires fantastiques et pleines de fantaisie. Quand je ne me sens pas bien à l’intérieur de moi, je sais si j’ai peur ou bien si je suis triste. Il m ’arrive souvent d ’être bouleversé par des événements inattendus. Je trouve que l’on doit rester en contact avec ses sentiments. Je sais mettre des mots sur mes sentiments. Rêvasser à des affaires ou événements irréels, c’est perdre son temps. Quand j ’en ai marre de moi-même, je n’arrive pas à savoir si je suis triste, ou bien si j ’ai peur, ou bien si je suis malheureux. 100

101 J ’accepte les déceptions sans émotion.
Je trouve curieux que les autres analysent si souvent leurs émotions. Quand je parle aux gens, c’est plutôt de mes activités quotidiennes que de mes sentiments. Quand j’ai peu à faire, je passe du temps à rêvasser. Quand je suis d’excellente humeur, je sais si je suis enthousiaste, ou bien gai, ou bien fou de joie. Quand je vois quelqu’un pleurer énormément, je sens que je deviens triste. Quand je suis détendu, j ’ai besoin de savoir avec précision d’où me vient cette sensation. 101

102 Score cognitif et affectif
Exprimer à autrui ces états (exp) Difficulté à distinguer les états émotionnels (Idf) Style de pensée concret et opératoire (oper) Score affectif Appauvrissement de la vie imaginative (imag) Faible réactivité émotionnelle (réac) 102

103 BVAQ-B 103

104 Toronto alexithymia scale: TAS-20
Auteurs: Parker, Taylor & Bagby,1993; Loas et al, 1995, 1996; Encéphale) 20 items Echelle à 5 points 3 facteurs: Difficulté à identifier les émotions Difficulté à décrire ses émotions Pensée concrète 104

105 Toronto alexithymia scale: TAS-20
Non alexithymiques: < = 44 Intermédiaires: 44 <TAS-20<56 Alexithymiques: >=56 105

106 Forensic psychopathy Group 2 X TAS 3
TAS: F = 23.76, p = .00 TAS X Group: F = .27, p = .61 Group: F = 9.07, p = .01

107 Olivier Luminet, Faculté Psychologie UCL
« La psychologie des émotions » 2003. De Boeck Université. 107

108 6.3. Impulsivité: Définitions
Eysenck (Eysenck & Eysenck, 1985 ; Eysenck, Easting & Pearson, 1984) : L’impulsivité est la caractéristique des sujets qui agissent sur le moment sans prendre conscience des risques qu’ils prennent. Barratt (1965) : la préférence pour le hasard ; la recherche d’aventure ; un agir sans réfléchir ; un évitement des tâches nécessitant patience et attention ; un pattern de comportement très variable (p. ex. changer de plan souvent, ne pas rester sur une seule tâche). Dickman (1990), l’impulsivité désigne la relation entre des pensées et des actions futures inadéquates la tendance à moins réfléchir avant d’agir que la plupart des gens présentant les mêmes capacités mentales 108

109 DSM-IV déficit d’attention de hyperactivité
répond avant la fin de la question, a du mal à attendre son tour, interrompt les autres jeu pathologique (ex de critères: jouer des sommes croissantes pour atteindre la degré d’excitation désiré; agitation irritabilité lors tentatives réduction) 109

110 Degré d’agressivité n’est pas proportionel à un stress psychosocial
Trouble du contrôle des impulsions non classées ailleurs: trouble explosif intermittant Incapacité à résister à des impulsions agressives, résultant en voies de faits, destruction de biens. Degré d’agressivité n’est pas proportionel à un stress psychosocial 110

111 L’impulsivité a été étudiée dans différentes populations pathologiques :
Personnalité antisociale et psychopathique borderline Jeu pathologique Toxicomanie Alcoolisme et addictions Trouble des conduites Idées suicidaires Anorexie Dépression et trouble bipolaire Schizophrénie. TOC 111

112 Impulsivité: le cas de la psychopathie
112

113 Echelle de psychopathie de Hare (PCL-R) Item 14. Impulsivité
(le comportement est souvent impulsif, irréfléchi et peu préparé mentalement) - ne réfléchit pas les conséquences de ses actions - fréquentes ruptures dans les relations - change souvent d’emploi - change souvent de lieux de résidence (parfois sans prévenir personne) - délits commis “ spontanément ” par “ coup de tête ” - se décrit comme quelqu’un qui évolue “ au petit bonheur la chance ” 113

114 Type of errors at Porteus Maze test (Pham et al, 2003)
114

115 Number of errors at D-II test (Pham et al., 2003)
115

116 Performances at Tower of London test (Pham et al., 2003)
116

117 Le test de la tour de Londres
117

118 BIS Barratt Impulsivity Scale
Données psychométriques 118

119 Historique de la BIS Première version en 1959 BIS 5 : 4 facteurs
Cognitif Impulsivité Recherche d’aventure (extraversion) Prise de risque 119

120 Sélection des items pour mesurer le plus possible l’impulsivité tout en s’éloignant au maximum des dimensions proches comme la recherche de sensations, la prise de risque et l’extraversion, pour augmenter la validité convergente 120

121 Barratt (1988) BIS-10 : 34 items Barratt définit a priori trois dimensions : Impulsivité motrice, 11 items: agir sans réflexion Impulsivité cognitive, attentionnelle 11 items : décisions cognitives rapides Difficulté de planification, 12 items: orienté dans le présent, un manque de projection et de clairvoyance 121

122 Analyses factorielles ultérieures n’ont pas permis d’extraire de manière univoque un facteur cognitif L’auteur évoque la possibilité d’une mauvaise appréciation par les sujets de cette sous-dimension de l’impulsivité 122

123 Cotation des items Echelle de type Lickert en 4 points
Jamais, rarement Occasionnellement Souvent Toujours, presque toujours 123

124 Baylé et al., 2000 Validation de la version française de la BIS-10
Population N = 280 population générale Age : ; Moy=36,9 ; SD=13,4

125

126

127 Score global et aux sous-échelles d’impulsivité de Barratt (BIS-10) en fonction du sexe et de l’age

128 Coefficient de corrélation entre âge et scores aux échelles de la BIS-10

129 Comparaison des scores moyens d’impulsivité cognitive dans la population répartie en 2 classes d’âges

130 Corrélations avec le score total
r=.84, p<.001 Difficulté de planification r=.49, p<.001 Impulsivité cognitive r=.64, p<.001 Impulsivité motrice

131 Corrélations entre les sous-échelles
.54, p<.001 IC .29, p<.001 .50, p<.001 DP IM

132 Analyse factorielle ACP : 9 premiers facteurs expliquent 55,6% de la variance ACP2 : 3 facteurs de second ordre correspondant bien globalement aux dimensions proposées par Barratt.

133 FI : items concernant une action
(Impulsivité motrice) FII : items concernant la pensée et la réflexion (Impulsivité cognitive) FIII : items relatifs à la prévoyance (Impulsivité Non Planification)

134 Consistance interne Alpha Cronbach Score total : .82 IM : .79 IC : .56
NP : .64

135 Patton, Stanford & Barratt, 1995
Révision de la BIS-10 et analyse factorielle anglais

136 Population 412 étudiants 248 participants psychiatriques
Troubles substances (N=164) Troubles psychiatriques divers (N=84) 73 détenus de prison

137 Résultats Abandon de 4 items (19,26,27,29) : pas suffisamment discriminatifs et moins corrélés au score total ACP sur les 30 items : 6 facteurs de 1er ordre 3 facteurs de 2d ordre Impulsivité attentionnelle (8 items) Impulsivité motrice (11 items) Impulsivité Non planification (11 items)

138 Corrélations entre les facteurs de 2d ordre
Intercorrélations pour les 3 facteurs : De .46 à .53 (p<.0001) Score total – facteurs Corrélations significatives avec les 3 facteurs Score totaux BIS-10 et BIS-11 : r=.98, p<.0001

139 Structure factorielle de second ordre de la BIS-11
17.1 18.9 28.0 % Variance totale .50 .25 .39 Facteur 3 .91 -.06 .00 Facteur 4 -.21 .65 Facteur 2 .14 .84 -.30 Facteur 5 .03 .02 .66 Facteur 1 .07 -.16 .74 Facteur 6 Facteur III Facteur II Facteur I

140 Statistiques descriptives et consistance interne pour le score total à la BIS-11

141 Comparaison entre les groupes avec la BIS-11
Score total : F(3,657):27.49, p<.0001 Etudiants < groupes psychiatriques< prisons

142 6.4.Le modèle en 5 facteurs

143 6.4. Le modèle en 5 facteurs 1. Historique 1961: Tupes et Christal
Psychologues de l’armée de l’air des Etats-Unis. Découverte de la théorie des 5 facteurs, à partir de réanalyses. Fin des 70’: Goldberg Confirmation du modèle des 5 facteurs (MCF) de Tupes et Christal. Référence : J-P. Rolland, 2004.

144 1.1. Contenu Ouverture à l’expérience
Consciencieux (point de caractère) Extraversion Agréabilité Névrosisme Référence : J-P. Rolland, 2004.

145 1.2 Origine La théorie des 5 facteurs prend sa source dans « la psychologie des traits »: « Idée qu’il existe chez les gens des caractéristiques relativement stables qui influencent de façon particulière leurs comportements et leurs expériences » (J-P. Rolland, 2004).

146 Costa et Mc Crae (1978 et 1988): « Les différences inter-individuelles des traits de personnalité sont stables, Les traits permettent de prédire des années à l’avance les caractéristiques comme la créativité, le caractère heureux, etc. » Référence : J-P. Rolland, 2004.

147 1.3 Définition des 5 facteurs
Ouverture vers l’expérience Recherche active des expériences nouvelles. Un score élevé signifie une forte curiosité, une imagination active, etc. Une curiosité non seulement envers son univers intérieur, mais également envers l’univers extérieur.

148 Caractère Consciencieux (Vs Impulsivité)
Versant dynamique « Fixation de buts, d’objectifs, anticipation, planification …» Versant contrôle des conduites « Contrôle de soi : Possibilité de privilégier un objectif lointain par rapport à la satisfaction immédiate d’un désir ou d’une impulsion».

149 Extraversion (Vs Introversion)
« Système de régulation de la sensibilité à la « récompense » et de contrôle de la production d’émotions et de cognitions « positives » ».

150 Agréabilité (Vs Antagonisme)
Référence à la nature des relations avec autrui, plus particulièrement à leur tonalité: empathie, bienveillance, chaleur, cynisme, indifférence, hostilité. Un score élevé signifie un être altruiste.

151 Névrosisme (Vs Stabilité émotionnelle)
« Système de perception de la « menace », réelle ou symbolique, et de réactivité à cette « menace ». Système de contrôle de la production d’émotions et de cognitions « négatives » ». Référence : J-P. Rolland, 2004.

152 1.4 Instruments d’évaluation
1.4.1 NEO-PI (1985) Origine Création du NEO-PI par Costa et McCrae 1985 : Ils ont trouvé dans leurs analyses les facteurs « Névrosisme », « Extraversion », et « Ouverture à l’expérience ». Afin de créer leur échelle, ils y ajoutent les mesures suivantes : « caractère agréable » et « caractère consciencieux ». -> NEO-PI-R (1992) Référence : J-P. Rolland, 2004.

153 Questionnaire de personnalité
Analyse factorielle Cattell et Eysenck: traits de personnalité Travaux Norman: 5 facteurs stables McCrae & Costa: « Big Five » Névrosisme Extraversion Ouverture Agréabilité Conscience

154 1.4.1.2 Composition du NEO-PI-R
Les 5 facteurs 6 facettes (traits) par facteur

155 Neuroticism, Extraversion et Openness – Personnality Inventory – Revised (1992)
Névrosisme N1 Anxiété N2 Hostilité-colère N3 Dépression N4 Timidité sociale N5 Impulsivité N6 Vulnérabilité Extraversion E1 Chaleur E2 Grégarité E3 Assertivité E4 Activité E5 Recherche de sensations E6 Emotions positives Ouverture O1 Aux rêves O2 À l’esthétique O3 Aux sentiments O4 Aux actions O5 Aux idées O6 Aux valeurs Agréabilité A1 Confiance A2 Droiture A3 Altruisme A4 Compliance A5 Modestie A6 Sensibilité Conscience C1 Compétence C2 Ordre C3 Sens du devoir C4 Recherche de réussite C5 Autodiscipline C6 Délibération

156 1.4.1.3 Domaines d’application du NEO-PI-R
Evaluation professionnelle Recrutement Développement personnel Orientation professionnelle Cadre de recherche Référence : J-P. Rolland, 2004.

157 1.4.1.4 Qualités psychométriques du NEO-PI-R
Validité : Analyses factorielles conformes au modèle des 5 facteurs décrits par ses auteurs. Evaluée avec l’hétéro-évaluation du NEO-PI, et les critères diagnostiques du DSM-III R. Référence : M. Bouvard, 2009.

158 « Les facteurs du NEO-PI peuvent rendre compte des troubles de la personnalité avec des groupes différents. » (Martine Bouvard) Exemple : « Le névrosisme semble caractéristique de la personnalité borderline, évitante, dépendante ». Remarque : « La dimension « Ouverture » semble peu corrélée aux troubles de la personnalité ».

159 Peu d’influence sur les domaines (facteurs) Effet du sexe
Effet de l’âge Peu d’influence sur les domaines (facteurs) Effet du sexe Tendance des femmes : note plus élevée au « Névrosisme » et « l’Agréabilité » Référence : M. Bouvard, 2009.

160 -> Corrélations allant de .59 à .77, pour les domaines identiques.
Validité convergente Avec le questionnaire D5D (Description en 5 dimensions de la personnalité) de Rolland, évaluant lui aussi les 5 facteurs. -> Corrélations allant de .59 à .77, pour les domaines identiques. Référence : M. Bouvard, 2009.

161 La consistance interne des domaines varie de .86 à .92.
Fidélité : La consistance interne des domaines varie de .86 à .92. des facettes varie de .56 à .81. Fidélité test-retest (3 ans ou 6 ans) satisfaisante, variant de .63 à .83. Référence : M. Bouvard, 2009.

162 Validité discriminante
Validation française sur base d’un échantillon de 801 sujets (J-P. Rolland, 1998). Validité : Analyses factorielles conformes au modèle des 5 facteurs décrits par ses auteurs. Validité discriminante « La version française du NEO-PI-R corrèle négativement avec le test d’attention concentrée de Brickenkampf. » - Fidélité : La consistance interne des domaines varie de .83 à .90. Référence : M. Bouvard, 2009.

163 1.4.1.5 Forme et passation forme : Auto évaluation
240 items (descriptions du comportement) répartis en 30 facettes. Soit 48 items par dimension. Cotation : Echelle de type lickert à 5 points allant de « Sont fortement en désaccord » à « sont fortement en accord ». Référence : M. Bouvard, 2009.

164 Temps de passation : 30 à 45 minutes. Omissions : Maximum de 40 items. Correction : Profil de personnalité (représentation graphique)

165 1.4.2 D5D (J.-P. Rolland & J.-L. Mogenet, 1994)
Evaluation des 5 dimensions principales, identiques au NEO-PI-R Objectifs « Comparaison du moi réel (ce que je suis ou pense être) avec le moi idéal (ce que je voudrais être) » « Aide au recrutement » Référence : M. Bouvard, 2009.

166 11 séries de 5 adjectifs , chacun évaluant une des 5 dimensions
11 séries de 5 adjectifs , chacun évaluant une des 5 dimensions. Soit, un total de 55 items, dont 11 adjectifs pour chacune des dimensions du modèle en 5 facteurs.

167 Passation : Pour chacune des dimensions, 5 critères.
La personne doit cocher le critère se rapprochant le plus de sa personnalité (cote 5) et celui qui s’en éloigne le plus (cote 1). Dans les 3 critères restant, la personne choisit celui qui la décrit le mieux (cote 4) et celui qui la décrit le moins bien (cote 2). Référence : M. Bouvard, 2009.

168 Qualités psychométriques : Validité
Effet de genre : Différences significatives entre les hommes et les femmes (notes plus élevées) pour les dimensions bienveillance, stabilité, et ouverture. Fidélité Consistance interne : .70 à .82 Fidélité test-retest : Version papier : .81 à .87 Version informatique : .78 à .90 Référence : M. Bouvard, 2009.

169 1.4.3 BFI Big Five Inventory (John et al. 1990, cités par Plaisant, Srivastava, Mendelsohn, Debray, & John, 2005) Fondé sur les 5 facteurs. Buts de son élaboration Brièveté : petit nombre d’items, temps de passation très court. Facilité de compréhension du questionnaire. Référence : Plaisant, Srivastava, Mendelsohn, Debray, & John, 2005.

170 « A tendance à critiquer les autres » « Travaille consciencieusement »
Contenu 44 items sous forme de courtes phrases décrivant chacune un aspect de la personnalité. Sélection sur base de travaux empiriques antérieurs : jugements d’experts et analyses factorielles. Ex : « Est bavard » « A tendance à critiquer les autres » « Travaille consciencieusement » Référence : Plaisant, Srivastava, Mendelsohn, Debray, & John, 2005.

171 Chacun des items peut refléter un pôle de chaque dimension : positif,
négatif. Référence : Plaisant, Srivastava, Mendelsohn, Debray, & John, 2005.

172 description des autres.
Passation Par qui : les patients, OU les professionnels. 2 formes : auto-questionnaire, description des autres. Référence : Plaisant, Srivastava, Mendelsohn, Debray, & John, 2005.

173 Une note est donnée pour chacune des 5 grandes dimensions/ facteurs.
Cotation Quantification sur une échelle à 5 points des caractéristiques de la personnes, et ce pour les deux formes du test. Une note est donnée pour chacune des 5 grandes dimensions/ facteurs. Référence : Plaisant, Srivastava, Mendelsohn, Debray, & John, 2005.

174 7. L’évaluation du stress traumatique

175 « Ceux qui savent ne parlent pas
Et ceux qui parlent ne savent rien » Lao Tseu

176 7.1. Le DSM-IV (APA, 1994)

177 F43.0 {308.3} Etat de stress aigu A. Le sujet a été exposé à un événement traumatique dans lequel les deux éléments suivants étaient présents : (1) le sujet a vécu, a été témoin ou a été confronté à un événement ou à des événements durant lesquels des individus ont pu mourir ou être très gravement blessés ou bien ont été menacés de mort ou de grave blessure ou bien durant lesquels son intégrité physique ou celle d’autrui a pu être menacée (2) la réaction du sujet à l’événement s’est traduite par une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur. NB. Chez les enfants, un comportement désorganisé ou agité peut se substituer à ces manifestations.

178 B. Durant l’événement ou après avoir vécu l’événement perturbant, l’individu a présenté trois (ou plus) des symptômes dissociatifs suivants : (1) un sentiment subjectif de torpeur, de détachement ou une absence de réactivité émotionnelle (2) une réduction de la conscience de son environnement (par ex. « être dans le brouillard ») (3) une impression de déréalisation (4) une dépersonnalisation (5) une amnésie dissociative (par ex. incapacité à se souvenir d’un aspect important du traumatisme)

179 C. L’événement traumatique est constamment revécu, de l’une (ou de plusieurs) des manières suivantes : images, pensées, rêves, illusions, épisodes de flash-back récurrents, ou sentiment de revivre l’expérience, ou souffrance lors de l’exposition à ce qui peut rappeler l’événement traumatique D.   Evitement persistant des stimulus qui éveillent la mémoire du traumatisme (par ex. pensées, sentiments, conversations, activités, endroits, gens) E.   Présence de symptômes anxieux persistants ou bien manifestations d’une activation neurovégétative (p. ex. difficultés lors du sommeil, irritabilité, difficultés de concentration, hypervigilance, réaction de sursaut exagérée, agitation motrice)

180 La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants ou altère la capacité du sujet à mener à bien certaines obligations comme obtenir une assistance nécessaire ou mobiliser des ressources personnelles en parlant aux membres de sa famille de l’expérience traumatique G.  La perturbation dure un minimum de deux jours et maximum de quatre semaines et survient dans les quatre semaines suivant l’événement traumatique

181 H. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance (p.ex. une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou une affection médicale générale, n’est pas mieux expliquée par un Trouble psychotique bref et n’est pas uniquement une exacerbation d’un trouble préexistant de l’Axe I ou de l’Axe II

182 An acute stress disorder diagnosis required the presence of at least
3 dissociative symptoms and 1 symptom of reexperiencing, avoidance, marked arousal, and distress or impairment according to DSM-IV (5,10).

183 F43.1 {309.81} Etat de stress post-traumatique
A.   Le sujet a été exposé à un événement traumatique dans lequel les deux éléments suivants étaient présents : (1) le sujet a vécu, a été témoin ou a été confronté à un événement ou à des événements durant lesquels des individus ont pu mourir ou être très gravement blessés ou bien ont été menacés de mort ou de grave blessure ou bien durant lesquels son intégrité physique ou celle d’autrui a pu être menacée (2) la réaction du sujet à l’événement s’est traduite par une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur. NB. Chez les enfants, un comportement désorganisé ou agité peut se substituer à ces manifestations.

184 B. L’événement traumatique est constamment revécu, de l’une (ou de plusieurs) des façons suivantes :
(1) souvenirs répétitifs et envahissants de l’événement provoquant un sentiment de détresse et comprenant des images, des pensées ou des perceptions. NB. Chez les jeunes enfants peut survenir un jeu répétitif exprimant des thèmes ou des aspects du traumatisme. (2) Rêves répétitifs de l’événement provoquant un sentiment de détresse. NB. Chez les enfants, il peut y avoir des rêves effrayants sans contenu reconnaissable (3) Impression ou agissements soudains « comme si » l’événement traumatique allait se reproduire (incluant le sentiment de revivre l’événement, des illusions, des hallucinations, et des épisodes dissociatifs (flash-back), y compris ceux qui surviennent au réveil ou au cours d’une intoxication). NB. Chez les jeunes enfants, des reconstitutions spécifiques du traumatisme peuvent survenir.

185 (4) Sentiment intense de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect de l’événement traumatique en cause (5)Réactivité physiologique lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect de l’événement traumatique en cause

186 C. Evitement persistant des stimulus associés au traumatisme et émoussement de la réactivité générale (ne préexistant pas au traumatisme), comme en témoigne la présence d’au moins trois des manifestations suivantes : (1) efforts pour éviter les pensées, les sentiments ou les conversations associés au traumatisme (2) efforts pour éviter les activités, les endroits ou les gens qui éveillent des souvenirs du traumatisme (3) incapacité de se rappeler d’un aspect important du traumatisme (4) réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités

187 (5) sentiment de détachement d’autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres
(6) restriction des affects (p. ex. incapacité à éprouver des sentiments tendres) (7) sentiment d’avenir « bouché » ( p. ex. pense ne pas pouvoir faire carrière, se marier, avoir des enfants, ou avoir un cours normal de la vie)

188 D. Présence de symptômes persistants traduisant une activation neurovégétative (ne préexistant pas au traumatisme) comme en témoigne la présence d’au moins deux des manifestations suivantes : (1) difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu (2) irritabilité ou accès de colère (3) difficultés de concentration (4) hypervigilance (5) réaction de sursaut exagéré E. La perturbation (symptômes des critères B,C, et D) dure plus d’un mois

189 F.  La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel, ou d’autres domaines importants. Spécifier si : Aigu : si la durée des symptômes est de moins de trois mois Chronique : si la durée des symptômes est de trois mois ou plus Survenue différée : si le début des symptômes survient au moins six mois après le facteur de stress

190 Stress et cerveau Rétrécissement de la taille de l’hippocampe (Rausch, 1998) Voir aussi synthèse: Bremner, J. D. (2002). Does stress damage the brain? Norton Edition.

191 Le cerveau basal

192 7.2. Le SASRQ Auto-questionnaire de stress aigu
Stanford Acute Stress Reaction Questionnaire (Cardena, Classen, Koopman & Spiegel, 1996) Auto-questionnaire Traduction française : Katz et al.(1997)

193

194 Dissociation J’avais perdu toute notion du temps
J’étais lent ou ralenti Je ne me ressentais plus exactement comme avant (je ne savais plus exactement qui j’étais) Je me suis ressenti comme étranger à moi-même J’avais des problèmes pour me souvenir de détails importants concernant l’événement traumatique J’ai été surpris d’apprendre que certains événements ne s’étaient pas produits comme je les avais vécus Je me sentais distant par rapport à mes propres émotions Ma tête était vide (ou j’étais comme dans un trou noir) J’ai eu de larges périodes d’amnésie concernant l’événement traumatique Je me sentais étranger ou détaché des autres personnes

195 Reviviscence J’avais, de façon répétée, des rêves désagréables concernant l’événement traumatique Je me sentais mal lorsque j’étais exposé à des événements qui me rappelaient un aspect de l’événement traumatique J’avais des réactions physiques lorsque j’étais exposé à des souvenirs de l’événement traumatique J’avais des souvenirs répétés et non désirés à propos de l’événement traumatique Soudainement, je ressentais ou agissais comme si l’événement allait se reproduire J’avais le sens aigu que l’événement était encore en train de se produire

196 Anxiété et hyperexcitation
J’avais du mal à trouver le sommeil ou à rester endormi Je me sentais agité Je sursautais pour la moindre chose depuis l’événement traumatique J’étais hypervigilant (ou dans une attente anxieuse) Je me sentais irritable ou victime d’explosions de colère J’ai connu des difficultés de concentration

197 Evitement J’essayais d’éviter les sensations qui me rappelaient l’événement J’essayais d’éviter les activités qui me rappelaient l’événement traumatique J’essayais d’éviter les conversations qui me rappelaient l’événement traumatique J’essayais d’éviter les pensées en rapport avec l’événement traumatique J’évitais les contacts avec des personnes qui me rappelaient l’événement traumatique J’essayais de me tenir éloigné de tout lieu qui pouvait me rappeler l’événement traumatique

198 Quelle a été la durée en jours des symptômes les plus douloureux ?
Inadaptation J’étais moins performant dans mon travail ou dans les actes nécessaires à la vie civile L’événement traumatique a provoqué des difficultés dans mes relations avec les autres Total : / 150 Quelle a été la durée en jours des symptômes les plus douloureux ? Aucun…un…deux…trois…quatre…cinq ou plus

199 Cotation des items Lickert scale ( 6 points : 0-5) Total : 0-150
Evaluation dichotomique : 0-2 : 0 3-5 : 1

200 Consistance interne du SASRQ
.95 ( pour les sous-échelles) Victimes d’inondations graves .80 ( pour les sous-échelles) Secouristes / urgentistes .93 ( pour les sous-échelles) Victimes d’abus sexuels Alpha Population Tableau de Cardena, et al. (2000)

201 Validité de construit (1/2)
Cardena et al (1997) : Secouristes urgentistes : le groupe exposé à l’opération de sauvetage lors d’ un crash d’avion, présentait des scores au SASRQ significativement supérieurs au groupe non exposé à l’opération de sauvetage

202 Validité de construit (2/2)
Cardena (1998) Vétérans de la guerre du Golf avec PTSD rapportaient des scores significativement plus élevés au SASRQ que le groupe contrôle

203 Validité convergente (1/2)
Cardena (non publié, cité dans Cardena et al., 2000) Secouristes urgentistes SASRQ – IES (scores totaux) : r (41)=.79 (p<.001) pour le groupe exposé aux opérations de sauvetage r (93)=.76 (p<.001) pour le groupe non exposé

204 Validité convergente (2/2)
Waelde et al., cités dans Cardena et al., 2000 Victimes d’inondations graves Corrélation SASRQ – PDEQ (dissociation péritraumatique) : r (72) =.72, p<.001

205 Validité prédictive (1/3)
Classen et al. (1998) Fusillade dans un building Les participants qui présentaient tous les critères de l’ESA au SASRQ présentaient une symptomatologie PTSD plus importante, sur un follow-up de 7 mois (analyses en régression)

206 Validité prédictive (2/3)
Grieger, et al. (2000) Secouristes urgentistes (crash avion) Les deux individus qui rencontraient les critères de l’ESA au SASRQ étaient les seuls à remplir les critères de PTSD ultérieurement

207 Validité prédictive (3/3)
McGarvey et al., 1998 Patients : cancer Diagnostic d’ESA au SASRQ : associé à une probabilité plus élevée d’avoir des idéations suicidaires et des comportements associés (quitter son emploi, dépenser plus d’argent que ce qu’il est normal, etc.)

208 7.3. L’IES-R Auto-questionnaire de stress post traumatique
Impact of Event Scale-Revised

209 L’IES-R Auto questionnaire de 15 items:
Impact of Event Scale. Horowitz, Wilner & Alvarez (1979). Auto questionnaire de 15 items: Intrusion (7 items) Evitement (8 items) Pas de symptômes d’hyperactivité neurovégétative Weiss & Marmar (1997) : IES-R: ajoutent 7 items relatifs à l’hyperactivité neurovégétative et 1 item lié à l ’intrusion

210 IES-R 22 items, évalués en référence à un événement
Intrusion (rêves à propos de l’événement): 8 items Évitement et « numbing » (efforts pour éviter les souvenirs de l’événement): 8 items Hyperactivité neurovégétative (se sentir sur ses gardes): 6 items

211 Items de l’IES-R 1. Chaque souvenir m’a ramené les sensations éprouvées lors de l’événement (I) 2. J’avais des difficultés à rester endormi(e) (Hy) 3. D’autres choses m’ont fait penser à l’événement (I) 4. Je me suis senti(e) en colère ou irritable (Hy) 5. J’ai évité de me laisser bouleverser lorsque j’y pensais ou que je me rappelais l’événement (Ev) 6. J’ai pensé à l’événement quand je n’en avais pas l’intention (I)

212 7. J’ai eu l’impression que cela n’avait pas eu lieu ou n’avait pas été réel
8. Je suis resté(e) à l’écart de ce qui me le rappelait 9. Des images à ce sujet ont fait irruption dans mon esprit 10. J’étais agité(e) et je sursautais facilement 11. J’ai essayé de ne pas y penser 12. J’ai pris conscience que cela me faisait quelque chose mais que je ne savais pas y faire face 13. Mes sentiments à ce sujet étaient comme engourdis 14. Je me suis surpris(e) à agir ou à ressentir comme si j’étais replongé(e) à ce moment-là 15. J’avais des difficultés à trouver le sommeil

213 16. J’avais de fortes bouffées de sensations à propos de cet événement
17. J’ai essayé d’enlever cet événement de ma mémoire 18. J’avais des difficultés de concentration 19. Les souvenirs de l’événement ont provoqué en moi des réactions physiques, comme de la transpiration, des difficultés à respirer, des nausées ou des battements de cœur 20. J’ai fait des rêves à propos de cet événement 21. Je me sentais en éveil ou sur mes gardes 22. J’ai essayé de ne pas en parler

214 Cotation des items Echelle de type Lickert à 5 points (0 – 4):
0: pas du tout 4: très souvent En référence aux 7 derniers jours Score total entre 0 et 88 Un score de 22 serait un indice de la présence d’un stress traumatique (Brunet et al., texte inédit)

215 Brunet et al. (2003) Can J Psychiatry, 48 (1)
traduction de l’IES-R en français et validation Participants : 224 femmes enceintes, interrogées après la crise sociale liée au verglas survenue au Québec en 1998 (catastrophe naturelle)

216 Descriptives 0-58 12.4 11.8 Total 0-18 3.6 2.3 Hyper-activité 0-26 5.2
3.9 Evitement 0-24 5.4 5.7 Intrusion Min-Max SD M

217 Corrélations .83 .86 .90 Score total .56 .69 Hyper-activité .62
Evitement Hyper- activité Intrusion Toutes les corrélations sont significatives à 0.01

218 Consistance interne .93 Total .81 Hyperactivité .86 Evitement
Intrusion Alpha Cronbach Echelle

219 Validité convergente IES-R et General Health Questionnaire (Mesurant la mauvaise santé générale : somatisation, anxiété, dépression, inadaptation sociale) r = .37 Total r = .44 Hyperactivité r = .27 Evitement r = .28 Intrusion Toutes les corrélations : p<.01

220 Structure factorielle
Modèle à trois facteurs (56 % variance expliquée) Hyperactivité Evitement Intrusion 19 items sur ces trois facteurs (3 items –7, 19 et 20- ne saturaient sur aucun des trois facteurs)

221 8. Evaluation des fonctions intellectuelles
Considérations générales pour les échelles d’intelligence de type Weschler

222 Conceptions de l’intelligence
“Capacité complexe ou globale de l’individu d’agir dans un but déterminé, de penser rationnellement et d’avoir des rapports efficaces avec son environnement” (Wechsler, 1944). ...est fonction non pas seulement du nombre mais de la combinaison/configuration des aptitudes… Qualité émergente

223 Epreuves multiples, diversifiées nécessaires mais ne suffisent pas à mesurer toutes les facettes de l’intelligence Chaque épreuve mesure probablement plusieurs aptitudes à la fois Des facteurs non intellectuels, les traits de personnalité influent sur performances intellectuelles Abandon de la notion de l’âge mental: performances intellectuelles déclinent progressivement à l’âge adulte Echelles doivent être situées dans le cadre d’une évaluation globale Passation individuelle est plus valide

224 Les épreuves d’évaluation des capacités intellectuelles (QI)
WPPSI-R: 3 ans-7 ans WISC-R: 6 ans-16 ans WAIS-R, WAIS III: 17ans-79 ans

225 Historique David Wechsler s’aperçoit que « le QI est un indicateur imparfait du comportement adaptatif de l’individu et qu’il est toujours influencé par des variations comme la personnalité, la motivation et les opportunités éducatives dont a bénéficié la personne. Comme ces indicateurs ne peuvent être éliminés de nos mesures, il est important de concevoir les tests comme des outils cliniques qui demandent nécessairement un travail d’observation, d’analyse et d’interprétation de la part des psychologues. » (Grégoire, J. 2004).

226 Les différents Quotients Intellectuels
QIT (Quotient Intellectuel Total) Il mesure le facteur g (intelligence globale) QIV (Quotient Intellectuel Verbal) Dépend principalement de la culture du sujet. QIP (Quotient Intellectuel de Performance) Dépend dans une moindre mesure de la culture.

227 WAIS-R Mesure des Quotients Intellectuels QIT QIV QIP

228 WAIS-III Mesure des - Quotients Intellectuels
QIT (Intelligence globale) QIV (Intelligence verbale) QIP (Intelligence visuo-spatiale) Indices ICV (Indice de Compréhension Verbale) IOP (Indice d’Organisation Perceptive) IMT (Indice de Mémoire de Travail) IVT (Indice de Vitesse de Traitement) Les indices ont été construits sur des bases empiriques plus solides que les différents QI.

229 Les épreuves verbales Vocabulaire Similitudes Arithmétique
Mémoire des chiffres Information Compréhension

230 Les épreuves de performance
Complètement d’images Code Cubes Matrices Arrangement d’images

231 Passation : Forme complète
11 subtests 7 subtests verbaux 7 subtests de performance

232 Passation : Forme abrégée
2 subtests : Epreuve verbale : Vocabulaire -> Inconvénient chez une personne ayant un retard mental. Epreuve de performance : Cubes -> Avantage chez une personne ayant un retard mental -> Inconvénient chez une personne après 45 ans

233 Utilisation du manuel pour chacun des subtests
Outils de passation + chronomètre Tous contenus dans la mallette de la WAIS.

234 Cotation Livret : « Profil »
Additionner les points obtenus par le sujet à chaque subtest = notes brutes pour chaque subtest. Rapporter les notes brutes de chaque subtest en notes standard (tableaux dans le manuel de passation et de cotation).

235

236 Le QIT s’obtient par l’addition du QIV et du QIP.
Le QIV s’obtient par l’addition des notes standard des 7 épreuves verbales Le QIP s’obtient par l’addition des notes standard des 7 épreuves de performance. Le QIT s’obtient par l’addition du QIV et du QIP. QI Moyen= 100, EC= 15

237 Dispersion des notes aux différentes épreuves
Ecart entre les QI verbal et performance (12) Stress lié à la rapidité de réponses (épreuves de performances en sont plus affectées par rapport aux verbales )

238 De la WAIS-R à la WAIS-III
Les scores à la WAIS-III sont généralement plus précis et inférieurs à ceux de la WAIS-R !

239 Evolution des scores au fil des années
Hypothèse de Flynn (1999) : Gain de .30 points par an pour les épreuves de performance Gain de .22 points par an pour les épreuves verbales QIT : Elévation intermédiaire entre ces deux valeurs !

240 Après 10 ans 3 points en plus au QIP 2.2 points en plus au QIV
-> 2.6 points en plus au QIT selon Flynn !

241 Erreur-type de mesure à la WAIS-III
Intervalle de Confiance centré sur le score observé : QIT : QIV : QIP :

242 Reference Grégoire, J. (2004). L’examen clinique de l’intelligence de l’adulte. Chapitre 4: La Wechsler Adult Intelligence Scale, 3ème édition (WAIS-III), pp. 149 – 218. Pratiques psychologique, Mardaga.


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